Brepols Online Books Other Miscellanea Collection 2012 - bob2012miot
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"Parcourir l'éternité". Hommages à Jean Yoyotte
show More to view fulltext, buy and share links for:"Parcourir l'éternité". Hommages à Jean Yoyotte show Less to hide fulltext, buy and share links for: "Parcourir l'éternité". Hommages à Jean YoyotteJean Yoyotte (1927-2009), directeur d’études à l’EPHE, section des sciences religieuses, professeur au Collège de France, directeur de la Mission des fouilles de Tanis pendant vingt ans, fut un immense savant dont les curiosités multiples et intarissables ont fait qu’il n’y a guère de thèmes et de périodes de l’histoire, de la géographie et de la pensée religieuse de l’Égypte ancienne qu’il n’ait abordés à un moment ou un autre de sa carrière. Il eut cependant des sujets de prédilection qu’il n’a jamais abandonnés et pour lesquels il fut un initiateur et un maître hors pair. C’est lui qui suscita l’intérêt, qui ne s’est jamais démenti depuis, pour la Troisième Période Intermédiaire, et plus généralement le premier millénaire avant notre ère, époque longtemps négligée, voire tenue en mépris, par nombre d’égyptologues. Il développa avec bonheur la « géographie religieuse » sous tous ses aspects : monographies régionales, géographie sacerdotale telle que la donnent à voir les processions des temples, particulièrement à l’époque ptolémaïque, analyse des « titres spécifiques » sacerdotaux éclairant les cultes locaux qui se développèrent dans toutes les villes d’Égypte. Il fut particulièrement attentif aux « relations extérieures » de l’Égypte, contribuant ainsi à rendre caduque l’idée d’un pays autarcique, indifférent aux cultures autres. L’acribie de sa méthode qui faisait passer au crible de l’analyse tous les documents, même ceux en apparence les plus insignifiants, lui permettait de remettre en cause des « vérités » mal établies sur des prémisses douteuses. L’étendue de son érudition l’autorisait à des rapprochements inédits et fructueux portant la lumière sur le nom d’une localité, la raison d’un culte obscur. Pour honorer sa mémoire, de très nombreux égyptologues ont souhaité apporter leur contribution dans leur champ propre, venus de pays et d’horizons différents, de toutes les générations, depuis ses amis de jeunesse jusqu’à ses derniers étudiants, en passant par la succession de ses élèves et disciples. Ainsi, leurs recherches témoignent de l’influence prégnante, directe ou indirecte, qu’a eue la pensée de Jean Yoyotte au fil du xxe siècle et jusqu’à maintenant sur toute l’égyptologie. Sans qu’aucun ne se soit concerté, on voit aussi se dessiner à travers ces articles touchant des thèmes très divers, des fils qui s’entrelacent et qui évoquent la figure de l’égyptologue disparu.
Christiane Zivie-Coche, ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, directeur d’études à l’EPHE, section des sciences religieuses.
Ivan Guermeur, ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale du Caire, chargé de recherche au CNRS (UMR 5140 « Archéologie des sociétés méditerranéennes », CNRS, université Paul Valéry-Montpellier III), chargé de conférences à l’EPHE, section des sciences religieuses.
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Adolphe Franck, philosophe juif, spiritualiste et libéral dans la France du XIXe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:Adolphe Franck, philosophe juif, spiritualiste et libéral dans la France du XIXe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: Adolphe Franck, philosophe juif, spiritualiste et libéral dans la France du XIXe siècleAdolphe Franck (1810-1893) est une figure importante et jusqu’ici négligée de la philosophie spiritualiste, du libéralisme politique et du judaïsme français. Né dans un village de Lorraine, il fut le premier israélite agrégé de philosophie, entra à l’Académie des sciences morales et politiques à trente-trois ans - par la volonté de Victor Cousin mais non sans titres personnels - enseigna le droit au Collège de France, fut membre du Conseil supérieur de l’Instruction publique, collabora au Journal des débats, appartint aux dirigeants du Consistoire israélite comme aux familiers de l’impératrice Eugénie. Dans une oeuvre bien diverse, il fut durablement à l’origine (non sans méprises) de l’étude scientifique de la Kabbale ; il devint le maître d’oeuvre du grand Dictionnaire des sciences philosophiques, monument du zèle des savants, des illusions généreuses de la pensée libérale et des présupposés philosophiques et méthodologiques de son temps ; il se singularisa par un intérêt pour la question spiritualiste poussé jusqu’à son terme logique, la prise au sérieux des écrits et des théories ésotériques du passé et du présent.
