Brepols Online Books Other Miscellanea Collection 2017 - bob2017miot

Luigi Pulci’s rollicking, ribald account of the exploits of the paladin Orlando and his giant friend Morgante has never failed to provoke strong reactions in its readers. Pulci’s irreverent satirical wit made his Morgante an instant bestseller following its initial publication, but also drew the ire of powerful enemies like the Dominican friar Girolamo Savonarola, who called for copies to be burned in the ‘bonfires of vanities’ organized by his followers in Florence. The Morgante is the most important immediate precursor to the Orlando innamorato and the Orlando furioso, yet relatively little critical attention has been devoted to Pulci’s work compared to that of his successors Boiardo and Ariosto.

This volume – the first collection of critical essays dedicated to Pulci – offers a comprehensive reassessment of Pulci’s work and legacy, shedding new light on the cultural and literary traditions that Pulci draws from and subverts, the social and political forces that shaped Pulci’s work, and the breadth of Pulci’s influence from the Renaissance to the present day.

For centuries, the Council of Trent has been studied as a fundamental episode in European history wherein doctrinal and institutional unity was lost. Although the Council decrees nowhere refer to the contexts of the peoples met by Christopher Columbus, nor to the Cathay regions rediscovered by missionaries, nor to their religions, their superstitions or their political systems, the Council was nonetheless a global event. The Roman Church, which lost doctrinal control of the considerable part of Europe captured by different forms of Protestantism, imposed itself upon its followers through the application of conciliar decrees. Freed of its exclusively European perspective it opened up to cultures of the rest of the world. The customs and traditions thus encountered, the relationships with political authorities, possibilities for the construction of a new Christianity offered by New Worlds, disclosing spaces and contexts to the Tridentine Church, with accommodations and cross-fertilizations, with a return to origins and tradition, obliged that it begin to think of itself, perhaps for the first time, as a universal Church.

The Council and Beyond suggests not only reconsideration of Europe through the prism of the Tridentine decrees and the long processes of their dissemination, but also through an intercontinental consideration, a spatial perspective that would become universal to the Church and to the normative texts that had been elaborated at Trent.

Many of the contributions here collected were presented on the International Day of Studies entitled “Cristiani, ebrei e pagani: il dibattito sulla Sacra Scrittura tra III e VI secolo”, held in Lecce (October 4th, 2013). The book explores the different approaches to the Sacred Scriptures by Christians, Jews and Heathens considered according to their various internal, geographical and chronological articulations, and more generally to the debate on the Scriptures developed between the 3rd and the 6th centuries in a society in which the interactions and meetings between peoples, religions and intellectuals were rather widespread. In particular, the contributions, which contribute to the reconstruction of a complex and articulated cultural landscape, are organized in three sections: I. Contraddizioni bibliche e cultura pagana (S. Morlet, C. Moreschini, A. Capone); II. Esegesi e polemica: Celso e Macario di Magnesia (E. Saponaro, P. De Giorgi, A. Cataldo); III. III. Ebrei, pagani e Sacre Scritture (P. Andris, G. Rinaldi, M. Ryzhik).

À partir de la fin du xv e siècle et surtout des xvi e et xvii e siècles, le plus spectaculaire renouvellement esthétique de la figure d’Alexandre le Grand vient de la création d’un théâtre, puis d’un opéra, qui lui sont consacrés. Or la naissance et le développement en Europe de ces écritures dramatiques puis lyriques sur le Macédonien n’ont été jusqu’ici que très peu étudiés. Les œuvres, nombreuses et très diverses, témoignent d’une inventivité certaine et constituent un pan important de la réception de son histoire et de sa légende. En Europe occidentale, la composition des premières pièces de théâtre, d’abord surtout des tragédies, succède aux traductions humanistes de Quinte-Curce, de Justin et de Plutarque. Elle relance un processus de jeu avec l’Histoire et de mise en fiction que les auteurs de ces traductions avaient précisément cherché à arrêter après les libertés médiévales. Aux xviii e et xix e siècles, si les pièces de théâtre qui s’écrivent encore sont moins souvent représentées que celles du xvii e siècle, de très nombreux opéras contribuent à façonner durablement les représentations du conquérant en Europe occidentale, tandis dans le monde hellénique le théâtre d’ombres s’approprie le personnage antique comme figure de sauveur. Alexandre prend ainsi vie, avec son entourage, dans des genres dramatiques et lyriques divers, les auteurs l’adaptent avec la plasticité qui caractérise son personnage. Il incarne toujours un prestige qu’ils s’approprient, pour susciter l’admiration, parfois la pitié, moins souvent l’indignation ou le rire.

Cet ouvrage constitue le premier volume collectif consacré aux réinventions d’Alexandre et de son entourage en héros dramatiques et lyriques. Il réunit dix-neuf articles sur les littératures et les spectacles français, néo-latins, espagnols, italiens, anglais, germaniques et néo-helléniques, et se termine par des répertoires des œuvres françaises, espagnoles, italiennes, anglaises et germaniques.

