Brepols Online Books Other Miscellanea Collection 2018 - bob2018miot
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La Bible de 1500 à 1535
show More to view fulltext, buy and share links for:La Bible de 1500 à 1535 show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Bible de 1500 à 1535La période qui s’étend de 1500 à 1535 est d’une fécondité extraordinaire dans l’histoire du texte biblique. L’imprimerie permet la mutiplication et la diffusion rapide des livres, l’humanisme favorise la connaissance des langues anciennes, particulièrement de l’hébreu et du grec, la Réforme naissante promeut une culture biblique populaire qui passe par des versions vernaculaires, dont Luther donne l’exemple. Les fruits de ces efforts concernent les savants comme les gens du peuple, le monde juif comme le monde chrétien. On voit l’éclosion d’entreprises monumentales, comme la première Bible Polyglotte (Alcala, 1514-1517) ou les deux éditions par Daniel Bomberg de la Bible Rabbinique (Venise, 1517 et 1524-1525). Les deux Psautiers polyglottes imprimés en 1516 témoignent de la même attirance pour les langues bibliques. L’étude critique des textes renouvelle les entreprises du moyen âge, avec notamment le travail d’Érasme sur le Nouveau Testament et celui de Lefèvre d’Étaples. Le texte latin de la Vulgate est constamment réimprimé mais de nouvelles traductions (latines) voient le jour, comme celle de Santi Pagnini (1528) ou celle de Sebastian Münster (1534-1535), qui accompagne une édition du texte hébreu. Si l’ancienne traduction française continue à être lue, Lefèvre d’Etaples en propose une nouvelle en 1530, tandis que, liée d’abord aux communautés vaudoises, la Bible d’Olivétan (1535) va offrir au monde réformé francophone la version qui servira de base aux traductions postérieures. Les communications réunies dans ce volume disent toute la richesse de cette période.
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La question de la « sacerdotalisation » dans le judaïsme synagogal, le christianisme et le rabbinisme
show More to view fulltext, buy and share links for:La question de la « sacerdotalisation » dans le judaïsme synagogal, le christianisme et le rabbinisme show Less to hide fulltext, buy and share links for: La question de la « sacerdotalisation » dans le judaïsme synagogal, le christianisme et le rabbinismeContrairement à ce que l’on pense souvent, la prise de Jérusalem et l’incendie du temple en 70 n’ont pas conduit à la disparition du sacerdoce ni des sacrifices.
Ceux-ci en effet paraissent avoir été, vers la fin du Ier siècle et au IIe siècle, au centre des conflits entre Judéens chrétiens, Judéens synagogaux et Judéens rabbiniques de diverses convictions et au cœur des constructions de nouvelles identités religieuses. Comment, pourquoi et quand cette institution, alors qu’elle ne paraît plus officiellement exister, est-elle devenue un enjeu majeur dans les processus de légitimation mis en œuvre de manière plus ou moins contrastée par chacune de ces trois grandes tendances ?
Le colloque dont les Actes sont ici réunis cherche à répondre à ces questions. Il porte sur l’appropriation et la transformation contrastées, voire conflictuelles, du temple, du sacerdoce et des sacrifices entre Judéens chrétiens, Judéens synagogaux et Judéens rabbiniques et à l’intérieur même de ces groupes ou mouvances. Son approche de la question est nouvelle dans la mesure où elle ne se limite pas aux expressions littéraires du phénomène, mais cherche aussi à les articuler avec les groupes sociaux et religieux qui émergent à cette époque.
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Luxury and the Ethics of Greed in Early Modern Italy
show More to view fulltext, buy and share links for:Luxury and the Ethics of Greed in Early Modern Italy show Less to hide fulltext, buy and share links for: Luxury and the Ethics of Greed in Early Modern ItalyThis book unravels the complex interaction of the paradigms of luxury and greed which lie at the origins of modern consumption practices. In the Western world, the phenomenon of luxury and the ethical dilemmas it raised appeared, for the first time since antiquity, in early modern Italy. Here, luxury emerged as a core idea in the conceptualization of consumption. Simultaneously, greed - which manifested in new and unrestrained consumption practices - came under close ethical scrutiny. As the buying power of new classes gained pace, these paradigms evolved as they continued both to influence, and be influenced by, other emerging global cultures through the early modern period.
After defining luxury and greed in their historical contexts, the volume’s chapters elucidate new consumptive goods, from chocolate to official robes of state; they examine how ideas about, and objects of, luxury and greed were disseminated through print, diplomacy, and gift-giving; and they reveal how even the most elite of consumers could fake their luxury objects. A group of international scholars from a range of disciplines thereby provide a new appraisal and vision of luxury and the ethics of greed in early modern Italy.
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