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La "sacerdotalisation" dans les premiers écrits mystiques juifs et chrétiens
show More to view fulltext, buy and share links for:La "sacerdotalisation" dans les premiers écrits mystiques juifs et chrétiens show Less to hide fulltext, buy and share links for: La "sacerdotalisation" dans les premiers écrits mystiques juifs et chrétiensLes prêtres et les lévites restent influents plusieurs siècles après la chute du Temple de Jérusalem en 70 de l’ère chrétienne. Ils tentent même une ou plusieurs reconfigurations de leurs fonctions dans la société. En même temps, les Sages ou rabbins essaient de capter leurs prérogatives ancestrales. Un double mouvement de sacerdotalisation et de rabbinisation est alors perceptible dans les textes rabbiniques. Qu’en est-il des premiers textes mystiques juifs dits Hekhalot ? Une telle dialectique de rejet et d’intégration est-elle perceptible ? Par comparaison, d’autres mouvements appelés plus tard chrétiens, dont certains gnostiques et d’autres groupes dans le monde perse, ont eu la même tendance.
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La source sans fin
show More to view fulltext, buy and share links for:La source sans fin show Less to hide fulltext, buy and share links for: La source sans fin« Il est impossible d’épuiser jamais le sens des Écritures : c’est une source qui n’a pas de fin. », écrit Jean Chrysostome (v. 350 - 407). Auteur du plus vaste corpus exégétique de l’Antiquité grecque, ce théologien semble intarissable lui aussi. Mais est-il seulement exégète, ou bien pasteur avant tout ? Qu’est-ce que ses œuvres révèlent des Écritures et de leur utilisation chez celui qui a influencé après lui tant de lecteurs, à Byzance et ailleurs ?
Neuf études sont ici réunies pour interroger le corpus chrysostomien et sa terminologie exégétique (Jean-Noël Guinot), sa position sur le rôle de la femme d’après la Genèse et Paul (Monique Alexandre), son utilisation parfois contrastée de la figure de Caïn (Pierre Molinié), sa condamnation de la trompette juive (Guilhem Girard), son regard sur des paraboles et passages de Luc (Laurence Brottier), son utilisation apologétique de l’épisode de Paul à Athènes (Marie-Ève Geiger), son texte biblique, qui s’avère loin d’être « invariablement byzantin » (Peter Montoro), son art du « tissage » scripturaire dans ses homélies (Jérôme Drouet), ou ses utilisations de l’écrit et des Écritures dans ses exégèses suivies (Guillaume Bady).
Ces études sur l’œuvre de Jean Chrysostome renouvellent en profondeur la connaissance de l’œuvre exégétique et homilétique de ce grand lecteur et interprète des Écritures.
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Les mystères au ii e siècle de notre ère : un tournant
show More to view fulltext, buy and share links for:Les mystères au ii e siècle de notre ère : un tournant show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les mystères au ii e siècle de notre ère : un tournantCet ouvrage enquête sur ce que nous proposons d’appeler une « mystérisation » des discours et des pratiques au IIe siècle de notre ère dans l’empire romain - c’est-à-dire une multiplication, diversification et intensification des références aux (cultes à) « mystères » dans des contextes variés mais cohérents, et dans les différents groupes religieux présents dans l’empire (païens, juifs et chrétiens). Ce « tournant » mystérique affecte non seulement des pratiques rituelles et les discours qui les entourent, mais, au-delà, de nombreux domaines du savoir qui, comme Platon en son temps, se mettent à mobiliser le vocabulaire et l’imagerie des mystères. L’enquête se déploie donc à la fois sur le terrain des rituels « mystériques » - dans des cultes qui se diffusent comme ceux d’Isis ou de Mater Magna, parallèlement à la continuation des mystères grecs (à Éleusis et Samothrace) -, et sur celui de la construction des savoirs de tous ordres qui s’élabore alors (médecine, philosophie, rhétorique, littérature), et où se banalise l’emploi d’un lexique mystérique. Elle réunit donc des collègues spécialistes de champs disciplinaires variés - historiens, historiens des religions, archéologues, philologues, et bien sûr philosophes -, et de systèmes religieux différents - polythéisme, judaïsme et christianisme.
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Le Métier du maître de musique d’Église (xvii e-xviii e siècles)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Métier du maître de musique d’Église (xvii e-xviii e siècles) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le Métier du maître de musique d’Église (xvii e-xviii e siècles)Loin d’un désert musical, la France de l’époque moderne est riche de musique dans ses villes grandes et moyennes. Les institutions ecclésiastiques, cathédrales, collégiales voire petites églises, la Chapelle royale aussi, financent chanteurs et instrumentistes, mais aussi une maîtrise, école destinée à former de futurs artistes musiciens sous la direction d’un maître de musique. C’est à ce personnage, à ses différentes fonctions, qu’est dédié ce livre. À la fois pédagogue, compositeur, chanteur et/ou instrumentiste, théoricien, il est chargé de tout ce qui concerne la bonne exécution de la musique durant les offices, conduisant le chœur d’enfants, les chantres du bas chœur, les instrumentistes (ceux de l’église, de la ville ou ceux de passage). Il participe à la rédaction des livres de plain chant, compose, copie messes et motets polyphoniques, rend des comptes au chapitre dont il dépend. Certains maîtres sont sollicités hors l‘institution pour des concerts de musique sacrée ou profane, parfois même au théâtre, plus souvent dans les établissements religieux d’alentour. La diversité des carrières étonne, certains maîtres demeurant leur vie durant dans une même institution comme Poitevin, d’autres optant comme Gantez pour de véritables périples, rarement au-delà des frontières toutefois ; d’autres, comme Campra, préfèrent au lutrin les lumières de la scène de l’opéra ; quelques-uns enfin cherchent à laisser une trace de leur œuvre en publiant messes et motets. Toutefois, la spécificité française d’un tel métier ne se comprend que par comparaison avec les réalités des pays voisins, tels l’Italie ou les Pays-Bas espagnols.
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