Une introduction et onze contributions, procédant d’un colloque tenu à l’Institut de France en 2010, considèrent Adolphe Franck sous quatre aspects : en tant que juif, en tant que philosophe, dans son rapport au religieux et dans son rapport au politique.
Jean-Pierre Rothschild, directeur de recherches au CNRS et directeur d’études à l’École pratique des hautes études, est spécialiste d’histoire des textes et des doctrines du moyen âge.
Jérôme Grondeux, maître de conférences à l’université Paris IV et à l’Institut d’études politiques de Paris, est spécialiste d’histoire de la pensée politique et religieuse dans la France du XIXe siècle.
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Aux abords de la clairière
show More to view fulltext, buy and share links for:Aux abords de la clairière show Less to hide fulltext, buy and share links for: Aux abords de la clairièreCharles Malamoud rappelle que le terme loka, qui désigne en sanskrit le monde, est apparenté au latin lūcus, dont le sens premier est « clairière ». Le loka est un lieu de lumière, éclairé par les astres du jour et de la nuit. Il n’est cependant pas directement perçu comme un espace de lumière arraché à la forêt : le monde ne saurait subsister seul, sans le « non-monde » (aloka) qui l’entoure. Réfl échir aux abords de la clairiere signifi e donc saisir du même regard la forêt tout autour, penser l’articulation nécessaire entre monde et non-monde.
Depuis une quarantaine d’années, les travaux de Charles Malamoud marquent le paysage des études indiennes en France comme à l’étranger et ne cessent d’ouvrir des pistes d’investigations, à la fois méthodologiques et conceptuelles, dans les sciences humaines et sociales. Les auteurs du présent volume sont des spécialistes qui dialoguent avec son oeuvre depuis longtemps : philologues, historiens, anthropologues ou écrivains engagés dans le renouveau du débat interdisciplinaire et comparatiste. À partir de matériaux non seulement indiens, mais aussi de l’antiquité gréco-romaine, de la Chine ou du Japon, ils reviennent sur quelques thèmes essentiels dans la réfl exion de Charles Malamoud - le rite, la théologie, la poétique, le rapport entre homme et nature.
Silvia D’Intino, chargée de recherche au Centre national de la recherche scientifi que (Cnrs), est membre de l’équipe Anthropologie et histoire des mondes antiques (Anhima). Philologue, elle est spécialiste de l’Inde védique. À côté de ses investigations sur les fondements de la poétique indienne, elle travaille sur l’histoire de la réception du Rgveda et son exégèse.
Caterina Guenzi est maître de conférence à l’École des hautes études en sciences sociales (Ehess) et membre du Centre d’études de l’Inde et de l’Asie du Sud (Ceias). Ses recherches portent sur l’anthropologie des savoirs et en particulier sur la mantique en tant que champ d’intersection des traditions religieuses, scientifi ques et médicales dans le monde indien.