By “barbarian names”, we denote names or words used, principally within a ritual context in ancient religions, the efficacy of which depends upon a semantic opacity, a strangeness or even an unintelligibility. In order to determine the distance that constitutes the ‘barbarous’ character of these names, this book offers a series of studies on various examples – a majority concerning Middle- or Neo-Platonic texts – which will allow the reader to appreciate the theories through which Antiquity viewed the relationships, particularly the interchange, between the various beings that inhabit the world – mortals, demons, and gods – each group having its own language, mode of expression, its manner of being situated within the hierarchical order of reality, and being related to others.

La notion d’« Art poétique » recouvre une réalité plurielle et protéiforme : les ouvrages ainsi qualifiés se proposent, selon les âges et les contextes, de catégoriser, de normaliser ou de canoniser les pratiques poétiques. Entre la pratique et la théorisation au sens large se jouent dès lors des rapports complexes, qu’interrogent les seize contributions regroupées dans ce volume, où cette problématique est envisagée selon un large spectre de périodes et de langues, mais également dans une perspective pluridisciplinaire.

Ce volume étudie les mutations de sens que la notion de principe a connues au sein de la cosmologie platonicienne, depuis l’ancienne Académie jusqu’au néoplatonisme tardif. Dans cet intervalle, la question de la nature et du nombre des principes cosmologiques est apparue comme un enjeu central de la défense du platonisme, dans sa confrontation avec les écoles rivales, mais aussi, à partir de l’époque impériale, avec le christianisme. Au sein de cette histoire, les critiques et réceptions aristotéliciennes ont joué un rôle déterminant et ont, d’un certain point de vue, préparé le tournant inauguré par Plotin : de Théophraste, qui le premier articule la causalité du Premier Moteur et l’héritage platonicien des Formes intelligibles, à Alexandre d’Aphrodise, qui critique l’anthropomorphisme inhérent aux théories providentialistes des platoniciens impériaux, les exégètes péripatéticiens ont ouvert des pistes qui seront adaptées et transformées à travers les différents systèmes néoplatoniciens. Reprenant à Alexandre sa critique des conceptions artificialistes de la cosmologie platonicienne, Plotin s’oppose à lui pour défendre l’efficience causale des Formes intelligibles, qu’il définit comme des réalités vivantes et intellectives, en les insérant dans un système de dérivation de toutes choses depuis l’Un. À sa suite, les différents diadoques néoplatoniciens placeront la vie au cœur du monde intelligible, définissant les Formes comme des réalités vivantes et intellectives dotées d’une efficience propre : la puissance de faire advenir des réalités dérivées.

«Les dieux helléniques sont des Puissances, non des personnes. La pensée religieuse répond aux problèmes d'organisation et de classification des Puissances. » En partant de ce texte de Jean-Pierre Vernant et en intégrant les perspectives nouvelles issues des travaux des historiens et des anthropologues du religieux, ce livre explore de façon comparatiste, et sans partir de modèles préalables, la pertinence de cette proposition. Il soulève deux questions aussi simples que redoutables : qu’est-ce qu’une puissance divine ? Comment la conçoit-on et l’inscrit-on dans le temps, dans l’espace, dans des réseaux relationnels ? La réflexion s'organise autour de deux axes : étude de la terminologie relative à la puissance divine et des modalités de son expression à travers les images, les textes et les pratiques rituelles ; analyse des modes de construction des puissances et des réseaux dans lesquels elles s'inscrivent. Ce livre pénètre ainsi au cœur même de la fabrique du divin et des structures qui l’organisent, en contexte polythéiste comme monothéiste. Centré sur le système de pensée des Grecs et des Romains, il s’attache aussi à le mettre en regard avec d’autres aires culturelles de l’Antiquité (Égypte, Mésopotamie, Israël) et avec des sociétés qu’étudient aujourd’hui les anthropologues.

This volume is a collection of studies on Latin American scholasticism originally presented at the Fourth International Conference of Medieval Philosophy at the Pontifícia Universidade Católica do Rio Grande do Sul (PUCRS), Porto Alegre, Brazil, November 12-14, 2012. These essays provide a significant overview of authors, works and areas of interest associated to scholastic thought in the 16th-18th centuries, focusing particularly on Latin American or European-born authors whose philosophical and theological careers were significantly set in Latin American soil and, due to their education, reveal a profound acquaintance with European philosophical theories and problems. The reception and development of Medieval thought in Baroque scholasticism, the connections between European philosophy, mainly Iberian scholasticism, and philosophical-theological debates in the «New World», and the revisiting by Latin American scholars of Medieval schools of thought and theoretical patterns taught in Europe, prompted by the encounter with several peoples living in the new continent and the search and justification for models of colonization, are some of the relevant issues discussed in here. The studies collected in this volume place colonial scholasticism in the history of ideas by letting authors and their writings speak for themselves.

Within the contemporary renewal of the exegetical and historical research on Jesus and early Christianity, this book focuses on a wider knowledge of the social and cultural context of the first two centuries, thanks to a systematic research of documentary materials and archaeological data (epigraphs and documentary papyri). Secondly, the book faces the increasingly perceived need to use all the existing literary material for the reconstruction of the historical Jesus and the first groups of his followers. Thirdly, the book stresses the importance of giving space to new epistemological and methodological perspectives in the field of human sciences. The last section of the volume is dedicated to the connection of contemporary research with the interpretations of Jesus and early Christianity developed in the modern age.