Brepols Online Books Medieval Monographs Collection 2012 - bob2012mome
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La Chambre des comptes de Lille de 1386 à 1419
show More to view fulltext, buy and share links for:La Chambre des comptes de Lille de 1386 à 1419 show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Chambre des comptes de Lille de 1386 à 1419La fondation d’une Chambre des comptes à Lille par Philippe le Hardi en 1386 fut l’un des outils principaux d’intégration des Pays-Bas méridionaux à l’Etat bourguignon naissant. Dans le cadre d’un Etat princier bipolaire largement tourné vers le royaume l’institution s’inspira des usages flamands, artésiens et monarchiques, et s’inséra dans un réseau de Chambres regroupant Paris, Dijon, Lille et bientôt Bruxelles. Tout en contrôlant plus de 200 comptes, elle traitait une information puisée dans son réseau de correspondants et ses archives, parvenant à élargir son périmètre d’intervention jusqu’au contrôle des comptes des officiers centraux des finances ducales. La Chambre sut également établir son autorité sur le domaine et les monnaies, et gagna le statut de cour de justice reconnue par le Parlement. Gardienne de l’autorité des ducs, elle ne cessa de rappeler le droit tout en exaltant la puissance de la grâce princière, même si elle ne put cependant jamais s’assurer le contrôle réel de l’administration financière.
Jean-Baptiste Santamaria est un ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure LSH, agrégé d’histoire, docteur en histoire médiévale. Il enseigne en lycée, classe préparatoire et à l’université Lille-III.
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La femme ravie
show More to view fulltext, buy and share links for:La femme ravie show Less to hide fulltext, buy and share links for: La femme ravieBy: Sylvie JoyeEnlever une femme pour l’épouser n’a pas toujours été un crime. C’est à partir du IVe siècle que le rapt est condamné par la loi. Le livre analyse la pratique, la perception et la répression du rapt depuis la fin de l’Antiquité jusqu’au Xe siècle. Pratique constante, les enlèvements sont le fruit des tensions générées par le mariage dans une société où la compétition, les stratégies d’alliance, les impératifs de la vengeance laissent peu de place aux choix individuels. Mais, à partir de l’époque carolingienne, l’Église renforce sa pression sur la société et pèse avec force sur le mariage, considéré comme la base et le ciment de la société chrétienne : le rapt, véritable antithèse du mariage carolingien, de crime devient alors un sacrilège, remettant en cause l’ordre du monde. Paradoxalement, alors même que le rapt est condamné avec sévérité par les lois civiles et religieuses, il continue d’être une pratique génératrice de prestige et de richesse et, surtout, il commence à apparaître sous un jour flatteur dans les chroniques : le ravisseur devient progressivement un héros fondateur de lignée.
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La justice dans une ville du Nord du Royaume de France au Moyen Âge
show More to view fulltext, buy and share links for:La justice dans une ville du Nord du Royaume de France au Moyen Âge show Less to hide fulltext, buy and share links for: La justice dans une ville du Nord du Royaume de France au Moyen ÂgeBy: Sébastien HamelMalgré l’abondante production des cinquante dernières années en histoire urbaine, il est un pouvoir qu’exerçaient certaines villes à la fin du Moyen Âge qui demeure encore mal connu, celui de rendre justice. L’exercice de la justice fut une des principales prérogatives des villes de commune, si bien que rendre justice devint un outil d’affirmation de l’identité et du pouvoir bourgeois. La ville de Saint-Quentin constitue le milieu d’étude principale envisagé pour mener cette étude. Ce livre aborde la mise en place et le développement de la justice municipale sous l’angle de l’acculturation face aux pouvoirs judiciaires concurrents (seigneurs, roi, Église). Il examine ensuite le rôle dominant des bourgeois dans l’exercice de la justice dans la ville. Enfin, la pratique judiciaire a envisagé la justice civile et criminelle en portant principalement sur les différentes techniques de résolution des conflits.
