Revue Mabillon

Abstract

Cet article analyse les techniques de narration utilisées dans la Vita Iohannis de Jonas de Bobbio, un texte hagiographique qui vise davantage à être un programme monastique (peut-être même une regula) qu’à rapporter des faits historiques. Jonas construit son saint comme un nouvel Antoine placé dans le cadre de la Gaule de l’Antiquité tardive, basé sur les oeuvres de Grégoire de Tours. Le saint et ses fondations monastiques sont décrits comme enracinés dans la tradition de Lérins et de Jean Cassien même si, en fait, ils véhiculent des idées qui sont tout à fait conformes avec le monachisme columbanien. En opérant une ingénieuse synthèse des différentes traditions monastiques, Jonas convainc ses auditeurs que le monachisme columbanien n’est nullement novateur mais constitue plutôt un retour aux solides idéaux monastiques. Vu comme tel, la Vita Iohannis est la parfaite contrepartie de la Vita Columbani. Par ailleurs, il apparaît que l’allusion de Jonas au tenor regulatis quae beatus Macharius indedit ne se rapporte pas à la Regula Macharii mais à la Regula quattuor patrum. Il est tout à fait impropre de considérer la Vita Iohannis comme un témoin de l’usage de la Regula Macharii dans les monastères de la Gaule.

Abstract

This article provides an analysis of the narrative techniques applied in Jonas of Bobbio’s Vita Iohannis, a hagiographic text that aims to be rather a monastic programme (possibly even a regula) than an account of historical facts. Jonas constructs his saint as a new Anthony placed in a setting of Late Antique Gaul that is modelled on the basis of Gregory of Tours' works. The saint and his monastic foundations are described as rooting in the tradition of Lérins and John Cassian while in fact representing ideas that are entirely congruent with Columbanian monasticism. With an ingenious synthesis of different monastic traditions Jonas convinces his audience that Columbanian monasticism was by no means innovative but in fact a return to well established monastic ideals. As such, the Vita Iohannis is the perfect counterpart to the Vita Columbani. A side result shows that Jonas reference to the tenor regularis quae beatus Macharius indedit does in fact not refer to the Regula Macharii but to the Regula quattuor patrum. The Vita Iohannis is entirely unsuitable as a source on the use of the Regula Macharii in monasteries in Gaul.

Abstract

On réédite ici un sermon latin adressé à des moines vivant sous la Règle de saint Benoît, édité provisoirement par dom Jean Leclercq en 1953. Huit manuscrits (dont quatre du xii^e s.) sur les douze connus ont été collationnés ; ils se regroupent en deux familles, tandis que trois autres se rattachent directement à l’archétype. Le sermon est attribué à saint Macaire ; une recherche des Macaire médiévaux n’a pas fait progresser l’attribution. Les sources sont les écrits de saint Jérôme et saint Grégoire le Grand (qui constitue le terminus post quem), la Règle de saint Benoît, quelques textes liturgiques. La trame est une exégèse spirituelle de l’Ancien Testament. Le contexte, édité par L. Holste en 1661, est pour dix témoins une sous-collection de sermons de Césaire d’Arles aux moines enrichie de varia monastica d’origine patristique. Le prédicateur exhorte ses auditeurs à persévérer jusqu’à la fin dans leur propos monastique, car ils siégeront au Jugement dernier avec le Christ et sont attendus par les saints dans la gloire.

Abstract

In 1953 Jean Leclercq gave a provisional edition of the sermon re-edited here, addressed to the monks living under the Rule of Saint Benedict. Of the twelve surviving manuscripts, eight have been collated (four from the twelfth century) ; they fall into two families, whereas three others descend directly from the archetype. The sermon is attributed to a Saint Macarius, but research on the medieval saints bearing this name has helped to identify him. The written sources include the works of Jerome and Gregory the Great (which provide a terminus post quem), the Rule of Saint Benedict, and some liturgical texts. The thread is a spiritual exegesis in light of the Old Testament. For ten witnesses, the context, edited by L. Holste in 1661, is a sub-collection of monastic sermons by Cesarius of Arles, enriched by various patristic monastic writings. The preacher exhorts his listeners to persevere in their monastic propositions, for they will be present at the Last Judgment with Christ and are awaited by saints in glory.

