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L'interprétation du Cantique des cantiques à travers les chaînes exégétiques grecques
show More to view fulltext, buy and share links for:L'interprétation du Cantique des cantiques à travers les chaînes exégétiques grecques show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'interprétation du Cantique des cantiques à travers les chaînes exégétiques grecquesLe Cantique des cantiques a été, durant toute l’Antiquité chrétienne, le livre de l’Ancien Testament le plus lu après le Psautier. Dans le domaine grec, il a donné lieu à bon nombre de commentaires, à partir desquels les chaînes exégétiques ont été constituées. Certaines exégèses du Cantique ne sont aujourd’hui accessibles qu’à travers les chaînes : c’est le cas pour celles d'Apollinaire de Laodicée et de Cyrille d'Alexandrie. La chaîne la plus intéressante est l'Épitomé de Procope de Gaza, qui contient 390 citations empruntées à une dizaine d'auteurs (entre le iii e et le v e siècle). Il s'agit d'un instrument de travail original, qui se propose de déployer les virtualités de sens du texte biblique, en fournissant au lecteur un échantillonnage diversifié d'interprétations. L'Épitomé sur le Cantique vient d'être édité dans le Corpus christianorum (Series Graeca, 67). L'éditeur montre ici comment le Cantique est interprété à travers l'Épitomé, verset après verset; il explicite le projet du caténiste et étudie sa méthode de travail; il analyse les exégèses d'Apollinaire et de Cyrille, qui ne sont pas transmises en dehors de l'Épitomé. Il étend l'enquête à d'autres chaînes sur le Cantique en montrant, à partir d'une analyse précise des prologues, comment chacune introduit à la lecture du Cantique.
L'auteur, Jean-Marie Auwers, est professeur de patrologie à l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve). Ses recherches portent plus particulièrement sur la réception des écrits bibliques dans l’ancienne littérature chrétienne.
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Le sūtra des contemplations du Buddha Vie-Infinie
show More to view fulltext, buy and share links for:Le sūtra des contemplations du Buddha Vie-Infinie show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le sūtra des contemplations du Buddha Vie-InfinieAuthors: Jérôme Ducor and Helen LovedayLe Sūtra des contemplations de Vie-Infinie a joué un rôle déterminant dans l’histoire de la Terre pure, cette tradition qui occupe jusqu’à nos jours une place majeure dans le bouddhisme de l’Extrême-Orient. Typique de l’idéal du Grand Véhicule, ce texte fournit une méthode complexe pour visualiser le Buddha Amida et son royaume en cette vie-ci, ainsi qu’une pratique plus accessible : la récitation du nom de ce buddha (nembutsu) pour aller naître auprès de lui dès la vie prochaine.
Inconnu des sources indiennes mais traduit en chinois au début du Ve siècle de notre ère, ce sūtra est depuis une cinquantaine d’annés l’objet d’un débat sur son origine véritable. Cependant, il occupe une position clef entre les traductions chinoises archaïques du Grand Sūtra de l’agencement de la Sukhāvatī (IIIe s.) et la floraison de l’école de la Terre pure à l’ère des Tang (VIIe s.). En outre, le Sūtra des contemplations se distingue comme l’une des sources importantes de l’art bouddhique sino-japonais, depuis l’Asie centrale jusqu’au Japon médiéval. Ses représentations sur les grandes fresques et bannières peintes des VIIIe et IXe siècles, découvertes dans les grottes de Dunhuang, témoignent d’un long développement iconographique, dont les étapes antérieures peuvent être retracées par l’archéologie. Le double intérêt philologique et iconographique de ce texte en fait donc un jalon déterminant dans l’enquête tentant de cerner le processus de l’acclimatation en sol chinois de cette tradition venue de l’Inde via la Route de la soie.
Pour la première fois, la présente étude traite de ces deux dimensions conjointement, en fournissant une introduction détaillée et une traduction commentée du texte, doublée d’une analyse fouillée de son évolution artistique en Chine jusqu’à sa représentation classique au Japon, le « Mandala de Taima ».
Jérôme Ducor est privat-docent à la section des langues et civilisations orientales de l’université de Lausanne et conservateur du département Asie au Musée d’ethnographie de Genève.
Helen Loveday est chargée de cours en art asiatique à l’université de Genève et conservatrice à la Fondation Baur (Musée des Arts d’Extrême-Orient, Genève).
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Les Apôtres Thaddée et Barthélemy. Aux origines du christianisme arménien
show More to view fulltext, buy and share links for:Les Apôtres Thaddée et Barthélemy. Aux origines du christianisme arménien show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les Apôtres Thaddée et Barthélemy. Aux origines du christianisme arménienLes textes arméniens présentés et traduits en français dans ce volume relatent les circonstances de la prédication et du martyre des apôtres Thaddée et Barthélemy en Arménie, à l'époque du roi Sanatrouk. Ils présentent les deux apôtres comme les premiers fondateurs de l'Église arménienne, bien avant l'œuvre évangélisatrice de Grégoire l'Illuminateur, au début du IVe siècle, lorsque le royaume d'Arménie adopta, le premier, le christianisme comme religion d'État.