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Dynamiques de conversion: modèles et résistances
show More to view fulltext, buy and share links for:Dynamiques de conversion: modèles et résistances show Less to hide fulltext, buy and share links for: Dynamiques de conversion: modèles et résistancesCet ouvrage est issu des travaux sur la conversion menés au sein du Centre Interdisciplinaire d’Étude du Religieux (CIER), à la MSH de Montpellier. Certes on écrit beaucoup et on a beaucoup écrit sur cette thématique : le sujet présente en effet un intérêt majeur. Mais l’approche pluridisciplinaire a été l’occasion de soulever des questions et d’obtenir des résultats qui méritent d’être publiés. La combinaison des différentes approches disciplinaires qui se retrouvent au sein du Centre a permis de mieux appréhender le processus complexe que constitue la conversion dans ses expressions, ses enjeux, ses finalités et ses conséquences, de manière synchronique et diachronique. Si le point de départ des réflexions s’appuie toujours sur les définitions courantes de la conversion - retour à l’origine (ou retour à soi) ou changement de pensée, mutation ou renaissance - la présente publication cherche à mettre l’accent sur l’analyse des dynamiques qu’induit, aux différents moments de l’histoire, la conversion retenue comme modèle. Il s’agit de considérer ces dynamiques non seulement dans le champ du religieux mais aussi en tant que la figure religieuse de la conversion a pu être, ou devenir, figure de pensée ou d’expression, posture sociologique ou éthique, dans d’autres domaines que le religieux : mythologique, laïc, politique, littéraire, artistique… En conséquence, la conversion a fourni un espace conceptuel à la théologie mais aussi à d’autres disciplines comme le politique, l’histoire, la littérature ou la psychanalyse… Enfin lorsque les modèles de la conversion, contaminés par ces autres champs, opèrent un retour sur le fait religieux, s’ouvre alors un questionnement particulier et peu étudié jusqu’à présent. En effet les dynamiques de constitution, d’adhésion et de résistance à ces modèles touchent pratiquement à tous les aspects du domaine culturel et peut-être à l’assise même de la culture puisqu’elles interrogent les processus d’individuation et de communautarisation - processus opérant autant dans leur capacité transférentielle que dans leur rapport à une éventuelle transcendance. Les contributions, si elles s’inscrivent nécessairement dans un domaine et un champ méthodologique disciplinaires, réussissent à maintenir une ouverture interdisciplinaire, qui permet d’appréhender le phénomène étudié dans toute sa complexité.
Béatrice BAKHOUCHE est professeur de langue et littérature latines à l’Université Paul-Valéry Montpellier III.
Isabelle FABRE est maître de conférence de langue et littérature françaises médiévales à l’Université Paul-Valéry Montpellier III.
Vincente FORTIER est directeur de recherche du CNRS (UMR 5815 « Dynamiques du droit »).
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Food supply, demand and trade
show More to view fulltext, buy and share links for:Food supply, demand and trade show Less to hide fulltext, buy and share links for: Food supply, demand and tradeThis book is a collection of articles studying various aspects of the relationship between town and countryside during the period from the Middle Ages to the nineteenth century. The focus is on how towns were supplied with basic foodstuffs, and especial attention is paid to England and the Low Countries.
Among the articles, several deal with the food-provisioning strategies of some of the major cities within that area - Antwerp, Ghent and London - and show among other things that large cities were unable to meet their requirements from local supplies and had consequently to access markets further afield. Important matters given substantial elucidation are transport costs and market integration.
In historiography, a great deal of attention has been paid to the influence of towns on the countryside and agriculture, and particularly to the relationship between the rise of urban markets and the emergence of commercial agriculture, but there is still no clarity about how town-countryside relationships influenced economic growth. One of the merits of this book is that it opens up new avenues to an understanding of the complex relationship between urban markets and commercial agriculture. The approach differs from article to article, some scholars homing in on the individual strategies of farms, others working more in the macroeconomic tradition. In sum, the book is a valuable contribution to both rural and urban historiography, and can provide a fresh stimulus to the study of economic relationships between town and countryside.
Piet van Cruyningen is senior researcher at the Wageningen University.
Erik Thoen is professor at the University of Ghent.
