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Epigraphie et sotériologie: l'épitaphier des "Portugais" de Bordeaux (1728-1768)
show More to view fulltext, buy and share links for:Epigraphie et sotériologie: l'épitaphier des "Portugais" de Bordeaux (1728-1768) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Epigraphie et sotériologie: l'épitaphier des "Portugais" de Bordeaux (1728-1768)By: Gérard NahonVisitant Bordeaux au début du xviii e siècle, Dom Edmond Martène et Dom Ursin Durand signalent que « les Cordeliers ont seuls le droit d’enterrer les juifs, dont on compte environ cent familles dans Bordeaux, où ils n’ont point de synagogue ni aucune marque qui les distingue. Ils mettent sur les tombes de leurs morts des épitaphes, dans lesquelles ils comptent les années depuis la création du monde ».
Établis à Bordeaux à la suite de Lettres Patentes octroyées par Henri II en 1550, les « Nouveaux Chrétiens » ou « Marchands Portugais » étaient issus de juifs convertis de la péninsule Ibérique. Dissimulant leur identité et leurs observances juives, ils inhumèrent leurs morts, deux siècles durant, dans des terrains dépendant de divers monastères. En 1728, la Nation juive portugaise acquit un cimetière particulier (aujourd’hui situé au 105 cours de la Marne), un espace religieux du xviii e siècle pratiquement inchangé au xxi e siècle.
Ce volume analyse et synthétise le discours gravé sur 255 sépultures en regard des paysages homologues de la diaspora portugaise à Amsterdam, Hambourg, Londres, à Curaçao, à La Jamaïque, au Suriname. Il dresse l’historique de la Nation portugaise et la problématique du crypto judaïsme ou marranisme ; il parcourt les sites funéraires portugais antérieurs et postérieurs à l’achat du cimetière, analyse le programme épigraphique et son décor en fonction des temps, des espaces, des langues, des individus eux-mêmes, de la Nation, des confréries ; il traite du discours du judaïsme dans l’Europe des Lumières sous l’angle du salut des vivants et des défunts, de la vision de l’au-delà. Il fonde, enfin, l’ensemble du corpus d’épitaphes dans leurs composantes espagnole, hébraïque et portugaise.
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Janus Cornarius et la redécouverte d'Hippocrate à la Renaissance
show More to view fulltext, buy and share links for:Janus Cornarius et la redécouverte d'Hippocrate à la Renaissance show Less to hide fulltext, buy and share links for: Janus Cornarius et la redécouverte d'Hippocrate à la RenaissanceJohann Haynpol de Zwickau, dit Janus Cornarius (ca.1500-1558), a publié près d’une cinquantaine d’ouvrages qui sont pour l’essentiel des traductions latines des grands auteurs médicaux grecs, Hippocrate, Galien, Aetius d’Amida, Paul d’Egine, Dioscoride entre autres, ainsi que des Pères grecs comme Basile de Césarée ou Epiphane et même des Platonis opera omnia posthumes, tous d’une telle qualité philologique que les éditeurs scientifiques actuels tâchent désormais d’intégrer ses leçons à leurs travaux. Sa traduction latine de l’œuvre intégrale d’Hippocrate parue en 1546 était cependant l’activité à laquelle il attachait le plus de prix, et représente en effet sa principale contribution au progrès médical de la Renaissance, d’abord parce qu’elle est la première édition moderne des écrits mis sous le nom du médecin de Cos, ensuite parce qu’elle répond à une stratégie scientifique typique de l’Humanisme, qui demande ici aux sources grecques les outils d’un dépassement du galénisme tardif transmis à l’Europe occidentale par l’intermédiaire d’Avicenne, et enfin parce qu’elle soutient une réorganisation originale de la matière médicale autour de la question des fièvres pestilentielles, dénommées plus tard maladies infectieuses.
