Brepols Online Books Medieval Monographs Collection 2013 - bob2013mome
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L’oeuvre de Richard de Saint-Victor
show More to view fulltext, buy and share links for:L’oeuvre de Richard de Saint-Victor show Less to hide fulltext, buy and share links for: L’oeuvre de Richard de Saint-VictorRichard de Saint-Victor († 1173), d’origine écossaise, fut à la fois un théologien, un exégète et surtout un maître spirituel. Quelque peu éclipsé par la gloire de Hugues qui le précéda à l’abbaye de Saint-Victor, il fut surtout connu par son De Trinitate, alors et depuis influent, et par Les douze patriarches (ou Beniamin minor), un premier essai d’analyse des voies de la contemplation.
Mais son ouvrage principalen ce domaine est le De contemplatione, dit aussi Beniamin maior pour marquer qu’il prenait la suite du précédent et en achevait la quête. Ce fut dans l’Occident chrétien le premier traité théorique analysant les voies et les étapes de l’expérience mystique suprême. Beaucoup lu, souvent cité, il devint rapidement un classique et une autorité durables.
On en donne, avec un texte latin amendé, la première traduction française, largement annotée.
Jean Grosfillier est docteur ès lettres en langues et littératures françaises et latines médiévales de l’université de Genève. Il a publié en 2008 une étude sur les Séquences d’Adam de Saint-Victor (Bibliotheca Victorina 20).
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L'abbaye cistercienne de Bégard des origines à 1476 : histoire et chartes
show More to view fulltext, buy and share links for:L'abbaye cistercienne de Bégard des origines à 1476 : histoire et chartes show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'abbaye cistercienne de Bégard des origines à 1476 : histoire et chartesBy: Claude EvansL'abbaye de Bégard, située dans le diocèse de Tréguier, est une des fondations religieuses les plus importantes de la Bretagne médiévale et a été traditionnellement considérée comme sa première abbaye cistercienne. Le présent volume réunit 272 actes, pour la plupart inédits, provenant de l'abbaye ou touchant à son histoire. Plus de la moitié provient des Archives départementales des Côtes-d’Armor et le reste a été découvert aux Archives départementales de Loire-Atlantique et du Morbihan, à la Bibliothèque Nationale de France, aux Archives Nationales du Royaume-Uni, à la British Library, à la Bodleian Library, à la bibliothèque d'Eton College et aux Archives vaticanes.
L'ensemble des documents permet de retracer, au moins partiellement, l'histoire de l'abbaye qui aurait pu, à ses débuts, être une fondation érémitique ou bénédictine et se serait incorporée à l'ordre cistercien au début du XIIIe siècle. De nouvelles perspectives sont ouvertes sur les rapports des moines avec leurs vassaux, avec la noblesse bretonne et avec les évêques. Les textes permettent de reconsidérer le mode d'exploitation du domaine de Bégard et le rôle joué par certains abbés, en particulier Vincent de Kerléau (1444-1476) à qui les papes Nicolas V et Calixte III et les ducs de Bretagne Pierre II, Arthur III et François II confièrent de hautes fonctions.
Les textes d'origine anglaise donnent de nombreux détails sur le développement et les vicissitudes de l'« alien priory » de l'abbaye, Begar, situé près de la ville de Richmond, dans le Yorkshire, dont les importants revenus provenaient principalement de moulins sur la Swale et la Tees et de droits prélevés sur les bénéfices de la foire de Boston dans le Lincolnshire.
116 documents sont en latin, 155 en moyen français, 1 en moyen anglais et les noms de lieux et de personnes sont en grande majorité celtiques, ce qui donne à ce corpus un grand intérêt linguistique.