Livrant bataille aux démons et aux divinités mazdéennes, dans des récits imprégnés de mythologie païenne, les deux apôtres œuvrent à l'accomplissement d'un plan divin qui fait du peuple arménien le nouveau peuple élu. Sur le modèle de l'histoire biblique, ces textes apocryphes participent en effet de la même visée que la pensée historiographique arménienne des origines et contribuent à inscrire le peuple arménien dans l'Historia sacra.
Faisant suite aux Martyres, les deux récits de la Découverte des reliques des apôtres sur le sol arménien veulent apporter une caution d'authenticité à la tradition de leur mission. À l'époque des querelles christologiques qui suivirent le concile de Chalcédoine (451), le label d'apostolicité offert par les textes apocryphes légitima la politique d’affranchissement de l'Église arménienne, anti-chalcédonite, par rapport à l’Église byzantine. De nos jours encore, l'Église d'Arménie, autocéphale depuis le VIe-VIIe siècle, s'appelle officiellement « Église apostolique arménienne ».
Valentina Calzolari est professeure de langue et littérature arméniennes à l’Université de Genève et membre de l'Accademia Ambrosiana de Milan (Classe di Studi sul Vicino Oriente). Elle est Présidente de l'Association pour l’Étude de la Littérature Apocryphe Chrétienne (AELAC) et de l’Association Internationale des Études Arméniennes (AIEA).
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Les mésaventures de la théodicée. Plotin, Origène, Grégoire de Nysse
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L’abbé Lebeuf, prêtre de l’histoire
show More to view fulltext, buy and share links for:L’abbé Lebeuf, prêtre de l’histoire show Less to hide fulltext, buy and share links for: L’abbé Lebeuf, prêtre de l’histoireBy: Xavier BisaroCélébrant le centenaire de la mort de l’abbé Jean Lebeuf (1687-1760), un prédicateur du XIXe siècle fit de ce célèbre académicien l’exemple même du prêtre de l’histoire. Articulation étrange entre les diverses facettes de la carrière de Lebeuf (état ecclésiastique, fonctions capitulaires, érudition, activité liturgique et historienne), cette formule ne peut dissimuler son instabilité en dépit de l’assurance de l’énoncé. Mêlant intimement deux mondes - celui de la parole rituelle celui de la raison cognitive - tant de fois opposés depuis le Siècle des Lumières, elle incite à reconsidérer ce que fut l’organisation pratique et intellectuelle d’une vie savante sous l’Ancien Régime, d’une existence vécue dans le calme des bibliothèques comme dans l’agitation du siècle d’Unigenitus. Elle implique aussi de suivre un cheminement, celui d’un clerc provincial qui, une fois admis dans la République des Lettres, n’abandonna pas les gestes ou les modes de pensée et de représentation de la liturgie érudite ayant rythmé, nolens volens, l’ensemble de sa vie.
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L'enseignement de la rhétorique au IIe siècle ap. J.-C. à travers les discours 30-34 d'Ælius Aristide ἐν λόγοιϛ καὶ μαθήμασιν καὶ ἐπαίνοις τραφείς
show More to view fulltext, buy and share links for:L'enseignement de la rhétorique au IIe siècle ap. J.-C. à travers les discours 30-34 d'Ælius Aristide ἐν λόγοιϛ καὶ μαθήμασιν καὶ ἐπαίνοις τραφείς show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'enseignement de la rhétorique au IIe siècle ap. J.-C. à travers les discours 30-34 d'Ælius Aristide ἐν λόγοιϛ καὶ μαθήμασιν καὶ ἐπαίνοις τραφείςBy: Jean-Luc VixAfter having forgotten Aelius Aristides for many centuries, modern philology has rediscovered this orator and writer of the 2nd century A.D. But in the Aristidian corpus, there have been few commentaries on orations 30 through 34, and they have rarely been considered. These texts, reviewed and translated in their entirety for the first time into French, with a critical edition of oration 31, have turned out to be of the utmost scientific importance in contemporary Greek antiquity research.
Thanks to them, we are able to better know the universe of the sophists in the first centuries of our era, the handing down of knowledge, and more specifically of rhetoric, which had became the main education of the elites, the cultural heritage of Classic Greece in the 2nd century A.D., the part played by the scholars - the grammarians- and of course, when we mention Aelius Aristides, the power of faith and of god, especially Asclepius, present in all human activities.
Hence the present work, at the crossroads of rhetoric and religion, contributes to shed light on the history of ancient teaching and the future of the Greek civilization during the first centuries in our era.
Jean-Luc Vix is associate professor in Ancient Greek at the University of Strasbourg.
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