Revue d'Histoire de l'Eglise de France
Volume 98, Issue 1, 2012
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Le respect des jours chômés au XVe siècle : l’exemple de la Champagne
show More to view fulltext, buy and share links for:Le respect des jours chômés au XVe siècle : l’exemple de la Champagne show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le respect des jours chômés au XVe siècle : l’exemple de la ChampagneBy: François LéautéAbstractCet article s’intéresse à la question du respect des jours chômés, étudiée dans le cadre de la Champagne du XVe siècle. La fin du Moyen Âge voit en effet se développer au sein des élites ecclésiastiques un débat sur le nombre de jours chômés (dimanches et jours de fêtes religieuses), dont l’augmentation serait préjudiciale aux fidèles, tant d’un point de vue spirituel qu’économique. L’analyse des sources normatives (statuts synodaux) et judiciaires (registres d’officialité) permet de mesurer l’importance accordée par l’Église au respect du repos du dimanche et des fêtes, ainsi que d’appréhender la pratique de cette prescription par les chrétiens au quotidien
AbstractThis article addresses the question of how public holidays were respected in 15th century Champagne. The later Middle Ages saw a debate develop among the ecclesiastical elites about the number of holidays (Sundays and feast-days) whose increase would disadvantage the faithful, both spiritually and economically. Using normative (synodal statutes) and judicial (registers of the officialité) sources, the analysis enables us to measure the importance that the Church attached to rest on Sundays and feast-days, as well as to grasp the practice of the prescriptions concerning them by christians in real life.
AbstractDer Beitrag befasst sich mit der Frage, in welchem Maße die arbeitsfreien Tage beachtet wurden. Als geographischer und zeitlicher Rahmen dient die Champagne im 15. Jahrhundert. Am Ende des Mittelalters kam es innerhalb der kirchlichen Elite zu einer Debatte über die Zahl der arbeitsfreien Tage (Sonntag und kirchliche Feiertage) ; man glaubte, ihre Anzahl sei für die Gläubigen schädlich, sowohl in spiritueller als in ökonomischer Hinsicht. Die Analyse normativer (Synodalstatuten) wie juristischer Quellen (Offizialatsregister) erlaubt es, die Bedeutung zu ermessen, die die Kirche der Beachtung der Sonn- und Feiertagsruhe beimaß, sowie zu verstehen, wie die Christen in der Praxis mit dieser Vorschrift umgingen.
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L’inquisition d’Avignon du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:L’inquisition d’Avignon du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: L’inquisition d’Avignon du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècleBy: Marc VenardAbstractAvignon a connu, au Moyen Âge, une Inquisition dirigée contre les cathares et les vaudois. Mais l’institution renaît au XVIe siècle sur des bases entièrement nouvelles, dans le cadre de la Légation, et dirigée contre l’hérésie protestante. Elle est presque toujours confiée à des dominicains du couvent de la ville. Progressivement prise en main par la Congrégation romaine du Saint Office, l’Inquisition d’Avignon voit son champ géographique réduit à l’État pontifical, mais son activité est plus fermement dirigée contre toutes les formes de déviation. Les rapports et instructions échangés entre les inquisiteurs d’Avignon et le Saint-Office de Rome permettent de suivre l’histoire de cette institution jusqu’à sa disparition en 1790.
AbstractMedieval Avignon had an inquisition that dealt with the Cathars and the Vaudois. But the institituion was reborn in the 16th century on a completely different basis, within the framework of the Legation, and it was focussed on the heresy of Protestantism. It was nearly always run by the Dominicans from the city itslef. Gradually taken over by the Roman Congregation of the Holy Office, the Avignon Inquisition saw its territorial reach reduced to the papal state there, but its activities were more firmly directed against deviance of all sorts. The reports and instructions exchanged between the Avignon inquisitors and the Roman Holy Office enable us to follow the institution’s history until it disappeared in 1790.
AbstractIn Avignon verfolgte die Inquisition im Mittelalter Katharer undWaldenser. Im 16. Jahrhundert kam es zu einer erneuten Einrichtung der Inquisition auf einer völlig anderen Grundlage, und zwar im Rahmen der Legation, gerichtet gegen die protestantische Häresie. Beauftragt wurden mit ihr in der Regel Angehörige des Dominikanerkonvents der Stadt. Nach und nach nahm das Heilige Offizium der Römischen Kongregation sie in die Hand, und die von Avignon durchgeführte Inquisition beschränkte sich auf den Kirchenstaat ; ihre Aktivitäten waren nun stärker gegen jegliche Form religiöser Devianz gerichtet. Die Berichte und Instruktionen, die zwischen Avignon und Rom ausgetauscht wurden, gestatten einen Einblick in die Geschichte dieser Institution bis zu ihrem Untergang 1790.