L’étude de son apport à l’édition d’Hippocrate a permis d’accéder à d’autres textes de Janus Cornarius longtemps passés inaperçus, dévoilant le rôle de cet érudit médecin, discret mais de tout premier rang, au sein de la rénovation scientifique que symbolise à présent le nom de Copernic. Etudiant à Wittenberg proche des milieux ayant suscité la publication du De revolutionibus orbium cœlestium en 1543, Janus Cornarius est probablement le ‘fou’ (der Narr) dénoncé par Luther pour être à l’origine de cet événement, et correspond sans doute aussi au modèle historique du personnage de Panurge créé par Rabelais en 1532. L’ouvrage présente les premières données textuelles conduisant à ces deux découvertes significatives pour l’histoire intellectuelle et scientifique de la Renaissance européenne, et les situe dans la perspective de l’histoire médicale, alors à peine dégagée de la polémique astrologique. Il offre en outre la première bibliographie exhaustive des éditions cornariennes et la traduction des principaux écrits de Janus Cornarius ayant trait à Hippocrate.
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The Pre-Christian Religions of the North: Research and Reception, Volume I: From the Middle Ages to c. 1850
show More to view fulltext, buy and share links for:The Pre-Christian Religions of the North: Research and Reception, Volume I: From the Middle Ages to c. 1850 show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Pre-Christian Religions of the North: Research and Reception, Volume I: From the Middle Ages to c. 1850Over more than a thousand years since pre-Christian religions were actively practised, European - and later contemporary - society has developed a fascination with the beliefs of northern Europe before the arrival of Christianity, which have been the subject of a huge range of popular and scholarly theories, interpretations, and uses. Indeed, the pre-Christian religions of the North have exerted a phenomenal influence on modern culture, appearing in everything from the names of days of the week to Hollywood blockbusters. Scholarly treatments have been hardly less varied. Theories - from the Middle Ages until today - have depicted these pre-Christian religious systems as dangerous illusions, the works of Satan, representatives of a lost proto-Indo-European religious culture, a form of ‘natural’ religion, and even as a system non-indigenous in origin, derived from cultures outside Europe.
The Research and Reception strand of the Pre-Christian Religions of the North project establishes a definitive survey of the current and historical uses and interpretations of pre-Christian mythology and religious culture, tracing the many ways in which people both within and outside Scandinavia have understood and been influenced by these religions, from the Christian Middle Ages to contemporary media of all kinds. The present volume (I) traces the reception down to the early nineteenth century, while Volume II takes up the story from c. 1830 down to the present day and the burgeoning of interest across a diversity of new as well as old media.
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Constructing a Worldview
show More to view fulltext, buy and share links for:Constructing a Worldview show Less to hide fulltext, buy and share links for: Constructing a WorldviewBy: Roy ViloznyAbout a century before the four canonical books of the Shī‘a were composed, Aḥmad b. Muḥammad al-Barqī (d. 888 or 894 CE), a scholar from the city of Qum, compiled a large collection of Imāmī traditions embracing all aspects of religious life, from cosmogony and cosmology to the minutest details of daily life. This compilation, of which only ten percent has come down to us, forms one of the earliest Shī‘ī texts extant, and is the basis for Vilozny’s delineation of the Shī‘ī worldview in this formative, pre-Twelver era. Shī‘ī ideology, the author argues, did not grow in a vacuum but resulted from the fusion of Islamic Arab elements with pre-Islamic, mythic and gnostic traditions. The book discusses at length three fundamental notions which permeate every part of al-Barqī’s work: the Shī‘a are God’s elect; an eternal fierce battle is waged between good and evil on both the universal and individual levels; and the history of humankind, from before creation to the end of time, was predetermined by God. As shown by the author, the Shī‘ī attempt to accommodate all three ideas within its world perception often resulted in glaring contradictions to which only partial solutions could be provided at the time.
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Escritos medievales en honor del obispo Isidoro de Sevilla
show More to view fulltext, buy and share links for:Escritos medievales en honor del obispo Isidoro de Sevilla show Less to hide fulltext, buy and share links for: Escritos medievales en honor del obispo Isidoro de SevillaIsidoro de Sevilla es el escritor más destacado de la Hispania visigoda. Aunque es conocido, sobre todo, como autor de la enciclopedia de las Etymologiae, se interesó igualmente por la exégesis bíblica, la historia, la biografía, la astronomía y la geografía, la liturgia, la teología, la espiritualidad, las herejías, la numerología y el monacato. A su muerte, dejó fama de hombre sabio y santo. En consecuencia, a lo largo de la Edad Media se compusieron numerosas obras en su honor en Hispania. Este volumen recoge la traducción de la mayor parte de esos escritos, desde los más antiguos, fechados en el año 636, hasta varias piezas litúrgicas del siglo xv. Las primeras composiciones surgieron en Sevilla y Zaragoza, pero, después del traslado de los restos de Isidoro a León en 1063, su culto conoció un gran desarrollo en esta ciudad y los canónigos del monasterio de San Isidoro de León quisieron exaltar la memoria del santo consagrando varias obras a su figura. A continuación, en la segunda mitad del siglo xiii, otra relevante leyenda hagiográfica sobre Isidoro de Sevilla y sus hermanos fue compuesta en Zaragoza. Se conservan, además, algunos pequeños escritos litúrgicos redactados entre los siglos xiii y xv.