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Hérodote à la Renaissance
show More to view fulltext, buy and share links for:Hérodote à la Renaissance show Less to hide fulltext, buy and share links for: Hérodote à la RenaissanceLe volume aborde sous différents angles la fortune et l’influence de l’œuvre d’Hérodote à la Renaissance, dès sa première réception humaniste et ses traductions, puis l’impact sur l’historiographie renaissante. La représentation des fastes perses et des rites guerriers des Scythes offrent matière première à la narration des historiens, mais c’est surtout dans la confrontation avec Thucydide et sur la fonction émotionnelle du récit historique que se joue la modélisation de l’histoire, à une époque où l’écriture historique implique un choix idéologique précis. De même, la géographie et la cartographie, qui s’élaborent alors au contact de la découverte de nouveaux mondes, restent redevables à l’héritage hérodotéen, ces disciplines ouvrant le vaste champ de l’observation ethnographique qui allait nourrir moralistes et philosophes. Les frontières d’un champ du savoir à un autre sont ténues et cette porosité des discours permet la diffusion des idées et des arguments à des fins que l’ouvrage se propose d’analyser.
Les auteurs / Jean Boulègue, Susanna Gambino Longo, Brigitte Gauvin, Violaine Giacomotto Charra, Jean Eudes Girot, Antonio Guzman Guerra, Alice Lamy, Frank Lestringant, Dennis Looney, Stefano Pagliaroli, Pascal Payen, Luigi Alberto Sanchi, Carlo Varotti
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Inheritance Practices, Marriage Strategies and Household Formation in European Rural Societies
show More to view fulltext, buy and share links for:Inheritance Practices, Marriage Strategies and Household Formation in European Rural Societies show Less to hide fulltext, buy and share links for: Inheritance Practices, Marriage Strategies and Household Formation in European Rural SocietiesConventional wisdom holds that, over a long period of history, many women and men in the countryside were prevented from marrying because they lacked access to land. This volume offers an up-to-date discussion of the interaction between inheritance practices, marriage and household formation both for those who inherited and those who did not. It asks why and to what extent inheritance patterns and household structures differed between countries and regions in Europe right up to the present day.
Dealing with both impartible and partible inheritance, it examines how retirement practices and choices between ante-mortem or post-mortem property transfers gave rise to a wide range of specific strategies. The chapters cover rural Europe from the seventeenth to the twentieth century, ranging from semi-subsistence and seignorial societies to highly market-oriented economies. They offer case studies drawn from the Iberian Peninsula to Scandinavia and from the British Isles to Russia.
Anne-Lise Head-König is professor em. of social and economic history at the University of Geneva (Switzerland). Her main fields of research relate to the transformations in rural societies in Switzerland and in Europe with their social and demographic implications, including social mobility, migration and gender.
Péter Pozsgai is associate professor of social and economic history at the Corvinus University of Budapest (Hungary). His research interests in rural studies cover demography, agrarian social relations, property transfer and the land market in Hungary and in Europe from the eighteenth to the twentieth century.
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Proportions. Science, Musique, Peinture & Architecture
show More to view fulltext, buy and share links for:Proportions. Science, Musique, Peinture & Architecture show Less to hide fulltext, buy and share links for: Proportions. Science, Musique, Peinture & ArchitectureLe langage des proportions est un langage de comparaison. Outil scientifique, il met en relation grandeurs mathématiques ou physiques (deux cercles, deux mouvements, deux sons). Pour autant, son application ne se restreint pas au seul champ des mathématiques. Erigé en principe philosophique par le principe de comparaison qui le sous-tend, il déploie tout son potentiel analogique en devenant langage constructeur d’harmonie. La théorie des proportions s’ouvre ainsi sur un vaste champ de relations qui définissent canons et règles de beauté dans les diverses disciplines artistiques. S’intéresser aux proportions signifie donc s’intéresser à tous les domaines du savoir. Mais comment aborder et comprendre, dans un dialogue transversal, sa dimension historique ? Tel est le pari de ces essais, issus du LIe Colloque International d’Études Humanistes du Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de Tours. De la renaissance menée par les Calculatores d’Oxford sous l’égide d’Aristote, à la Renaissance des peintres et des musiciens, des architectes et des alchimistes, des marchands et des érudits, jusqu’à l’aube de la Révolution scientifique, les spécialistes ici réunis éclairent la notion de proportion en tant qu’objet de théories mathématiques, en tant qu’outil dans tous les domaines du savoir et en tant que principe au cœur de constructions philosophiques ou artistiques.