Sébastien Hamel, docteur en histoire de l’Université de Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, enseigne l’histoire du Moyen Âge à l’Université de Montréal. Ses recherches actuelles portent sur l’usage du chirographe en France et en Angleterre.
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Le Breviari d’amor de Matfre Ermengaud
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Breviari d’amor de Matfre Ermengaud show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le Breviari d’amor de Matfre ErmengaudLa première édition du Breviari d’amor, due à Gabriel Azaïs, a paru entre 1862 et 1881. En 1976, avec le but de donner au public d’abord la partie la plus intéressante de cette oeuvre, la partie courtoise, contenant un débat sur la fin’amor, fut publiée. Ces 7.500 vers présentent des citations tirées des poèmes des troubadours. Or, ce tome de 1976 étant épuisé, il était évident qu’il fallait donner une deuxième édition de cette partie du Breviari à cause de son intérêt auprès d’un public plus large de médiévistes et d’amateurs éclairés. Cette ré-édition entièrement refondue à partir des manuscrits contient aussi la mise à jour de la bibliographie et des notes, et donne aussi la lettre de Matfre à sa soeur. Le projet d’ajouter une traduction française de cette partie du Breviari va se réaliser bientot.
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Le gracial d’Adgar. Miracles de la vierge
show More to view fulltext, buy and share links for:Le gracial d’Adgar. Miracles de la vierge show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le gracial d’Adgar. Miracles de la viergeLe Gracial d'Adgar est la première oeuvre représentative du genre des miracles de Notre-Dame en français. Écrite en anglo-normand, vers 1165, elle témoigne de l'influence de l'Angleterre dans le développement du culte marial et l'éclosion de la littérature française. Ce genre littéraire connaîtra un succès considérable dans toute l'Europe.
Il s'agit de montrer que si Adgar condamne la littérature profane pour ses mensonges et son immoralité, il sait tout de même en retirer une leçon de «sagesse et de courtoisie». Son oeuvre s'adresse à un public «frivole», mais exigeant. Il faut que cette littérature pieuse puisse rivaliser, par son agrément, avec la littérature courtoise de son temps et dépasser les Vies de saints par son homogénéité et sa variété.Le texte latin est traduit en français moderne, afin que le lecteur puisse constater les enjeux d'une impossible fidélité. Quelques miracles d'Adgar sont enfin comparés à ceux de ses confrères romans, notamment le plus brillant d'entre eux, Gautier de Coinci.
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Le mécénat bibliophilique de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière (1404-1424)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le mécénat bibliophilique de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière (1404-1424) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le mécénat bibliophilique de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière (1404-1424)By: Delphine JeannotC’est dans la France des XIVe et XVe siècles, en particulier chez les Valois, que le mécénat princier connut son âge d’or. Jean de Berry, frère du roi Charles V, fut certainement un de ceux qui illustra ce phénomène avec le plus de faste. L’historiographie brossa en revanche un tout autre portrait de son neveu, Jean sans Peur, le réduisant à un fin politique, parfois manipulateur, loin du prince cultivé amateur d’art. Et pourtant, nous devons au mécénat du duc de Bourgogne quelques unes des plus belles réalisations artistiques de l’époque, à l’image du Livre des merveilles du monde qu’il fit réaliser pour offrir à Jean de Berry. La qualité des sources conservées a permis de reconstituer les collections de manuscrits en possession de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière, son épouse, donnant ainsi la mesure de la qualité de leur mécénat artistique jusqu’alors méconnu. Delphine Jeannot est docteure en Histoire de l’art de l’Université de Lille 3. Ses recherches pluridisciplinaires portent sur le mécénat princier et féminin au XVe siècle à la Cour de Bourgogne.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)Authors: Olga Weijers and Monica B. CalmaCe dernier fascicule du répertoire des maîtres et de leurs lectures à la Faculté des arts de Paris comprend aussi bien des maîtres moins connus, comme Simon de Castello, Thomas de Cleve et Zacharias Parmensis, que des personnalités qui ont marqué leur époque, tels Siger de Brabant et Thomas d’Aquin. Ils forment une communauté internationale venant de toute l’Europe. La diversité des enseignants et de l’enseignement à la Faculté des arts de Paris a été ainsi mise en lumière tout au long des 9 fascicules.
