Les Lettres Romanes
Volume 71, Issue 1-2, 2017
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L’intratextualité dans le roman français du xixe siècle : un champ à (ré)évaluer
show More to view fulltext, buy and share links for:L’intratextualité dans le roman français du xixe siècle : un champ à (ré)évaluer show Less to hide fulltext, buy and share links for: L’intratextualité dans le roman français du xixe siècle : un champ à (ré)évaluerBy: Laetitia Hanin
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Être son propre épigone : ambivalence de l’intratextualité dans les Voyages de Gautier et Dumas
show More to view fulltext, buy and share links for:Être son propre épigone : ambivalence de l’intratextualité dans les Voyages de Gautier et Dumas show Less to hide fulltext, buy and share links for: Être son propre épigone : ambivalence de l’intratextualité dans les Voyages de Gautier et DumasBy: Nikol DziubAbstractL’objet de cet article est d’analyser la spécificité de l’intratextualité dans l’œuvre viatique de Théophile Gautier et d’Alexandre Dumas père. Gautier puise dans ses notes de voyage pour écrire aussi bien ses feuilletons que ses récits viatiques, ses romans et ses poèmes. Le retour presque obsessionnel de certaines figures (Goya notamment) lui permet d’opposer aux mornes répétitions de la littérature reproductible une forme de ressassement revendicatif. Quant à l’intratextualité de Dumas, étudiée à partir des échos entre les Impressions de voyage : de Paris à Cadix, Les Gentilshommes de la Sierra Morena et le Grand Dictionnaire de cuisine, elle manifeste la part de dépendance de l’écrivain à l’égard d’une image de lui-même qu’il a forgée par allégeance à la littérature industrielle.
AbstractThe purpose of this article is to analyze the specificity of intratextuality in the travel stories of Theophile Gautier and Alexandre Dumas (the father). Gautier draws from his travel notes to write his texts published in the press as well as his travel stories, his novels and his poems. The recurrence - almost obsessive - of certain figures (notably Goya) allows him to oppose the dreary repetition of reproducible literature. As for Dumas’ intratextuality, studied from the echoes between the Impressions de Voyage : de Paris à Cadix, Les Gentilshommes de la Sierra Morena and the Grand Dictionnaire de cuisine, it manifests the writer’s dependence on an image of himself that he has forged by allegiance to industrial literature.
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Modalités et enjeux de la « revenance textuelle » dans La Comédie humaine
show More to view fulltext, buy and share links for:Modalités et enjeux de la « revenance textuelle » dans La Comédie humaine show Less to hide fulltext, buy and share links for: Modalités et enjeux de la « revenance textuelle » dans La Comédie humaineAbstractLa Comédie humaine offre de nombreux réemplois et renvois internes. De plus, la posture de l’auteur dans le champ éditorial s’affirme comme celle d’un auteur qui tient ensemble des éléments textuels dont la disparate est assumée : le tout de l’œuvre est perpétuellement « à venir ». Dans un contexte marqué par un changement de régime d’historicité - comme l’a montré Jean-François Hamel - Balzac propose une forme-sens neuve, différente d’une simple édition d’œuvres complètes. On examinera les processus de reprises - dont le personnage « Revenant » - qui introduisent un jeu de discordances ; le travail sur l’effet de chambre d’échos produit par La Comédie humaine paraît alors régi par une mimesis du hasard, l’unité de cette œuvre-monde étant assurée par une figure auctoriale reparaissante.
AbstractThe Comédie humaine has many reuses and cross-references. In addition, the standing of Balzac in the editorial field is that of an author who holds together text elements whose disparity is assumed: all of the work is perpetually “forthcoming”. In a context marked by a revolution in the notion of historicity - as shown by Jean-François Hamel - Balzac offers a new form-meaning, different from a simple edition of the complete works. We will consider the process of reuse - including the character of the “Revenant” - that introduces a mismatch phenomenon; the echo chamber effect of the Comédie humaine seems to be governed by a mimesis of chance, the unity of this fictional world maintained by a reappearing authorial figure.
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Intratextualité et intertextualité du personnage : réemploi et création chez Balzac
show More to view fulltext, buy and share links for:Intratextualité et intertextualité du personnage : réemploi et création chez Balzac show Less to hide fulltext, buy and share links for: Intratextualité et intertextualité du personnage : réemploi et création chez BalzacBy: Tania DuclosAbstractNotre article cherche à jeter de la lumière sur les pratiques d’écriture relevant de l’inter- et de l’intratextualité au xixe siècle à partir du point de vue particulier de la genèse textuelle. De quelle façon la matière intertextuelle et intratextuelle participe-t-elle à la construction du personnage chez Balzac ? En s’appuyant sur l’exemple, intertextuel, d’un emprunt à Gautier et sur celui, intratextuel, du réemploi par Balzac d’un texte de sa propre main, on découvre l’importance de ces sources de création qui s’écartent de l’observation comme de l’invention. Les transformations apportées au texte-source sont mises au service (et révèlent) la logique du personnage balzacien tout en brouillant la piste des référents réels ou littéraires.