Avec les contributions de : Sabine Rommevaux, J. V. Field, Ann E. Moyer, Pierre Caye, Jens Høyrup, Maryvonne Spiesser, Bernard Joly, Gabriela Ilnitchi Currie, Dorit Tanay, Anna Maria Busse Berger, Grantley McDonald, Stefano Lorenzetti, Katelijne Schiltz, Rudolf Rasch, Thomas Christensen, Brigitte Van Wymeersch, Pietro Roccasecca, Danilo Samsa, Lucien Vinciguerra, Matthew Landrus, Filippo Camerota, Valérie Auclair, Yves Pauwels, Frédérique Lemerle, Laura Moretti, Frank Zöllner.
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Énoncer / Dénoncer l’autre
show More to view fulltext, buy and share links for:Énoncer / Dénoncer l’autre show Less to hide fulltext, buy and share links for: Énoncer / Dénoncer l’autreCe volume est le fruit d’une enquête menée durant deux années sur les marques -enjeux, conceptions, interprétations et usages- de l’altérité religieuse. Il s’intéresse à la façon dont les acteurs, fidèles et artisans ou tenants d’une orthodoxie, l’instaurent et la revendiquent aussi bien dans un combat contre leurs adversaires confessionnels que dans leurs aspirations à un particularisme religieux. À travers les prétentions concurrentielles à la Vérité, il interroge autant les mécanismes d’élaboration d’une hétérodoxie que les tentatives de valorisation d’une dissidence spirituelle.Étudiant l’énonciation et la dénonciation du différend religieux, les travaux réunis cherchent à rendre compte des modalités d’affrontements rhétoriques et de la dimension lexicale des conflits idéologiques de l’Âge classique, opposants catholiques, protestants, orthodoxes ou musulmans en des luttes tant interconfessionnelles qu’intracommunautaires. Décortiquant les discours de rupture et d’exclusion, les enquêtes s’attachent tout particulièrement aux processus de construction de la figure de l’autre, aux efforts et aux effets de la stigmatisation de l’ennemi.
Les auteurs abordent ces conflits de croyance et ces rivalités de piété en analysant les stratégies discursives, les procédés de dénégation ou d’héroïsation, la production ou la manipulation d’images connotées et la véhémence d’un langage ciselé. Cette histoire sémantique de la différence fait aussi la part belle aux formes et aux modes qu’emprunte le combat religieux à travers la rhétorique législative, la littérature apologétique et les écrits polémiques, l’histoire morale et culturelle, l’homilétique et le raisonnement philosophique. Elle se présente comme une approche du rôle et du poids d’un combat langagier qui, sous la plume ou en chaire, amorce, jalonne, anime ou prolonge celui des armes. En s’interrogeant sur l’acte de nommer l’autre, cet ouvrage propose d’évaluer la force d’effraction de ce différend dans le champ de la croyance et sa place dans le développement d’une économie rhétorique normative de la foi.
Chrystel Bernat est chargée de conférences à l’École Pratique des Hautes Études et chargée d’enseignement à l’Institut Protestant de Théologie de Montpellier (Histoire du christianisme moderne). Auteur d’une thèse de doctorat sur les violences de religion au tournant du Grand Siècle, elle a codirigé Religion, secret, autorité. Pratiques textuelles et cultuelles en clandestinité (2011). Ses recherches portent sur l’histoire de la violence confessionnelle et les formes de radicalisme religieux. Elle travaille actuellement sur l’histoire de la ferveur, les pratiques de piété militantes et l’homilétique de résistance à l’oppression religieuse en France aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Hubert Bost est directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études (chaire «Protestantismes et culture dans l’Europe moderne, XVIe-XVIIIe siècles». Auteur notamment de plusieurs ouvrages consacrés à la pensée de Pierre Bayle, il codirige l’édition critique de la correspondance générale de La Beaumelle. Ses travaux sur les liens entre protestantisme et Lumières portent en particulier sur l’articulation entre conviction religieuse et pensée rationnelle chez les écrivains huguenots des XVIIe et XVIIIe siècles en Europe.
