Brepols Online Books Other Miscellanea Collection 2011 - bob2011miot
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La Bibliothèque de Pétrarque
show More to view fulltext, buy and share links for:La Bibliothèque de Pétrarque show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Bibliothèque de PétrarqueLa bibliothèque de Pétrarque ne se réduit pas aux manuscrits - pourtant nombreux - qui ont appartenu au grand poète et humaniste toscan du XIVe siècle. Idéalement, elle englobe tous les auteurs qu'il a lus et médités - qu'il se réclame ouvertement d'eux ou qu'il passe leur nom sous silence - et s'étend même aux écrivains et aux artistes qui, aux siècles suivants, l'ont lu et se sont inspirés de lui.
C'est à cette bibliothèque idéale de Pétrarque que le présent receuil est consacré. Il rassemble dix-sept études portant sur quelques-uns des grands auteurs qui la constituent, depuis Horace, Tite-Live, Pomponius Mela, saint Jérôme, Claudien ou Macrobe jusqu'à Machiavel ou Maerten van Heemskerck en passant par saint Bernard, Jean de Salisbury, Guillaume de Lorris ou Dante. Ces études ont été écrites par les chercheurs de nationalités diverses - jeunes ou confirmés - qui se sont réunis du 27 au 29 novembre 2003 à Tours, au Centre d'Études Supérieures de la Renaissance, pour célébrer le septième centenaire de la naissance de Pétrarque (1304). Le Centre d'Études Supérieures de la Renaissance a en effet pour vocation d'étudier une Renaissance qui va << de Pétrarque à Descartes>>. Il se devait donc de prendre toute sa part dans les diverses manifestations internationales qui ont marqué cet anniversaire.
Le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance, établi à Tours depuis 1956, est un laboratoire de recherche (UMR 6576 du CNRS, Université François-Rabelais de Tours) qui propose des publications concernant la période allant des débuts de l’humanisme jusqu’au milieu du xviie siècle européen. Ses équipes et ses axes de recherche témoignent d’une dimension interdisciplinaire dont cette collection est le reflet : histoire, histoire de l’art (peinture, architecture, iconographie), histoire du livre, langues et littératures européennes, philosophie, musicologie, histoire des idées, des sciences et des techniques.
La collection « Études Renaissantes » offre des monographies et des recueils collectifs destinés à approfondir la réflexion sur les mutations, les enrichissements et les crises caractéristiques de l’époque. Elle a pour ambition d’éclairer les grands courants intellectuels, techniques et artistiques qui inscrivent cette période de la civilisation européenne dans un cadre mondial.
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La quête du serpent à plumes
show More to view fulltext, buy and share links for:La quête du serpent à plumes show Less to hide fulltext, buy and share links for: La quête du serpent à plumesMichel Graulich est l’un des plus grands spécialistes des religions de l’ancien Mexique. Directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études, Section des Sciences Religieuses, de 1990 à 2005, il a longuement travaillé sur les mythes, les rituels, le symbolisme et l’art des civilisations précolombiennes.
Ses travaux et ses enseignements ont révolutionné notre approche et notre compréhension de ces civilisations. L’originalité et la nouveauté de ses hypothèses, toujours rigoureuses, ont permis d’ouvrir de nouveaux horizons aux études précolombiennes, de démontrer l’intérêt des recherches basées sur une approche critique du texte et l’utilisation de toutes les sources disponibles.L’incroyable richesse du matériel étudié, la finesse et l’ingéniosité des théories proposées dans les publications de Michel Graulich en font une oeuvre de référence indispensable pour tous ceux intéressés à comprendre et à étudier les sociétés mésoaméricaines.
Les contributions réunies dans cet hommage émanent de collègues, amis et anciens étudiants de Michel Graulich de France, de Belgique, du Mexique et des États-Unis. Appartenant aux domaines de l’ethno-histoire ou de archéologie, ces articles ont en commun de contribuer à une meilleure connaissance des rituels, de la religion et de l’histoire de l’Amérique précolombienne et coloniale.
Sylvie Peperstraete enseigne l’histoire de l’art et les religions de l’Amérique ancienne à l’Université Libre de Bruxelles. Ses recherches portent sur l’iconographie et les sources ethnohistoriques du Mexique central, plus particulièrement au postclassique récent et au début de la période coloniale.Guilhem Olivier est enseignant chercheur à l’Institut de recherches historiques (IIH) de l’Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM).Nathalie Ragot est chargée de conférences sur les civilisations précolombiennes à l’Université Ouverte de Paris 7 Diderot. Ses recherches portent plus particulièrement sur la religion, les divinités et les rituels aztèques.