AbstractThe present article seeks to shed light on the writing practices of interand intratextuality in the nineteenth century from the particular perspective of the textual genesis. How does the intertextual and intratextual material participate in building Balzac’s characters? An example of intertextual reuse of passages from Gautier and an intratextual exemple of self-reuse reveal the importance of these writing methods in Balzac’s work. The changes made to the source-text testify to (and reveal) the logic of Balzac’s characters while blurring the line between real and literary references.
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De la pensée qui tue au récit qui soigne : Louis Lambert et « Un drame au bord de la mer »
show More to view fulltext, buy and share links for:De la pensée qui tue au récit qui soigne : Louis Lambert et « Un drame au bord de la mer » show Less to hide fulltext, buy and share links for: De la pensée qui tue au récit qui soigne : Louis Lambert et « Un drame au bord de la mer »AbstractLire Louis Lambert en regard d’« Un drame au bord de la mer » met en relief une étonnante déconnexion entre deux ensembles narratifs qui font pourtant apparaître le même protagoniste : Louis Lambert constitue en effet un roman sur le génie qui met notamment l’accent sur les désordres et les désastres causés par la lecture et la pensée. Or, au roman initial répond « Un drame au bord de la mer », où Louis se charge de relater un récit entendu à des fins thérapeutiques. Il s’agit donc d’interpréter l’opposition symétrique qui se dessine entre ces deux textes, dont l’un illustre « la pensée qui tue » tandis que l’autre figure un récit qui soigne et d’interroger le rôle joué par le complexe dispositif intratextuel mis en place par Balzac pour articuler ces œuvres apparemment contradictoires.
AbstractReading Louis Lambert next to “A drama by the sea” highlights a surprising disconnection between two narratives that display, however, the same protagonist. Indeed, Louis Lambert is a novel about genius that lays the focus on the disorders and disasters caused by reading and thinking, while “A drama by the sea”, which responds to that novel, relates a story for therapeutic purposes. This essay seeks to interpret the symmetrical opposition that emerges between these two texts, one of which shows “thought that kills” while the other figure a story that heals, and to question the role played by the complex intratextual device set up by Balzac to articulate these seemingly contradictory works.
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Un cycle à travers un autre : le dernier Zola
show More to view fulltext, buy and share links for:Un cycle à travers un autre : le dernier Zola show Less to hide fulltext, buy and share links for: Un cycle à travers un autre : le dernier ZolaBy: Thomas ConradAbstractDans la « crise du roman » (Michel Raimond) des années 1890, Zola adopte une posture remarquable en renouvelant son œuvre après la fin des Rougon-Macquart. Dans les Trois Villes et les Quatre Évangiles, il multiplie les liens entre ses romans, par une « intratextualité » réflexive. D’une part, Zola revient au cycle, forme qu’il connaît bien mais qu’il transforme profondément ; d’autre part, il « recycle » de nombreux motifs issus des Rougon-Macquart, qu’il cite abondamment dans les Villes et les Évangiles dans un processus d’auto-réécriture. On se propose ici de caractériser la formule de cycle qui tend à s’imposer dans les années 1890, à Zola et à d’autres auteurs ; et de montrer quel sens prennent les citations des Rougon-Macquart une fois intégrées à cette nouvelle poétique du cycle.
AbstractIn the 1890s “crisis of the novel” (Michel Raimond), Zola takes a remarkable position by renewing his work after the end of the Rougon-Macquart. In the Trois villes and the Quatre Évangiles, he multiplies the links between his novels, by a reflexive “intratextuality”. First, Zola returns to the cycle, a form he knows well but profoundly transforms; secondly, he “recycles” many motifs from the Rougon-Macquart, which he quotes extensively in the Villes and the Évangiles, in a self-rewriting process. It is proposed here to characterize the cycle formula that tends to prevail in the 1890s in Zola and other writers; and to show the sense of the quotes from the Rougon-Macquart incorporated into this new cycle poetics.