Abstract

À la suite de la prise d’Édesse en 1144, puis de la chute de Jérusalem en 1187, les papes ont envoyé des prédicateurs pour lancer des appels à la croisade. Tel fut le cas de Bernard, abbé de Clairvaux, qui s’adressa à la foule le jour de Pâques 1146 pour l’exhorter à partir. Après Hattin, Henri de Marcy, cardinal d’Albano et légat pontifical, ancien abbé de Hautecombe et de Clairvaux, s’occupa à son tour de prêcher la croisade. Avant leur départ, les pèlerins se seraient empressés de donner aux monastères pour le salut de leur âme ou de mettre leurs biens en gage contre de l’argent pour payer leur voyage. Les abbayes cisterciennes devraient faire partie des premières destinataires de cette générosité. Il est vrai qu’une première analyse des chartriers de Clairvaux et de Morimond révèle deux poussées documentaires à la fin des années 1140 puis en 1189-1190. Peut-on lier ces deux pics à une augmentation des donations faites par des croisés ? Quelles est la situation des autres abbayes cisterciennes ?

Abstract

Following the capture of Edesse in 1144, and again after the fall of Jerusalem in 1187, the popes sent out spiritual orators to preach the crusade. On Easter day in 1146, Bernard of Clairvaux urged the crowd to take up the mission. After Hattin, Henri de Marcy, (cardinal of Albano, papal legate, and former abbot of Hautecombe and Clairvaux), would preach the crusade. Before leaving, the pilgrims gave precious possessions to monasteries for the salvation of their souls or pledged their goods in order to raise money for their voyage. Cistercian abbeys would have been among the first to benefit from this generosity. The number of charters at Clairvaux and Morimond increases at the end of the 1140s and between 1189 and 1190. Is the increase due to the donations made by crusaders ? Is there a similar situation in other Cistercian abbeys ?

Abstract

En 1233, les moines de Saint-Denis constatent la disparition du clou du Christ, relique qui réapparaîtramiraculeusement peu de temps après. Les sources relatives à cet événement restent rares, et celle qui aurait pu être la plus importante a disparu. En effet, il semblerait que Philippe le Chancelier, grande figure parisienne, se soit intéressé à tirer l’enseignement moral de cette disparition mystérieuse dans un texte en prose dont il ne subsiste aucune trace. En revanche, il existe deux conductus dont les textes exploitent le thème d’un clou perdu puis retrouvé : Clavus clavo retunditur et Clavus pungens acumine. L’analyse musicale proposée cherche à mettre en relation le projet du créateur et les éléments de rhétorique poétique et musicale mis en oeuvre. Ainsi, grâce à ces deux exemples particulièrement contextualisés, il nous est permis de mieux appréhender les modalités et des raisons d’être d’une pratique musicale encore mal connue.

Abstract

In 1233 the monks of Saint Denis noted the disappearance of the nail used at Christ’s crucifixion, a relic that miraculously reappeared a short time later. Sources regarding the event are rare, and the one that could have been the most important is lost. It seems that Philip the Chancellor, an important Parisian figure, apparently developed a moral lesson from the mysterious disappearance in a text that has left no trace. On the other hand, there exist two conductus in which the texts exploit the theme of a nail that is lost and later found : Clavus clavo retunditur and Clavus pungens acumine. The proposed musical analysis seeks to clarify the relation between the creator’s intentions and the elements of poetic and musical rhetoric he develops. These two highly contextualised examples allow us to grasp the modalities and impetus behind a still poorly understood musical practice.

Abstract

Le Liber exemplorum ad usum praedicantium est un recueil d’exempla composé par un franciscain anglais vers 1275-1279. L’auteur, dans l’élaboration de son ouvrage, fait à la fois preuve d’ingéniosité et de prudence. Il utilise l’ordre alphabétique dans l’agencement des rubriques concernant les res inferiores, mais maintient une rubrication strictement logique dans la première partie de son ouvrage qui traite des choses célestes. L’adaptation des exempla lors de la transcription, ainsi que les commentaires et conseils pratiques qui leur sont liés, entrent dans une optique de vulgarisation, de clarification et d’univocité. Ce travail sur et autour des récits, cependant, ne modifie en aucun cas l’enseignement chrétien qu’ils contiennent. Ces caractéristiques font du Liber exemplorum un ouvrage à la croisée de deux époques dans le milieu des recueils d’exempla.

Abstract

The Liber exemplorum ad usum praedicantium is a book of exempla composed by an English Franciscan around 1275-1279. The author, in the elaboration of his work, shows both ingenuity and discretion. The headings concerning the res inferiores are arranged in alphabetical order, whereas a strictly logical rubrication is maintained for the first part of his work, which discusses celestial matters. The adaptation of the exempla during transcription and the supplementary comments and practical advice tend to popularize and clarify the stories, rendering their interpretation unequivocal. This modulation of the exempla in no way alters the Christian teachings they contain. The special characteristics of the Liber exemplorum place the work at the crossroad between two periods in the history of the genre.