Los textos latinos en los que se basa este volumen aparecieron en las colecciones del Corpus Christianorum: Series Latina, bajo el título de Scripta de uita Isidori Hispalensis episcopi (CC SL 113B), y Continuatio Mediaeualis, bajo el título de Scripta Medii Aeui de uita Isidori Hispalensis episcopi (CC CM 281). En los márgenes de esta traducción pueden encontrarse las referencias a las páginas correspondientes de las ediciones.
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Henri de Lubac et le concile Vatican II (1960-1965)
show More to view fulltext, buy and share links for:Henri de Lubac et le concile Vatican II (1960-1965) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Henri de Lubac et le concile Vatican II (1960-1965)By: Loïc FigoureuxHenri de Lubac (1896-1991) est une figure éminente de la théologie du XXe siècle. Pourtant, sa nomination comme consulteur du Concile, dès sa période préparatoire, fut pour lui comme pour ses amis une surprise. Il avait, en effet, surtout depuis la Seconde Guerre mondiale, subi des mesures très sévères de la Compagnie de Jésus, allant jusqu’à lui interdire l’enseignement et les publications théologiques. Le concile pouvait alors apparaître comme une réhabilitation, voire comme une occasion pour le père de Lubac de mettre en œuvre le ressourcement théologique auquel il tenait tant. Le jésuite s’avère un bon guide pour saisir les enjeux d’un Concile auquel il donnait beaucoup d’importance, tant la sortie d’un modèle théologique à bout de souffle lui semblait impératif pour parler aux hommes de son temps. Pourtant, dès l’époque conciliaire, une inquiétude de plus en plus vive le saisit sur ce qui lui semble une mauvaise compréhension de l’aggiornamento à l’œuvre. Autant de débats qui n’étaient pas près de s’éteindre.
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Jéroboam et la division du royaume
show More to view fulltext, buy and share links for:Jéroboam et la division du royaume show Less to hide fulltext, buy and share links for: Jéroboam et la division du royaumeBy: Giancarlo ToloniLa figure de Jéroboam tracée par la Septante est celle d’un homme venu du bas qui parvient à conquérir un niveau social élevé grâce à son ambition et qui ose même se révolter contre Salomon pour supplanter la dynastie davidique et inaugurer un nouveau cursus politique. Il est présenté comme un arriviste sans scrupules, un fauteur de troubles prêt à profiter des circonstances en faveur de ses propres ambitions personnelles.
Dans le texte massorétique, l’image du roi est plus lumineuse : son ambition est toujours patente, mais il est présenté comme le défenseur des demandes légitimes des tribus d’Israël, disposées à l’élire comme roi contre une réduction sur les tributs imposés par Salomon, et non pas comme fomentateur de conjurations. Jéroboam est traité ici avec plus d’équité, bien qu’à la lumière de la sévère idéologie du Deutéronomiste qui fait de lui l’instrument choisi par Dieu pour punir l’idolâtrie de la maison de David.
Lequel des deux portraits est-il le plus fiable ? Le problème exégétique consiste à vérifier si les divergences entre les récits parvenus dans 1 Rois 11,26 - 12,33 se sont produites au fil de la transmission textuelle - n’oublions pas la réélaboration libre du grec conservée dans 12,24a-z, de fait une troisième version des événements -, ou si elles remontent à des traditions plus anciennes.