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Aux limites de la couleur: monochromie et polychromie dans les arts (1300-1650)
show More to view fulltext, buy and share links for:Aux limites de la couleur: monochromie et polychromie dans les arts (1300-1650) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Aux limites de la couleur: monochromie et polychromie dans les arts (1300-1650)L’histoire des couleurs dans le monde occidental au Moyen Âge et à la Renaissance a été nourrie par des travaux majeurs qui ont permis d’en cerner de multiples aspects, depuis les pratiques techniques jusqu’aux usages symboliques. En revanche, la question des rapports entre monochromie et polychromie dans les arts n’a guère fait l’objet que d’études ponctuelles.Ce constat a servi de point de départ au colloque international, organisé conjointement par l’Institut national d’histoire de l’art et par le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance, qui s’est déroulé à Tours les 12 et 13 juin 2009.
Les actes du colloque « Aux limites de la couleur : monochromie et polychromie dans les arts (1300-1600)», dirigés par Marion Boudon-Machuel, Maurice Brock et Pascale Charron, se proposent ainsi de traiter la question de la perception et du rôle de la couleur dans les œuvres d’art en adoptant un spectre large, allant de la conception de l’œuvre à sa réception, de l’analyse des gammes chromatiques réduites (grisaille, camaïeu, monochromie, bichromie) à l’étude des rapports entre la monochromie et la polychromie. Les contributions couvrent les disciplines artistiques les plus diverses (peinture, sculpture, orfèvrerie, arts graphiques, textile) et s’articulent autour de deux binômes : monochromie-bichromie, monochromie-polychromie.
Avec les contributions de Mathilde Bert, Marc Borman, Agnès Bos, Bertrand Cosnet, Olivier Deloignon, Laure Fagnart, Antonella Fenech, Marc Gil, Maxence Hermant, Michel Hochmann, Anne Le Poittevin, Marie-Lys Marguerite, Audrey Nassieu-Maupas, Michel Pastoureau, Natacha Pernac, Laurence Riviale, Nathalie Roman, Valentina Sapienza, Michele Tomasi, Ines Villela-Petit, Denise Zaru
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Diseases of the Imagination and Imaginary Disease in the Early Modern Period
show More to view fulltext, buy and share links for:Diseases of the Imagination and Imaginary Disease in the Early Modern Period show Less to hide fulltext, buy and share links for: Diseases of the Imagination and Imaginary Disease in the Early Modern PeriodThe early modern period was arguably the greatest ‘age of the imagination’ in Europe, and certainly the period in which the powers attributed to that faculty had the greatest consequences - both in theory and in ordinary people’s lives. Theologians and physicians debated the reality of witchcraft (no simple battle between Religion and Science, as believers and doubters could be found on both sides); the existence and pathology of werewolves and vampires; the role of the imagination in influencing the unborn child and in causing disease even in remote others. The imagination was implicated in conditions from plague, lovesickness, and anger through to hysteric and hypochondriac disease - the latter a frightening syndrome of gastric, respiratory, cardiac, and psychiatric problems believed to be epidemic. The essays in this volume, by established and emerging scholars from diverse intellectual and cultural traditions, explore Latin and vernacular, philosophical, medical, poetic, dramatic, epistolary, and juridical sources to expose the tangled conceptual roots of our modern affective, anxiety and somatoform disorders. They confirm that controversies about ‘mad’ versus ‘bad’, ‘real’ versus ‘psychosomatic’ complaints, and the interdependence of perception, emotion, and physical illness are by no means a monopoly of our times.