Comme dans les fascicules précédents, un certain nombre de maîtres exclus du répertoire proprement dit, pour diverses raisons, sont mentionnés brièvement dans l’introduction. Parmi eux, Etienne Tempier, évêque de Paris et chancelier de l’université, célèbre à cause des fameuses condamnations de 1270 et 1277, a bénéficié d’une notice plus complète.L’achèvement du répertoire sous forme imprimée n’implique pas la fin définitive ; nous envisageons sa mise en ligne, avec une révision finale, dans un avenir proche. Ainsi, ce projet qui a été porté depuis ses débuts par un réseau international de spécialistes, apportant de très nombreuses additions et corrections, s’achèvera finalement sous une forme toujours perfectible mais accessible à tous ceux qui s’intéressent au milieu fascinant de la Faculté des arts.
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Les lignages nobiliaires dans la Morée latine (XIIIe-XVe siècle)
show More to view fulltext, buy and share links for:Les lignages nobiliaires dans la Morée latine (XIIIe-XVe siècle) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les lignages nobiliaires dans la Morée latine (XIIIe-XVe siècle)By: Isabelle OrtegaLa noblesse de la principauté de Morée est l’objet de cette étude qui, au-delà de l’approche historique et des liens biologiques, essaie d’envisager la représentation sociale de ce milieu. Le domaine concerné par l’anthropologie historique n’est donc pas déterminé, il s’agit de mettre une distance entre le groupe étudié et l’observation de l’historien afin d’envisager les répercussions sociales engendrées. L’histoire de la parenté permet d’analyser les comportements biologiques, les formations sociales et les représentations mentales du groupe nobiliaire.
Dans quelle mesure les lignages latins reflètent-ils un mode de fonctionnement venu d’Occident et comment celui-ci évolue-t-il en étant influencé par les conditions politiques et culturelles du lieu dans lequel ils s’implantent ?
Les principes importés qui concernent la filiation, les stratégies matrimoniales ou encore les biens patrimoniaux, peuvent servir de fil directeur tout en tenant compte des nuances chronologiques et géographiques au sein de la principauté. À travers ces groupes sociaux et familiaux nobles qui se reconnaissent un ancêtre commun, l'ouvrage s'attache à étudier les origines et les modalités de renouvellement des lignages latins passant d’une prédominance franque à des influences angevines et ibériques, leur solidarité croissante et leur volonté de conservation du patrimoine. L'auteur évalue également les relations qu’entretiennent ces lignages avec le pouvoir princier, et quelles peuvent être les conséquences des changements de domination sur les lignages nobiliaires. Le tout s’organise autour de quatre parties rendant compte de la fierté des origines, de la volonté de perpétuer le lignage, de maintenir son prestige ou encore de transmettre la patrimoine.
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The Latin Religious Orders in Medieval Greece, 1204-1500
show More to view fulltext, buy and share links for:The Latin Religious Orders in Medieval Greece, 1204-1500 show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Latin Religious Orders in Medieval Greece, 1204-1500The monastic and mendicant orders that were so central in the evolution of western religion and spirituality also played a pivotal role in the expansion of Latin Christendom after the eleventh century. In the thirteenth century, following thecapture of Constantinople by the armies of the Fourth Crusade, Cistercians, Benedictines, Franciscans, and Dominicans installed themselves in the former territories of the Byzantine Empire. Here, they had to adapt and compromise in order to survive, whilst Latins, Turks, and Greeks struggled to gain supremacy in the Aegean. They were also, however, faced with the challenge of attracting the devotion of the Greek Orthodox population, advancing the cause of church union, and promoting the interests of their Frankish, Venetian, and Genoese patrons. This volume follows the orders’ fortunes in medieval Greece, examines their involvement in the ecclesiastical and secular politics of the age, and looks at how the monks and friars pursued their spiritual, missionary, and Unionist goals in the frontier societies of Latin Romania.