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La biblioteca di Pietro Crinito
show More to view fulltext, buy and share links for:La biblioteca di Pietro Crinito show Less to hide fulltext, buy and share links for: La biblioteca di Pietro CrinitoIl presente studio si colloca all’interno di un complesso di ricerche che negli ultimi quaranta anni hanno affrontato la cultura grafica e la complessiva eredità culturale diumanisti della cerchia laurenziana, quali Angelo Poliziano, Marsilio Ficino, Bartolomeo Fonzio (libri appartenenti alla loro biblioteca, talora autografi oppure realizzati da copisti di fiducia, ma anche materiali di lavoro della più varia natura, quali appunti, schedature, commenti inediti, traditi da fascicoli autografi, talora oggetto di plurime, successive sistemazioni in forma di volume). Il lavoro ha per oggetto la ricostruzione della biblioteca di Pietro Crinito (1474-1507), lo studio della sua cultura grafica e un catalogo dettagliato di tutti i libri che gli appartennero. In assenza di inventari e disposizioni testamentarie, la raccolta libraria del Crinito è stata ricostruita attraverso un sistematico spoglio della bibliografia di riferimento, ma anche attraverso controlli diretti dei singoli fondi delle principali biblioteche in cui sono giunti materiali dell’umanista fiorentino. La ricerca ha portato al reperimento di 34 volumi di proprietà del Crinito per un totale di 64 unità codicologiche.Particolare attenzione è stata dedicata ai manoscritti autografi del Crinito che, pur distribuiti in un arco di anni ridotto dal 1486 al 1500, permettono di delineare un quadro dell’evoluzione delle sue abitudini grafiche dagli anni della formazione scolastica all’età matura. La ricerca individua l’evoluzione della scrittura e riconosce, a partire dal 1495, una svolta nelle scelte grafiche del Crinito che solo da questo momento, solo dopo lo studio degli autografi di Poliziano, adotta un modello di corsiva all’antica decisamente caratterizzato da forme di lettera e di legature di tradizione antiquaria.Michaelangiola Marchiaro è Dottore di ricerca in Storia della Tradizione dei Testi nel Medioevo e nel Rinascimento. I suoi interessi di ricerca si rivolgono alla paleografia latina, alla codicologia e alla catalogazione del manoscritto medievale. Lavora attualmente presso l’Archivio Capitolare di Pistoia. È membro dell’Associazione Manoscritti Datati d’Italia (AIMD), della Association Paléographique Internationale Culture, Écriture, Société (APICES) e dell’Associazione Archivistica Ecclesiastica (AAE).
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La cronique et histoire des mervilleuses aventures de Appolin roy de Thir
show More to view fulltext, buy and share links for:La cronique et histoire des mervilleuses aventures de Appolin roy de Thir show Less to hide fulltext, buy and share links for: La cronique et histoire des mervilleuses aventures de Appolin roy de ThirApollonius, roi de Tyr aussi bien que marieur au début du roman, fuit les hommes du roi d’Antioche qui veulent le tuer à cause de son interprétation d’une devinette que le roi lui a posée. Après avoir perdu tous ses biens dans un naufrage, il est recueilli par le roi de Cyrène, qui le charge d’instruire sa fille. La princesse tombe amoureuse de son maître jusqu’au point d’en être malade ; le roi apprécie beaucoup le jeune homme et par conséquent lui donne sa fille en mariage. C’est ainsi que les aventures du protagoniste du roman peuvent se poursuivre en suivant une autre pente. Le développement narratif est condensé dans toutes les versions latines, elles-mêmes étant des traductions supposées d’une version originale grecque. C’est en France toutefois que le roman eut le plus grand succès, car parmi les traductions en langues vernaculaires se trouvent aussi huit versions françaises.
La version que nous publions ici est une traduction assez fidèle du texte latin. Intitulée d’après l’incipit « La cronique et histoire des mervilleuses aventures de Appolin roy de Thir », elle a été conservée dans un seul manuscrit, le Londres, British Library, Royal 20 C II.