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Le croire au coeur des sociétés et des cultures
show More to view fulltext, buy and share links for:Le croire au coeur des sociétés et des cultures show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le croire au coeur des sociétés et des culturesLe « croire » est ici abordé non d’abord comme assentiment ou adhésion à des représentations ou à des propositions, mais comme moment d’insertion et de pratiques effectives d’un sujet au cœur du social, sur fond d’indétermination. Et on l’aborde en sachant à la fois que le « croire » est marqué par une histoire occidentale qui a passé par le christianisme et qu’il se trouve centralement décalé ou mis en cause dans les mutations socioculturelles contemporaines. Le « croire » est en ce sens un bon indicateur – parmi d’autres – de ce qui arrive aujourd’hui à nos sociétés en Occident.
Issu d’un colloque organisé sous les auspices conjoints de l’École pratique des hautes études et de l’université de Lausanne, ce volume se dispose selon trois parties. L’une de décentrement, passant par l’Antiquité gréco-romaine, le confucianisme, le judaïsme et l’islam ; la deuxième d’histoire, attentive aux différences qui y sont inscrites et non sans lien aux données sociales ; la troisième ouvrant, à partir de réalités contemporaines, des perspectives plus délibérément réflexives.
Professeur d’« Histoire des théologies, des institutions et des imaginaires chrétiens » à l’université de Lausanne, Pierre Gisel a publié un ouvrage sur le christianisme, son histoire et ses recompositions modernes, ainsi qu’en théorie et épistémologie de la religion, en lien avec les mutations socioculturelles contemporaines et les défis qui en sourdent.
Chercheur et enseignant en Écoles d’art, à l’EPFL et à l’université de Lausanne, docteur en philosophie de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris sous la direction de Jacques Derrida, Serge Margel a publié selon de larges perspectives historiques, d’Aristote à Arthaud, et sur des thématiques variées, du tombeau du dieu artisan au silence des prophètes en passant par le temps, la nature, le destin et la liberté, le corps et l’âme, l’imposture, la superstition ou la force des croyances.
Ont contribué à cet ouvrage collectif : Laurent Amiotte-Suchet (université de Lausanne, faculté de théologie et de sciences des religions), Philippe Borgeaud (université de Genève, faculté des Lettres), Jean-Daniel Causse (université Paul-Valéry, Montpellier, département de psychanalyse), Pierre-Antoine Fabre (École des hautes études en sciences sociales de Paris), Pierre Gisel (université de Lausanne, faculté de théologie et de sciences des religions), Sylvie Anne Goldberg (École des hautes études en sciences sociales de Paris), Xavier Gravend-Tirole (université de Lausanne, faculté de théologie et de sciences des religions), Jad Hatem (université Saint-Joseph, Beyrouth, département de philosophie), Catherine König-Pralong (université de Fribourg et université Paris ;IV-Sorbonne, département de philosophie), Serge Margel (Haute École d’art, EPFL et université de Lausanne), Pierre Lory (École pratique des hautes études de Paris), Sarah Scholl (université de Genève, faculté de théologie), Jean-Paul Willaime (École pratique des hautes études de Paris), Myung-Su Yang (Ewha Womans University, Séoul, Graduate School of Theology).
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The Faces of the Other
show More to view fulltext, buy and share links for:The Faces of the Other show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Faces of the OtherThe foundations of European civilization as we know it today were laid in Late Antiquity and the early Middle Ages. The Faces of the Other: Religious Rivalry and Ethnic Encounters in the Later Roman World traces the roots of the attitudes and argumentation about religious or ethnic otherness in modern western culture. It aims at deepening the historical understanding of attitudes towards otherness as well as cultural and religious conflicts in world history. The Faces of the Other discusses the conceptions, depictions, and attitudes towards the other in Graeco-Roman antiquity. The book focuses on the perception of otherness, whether other peoples or religions, in the Later Roman Empire as understood broadly, from the first until the fifth century CE. These others are ethnic others such as the Persians, Huns, and the Germanic peoples were to Romans, or religious others such as Jews were to Christians or Christians to Jews, Christians to pagans or pagans to Christians, or different cults to the ‘mainstream’ Romans, or different Christian sects to each other.
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