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The Letter Collections of Anselm of Canterbury
show More to view fulltext, buy and share links for:The Letter Collections of Anselm of Canterbury show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Letter Collections of Anselm of CanterburyBy: Samu NiskanenThe letters of Anselm of Canterbury († 1109) provide the clearest insight into his mind and action, and they also constitute one of our finest vantage points to observe the formation of those profound forces moulding Europe in the late eleventh- and early twelfth centuries. The focus of the present study is the transmission of Anselm’s correspondence. It argues that many of the conclusions of earlier scholarship have been constructed on flawed foundations. Using evidence from all known manuscripts and printed editions, the study seeks to demonstrate precisely how Anselm’s letters have survived and how the surviving witnesses relate to one another. The study also aims to define the historical contexts within which our key manuscripts were copied and edited. Only when equipped with this store of information can we begin to understand the editorial processes that shaped the textual tradition of Anselm’s letter collections before and after his death.
Dr Samu Niskanen is Newton Fellow at Jesus College, Oxford.
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Le pouvoir en ville
show More to view fulltext, buy and share links for:Le pouvoir en ville show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le pouvoir en villeBy: Mathieu CaesarGenève demeure jusqu’aux années troublées qui précédent l’adoption de la Réforme une ville aux équilibres politiques complexes, où plusieurs pouvoirs se côtoient et administrent le territoire urbain : l’évêque et son Chapitre, la Communauté d’habitants et les princes de la Maison de Savoie. Mettant à profit de nombreuses sources manuscrites conservées dans les Archives de Genève et Turin, cette étude analyse dans les détails les politiques d’administration de la Communauté ainsi que ses relations aux autres institutions. La gestion de la ville se révèle comme un atout important dans la légitimation de l’élite dirigeante et dans le renforcement du pouvoir de la Communauté. L’action des notables urbains et les idéaux qui fondent leurs actions permettent ainsi de saisir dans le vif le jeu politique dans une ville à la fin du Moyen Âge.
Mathieu Caesar , docteur en histoire médiévale, enseigne à l’Université de Genève. Ses recherches portent principalement sur l’histoire des villes dans le duché de Savoie à la fin du Moyen Âge.
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Living Saints of the Thirteenth Century
show More to view fulltext, buy and share links for:Living Saints of the Thirteenth Century show Less to hide fulltext, buy and share links for: Living Saints of the Thirteenth CenturyThis volume presents the Lives of three women of the thirteenth century, all written by contemporaries. In the late Middle Ages, almost every town in Northern Europe had its own anchoress, who would keep in touch with the citizens through a window looking onto the churchyard or through a door and window looking into the church (as shown in the cover illustration). Such women, along with the beguines, Cistercian nuns and monks, reform-minded clergy, and devout laywomen, formed what Barbara Newman has termed ‘close-knit networks of spiritual friendship that easily crossed the boundaries of gender, religious status, and even language’. This volume presents the lives of two recluses, Yvette of Huy, whose life was recorded by her spiritual friend, the Premonstratensian Hugh of Floreffe, and Margaret the Lame of Magdeburg, whose lessons were recorded by her confessor, the Dominican John of Magdeburg (introduced and translated by Jo Ann McNamara and Gertrud Jaron Lewis and Tilman Lewis respectively). The anchoress Eve of Saint-Martin was an author herself. Her memoir in French on her friend Juliana’s and her own labour for the new Feast of Corpus Christi forms the basis of the Latin Life of Juliana of Cornillon (introduced and translated by Barbara Newman).
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