Brepols Online Books Other Miscellanea Collection 2013 - bob2013miot

Les contributions réunies dans ce livre sont nées d’une collaboration et d’une proximité intellectuelle entre deux institutions de recherche : l’équipe PLH-ERASME qui travaille, à Toulouse, dans les domaines de la réception de l’Antiquité et de l’anthropologie historique, et le centre ANHIMA (Anthropologie et Histoire des mondes antiques), qui réunit, à Paris, des chercheurs engagés dans tous les domaines et toutes les périodes de l’Antiquité. Ce rapprochement s’est traduit par l’organisation de deux journées d’étude internationales à Toulouse, en mars 2010, et par la création d’une nouvelle collection : « Antiquité et sciences humaines. La traversée des frontières », accueillie par les éditions Brepols.

Ces initiatives témoignent de la vitalité et du renouvellement des perspectives anthropologiques : redéfi nir les concepts les mieux connus (comme le don, le commerce), s’attacher à un champ d’études laissé à l’écart (l’archéologie gallo-romaine), prendre en compte des déplacements de catégories entre hommes et femmes, masculin et féminin dans les études de genre, explorer des domaines nouveaux (les émotions, la perception des couleurs).

La prise en compte des différences qui nous sépare nt des hommes de l’Antiquité, l’attention portée aux spécifi cités qui marquent l’ensemble de leurs représentations et de leurs comportements dans tous les champs de la vie sociale, politique, religieuse, culturelle, la conscience des mutations qui se sont opérées sur la longue durée, c’est ce que chacun des auteurs de ce volume, dans le domaine qui lui est propre, a tenté de mettre en oeuvre.

Liste des contributeurs : Vincent Azoulay, Maurizio Bettini, Corinne Bonnet, Violaine Sebillotte-Cuchet, Ton Derks, Adeline Grand-Clément, Pascal Payen, Nicholas Purcell, Évelyne Scheid-Tissinier, Pauline Schmitt Pantel, Emmanuelle Valette, Andreas Wittenburg.

Who owns the spaces of religion? Does the question matter, or even make sense? Modern distinctions between sacred and secular spheres tend to assume that clergy dominate the former, and lay people the latter. A man or woman living in the early modern period might not have been so sure. They would have thought more immediately of things of heaven and things of earth, and would have seen each as the concern of clergy and laity alike. Faith’s boundaries, while real, were very porous. This collection offers the first sustained comparative examination of lay-clerical relations in confraternities through the late medieval and early modern periods. It shows how laity and clergy debated, accommodated, resolved, or deflected the key issues of gender, race, politics, class, and power. The sixteen essays are organized into six sections that consider different aspects of the function of confraternities as social spaces where laity and clergy met, mediated, and sometimes competed and fought. They cover a period historically when kinship was a dominant metaphor in religious life and when kinship groups like confraternities were dominant models in religious institutions. They deal with Catholic, Jewish, and Islamic confraternities, and range geographically from Europe to the Middle East, Central and South Asia, and Latin America.