Brepols Online Books Medieval Miscellanea Collection 2018 - bob2018mime
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La controverse carolingienne sur la prédestination
show More to view fulltext, buy and share links for:La controverse carolingienne sur la prédestination show Less to hide fulltext, buy and share links for: La controverse carolingienne sur la prédestinationLa controverse carolingienne sur la double prédestination au paradis et à l'enfer (années 840-870), provoquée par la prédication du moine Gottschalk d'Orbais, est la plus importante querelle théologique de l'histoire carolingienne : elle met aux prises le roi, la cour, les évêques, les abbés et clercs lettrés, les simples clercs et moines, et déchire les clergés des royaumes francs - qui, pour la première fois, se condamnent les uns les autres en concile. Ce conflit entraîne la production de documents de tous genres : actes conciliaires, traités savants, libelles et feuilles volantes de polémique et de propagande, florilèges et autres notes préparatoires... Les manuscrits annotés par les acteurs de la controverse (Florus de Lyon, Hincmar de Reims, Loup de Ferrières, Prudence de Troyes, Ratramne de Corbie) sont préservés par dizaines. Ces documents n'ont pas encore été suffisamment étudiés pour ce qu'ils sont vraiment : les témoins d'une compétition acharnée, autour des textes et de leurs supports manuscrits, pour le contrôle de l'information. Pour comprendre les raisons sociales et politiques de la controverse, il faut entreprendre l'étude croisée, philologique et historique, de ces textes, de leurs sources, de leurs formats et de leurs supports manuscrits. À travers une série de cas d'étude, les contributeurs de ce volume collectif, le premier jamais consacré à cet épisode, vont au contact de la réalité matérielle de la controverse pour éclairer les structures du débat public : la stratégie littéraire des auteurs, leur travail d'atelier, la participation des simples clercs, le rôle respectif de l’oral et de l’écrit dans les querelles théologiques du haut Moyen Âge.
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Landscape and Myth in North-Western Europe
show More to view fulltext, buy and share links for:Landscape and Myth in North-Western Europe show Less to hide fulltext, buy and share links for: Landscape and Myth in North-Western EuropeThis volume explores the intersection of landscape and myth in the context of northwestern Atlantic Europe. From the landscapes of literature to the landscape as a lived environment, and from myths about supernatural beings to tales about the mythical roots of kingship, the contributions gathered here each develop their own take on the meanings behind ‘landscape’ and ‘myth’, and thus provide a broad cross-section of how these widely discussed concepts might be understood.
Arising from papers delivered at the conference Landscape and Myth in North-Western Europe, held in Munich in April 2016, the volume draws together a wide selection of material ranging from texts and toponyms to maps and archaeological data, and it uses this diversity in method and material to explore the meaning of these terms in medieval Ireland, Wales, and Iceland. In doing so, it provides a broadly inclusive and yet carefully focused discussion of the inescapable and productive intertwining of landscape and myth.
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Le légendier de Moissac et la culture hagiographique méridionale autour de l’an mil
show More to view fulltext, buy and share links for:Le légendier de Moissac et la culture hagiographique méridionale autour de l’an mil show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le légendier de Moissac et la culture hagiographique méridionale autour de l’an milA l’instar du Livre des Miracles de sainte Foy de Conques, on connaît surtout de l’hagiographie méridionale aux alentours de l’an mil les récits de miracles des saints dont l’actualité est ravivée dans le contexte de la Paix de Dieu, de la constitution de nouveaux pouvoirs et d’une concurrence accrue entre les monastères. Or, à cette époque et avant son affiliation à Cluny, le scriptorium de Moissac, alors en pleine activité, produit, entre autres manuscrits, un grand légendier enluminé dont nous conservons d’importants fragments (BNF, Ms. Lat. 5304 et 17002). Ce légendier, le plus grand de son temps, transmet 150 textes dont certains sont très rares. L’étude collective de ce manuscrit permet de réfléchir à la culture hagiographique méridionale depuis le monde wisigothique jusqu’au XIVe siècle. En abordant tour à tour la genèse, les usages et la diffusion d’une telle collection de textes, ce livre invite à un voyage savant dans l’histoire longue du christianisme. Il permet de mieux comprendre la mémoire des premiers temps chrétiens dans le Midi, mais également dans d’autres espaces, du monde hispanique à la Perse, de l’Afrique à la Gaule du Nord.
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Legitimation of Political Power in Medieval Thought
show More to view fulltext, buy and share links for:Legitimation of Political Power in Medieval Thought show Less to hide fulltext, buy and share links for: Legitimation of Political Power in Medieval ThoughtWhat makes political power legitimate? Without legitimation, subjects will not accept power, and, since religion permeated medieval society, religion became foundational to philosophical legitimations of political power.
In 2013, the xix Annual Colloquium of the International Society for the Study of Medieval Philosophy took place in Alcalá de Henares, one of the medieval centers of political debate within and between Jewish, Christian and Muslim communities. The members of these communities all shared the common belief that God constitutes the remote or proximate cause of legitimation. Yet, beyond this common belief, they differed significantly in their points of departure and how their arguments evolved. For instance, the debate among Western Christians in the conflict between secular power and Papal authority sowed the seeds for a secular basis of legitimacy.
The volume reflects the results of the colloquium. Many contributions focus on key Christian thinkers such as Marsilius of Padua, Thomas Aquinas, John Quidort of Paris, Giles of Rome, Dante, and William of Ockham; other studies focus on major authors from the Jewish and Muslim traditions, such as Maimonides and Alfarabi. Finally, several papers focus on lesser-known but no less important figures for the history of political thought: Manegold of Lautenbach, Ptolemy of Lucca, Guido Terrena, John of Viterbo, Pierre de Ceffons, John Wyclif and Pierre de Plaoul. The contributions rely on original texts, giving the readers a fresh insight into these issues.