Abstract

À Florence, l’église Orsanmichele conserve une peinture de la Vierge à l’Enfant, largement célébrée au xiv^e siècle dans les sources. L’endroit correspondait à une halle aux grains, implantée en 1284 sur les ruines d’un oratoire cistercien dédié à saint Michel, et consistait alors en une loggia ouverte à la circulation, où était exposée l’image. Le phénomène d’engouement qui toucha la représentation mariale, à partir de 1292, est documenté à travers les témoignages de Giovanni Villani, Dino Compagni ou Guido Cavalcanti. La peinture était réputée pour ses guérisons multiples d’infirmes et de démoniaques, et valait à Orsanmichele, et à la confrérie chargée de sa gestion, un afflux de pèlerins et de revenus. Dans ce contexte, une source figurée retiendra spécialement l’attention, tirée du Specchio umano. Ce recueil dû au marchand de grain Domenico Lenzi, plus connu sous le nom de Livre du biadaiolo (Florence, Bibliothèque Laurentienne, Tempi 3), a été rédigé aux alentours de 1340, et son illustration confiée à un artiste identifié sous le nom de Maître des Effigies dominicaines. Le folio 79, montrant une distribution de blé auprès de la Madone d’Orsanmichele, ne répertorie pas seulement la part visuelle des objets, gestuelles et attitudes du marché florentin, il invite aussi à analyser en détail le procédé de mise en scène, dans la page, du retablemarial du sanctuaire, c’est-à-dire la question de l’image dans l’image. La peinture du feuillet, regardée à la lumière d’autres références, en particulier d’iconographie biblique, admet alors une clé de lecture typologique et morale.

Abstract

In the church of Orsanmichele in Florence there is a painting of the Virgin and Child which, according to the sources, was widely celebrated in the fourteenth century. The site was a market hall for grain built in 1284 on the ruins of a Cistercian oratory dedicated to Saint Michael, and at the time the loggia where the image was displayed was open to circulation. The statue’s captivation, beginning in 1292, is documented by Giovanni Villani, Dino Compagni and Guido Cavalcanti. The painting was famous for its many healings of the sick or possessed, and benefited Orsanmichele and the confraternity the cared for it with a steady stream of pilgrims and revenue. In this context, a new iconographical source, taken from the Specchio umano, is of interest. This compilation, made by the grain merchant Domenico Lenzi, better known as Biadaiolo (Florence, Biblioteca Laurenziana, Tempi 3), was written around 1340, and its illustration entrusted to an artist known as the Master of the Dominican Effigies. The scene on folio 79 showing the distribution of grain near the Madonna of Orsanmichele shows not only the objects, gestures and attitudes of the Florentine market, it also invites a detailed analysis of the staging of the Marian retable in the sanctuary in the miniature, the image within the image. The painting on this leaf, examined in light of other references, especially biblical iconography, invites typological and moral interpretations.

Abstract

Le 24 décembre 1363, Nicole Oresme prononça un sermon devant Urbain V et le collège des cardinaux à Avignon. Ce sermon, dont on connaît quatorze copies manuscrites et plusieurs éditions du xvi^e et du xvii^e siècle, a toujours été interprété comme une virulente attaque contre les moeurs de l’Église de la fin du xiv^e siècle. Au temps du Grand Schisme, comme au temps de la Réforme protestante, Nicole Oresme fut considéré comme un des ces hérauts qui avaient vu venir, et avaient annoncé, la division au sein de l’Église.

Cependant l’analyse de ce sermon montre que le discours de Nicole Oresme doit être replacé dans le genre des sermons coram Papa, construits selon des règles rhétoriques et stylistiques bien précises. Il serait pourtant faux de voir dans ce sermon un simple exercice de style. Ce discours constitue en effet également une invitation faite à Urbain V à continuer les réformes qu’il avait entreprises au sein de l’Église. De ce point de vue, il constitue une étape préliminaire dans la pensée réformatrice que Nicole Oresme développera par la suite dans sa traductioncommentaire de la Politique d’Aristote.

Abstract

On 24 December 1363 Nicole Oresme gave a sermon before Urban V and the college of cardinals in Avignon. This sermon, known in fourteen manuscript copies and several editions of the sixteenth and seventeenth centuries, has always been interpreted as a virulent attack on the morals of the Church at the end of the fourteenth century. During the Great Schism, and again during the Protestant Reformation, Nicole Oresmewas considered as one of the heralds who had foreseen and announced the division within the Church.