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Les autorités religieuses entre charismes et hiérarchie
show More to view fulltext, buy and share links for:Les autorités religieuses entre charismes et hiérarchie show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les autorités religieuses entre charismes et hiérarchieLes relations entre autorité, fonctions, qualités et charismes personnels sont complexes pour les sciences religieuses. Cet ouvrage a pour objectif de réunir un certain nombre de contributions sur l’autorité religieuse en islam, dans plusieurs aires culturelles orientales et à différentes époques jusqu’à aujourd’hui, mais dans une perspective comparatiste avec d’autres religions ou systèmes de pensée. On a privilégié les univers religieux en contact avec l’islam, le christianisme oriental, le bouddhisme, l’hindouisme, le confucianisme, le taoïsme et le chamanisme. Dans toute religion, ou système de pensée, les détenteurs de l’autorité religieuse semblent occuper une place centrale dans la société. On a analysé le fondement de cette autorité en articulant la problématique, dans la mesure du possible, autour de deux pôles qui semblent souvent en tension : le charisme et la hiérarchie, religieuse ou politique.
Le prétendant au rang de chef charismatique doit se conformer à des modèles convenus. C’est la vox populi qui sanctionne sa reconnaissance en tant que tel. Le charisme postule, d’autre part, une personnalité hors du commun ainsi que des qualités spirituelles et électives. Le même type de tension parcourt, de façon inverse, un corps clérical organisé de façon hiérarchique. L’ordre dans lequel son chef est susceptible de s’insérer doit obéir à ses propres règles institutionnelles, voire bureaucratiques de cooptation et, aussi, tenir compte de la ferveur populaire susceptible de contrarier cette logique institutionnelle interne. À travers des études de cas, les auteurs des contributions ici réunies examinent comment jouent ou non ces tensions qui peuvent tout aussi bien générer des crises que converger et concourir à la reproduction ou non d’un corps clérical dans des contextes de profonds changements sociaux.
Denise Aigle est directrice d’études à l’École Pratique des Hautes Études (Sciences religieuses) et membre statutaires de l’UMR « Orient et Méditerranée (laboratoire Islam médiéval) » du CNRS. Spécialiste de l’Orient musulman médiéval, elle s’intéresse particulièrement aux contacts entre religions et aux systèmes de représentation, en particulier à l’époque mongole. Elle est l’auteur de nombreux articles et ouvrages. Parmi les plus récents : Le Fārs sous la domination mongole (XIIIe-XIVe s.). Politique et fiscalité, Leuven, Peeters, 2005 ; Miracle et karāma. Hagiographies médiévales comparées 2, D. Aigle (dir.), Turnhout, Brepols 2000 ; Figures mythiques des mondes musulmans, D. Aigle (dir .), Revue des Mondes Musulmans et de la Méditerranée, vol. 89-90, 2000 ; Les relations diplomatiques entre le monde musulman et l’Occident latin, D. Aigle et P. Buresi (dir.), Oriente moderno, vol. LXXXVI/1, 2008.
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Le Plaisir au temps de la Renaissance
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Plaisir au temps de la Renaissance show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le Plaisir au temps de la RenaissanceLe Plaisir est-il le Bien ? La Renaissance reprend à son compte cette question débattue depuis le Philèbe et le livre X de l’ Éthique à Nicomaque. Au XVe siècle, Lorenzo Valla, dans son dialogue Sur le Plaisir (1430), tranche dans le sens d’une identification entre le plaisir et le Bien. Il est suivi un siècle plus tard par Érasme qui n’hésite pas dans l’Épicurien (1533), à assimiler le Christ à Épicure. Et Montaigne, dans sa critique du stoïcisme, stigmatise le danger des vertus immodérées qui excluent le plaisir. Le problème que posait Platon de la possibilité d’un faux plaisir à nouveau les esprits. Et si le plaisir pensé, imaginé, rêvé, pouvait réveiller les sens, toucher le corps ? Et si les barrières s’effaçaient entre le corps et l’âme ? Réhabiliter le plaisir, c’est pouvoir assumer sa part d’ombre, le déplaisir, refuser l’abstraction de leur dissociation. Accepter le plaisir, c’est accepter la mort. C’est l’une des leçons paradoxales de Peines d’amour Perdues de Shakespeare, que la pensée baroque ne cessera d’illustrer. La Renaissance reste vigilante, comme l’avaient été les périodes précédentes, car il est un plaisir auquel il ne convient pas de laisser libre cours : le bon plaisir du absolutiste.
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