Revue d'Histoire de l'Eglise de France
Volume 99, Issue 2, 2013
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Éloi, haut dignitaire, aumônier, monétaire. Les représentations d’une politique sociale à la cour mérovingienne
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AbstractThe first of the two books of the Life of Saint Éloi is a biography of a leading dignitary of the Merovingian court. Its author, the bishop Saint Ouen, serves as a unique witness of the implementation of a social policy under Kings Clothair and Dagobert. This policy, inspired principally by Éloi, was characterised by the massive redemption of men enslaved by war and civil law convictions and by their social reinsertion with the status of freedmen, material assistance and frequent despatch to a monastery. From this perspective, the foundation of the monastery of Solignac by Éloi served as a model for many others. Other forms of social assistance included the distribution to the socially precarious of royal funds, lent in gold to Éloi himself and which his mint transformed into gold coins. The life of Éloi reveals the existence of these materials which were often in contradition with the usual conventions of hagiographic discourse.
AbstractDas erste der beiden Bücher des Eligiuslebens entspricht der Biographie eines bedeutenden Würdenträgers am Merowingerhof, dessen Autor, Bischof Audoenus, sich als einzigartiger Zeuge für eine neue Sozialpolitik unter den Königen Chlothar II. und Dagobert erweist. Eligius war der eigentliche Träger dieser Politik, die den massiven Ankauf versklavter Personen (Kriegsgefangene und zivilrechtlich Verurteilte) und deren Wiedereingliederung in die Gesellschaft betrieb ; ihre Instrumente waren die Verleihung des Status von Freigelassenen, materielle Unterstützung und häufige Einweisung in ein Kloster. In dieser Perspektive nahm die Gründung des Klosters Solignac durch Eligius Modellfunktion für zahlreiche weitere Gründungen ein. Andere soziale Hilfen betrafen Zuschüsse aus der königlichen Kasse in Form von Gold, das vom Monetar Eligius jeweils in Goldmünzen umgewandelt wurde. DieVita Eligii lässt diese Elemente trotz der widersprechenden üblichen Konventionen des hagiographischen Diskurses deutlich werden.
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Les règles canoniques relatives à la profession d’avocat en France au xiiie siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:Les règles canoniques relatives à la profession d’avocat en France au xiiie siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les règles canoniques relatives à la profession d’avocat en France au xiiie siècleBy: Franck RoumyAbstractLa législation conciliaire et synodale française du xiiie siècle contient de nombreuses dispositions règlementant la fonction d’avocat. Officiellement interdite en dehors des tribunaux ecclésiastiques à tous les clercs prébendés, elle est souvent exercée en pratique par des clercs mineurs disposant de faibles bénéfices. Les clercs majeurs prébendés prennent aussi parfois en charge l’aide juridictionnelle. Les avocats semblent être déjà nombreux à Paris, dans les villes du Midi et sur les grandes routes commerciales du Nord de la France. Soumis à un serment, ils forment un véritable corps professionnel contrôlé par les juges d’Église. L’avocat est obligé de plaider gratuitement quand il est commis d’office. Son discours dans le prétoire est strictement règlementé, autant que son utilisation des moyens de procédure et des modes de preuve.
AbstractFrench conciliar and synodal legislation of the 13th century contains many rules about the activities of barristers. Officially forbidden for beneficed clerics outside the ecclesiastical courts, clerics in minor orders and with poorly-endowed benefices often practiced law. Clerics in major orders with better benefices occassionally engaged in supplying legal aid. Lawyers already seem to be numerous in Paris, the southern cities, but also along the main commercial routes of northern France. Obliged to take an oath, they constituted a real professional corporation controlled by ecclesiastical judges. A lawyer was obliged to plead free of charge, if he was assigned to a case by the court. His right to speak in court and his use of procedural methods and forms of evidence were also strictly regulated.