An analysis of this sermon, however, shows that the discourse of Nicole Oresme should be placed among the sermons coram Papa, constructed according to precise stylistic and rhetorical rules. Yet it would be wrong to consider the sermon a simple stylistic exercise. The discourse is also an invitation to Urban V to continue the reforms he had undertaken within the Church. From this point of view it constitutes a preliminary stage in the reforming ideas that Nicole Oresme would develop in his translation-commentary of Aristotle’s Politics.

Abstract

L’article étudie en particulier les métaphores de la vie monastique (avec trois métaphores supplémentaires dans la conclusion) présentées par Honorius Augustodunensis dans son bref traité intitulé Sur la vie claustrale. À celles-ci s’ajoutent des métaphores sur la croissance des plantes, leur refroidissement et leur réchauffement, ainsi que sur les combats et activités guerrières, qui étaient aussi couramment appliquées à la vie religieuse au Moyen Âge.

Abstract

This article studies in particular the metaphors for monastic life (with three additional ones in the conclusion) presented by Honorius Augustodunensis in his brief treatise On the claustral life. To these are added metaphors of vegetative growth, cooling and heating, and fighting and military activity, which were also commonly applied to religious life in the Middle Ages.

Abstract

Sébastien Le Nain de Tillemont (1637-1698) écrivit une courte vie d’Isabelle de France incluse dans sa grande Vie de saint Louis. La vie d’Isabelle de France fut passée sous silence quand J. de Gaulle édita cette oeuvre pour la première fois en 1847-1851. Cet article publie ce texte pour la première fois en le replaçant dans le contexte de l’oeuvre de Tillemont et en donnant de nouvelles pistes sur la méthode de travail de ce dernier, la rédaction de laVie de saint Louis et les choix faits par J. de Gaulle. L’étude sur Isabelle faisait partie intégrante de l’oeuvre de Tillemont sur Louis IX mais échappa à l’édition de J. de Gaulle. L’attention à cette oeuvre bénéficiera aux étudiants qui s’intéressent à la sainteté au xiiie siècle et aux débuts de l’érudition moderne.

Abstract

Sébastien Le Nain de Tillemont (1637-1698) wrote a short life of Isabelle of France as part of his larger Vie de saint Louis. This life of Isabelle, however, was silently left out when J. de Gaulle edited the latter work for the first time in 1847-51. This article edits the text for the first time while placing it in the context of Tillemont’s larger oeuvre and providing new insights into Tillemont’s working method, the composition of the Vie de saint Louis, and the choices made by J. de Gaulle. The study of Isabelle was an integral part of Tillemont’s work on Louis IX but slipped through the cracks of de Gaulle’s edition. Attention to this work will benefit both scholars of both thirteenth-century sanctity and early modern erudition.

Abstract

Étienne Langton : prédicateur, bibliste et théologien. Colloque international, Paris, 13-15 septembre 2006 (E. Bain), 289 - Colloques du Tricentenaire de la mort de dom Jean Mabillon. Solesmes, 18-19 mai 2007 et Paris, 7-8 décembre 2007 (D.-O. Hurel), 291 - De Rosweyde aux Acta Sanctorum. La recherche hagiographique des Bollandistes à travers les siècles. Colloque international, Bruxelles, 5 octobre 2007 (V. Souche-Hazebrouck), 294 - Le 4^e Centenaire de la mort de César de Bus (15 avril 1607). Cavaillon, 6 octobre 2007 (M. Hayez), 296 - Cathédrale et pèlerinage. Paris, 28-29 mars 2008 (J.-M.Matz), 298 - Réceptions des Pères et de leurs écrits au Moyen Âge. Le devenir de la tradition ecclésiale. Paris, 11-14 juin 2008 (N. Bériou), 300 - Moines et religieux dans la ville (vii^e-xv^e siècles). Fanjeaux, 7-10 juillet 2008 (S. Claude), 303 - Hagiographie, idéologie et pouvoir au Moyen Âge (L’écriture de la sainteté, instrument politique). Poitiers, 11-14 septembre 2008 (C. Garault, S. Joye), 308 - Annonces de colloque : Les personnes d’autorité en milieu régulier (Des origines de la vie régulière au xixe siècle). Strasbourg, 18-20 juin 2009, 312 - Port-Royal dans la Réforme catholique. Versailles - Saint-Quentin et Port-Royal, 24-25 septembre 2009, 313.