L’examen du texte antiochien de la Septante est particulièrement significatif. En effet, les variantes des manuscrits lucianiques, quand elles sont confirmées par la Vetus Latina et par la réélaboration historiographiques de Flavius Josèphe, peuvent attester le « protolucianique », texte très proche de la Septante ancienne, et donc nous reporter à une forme plus proche de l’original.
L’apport de la critique littéraire mérite aussi une attention particulière. En effet, la relecture théologique des rédacteurs deutéronomistes a fait de Jéroboam l’archétype de l’apostasie pour avoir impliqué le peuple dans son péché et avoir été imité par ses successeurs. Il s’agit donc d’une historiographie idéologisée, qui relit les événements à la lumière de certains présupposés théologiques, avec une vision ciblée qui produit souvent une historiographie « à thèse », à vérifier minutieusement à chaque cas.
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L'Odissea marciana di Leonzio tra Boccaccio e Petrarca
show More to view fulltext, buy and share links for:L'Odissea marciana di Leonzio tra Boccaccio e Petrarca show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'Odissea marciana di Leonzio tra Boccaccio e PetrarcaL’imponente fatica ermeneutica del greco Leonzio Pilato, amico di Petrarca e Boccaccio, dischiuse la via al ritorno di Omero in Occidente nella seconda metà del Trecento. Da quando, negli anni ’60 del secolo scorso, Agostino Pertusi ha identificato gli autografi marciani delle sue versioni omeriche, agli studiosi è stato possibile entrare nell’officina di Leonzio, a un tempo copista, traduttore e commentatore dei due poemi.
Nel presente studio si offre per la prima volta l’edizione integrale dei testi grecolatini dell’autografo leonteo dell’Odissea, il Marc. gr. IX 29, e si illustrano i molteplici aspetti del suo lavoro. Da una parte, sul versante del greco, si evidenziano alcune peculiarità della recensione del poema tramandata dal Marciano, dall’altra si sottopone a sistematica analisi la fisionomia ortografica, morfosintattica e lessicale del latino di Leonzio. Particolare attenzione è dedicata alle dinamiche interpretative che emergono dalla versione interlineare, eseguita ad verbum secondo l’uso medievale, e dalla densa postillatura. Si dà accuratamente conto, inoltre, delle tracce lasciate nel codice da altre mani: le numerose annotazioni che si sono potute assegnare a Boccaccio e Petrarca aprono nuovi scenari sulle prime vicende del manoscritto e documentano il vivo interesse con cui fin dall’inizio i due umanisti si accostarono alla lettura dell’Odissea.
Valeria Mangraviti (Messina, 1983) ha conseguito il dottorato di ricerca in Filologia antica e moderna presso l’Università degli Studi di Messina. La sua tesi di dottorato ha ricevuto l’accésit nell’ambito del IV Premio Internacional Ana María Aldama Roy de Tesis Doctorales. I suoi percorsi di studio sono attualmente orientati verso le traduzioni grecolatine medievali e soprattutto indirizzati all’attività ermeneutica di Leonzio Pilato e alla tradizione delle sue versioni omeriche.
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Le shaykhisme à la période qajare
show More to view fulltext, buy and share links for:Le shaykhisme à la période qajare show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le shaykhisme à la période qajareBy: Denis HermannCette monographie constitue la première histoire sociale et doctrinale du shaykhisme à l’époque qajare (1786-1925), qui à côté de l’osulisme, de l’akhbarisme et enfin du soufisme chiite, constitue depuis deux siècles l’un des principaux courants du chiisme duodécimain. L’auteur, qui a résidé longtemps en Iran pour y effectuer ses recherches, a plongé dans les sources originales du shaykhisme pour en étudier le rôle religieux, politique et social. L’ouvrage se propose de synthétiser les doctrines développées par l’École shaykhie, de faire comprendre l’histoire de ses origines et les modes de son implantation sur le territoire iranien, d’évaluer l’interaction quotidienne de ses membres avec la société environnante et d’analyser les prises de positions de ses maîtres sur les principaux bouleversements politico-religieux que connût la société qajare.
Travailler sur l’histoire sociale et doctrinale d’un groupe donné, c’est également appréhender une période à travers un témoignage nécessairement singulier. Ainsi, cet ouvrage est également une contribution à l’histoire de l’Iran durant la période qajare.