AbstractDie französische konziliare und synodale Gesetzgebung des 13. Jahrhunderts enthält zahlreiche Bestimmungen zu Advokaten. Bepfründeten Klerikern war diese Funktion außerhalb kirchlicher Gerichte offiziell untersagt ; tatsächlich übten sie aber Angehörige des Niederklerus aus, die nur mit geringen Pfründen ausgestattet waren. Höhere Kleriker übernahmen manchmal auch die Kosten des Rechtsbeistands. In Paris, den Städten des Südens sowie an den wichtigsten Handelsstraßen Nordfrankreichs scheint es schon zahlreiche Advokaten gegeben zu haben. An einen Eid gebunden, bildeten sie einen eigenen Berufsstand unter der Kontrolle der kirchlichen Richter. Wenn er von Amts wegen bestellt wurde, war der Advokat verpflichtet, kostenlos zu verteidigen. Vor Gericht war sein Plädoyer ebenso streng reglementiert wie der Verfahrensgang und die Beweismittel.
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Coexistence pédagogique et antagonismes confessionnels. Les collèges « mi-parti » dans le Sud-Est de la France au xviie siècle (1604-1664)
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AbstractThis article studies the establishment and workings of a number of colleges jointly run by the Jesuits and Protestant masters in south-eastern France during the 17th century. Created in the peculiar political context of the early 17th century, these institutions constituted a laboratory for practical co-existence between the two religions in the sphere of education. They showed that, from the purely pedagogical point of view, the idea was viable. But the experiment also showed the force of religious antagonisms that were hidden by a cicumstancial compromise. The model of the ‘two-party’ college did not survive in the face of the new political and confessional logics that surfaced during the 1660s.
AbstractDer Beitrag befasst sich mit der Einrichtung und dem Funktionieren von Kolleghäusern im Südwesten Frankreichs, die im 17. Jahrhundert gemeinsam von Jesuiten und Protestanten geleitet wurden. Vor dem Hintergrund einer besonderen politischen Lage zu Beginn des Jahrhunderts entstanden, stellten diese Einrichtungen ein Laboratorium der Koexistenz beider Religionen auf dem Gebiet der Erziehung dar. Sie bewiesen, dass im strikt pädagogischen Rahmen das System funktionieren konnte. Aber der Versuch enthüllte auch die Kraft der religiösen Gegensätze, die zeitweilig von einem den Umständen geschuldeten Kompromiss verdeckt wurden. Das Modell « geteilter » Kolleghäuser hat deshalb die neuen politischen und konfessionellen Leitlinien, die seit den 60er Jahren des 17. Jahrhunderts deutlich wurden, überlebt.
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Saint François de Sales et la robe annécienne. Quelques aspects de la religion des officiers du Genevois (xvie-xviie siècles)
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AbstractWithin the confines of the apanage of the Genevois (a principality of the ‘estates’ of Savoie, whose existence runs from 1514 to 1659 and whose capital Annecy was an episcopal see that replaced that of Geneva and was marked by the figure of St. François de Sales), it is possible to identify certain indicators of the religion of the urban elite, who were composed mainly of the officials who were the agents of the apanage’s institutions. The chapels of the diocese, the clauses of testaments, the charitable works and the confraternities reveal in concrete detail the major elements of their devotions. Two particular questions are examined in detail here - the involvement of the children of officials in the religious life and their relations with St. François de Sales, analysed through his published correspondence, which offers some rare but precious indices.
AbstractFür die Apanage des Genevois, ein savoyardisches Fürstentum, das von 1514 bis 1659 Bestand hatte und dessen Hauptstadt Annecy war, Sitz des Bistums Genf und geprägt vom hl. Franz von Sales, ist es möglich, Aufschlüsse über die religiöse Einstellung der städtischen Elite zu gewinnen, die sich in der Hauptsache aus Beamten, Vertretern der Institutionen dieser Apanage, zusammensetzte. Die wichtigsten Merkmale ihrer Frömmigkeit lassen sich erkennen, untersucht man die Kapellen der Diözese Genf, testamentarische Bestimmungen, mildtätige Werke sowie Bruderschaften, und indem man sich auf ein konkretes Beispiel stützt. Zwei Aspekte werden besonders vertieft : der Anteil der Kinder der Beamten am religiösen Leben und ihre Beziehungen zu Franz von Sales ; als Quelle dient seine publizierte Korrespondenz, deren Auswertung wertvolle Hinweise gewährt.