Abstract

Aelred de Rievaulx, Homeliae de Oneribus propheticis Isaiae, quas recensuit G. Raciti (Opera omnia, 5) ; Id., Homélies sur les fardeaux selon le prophète Isaïe. Introd., traduction, notes et index par P.-Y. Émery [V. Desprez] 337

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Bérulle (P. de), OEuvres complètes, IV. Correspondance. Lettres 1-205, texte établi et annoté par M. Dupuy et B. Delahaye [D. Dinet] 351

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Bord (dom Lucien-Jean), Histoire de l’abbaye Saint-Martin de Ligugé. 361- 2001 [H. Morin Sauvade] 332

Id., Maillezais. Histoire d’une abbaye et d’un évêché [O. Hurel] 333

Brero (Th.), Les baptêmes princiers. Le cérémonial dans les cours de Savoie et de Bourgogne (xv^e-xvi^e siècles) [A.-H. Allirot] 344

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Carr Jr. (Th. M.). Voix des abbesses du Grand Siècle. La prédication au féminin à Port-Royal, contexte rhétorique et dossier [O. Hurel] 356

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Écritures (Les) de la mission dans l’outre-mer insulaire. Caraïbes, Océanie, Mascareignes, Madagascar. Anthologie de textes missionnaires, sous la dir. de Cl. Laux [J. Bocquet] 358

Émery (P.-Y.). Voir : Aelred de Rievaulx.

En passant par la Champagne. Pèlerins et marchands. Moyen Âge et Renaissance ; livret du visiteur. Exposition conçue et réalisée par la Maison du Patrimoine de l’Agglomération Troyenne, 19 juin-7 octobre 2007 [P. Demouy] 327

Engelbert (dom P.). Voir : Smaragde.

Eremita (L’) Francesco di Paola viandante e penitente. Atti del Convegno Internazionale di Studio (Paola, 14-16 settembre 2000) [C. Caby] 343

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Exposition de nos Statuts [Commentaire de la Chartreuse de Villeneuve-lès- Avignon, vers 1767] [Archives de la Grande Chartreuse MS. 1 Com. 50], éd. J. Hogg et A. Girard [O. Hurel] 354

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Fauste Nairon de Bane, Essai sur les Maronites, leur Origine, leur Nom et leur Religion, introd. et éd. du P. abbé P. Naaman, trad., indices et tables de soeur Benoîte [A. Girard] 351

Gagneux (Y.), Reliques et reliquaires à Paris (xix^e-xx^e siècle) [P. Bertrand] . 361

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Granier (Th.). Voir : Évêché (L’) de Maguelone au Moyen Âge.

Guillelmi a Sancto Theodorico Opera omnia, Pars IV : Meditationes devotissimae, cura et studio P. Verdeyen, s.j. ; Appendix : Epistola Matthaei Albanensi episcopi, Responsio abbatum auctore Wilhelmo abbate sancti Theodorici, cura et studio S. Ceglar, s.d.b. † ;Vita antiqua, cura et studio A. Poncelet, s.j. [V. Desprez] 328

Id., Opera omnia,Pars V :Opuscula adversus Petrum Abaelardum et de fide, cura et studio P. Verdeyen s.j. [V. Desprez] 329

Hahn (W.), Un objet religieux et sa pratique. Le chemin de croix « portatif » aux xix^e et xx^e siècles en France, trad. fr. par L. Knepfler et D. Lerch [R. Bertrand] 359

Hogg (J.). Voir : Exposition de nos Statuts. Innocent VI (1352-1362). Lettres secrètes et curiales, publiées d’après les registres des Archives Vaticanes, t. V, par P. Gasnault et N. Gotteri [A. Jamme] 339

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Mabillon (J.), Über das Studium der Mönche, traduction et présentation de C. Schäfer [O. Hurel] 355

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Plantagenêts et Capétiens : confrontations et héritages, M. Aurell et N.-Y. Tonnerre éds. [Fr. Lachaud] 335

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Prière (La) en latin, de l’Antiquité au xvi^e siècle. Formes, évolutions, significations. Études réunies par J.-Fr. Cottier [B. Sère] 325

Quantin (J.-L.), Waquet (J.-C.), Papes, princes et savants dans l’Europe moderne. Mélanges à la mémoire de Bruno Neveu [O. Hurel] 357

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Sanctuaires français et italiens dans le monde contemporain (= Mélanges de l’École française de Rome. Italie et Méditerranée, t. 117, 2005) [A. Vauchez] 360

Santschi (C.), Les ermites suisses sous l’Ancien Régime [C. Vincent] 340

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Verdeyen (P.). Voir : Guillelmus a Sancto Theodorico.

Visites (Les) pastorales du diocèse de Genève par l’évêque Jean de Bertrand (1411-1414), présentées, éditées et traduites par L. Binz. [M. Venard] 342

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