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Se réécrire : une reprise critique ? Le cas de Marie Bashkirtseff
show More to view fulltext, buy and share links for:Se réécrire : une reprise critique ? Le cas de Marie Bashkirtseff show Less to hide fulltext, buy and share links for: Se réécrire : une reprise critique ? Le cas de Marie BashkirtseffBy: Jessica DesclauxAbstractDans Le Roman de l’énergie nationale, Maurice Barrès (1862-1923) chercha à structurer son parcours, en réécrivant ses écrits antérieurs, romans égotistes, chroniques ou recueils de voyage. La réécriture fut une reprise critique, où l’écrivain noua un dialogue polémique avec lui-même. Dans un cycle centré sur la vie nationale française, le romancier prit de la distance avec l’éloge du cosmopolitisme, auquel il s’était livré à ses débuts. À cette fin, il se livra à une nouvelle variation sur Marie Bashkirtseff, en accompagnant désormais le portrait de la femme cosmopolite d’un discours critique délégué au narrateur. En fondant les analyses sur l’étude des manuscrits du fonds Barrès, conservés à la BnF, on étudiera les enjeux esthétiques et idéologiques au cœur de la réécriture barrésienne.
AbstractIn Le Roman de l’énergie nationale, Maurice Barrès (1862-1923) sought to structure his course, by rewriting his earlier writings, egotistical novels, chronicles or travel books. The rewrite was a critical reuse, where the writer established a polemical dialogue with himself. In a cycle centered on French life, the novelist distanced himself with the praise of the cosmopolitanism he had originally delivered. For this purpose, he created a new variation on Marie Bashkirtseff, adding to the picture of the cosmopolitan woman a critical speech delegated to the narrator. Basing our analyses on the study of the Barres manuscripts kept at the BNF, we analyze the aesthetic and ideological issues at the heart of the Barres rewrites.
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- Varia
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Persépolis vue par Pierre Loti au seuil du xxe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:Persépolis vue par Pierre Loti au seuil du xxe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: Persépolis vue par Pierre Loti au seuil du xxe siècleBy: John H. MazaheriAbstractDans cet essai, l’auteur analyse les impressions exprimées par Pierre Loti devant les ruines de Persépolis dans Vers Ispahan. Le style est comme toujours chez lui poétique et simple. La tristesse, la mort, la nostalgie sont, comme dans ses romans, les thèmes essentiels de ces pages. Par ailleurs, l’admiration du romancier pour la Perse de l’Antiquité et son mépris pour Alexandre sont aussi des idées importantes à considérer.
AbstractIn this essay, the author analyzes Pierre Loti’s impressions before the ruins of Persepolis in Vers Ispahan. His style is, as usual, poetic and simple. Sadness, death, nostalgia are, as in his novels, the main themes of these pages. On the other hand, the novelist’s admiration for ancient Persia and his contempt for Alexander are also important ideas to be considered.
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La scène primitive comme signature de l’œuvre. André Sempoux lu par Ginette Michaux
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AbstractThis paper makes use of critical readings of Maurice Blanchot’s work by Jacques Derrida (Demeure) and Philippe Lacoue-Labarthe (Agonie terminée, agonie interminable) to show how André Sempoux’s creative work is built on a primal scene. The latter is analyzed in dialogue with one of Ginette Michaux’s commentaries that also considers it as the starting point of the writer’s creative work. Several other primal scenes are examined as repetitions and replays of the initial mechanism. Finally, this article foregrounds a generation of a deferred temporality contained in the primal scene and its inscription.
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La tragédie de la chambre noire. Un réel iconisé par L’Appareil-photo de Jean-Philippe Toussaint
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AbstractJean-Philippe Toussaint’s novelistic production demonstrates the Belgian writer’s care for how images tend to prevail in the New Media era. The analysis of his third novel, L’Appareil-photo (1988), shows the extension of an order of iconicity in the contemporary sociocultural domain and, by doing so, modifies the relationship with reality. The latter, as a firefly, shines only to immediately disappear, which brings forth the illusion of its presence in the simulacra that allow its representations. The study of this novel enables us to comprehend how the impossible grip on reality and the eternal deception of representational acts (from photography to writing) may be considered as keystones of the “toussanctian” aesthetic, a fertile ground for reflexions on contemporary iconicity.
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«Barcelona !, de Grégoire Polet : ville imaginaire dont le centre est partout et les limites nulle part »
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AbstractBarcelona ! by the Belgian author Grégoire Polet (1978-), who lived in Barcelona for several years and who now lives in Brussels, explores a vast territory: human, artistic, literary and urban. The insight into a Europe in the making also tracks the destiny of human characters as they discover the merits of solidarity.
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Les Livres
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