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Les Royaumes de Bourgogne jusq'en 1032 à travers la culture et la religion
show More to view fulltext, buy and share links for:Les Royaumes de Bourgogne jusq'en 1032 à travers la culture et la religion show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les Royaumes de Bourgogne jusq'en 1032 à travers la culture et la religionInstallés en Sapaudie (Savoie) par Aetius, les Burgondes étendirent leur royaume dans la vallée du Rhône, de la Durance et de la Saône. Leur implantation est attestée par des sépultures peu nombreuses dont les individus présentent des déformations céphaliques, caractéristiques de peuples associés. Bien qu’ariens, les rois sont tolérants et les évêques catholiques jouent un rôle politique réel ; paradoxalement le premier roi catholique, Sigismond, fondateur de Saint-Maurice d’Agaune, critiqué par son épiscopat, perd son royaume et sa vie face aux Francs. Toutefois, le culte de saint Maurice se développe et fait école. Sur le modèle d’Agaune, où le culte de Sigismond se développe, Gontran fonde, en 577, Saint-Marcel à Chalon-sur-Saône. Au VIe siècle, les clercs élaborent un cycle rassemblant les martyrs de Bourgogne : Lyon devient le « centre d’un royaume de Dieu ». Au sein de l’Empire carolingien, l’identité burgonde, qui semblait fragile, résiste à la perte d’autonomie politique. Au IXe siècle, l’héritage de Lothaire II est divisé entre le futur duché de Bourgogne et les royaumes Bosonides de Provence et Rodolphiens de Transjurane, qui fusionnent au Xe siècle, états fondés sur des cultes dynamiques, des monastères réformés et des évêchés puissants.
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Les cisterciens et la transmission des textes (XIIe-XVIIIe siècles)
show More to view fulltext, buy and share links for:Les cisterciens et la transmission des textes (XIIe-XVIIIe siècles) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les cisterciens et la transmission des textes (XIIe-XVIIIe siècles)Les cisterciens sont moins connus pour avoir recherché et retravaillé les textes que pour leurs efforts de centralisation et d’unification dans l’architecture et les arts, la liturgie et la vie quotidienne, et pour leur utilisation active de l’écrit pragmatique – pour ne citer que ces quelques domaines. Et pourtant, leurs bibliothèques, parfois immenses, font mentir par leur richesse et les textes rarissimes ou inattendus qu’elles nous ont conservés l’idée d’un ordre peu consacré aux études. Où les cisterciens ont-ils trouvé ces textes ? Quels étaient leurs réseaux ? Avaient-ils des critères pour choisir les textes à copier et les modèles ? La recherche des textes était-elle dans ces abbayes réfléchie, concertée ? En somme, les cisterciens ont-ils été des transmetteurs par hasard, ou parce que leur intérêt pour les textes allait bien au-delà de ce que nous croyons habituellement ? Ce livre montre que la seconde réponse est certainement la plus juste.
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Les formes laïques de la philosophie
show More to view fulltext, buy and share links for:Les formes laïques de la philosophie show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les formes laïques de la philosophieSi les auteurs de la philosophie médiévale sont majoritairement des clercs qui écrivent en latin, de nouveaux lieux institutionnels des savoirs se développent peu à peu dans toute l’Europe à la fin du Moyen Âge et dans la première modernité, permettant l’existence de formes philosophiques proprement laïques ; une redéfinition de l’objet philosophique en ses formes et ses matières s’impose alors. Autodidacte, philosophe et théologien, poète, Raymond Lulle invente de nouvelles formes d’écriture de la philosophie, romanesque, poétique, invitant à oublier toute distinction entre philosophie et littérature pour mieux proposer un art dynamique et systématique. Les études ici réunies contribuent à donner à l’œuvre de Raymond Lulle la place qui lui revient dans l’histoire de la philosophie médiévale et de cette philosophie alternative, celle des laïcs, trop souvent méconnue.
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Late Antique Calendrical Thought and its Reception in the Early Middle Ages
show More to view fulltext, buy and share links for:Late Antique Calendrical Thought and its Reception in the Early Middle Ages show Less to hide fulltext, buy and share links for: Late Antique Calendrical Thought and its Reception in the Early Middle AgesLate antique and early medieval science is commonly defined by the quadrivium, the four subjects of the seven liberal arts relating to natural science: astronomy, geometry, arithmetic, and music. The seven-fold division of learning was designed in Late Antiquity by authors such as Martianus Capella, and these authors were studied intensively from the Carolingian age onwards. Because these subjects still have currency today, this leads to the anachronistic view that the artes dominated intellectual thought in Late Antiquity and the early Middle Ages.
Quite the contrary, the artes were an idealized curriculum with limited application in practice. Certainly, the artes do not help in our understanding of the intellectual endeavour between the early fifth and the late eighth centuries. This period was dominated by computus, a calendrical science with the calculation of Easter at its core. Only computus provides a traceable continuation of scientific thought from Late Antiquity to the early Middle Ages. The key questions were the mathematical modeling of the course of the sun through the zodiac (the Julian calendar) and of the moon phases (in various lunar calendars).
This volume highlights key episodes in the transmission of calendrical ideas in this crucial period, and therewith helps explaining the transformation of intellectual culture into its new medieval Christian setting.
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