Vladimir Agrigoroaei est diplômé de lettres classiques de l’Université de Bucarest en 2002 et docteur ès lettres de l’Université de Poitiers depuis 2011, avec une thèse sur l’histoire des traductions en français au XIIe siècle. Il a collaboré à l’édition des trois volumes des Translations médiévales. Cinq siècles de traduction en français au Moyen Âge (Brepols, 2011) et a publié des articles concernant les traductions françaises médiévales et l’Apollonius de Gdansk.Claudio Galderisi est professeur de langue et littérature française médiévale à l’Université de Poitiers (CESCM - UMR 7302).Pierre Nobel est professeur de linguistique romane à l’Université de Strasbourg (LILPA - EA 1339).
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La peinture murale du haut Moyen Âge en Catalogne (IXe-Xe siècle)
show More to view fulltext, buy and share links for:La peinture murale du haut Moyen Âge en Catalogne (IXe-Xe siècle) show Less to hide fulltext, buy and share links for: La peinture murale du haut Moyen Âge en Catalogne (IXe-Xe siècle)By: Carles ManchoC’est la première fois qu’une étude systématique et approfondie est consacrée aux décors peints du haut Moyen Âge en Catalogne. Les peintures des églises Sant Pere de Terrassa, de Pedret ainsi que le décor perdu de Campdevànol ne sont plus que des débris des réalisations des IXe et Xe siècles. Il s’agit essentiellement d’exemples modestes, à l’exception des trois ensembles de Terrassa, d’une qualité remarquable. Jusqu’à présent ces monuments sont restés méconnus, ici nous en dévoilons la richesse et donc la complexité culturelle de la Marche hispanique à l'époque de la conquête carolingienne. Nous sommes convaincus que, désormais, ces ensembles ne devraient plus être inconnus, ni aux passionnés du patrimoine.
Carles Mancho est professeur d’histoire de l’art de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge à l'Universitat de Barcelona, et directeur de l'Institut de Recerca en Cultures Medievals (IRCVM). Il vient de publier El paper de l’artista en l’art medieval / The Role of the Artist in Medieval Art (2011) et, en collaboration avec Juan V. Garcia Marsilla et I. Ruiz de la Peña, le manuel d’histoire de l’art, Historia del arte medieval (2012).
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Les lettres de rémission du duc de Lorraine René II (1473-1508)
show More to view fulltext, buy and share links for:Les lettres de rémission du duc de Lorraine René II (1473-1508) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les lettres de rémission du duc de Lorraine René II (1473-1508)Les rois et les princes souverains d’autrefois, tel le duc de Lorraine, avaient le droit de punir et disposaient parallèlement du pouvoir de pardonner, ce droit de grâce dont ont hérité les présidents des républiques modernes. A la fin du Moyen Age, pour manifester l’octroi de la grâce, la coutume est de rédiger un acte solennel, écrit sur parchemin et scellé, qu’on appelle une « lettre de rémission », destiné à notifier le pardon à son bénéficiaire et aussi à en informer l’administration comme le public. Les lettres de rémission des ducs de Lorraine sont conservées aux Archives départementales de Meurthe-et-Moselle depuis le règne de René II (1473-1508) sous forme de copies insérées dans des registres de la chancellerie ducale ; les actes originaux malheureusement font défaut. La présente édition contient 321 documents issus de ces registres et seulement trois originaux retrouvés ; ils émanent pour la plupart du duc lui-même, mais aussi de la duchesse (19) ; un seul provient de leur fils, Antoine. L’ensemble de ces lettres ne couvre pas toute la Lorraine actuelle, il manque évidemment les cités épiscopales qui sont souveraines, mais aussi la Lorraine allemande qui devait posséder une chancellerie à part. Les difficultés du début du règne de René II (guerres de Bourgogne, etc.) expliquent aussi l’inégale répartition chronologique, les deux-tiers des lettres se situant après 1490.Outre la transcription des 324 textes rédigés en moyen français - mais sans particularisme linguistique régional manifeste - suivie d’un index des noms propres et d’un glossaire des mots médiévaux, l’édition détaille la présentation des documents et leur contenu. La lettre de rémission est une charte qui obéit à des règles diplomatiques ; elle est dotée d’une titulature qui identifie l’auteur et précise ses