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Philippine Duchesne, pionnière à la frontière américaine
show More to view fulltext, buy and share links for:Philippine Duchesne, pionnière à la frontière américaine show Less to hide fulltext, buy and share links for: Philippine Duchesne, pionnière à la frontière américaineAuthors: Marie-France Carreel and Carolyn OsiekEn 1818, Mère Rose Philippine Duchesne, de la Société du Sacré-Cœur de Jésus récemment fondée, quitte la France pour participer à l’expansion missionnaire de l’Église catholique au Nouveau Monde, à la demande de Mgr Louis Guillaume Dubourg, nommé évêque de « la Louisiane ». Cette vaste région, acquise par les États-Unis à la France en 1803, s’étend sur un territoire de 2 144 500 km2 allant de la Nouvelle-Orléans au Canada et recouvrant les terres drainées par le vaste système fluvial du Mississippi et du Missouri, futur Midwest des États-Unis. La navigation y est parfois difficile et la transmission du courrier postal s’en trouve perturbée.
Les écrits de sainte Philippine - 656 lettres, cinq annales et quelques textes plus courts, tous en français (sauf une lettre en anglais) - représentent une belle source d’informations concernant son appel missionnaire et les sacrifices qu’il a entraînés, la vie primitive des premières années à la frontière du Missouri, le développement de l’Église catholique et de la Société du Sacré-Cœur en Amérique du Nord pendant trente-quatre ans. Ils décrivent sa vie héroïque reconnue par un bon nombre de sociétés historiques américaines, révèlent sa sainteté proclamée par l’Église catholique en 1988. Jusqu’à présent, tous ses écrits n’avaient pas été mis à la disposition des lecteurs et des chercheurs. Cette édition annotée les rassemble.
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Rhétorique et Thérapeutique dans le De Medicina de Celse
show More to view fulltext, buy and share links for:Rhétorique et Thérapeutique dans le De Medicina de Celse show Less to hide fulltext, buy and share links for: Rhétorique et Thérapeutique dans le De Medicina de CelseThe present book aims at analysing the relationship between rhetorics and the various therapeutics as exposed by Celsus, a Roman encyclopaedist of the 1st century A.D., in his treatise De medicina, or On Medicine. It’s a matter of offering an original global approach of the Celsian work, taking account of all of his aspects, from its publishing by its author to its potential practical use by a healer, either professional or not.
This study appears as a work in two parts. Indeed, the first concerns Celsus’ project and its realisation, i.e. the writing and reading of the De medicina. In the second part, Gautherie studies the practical use of the De medicina, both from an ethical and a technical point of view.
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The Gothic Missal
show More to view fulltext, buy and share links for:The Gothic Missal show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Gothic MissalBy: Els RoseThe Missale Gothicum provides unique evidence relating to the liturgy of early medieval Gaul around 700 ad and offers insight into the development of the Latin language in this key period of Latinity. Its significance may therefore not be underestimated. The codex in which the text is transmitted, now preserved in the Vatican Library (Vat. reg. lat. 317), comprises the prayers for Mass for the entire liturgical year as recited by the celebrant, most probably the bishop of Autun. The Gothic Missal is the only surviving source of many rites and commemorations that characterise the specific liturgical tradition of late antique and early medieval (Merovingian) Gaul. At the same time, the codex is the earliest known source of a number of liturgical texts still in use in the liturgy of the Western Church, such as the Easter hymn Exultet and prayers featuring in Baptismal rites. This first integral English translation of the text is intended to make its sometimes rather obscure Latin more accessible to scholars of medieval liturgy (musicologists, religious and social historians) and of medieval Latin, as well as to new generations of students interested in the history and religious culture of the Middle Ages. Moreover, it is the hope of the author of the present volume to address a broad audience of interested readers, academic and otherwise, by opening up to them the unique and colourful world of late antique and early medieval liturgical life and its significance until the present day.
The source text of this volume appeared in the series Corpus Christianorum Series Latina as Missale Gothicum (CCSL 159D). References to the corresponding pages of the edition are provided in the margins of the present translation.