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Religion et politique au XVIIe siècle. Anthime-Denis Cohon, évêque de Nîmes, serviteur de Dieu, du roi et de la patrie
show More to view fulltext, buy and share links for:Religion et politique au XVIIe siècle. Anthime-Denis Cohon, évêque de Nîmes, serviteur de Dieu, du roi et de la patrie show Less to hide fulltext, buy and share links for: Religion et politique au XVIIe siècle. Anthime-Denis Cohon, évêque de Nîmes, serviteur de Dieu, du roi et de la patrieBy: Robert SauzetAbstractLa religion catholique était au centre de l’action politique d’A.-D. Cohon, évêque de Nîmes (1634-1644 et 1655-1670), comme elle était au coeur du ministériat. Ce prélat fut un fidèle des cardinaux-ministres. En un grand « siècle marial » il fut un dévot de la Conception Immaculée de Marie. Le roi et Richelieu l’associèrent aux solennités suscitées par le voeu de Louis XIII. Dans ses sermons devant le souverain et la Cour, il développa des idées politiques marquées par le thomisme, exposant une fidélité totale à l’absolutisme mais rappelant les exigences morales qu’impliquait l’exercice de la souveraineté.Au début de l’intervention française dans la guerre de Trente Ans, persuadé de la justice de la cause française, il joua un rôle de premier plan dans la mobilisation des Languedociens face à l’invasion espagnole (bataille de Leucate, 1637). À l’encontre des assertions de l’abbé Coyer, en 1754, comme Richelieu et nombre de ses contemporains, Cohon était animé par l’amour de la patrie, inséparable du service de la royauté française. À la fin de sa vie, il a vécu difficilement le passage du baroque au classique, de l’héroïsme et de la fantaisie à l’ordre.
AbstractThe Catholic religion was as central to the political activity of Anthime-Denis Cohon, bishop of Nîmes (1634-1644 and 1655-1670), as it was to the ministériat of that period. He was a client of the cardinal-ministers. In this ‘century of Mary’, he was a champion of the Immaculate Conception. Louis XIII and Richelieu had him participate in the vow to the Virgin Mary. In his sermons before the king and the Court, he developed political ideas shaped by Thomism, and expressed complete fidelity to absolutism, while underlining the moral demands which the exercise of sovereignty required. When France entered the Thirty Years’ War, he was fully convinced of the justice of its cause and played a major role in the mobilisation of Languedoc against Spanish invasion (battle of Leucate, 1637). Contrary to what the abbé Coyer alleged in 1754 against Richelieu and some of his contemporaries, Cohon was driven by his patriotism, which was inseparable from the service of the king. Towards the end of his life, he experienced difficulty in the transition from the baroque to classicism, and from heroism and fantasy to the rule of order.
AbstractDer Katholizismus stand im Mittelpunkt des politischen Wirkens von A.-D. Cohon, Bischof von Nîmes (1634-1644 und 1655-1670), wie sie auch ein Hauptanliegen des Ministeriats war. Dieser Prälat war ein treuer Gefolgsmann der Kardinalsminister. Im « Jahrhundert der Jungfrau Maria » war er ein ergebener Anhänger der Lehre von der Unbefleckten Empfängnis. Der König und Richelieu wohnten den Feierlichkeiten, die Ludwig XIII. in seinem Gelübde gewünscht hatte, bei. In seinen Predigten vor dem Souverän und der Hofgesellschaft legte er seine vom Thomismus geprägten politischen Vorstellungen dar ; er betonte seine völlige Treue zum Absolutismus, rief aber zugleich die moralischen Forderungen in Erinnerung, die mit der Herrschergewalt verbunden sind. Zu Beginn des französischen Eintritts in den Dreißigjährigen Krieg spielte er, überzeugt von der Rechtmäßigkeit der französischen Sache, eine sehr wichtige Rolle bei der Mobilisierung der Bewohner des Languedoc gegen die spanische Invasion (Schlacht von Leucate, 1637). Entgegen der Aussage des Abbé Coyer (1754) war Cohon, genau wie Richelieu und viele seiner Zeitgenossen, beseelt von der Liebe zu seinem Vaterland, die fest mit dem Dienst für das Königtum verbunden war. Am Ende seines Lebens ertrug er nur schwer den Übergang vom Barock zur Klassik, vom Heroismus und der Phantasie zur Ordnung.
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Naissance du Comité épiscopal pour les relations avec le judaïsme et amorce d’une réflexion théologique post-conciliaire
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AbstractIn June 1969 the standing council of the French episcopate established an episcopal committee for relations with Judaism (CERJ). This new institution saw the light of day a few years after the publication by Vatican II of the Nostra aetate declaration, number four of which concerned relations with the Jewish world. Its birth was not without problems. In the context of the Six Days’ War, Catholics sought to create a forum for dialogue with the French Jewish community. From the outset, theological considerations were central to the individuals who tried to deepen the thinking that had been started by the Council. The outcome of the negotiations with the Jewish community and with the French church was the birth of this episcopal committee which is known today as the Service national pour les relations avec le judaïsme (SRJ).
