Skip to content
1882

La Renaissance et les antiquités de la Gaule

Abstract

L’Antiquité est aujourd’hui à la mode, la Gaule aussi. Les rééditions de l’ouvrage stimulant de Pierre Pinon, La Gaule retrouvée, disent assez l’engouement du public pour le sujet. Dans son histoire de l’archéologie nationale, il accorde quelques pages à la Renaissance, évoquant brièvement les grandes figures de Jean Poldo d’Albenas, d’Élie Vinet et de Jean Chaumeau. Les «premières observations archéologiques» remonteraient ainsi à la seconde moitié du XVI siècle; quelque cinquante plus tard, Nicolas Bergier, inventeur de la première fouille, et Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, «le plus célèbre des amateurs d’antiquités de son temps», apparaissent comme les ancêtres des archéologues modernes. Il faut remercier l’auteur de réhabiliter les antiquaires de la Renaissance; il est vrai que l’époque, en dépit de la fascination qu’aux temps modernes elle fut la première à nourrir pour l’Antiquité, n’a pas joui dans la tradition française d’une réputation de premier plan. C’est que les sources restent encore méconnues et peu utilisées malgré les travaux des érudits des XIX et XX siècles. Trop d’archéologues encore, après Albert Grenier, continuent à voir dans les hommes du XVI siècle les représentants de «l’âge du mythe archéologique», considérant que les recherches sérieuses ne commencent qu’au XVIII siècle, dans le meilleur des cas au XVII siècle.

References

/content/books/10.1484/M.ER-EB.5.106715
Loading
This is a required field.
Please enter a valid email address.
Approval was a Success
Invalid data
An error occurred.
Approval was partially successful, following selected items could not be processed due to error:
Please enter a valid_number test
aHR0cHM6Ly93d3cuYnJlcG9sc29ubGluZS5uZXQv