titres et qualités, d’un exposé qui décrit les faits et les motifs de la demande de rémission, d’un dispositif qui contient la formule de grâce assortie ou non de considérations générales et particulières, d’un protocole final qui mentionne les différents personnages de l’administration et de l’entourage du duc qui l’ont aidé à prendre la décision de gracier. Ce corpus de documents apporte des informations sur la criminalité et la délinquance en Lorraine à la fin du Moyen Age et fournit des détails inappréciables sur les comportements sociaux et la vie quotidienne dans les petites villes et les villages à cette époque. Il renseigne plus encore sur l’administration ducale, ses mécanismes et ses rouages ainsi que sur la formulation et la perception de l’idéologie du pouvoir absolu du prince, admirablement véhiculées par ce genre de document.L’édition des lettres de rémission comble un vide dans la mise à disposition des chercheurs et du public de textes lorrains de la fin du Moyen Age. Elle a été une œuvre collective menée au sein de l’ARTEM (Atelier de Recherche sur les TExtes Médiévaux), équipe de l’Université Nancy2 associée au CNRS, qui a réuni des historiens, des linguistes et des philologues et dont le Centre de médiévistique Jean-Schneider a pris la suite.
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The Late Middle English 'Lucydarye'
show More to view fulltext, buy and share links for:The Late Middle English 'Lucydarye' show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Late Middle English 'Lucydarye'The Lucydarye is a late Middle English manual of popular instruction, largely religious in its orientation, though including lengthy discussions of witchcraft, demonology, and meteorological phenomena. There is a strong interest in pastoral instruction. Set in the form of a dialogue between a magister and his discipulus, it is an over-literal translation of a fourteenth-century French text known as the Second Lucidaire, itself a free adaptation of the Latin Elucidarium, traditionally attributed to Honorius Augustodunensis (Honorius of Autun). The translation is the work of one Andrew Chertsey. The Middle English text, edited here for the first time (from a Wynkyn de Worde print), bears striking similarities to other, popular works of an encyclopaedic nature, notably Sydrak and Bokkus and the Pricke of Conscience. Equally, there are many points in common with the sermon literature of the time. The Lucydarye is printed alongside the French source so as to allow the reader both to appreciate points of obscurity in the text and to observe Chertsey's translation technique. A discussion of the relationship between the Lucydarye and the various versions of the Second Lucidaire throws some light on the complicated textual tradition of the French prints.
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The Lexical Effects of Anglo-Scandinavian Linguistic Contact on Old English
show More to view fulltext, buy and share links for:The Lexical Effects of Anglo-Scandinavian Linguistic Contact on Old English show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Lexical Effects of Anglo-Scandinavian Linguistic Contact on Old EnglishAnglo-Saxon England experienced a process of multicultural assimilation similar to that of contemporary England. At the end of the ninth century, speakers of Old Norse from present-day Denmark, Norway, and Sweden started to settle down in the so-called Danelaw amongst the Anglo-Saxon inhabitants, and brought with them cultural traditions and linguistic elements that are still a very significant part of the English speaking world in the twenty-first century.
This book analyses the first Norse terms to be recorded in English. After revising the list of terms recorded in Old English texts which can be considered to have derived from Norse, the author explores their dialectal and chronological distribution, as well as the semantic and stylistic relationships which the Norse-derived terms established with their native equivalents (when they existed). This approach helps to clarify questions such as these: Why were the terms borrowed? At what point did the terms stop being identified as ‘foreign’? Why is a particular term used in a particular context? What can the terms tell us about the Anglo-Scandinavian sociolinguistic relations?
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