AbstractIm Juni 1969 wurde das bischöfliche Komitee für die Beziehungen zum Judentum (CERJ) vom ständigen Rat des französischen Episkopats eingesetzt. Dieses neue Gremium der französischen Kirche entstand wenige Jahre nach der Veröffentlichung von Nostra aetate durch das II. Vatikanische Konzil ; Nr. 4 betrifft die Beziehungen zur jüdischen Welt. Die Gründung des CERJ ging nicht ohne Probleme vonstatten. Vor dem Hintergrund des Sechstagekriegs wollten Katholiken ein Gremium für den Dialog mit den französischen Juden schaffen. Von Anfang an wurden diese Personen von theologischen Überlegungen geleitet und hatten den Wunsch, die Überlegungen, die während des Konzils angestellt wurden, zu vertiefen. Die Verhandlungen zwischen der jüdischen Gemeinschaft und der französischen Kirche führten zur Gründung dieses bischöflichen Komitees, das heute bekannt ist unter dem Namen « Service national pour les relations avec le judaïsme » (SRJ).
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Notes et documents. Les Cahiers de Fanjeaux
show More to view fulltext, buy and share links for:Notes et documents. Les Cahiers de Fanjeaux show Less to hide fulltext, buy and share links for: Notes et documents. Les Cahiers de FanjeauxBy: Jean-Louis BigetAbstractÉtienne Delaruelle et le P. Marie-HumbertVicaire ont fondé les colloques et créé les Cahiers de Fanjeaux, afin de montrer que les réalités religieuses des pays d’oc au XIIIe siècle ne se bornaient pas à la croisade contre les Albigeois et à l’Inquisition. Ils ont souhaité réunir les meilleurs spécialistes dans un esprit de franche collaboration et d’objectivité, libre de tout parti-pris. Au fil des années, colloques et Cahiers ont élargi leur territoire géographique et chronologique à la totalité de la France méridionale et à l’ensemble de la période allant du XIe au XVe siècle. S’est ainsi constituée une collection d’histoire religieuse, qui s’efforce d’atteindre, au-delà des institutions, la vie spirituelle du Midi médiéval, dans tous ses aspects et dans toutes ses dimensions. Le renouvellement des thèmes et des équipes, au cours de près de cinquante ans, a généré un bilan particulièrement important, qu’un article récapitulatif permet d’esquisser seulement dans ses grandes lignes. En effet, les quarante-cinq Cahiers parus à ce jour, oeuvre de trois cent quarantecinq historiennes et historiens comportent plus de vingt mille pages et sept cent soixante-quatre contributions. Ils forment une « somme » d’une richesse sans équivalent.
AbstractÉtienne Delaruelle and Fr. Marie-Humbert Vicaire founded the conferences and launched the Cahiers de Fanjeaux, in order to show that the religious realities of the pays d’oc in the 13th century were not confined to the Albigensians and the Inquisition. They wished to bring together the best specialists in a spirit of sincere collaboration and objectivity, free of all pre-conditions. As the years passed, the conferences and the Cahiers extended their geographical and chronological scope to the entire Midi and to the period from the 11th to the 15th century. A veritable library of religious history was born, one which seeks to grasp, beyond the institutions, the spiritual life of the medieval Midi, in all its aspects and dimensions. Over a period of fifty years, the renewal of the topics and of the scholars involved has produced very substantial results, which a survey article can only sketch in its main outlines. The forty-five Cahiers published to date are the work of 345 historians and run to over 20,000 pages and 764 articles. Together they represent a Summa of unrivalled richness.
AbstractÉtienne Delaruelle und der Père Marie-Humbert Vicaire begründeten die Tagungen und die Cahiers de Fanjeaux, um zu zeigen, dass das religiöse Leben in Okzitanien sich im 13. Jahrhundert nicht auf den Kreuzzug gegen die Albigenser und die Inquisition beschränkte. Sie wollten die besten Spezialisten einladen, im Geist offener Zusammenarbeit und Objektivität, frei von Voreingenommenheit. Im Lauf der Jahre haben die Kolloquien und die Cahiers ihren geographischen und chronologischen Rahmen auf die gesamte Südhälfte Frankreichs und den Zeitraum vom 11. bis 15. Jahrhundert ausgeweitet. So entstand eine Sammlung zur Kirchengeschichte, die sich bemüht, über die Institutionen hinaus das spirituelle Leben Südfrankreichs im Mittelalter unter allen Aspekten und in all seinen Dimensionen zu erfassen. Immer wieder neue Themen und neue Mitarbeiter haben im Laufe von fast fünfzig Jahren eine außergewöhnlich beeindruckende Bilanz vorgelegt, die ein überblicksartiger Aufsatz nur in ihren großen Linien verfolgen kann. Die 45 Bände der bis heute erschienenen Cahiers, an denen 345 Historiker und Historikerinnen beteiligt sind, umfassen mehr als 20000 Seiten und 764 Beiträge. Sie bilden eine « Summa » von einem Reichtum, der seinesgleichen sucht.
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Bulletin critique. La vengeance comme moteur de l’Histoire ? Le cas des guerres civiles en France au XVIe siècle
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