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The Karaite Mourners of Zion and the Qumran Scrolls
show More to view fulltext, buy and share links for:The Karaite Mourners of Zion and the Qumran Scrolls show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Karaite Mourners of Zion and the Qumran ScrollsBy: Yoram ErderThis book is dedicated to studying the Karaite Mourners of Zion - the leading faction within the Karaite movement during its formative period (9th - 11th century). Like all Karaites, the Mourners claimed that the Rabbinic Oral Law was not given by God but is rather the ‘commandment of man’ (Isaiah 29.13). Therefore they called for a return to the Hebrew Bible.
According to the Karaite Mourners, neglecting the Bible caused also the neglect of the Land of Israel. For them the Oral Law was a tool of the Jewish people to strike roots in the exile. Therefore they developed a Messianic doctrine which encouraged the Jewish people not only to return to the Bible, but also to immigrate to the Land of Israel in order to accelerate the redemption.
The Karaite Mourners’ leadership practiced what they preached. From their cradle in the exile of Babylonia and Persia they came to Jerusalem, where they created a community that was called Shoshanim (lilies). This community became the most important community that ever flourished in the history of Karaism. They left behind prolific work, most of it written in Judaeo-Arabic.
Coming to Palestine, and maybe before that, the Karaite Mourners were exposed to some of the Qumran scrolls that were discovered at their time. They did not hesitate to adopt some of the Qumran doctrine and halakha, despite the fact that main Qumran beliefs were not acceptable to the Karaites.
Studying the Qumranic influence on the Karaite Mourners sheds light simultaneously on early Karaism and the Jewish sects of the Second Temple period.
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Vernacular Translators in Quattrocento Italy
show More to view fulltext, buy and share links for:Vernacular Translators in Quattrocento Italy show Less to hide fulltext, buy and share links for: Vernacular Translators in Quattrocento ItalyBy: Andrea RizziThis book provides a richly documented study of vernacular translators as agents within the literary culture of Italy during the fifteenth century. Through a fresh and careful examination of these early modern translators, Rizzi shows how humanist translators went about convincing readers of the value of their work in disseminating knowledge that would otherwise be inaccessible to many. The translators studied in this book include not only the well-known ‘superstars’ such as Leonardo Bruni, but also little-known and indeed obscure writers from throughout the Italian peninsula.
Rizzi demonstrates that vernacular translation did not cease with the rise of ‘humanism’. Translations from Greek into Latin spurred the concurrent production of ‘new’ vernacular versions. Humanists challenged themselves to produce creative and authoritative translations both from Greek and occasionally from the vernacular into Latin, and from Latin into the vernacular. Translators grew increasingly self-assertive when taking on these tasks.
The findings of this study have wide implications: they trace a novel history of the use of the Italian language alongside Latin in a period when high culture was bilingual. They also shed further light on the topic of Renaissance self-fashioning, and on the workings of the patronage system, which has been studied far less in literary history than in art history. Finally, the book gives welcome emphasis to the concept that the creation and the circulation of translations (along with other literary activities) were collaborative activities, involving dedicatees, friends, and scribes, among others.
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La souveraineté monétaire dans les Pays-Bas méridionaux XVIe-XIXe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:La souveraineté monétaire dans les Pays-Bas méridionaux XVIe-XIXe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: La souveraineté monétaire dans les Pays-Bas méridionaux XVIe-XIXe siècleL’idée d’un retour à une souveraineté monétaire « nationale » exploite une fibre identitaire qui joue la nation contre l’Europe. Elle relève d’une conception figée de la souveraineté qui serait irréductiblement incarnée par l’Etat. L’histoire montre pourtant que la monnaie ne peut exister en dehors d’un consensus liant l’autorité souveraine aux acteurs du change, négociants et banquiers. L’étude des Pays-Bas méridionaux révèle qu’entre le règne de Charles Quint et la création de la banque nationale de Belgique en 1850, rares furent les périodes où les monnaies belges s’imposèrent dans le concert des nations européennes. Il faut attendre la grande réforme de 1749 pour voir fonctionner un système monétaire efficace. Encore l’impératrice Marie-Thérèse dut elle pour y parvenir « se relâcher de ses droits régaux en faveur de ses sujets ». La mise en œuvre d’un régime monétaire suppose une porosité de l’autorité politique qui doit composer sans cesse avec les corps constitués de la société, mais aussi avec les autorités voisines et les acteurs du marché des métaux et du marché des changes sur lesquels elle n’a pas la main.
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