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Les évêques concordataires membres de l’ordre de la Légion d’honneur. Une nouvelle approche de l’histoire des relations entre l’Église et l’État au xixe siècle
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AbstractBetween 1804 and the 1930s, some 281 ‘concordat’ bishops, about one in every two of the 520 who were elegible, were decorated with the Legion of Honour. But not every régime had similar strategies in this regard. Whereas the two empires gave the Legion cross to practically every bishop, and thereby demonstrated their wish to reinforce the bonds between church and state, other regimes were more circumspect, such as the Restoration and, above all, the Third Republic, which was ungenerous towards the bishops, especially at the moment of laicisation during the 1880s and during the years of the Separation crisis itself. It was due to the Great War and the second Ralliement that the bond was remade. Thus the policy evident in the granting of crosses or of promotions within the Legion of Honour constitutes a pointer to the state of relations between the state and the catholic church during the long 19th century.
Abstract281 konkordatäre Bischöfe wurden zwischen 1804 und den 30er Jahren des 20. Jahrhunderts mit der Ehrenlegion ausgezeichnet, also mehr als die Hälfte, denn die Zahl der konkordatären Bischöfe, die ausgezeichnet werden konnten, belief sich auf 520. Aber in dieser Hinsicht verfolgten nicht alle politischenRegime dieselbe Strategie. Während die beiden Kaiserreiche den Orden praktisch an alle Bischöfe verliehen, um damit ihren Willen zu unterstreichen, das Band zwischen Kirche und Staat zu festigen, waren andere Regime zurückhaltender. Dies gilt für die Restauration und vor allem die 3. Republik, die gegenüber den Bischöfen nicht allzu großzügig war, insbesondere in der Phase der Laisierung in den 80er Jahren des 19. Jahrhunderts wie auch vor dem krisenhaften Hintergrund der Trennung von Staat und Kirche. Während des Ersten Weltkriegs und der zweiten Annäherung wurde das Band erneut geknüpft. So ist die Verleihung des Kreuzes der Ehrenlegion ein Gradmesser für das Verhältnis zwischen Staat und katholischer Kirche im Laufe des 19. Jahrhunderts.
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Lyon, 1879-1906. Le long conflit de la chapelle expiatoire des Brotteaux construite à la mémoire des victimes de la répression du siège de 1793
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AbstractDuring the first two-thirds of the 19th century Lyon experienced a strong revival of Catholicism, as evidenced by the creation of dynamic charitable organizations, but in reaction anticlericalism also increased dramatically. Two ideologically opposed groups then confronted each other: the ‘‘clerical’’ versus the ‘‘anticlerical’’. Their opposition triggered a series of crises followed by lulls and realignments, the specifics of which belonged to Lyon rather than to the national context. The conflict, lasting for 27 years (1879-1906), which best reveals this is that between the municipality and the anticlerical press on the one hand, and a fraction of the local Catholic community on the other hand, over the conservation or the destruction of the chapel of expiation that had been built in the district of Les Brotteaux as a tribute to those who lost their lives during the siege of Lyon in 1793, during the French Revolution.
AbstractIn den ersten beiden Dritteln des 19. Jahrhunderts erlebt Lyon ein starkesWiederaufleben des Katholizismus, das sich in der Gründung von dynamischenWohltätigkeitseinrichtungen äußert, sieht sich aber im Gegenzug mit einer starken antiklerikalen Bewegung konfrontiert. Der Gegensatz dieser beiden ideologisch grundsätzlich konträren Gruppen, der « klerikalen » und der « antiklerikalen », ruft eine ganze Reihe von Krisen hervor, auf die ruhigere Phasen und auch solche der Neuordnung folgen, wobei Lyon Besonderheiten aufzeigt, die vom nationalenKontext abweichen können. Einer dieser Konflikte, der besonders charakteristisch bzw. aufschlussreich ist, ist jener zwischen der Stadt Lyon und der kirchenfeindlichen oder antiklerikalen Presse einerseits und einem Teil der öffentlichen katholischen Meinung andererseits, der 27 Jahre lang (von 1879 bis 1906) andauert. Dieser Konflikt wird von der Frage ausgelöst, ob die zu Ehren der Opfer der Belagerung Lyons zur Zeit der Französischen Revolution (1793) errichtete Sühne- und Gedächtniskirche im Stadtteil Les Brotteaux erhalten bleiben oder abgerissen werden soll.
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Bulletin critique: Faire de l’histoire religieuse aujourd’hui
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Notes bibliographiques
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Chronique
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