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Marguerite de France, comtesse de Flandre, d’Artois et de Bourgogne (1312-1382)
show More to view fulltext, buy and share links for:Marguerite de France, comtesse de Flandre, d’Artois et de Bourgogne (1312-1382) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Marguerite de France, comtesse de Flandre, d’Artois et de Bourgogne (1312-1382)Fille du roi Philippe V et de Jeanne de Bourgogne, Marguerite de France (1312-1382) est une figure majeure et pourtant méconnue du XIVe siècle. Après une éducation soignée marquée par l’influence de Mahaut ainsi que par les raffinements et les crises qui caractérisent la cour des derniers Capétiens, elle est mariée au futur comte de Flandre Louis de Nevers en 1320. Investie de la délicate mission de réconcilier les lions et les lys, elle affronte des débuts calamiteux sur le plan personnel et politique avant que son installation en Flandre et la naissance de l’héritier Louis de Male ne lui confèrent une certaine influence. Si les révoltes flamandes puis le veuvage la conduisent à un retrait apparent, elle maintient la Flandre dans l’alliance française en imposant à son fils une série de mariages. Héritant en 1361 des comtés d’Artois et de Bourgogne, elle devient une figure essentielle du jeu politique, redressant une situation d’abord périlleuse et rassemblant autour d’elle un nouveau parti bourguignon. Cette vie de princesse est marquée par une intense circulation s’appuyant sur un vaste réseau de résidences, et s’accompagne des raffinements d’un mode de vie princier qui éclaire sur une culture matérielle mêlant usages français, septentrionaux et bourguignons. Du mécénat aux pratiques dévotionnelles s’élabore l’identité complexe d’une fille de roi de France marquée par Mahaut d’Artois, jouant des images traditionnelles d’un pouvoir féminin pacificateur tout en recourant à la force. À ce titre, elle peut être considérée comme une marraine de l’État bourguignon.
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The Manuscripts of Leo the Great’s Letters
show More to view fulltext, buy and share links for:The Manuscripts of Leo the Great’s Letters show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Manuscripts of Leo the Great’s LettersThis book explores the transmission of the letters of Leo the Great (pope, 440-461). After setting out the contours of Leo’s papacy and the factors contributing to the sending and subsequent transmission of his letters to posterity, it deals in detail with around sixty collections of Leo’s letters and over 300 manuscripts ranging in date from the sixth up to the sixteenth century. Each period of the Middle Ages is introduced as the context for collecting and copying the letters, and the relationships between the letter collections themselves are traced. The result is a survey of the impact of Leo the Great upon Latin Christendom, an impact that was felt in theology and canon law, especially from the age of the Emperor Justinian to the Council of Ferrara-Florence, and moving through the major monasteries of Europe from Corbie to Clairvaux. At every cultural Renaissance, Leo was a presence, being copied, rearranged, interpreted, and eventually printed. This book is a testament to the legacy of one of the midfifth century’s most influential figures.
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Mobilités du lignage anglo-normand de Briouze (mi-xi e siècle – 1326)
show More to view fulltext, buy and share links for:Mobilités du lignage anglo-normand de Briouze (mi-xi e siècle – 1326) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Mobilités du lignage anglo-normand de Briouze (mi-xi e siècle – 1326)By: Amélie RigolletLa famille de Briouze se désigne elle-même, depuis le milieu du xi e siècle, par un toponyme, en référence au centre originel de sa puissance territoriale. Le qualificatif d’« anglo-normand » employé pour désigner le lignage de Briouze permet d’évoquer sa double appartenance culturelle. Le lignage dépasse cette acception binaire en s’implantant dans les régions annexées par la couronne anglaise. Les Briouze sont des seigneurs transrégionaux, puisqu’au gré des conquêtes, ils construisent un vaste patrimoine transmaritime, morcelé à l’intérieur du monde anglo-normand.
Relier les parcours individuels et les stratégies lignagères aux évolutions d’ensemble : cette démarche permet de saisir la complémentarité des phénomènes à des échelles variées pour discerner les particularismes propres aux Briouze. L’interconnexion entre expansion territoriale, ascension sociale et loyauté envers la royauté est l’une des caractéristiques de leur histoire. Cette dernière est écrite par le recoupement d’actes collectés dans les fonds ecclésiastiques et les archives du pouvoir souverain, croisés aux discours produits par l’historiographie médiévale. Les discontinuités coïncident avec l’évolution de la structure du lignage et des rapports entre la famille et le pouvoir.
La capacité d’adaptation - ou l’inadaptation - du lignage de Briouze aux différentes formes de mobilités, question centrale de cet ouvrage, transparaît dans leur aptitude à affronter et surmonter les situations de crise. À l’intersection des formes de mobilités aux évolutions distinctes - politique, sociale, culturelle et économique - se trouve la mobilité géographique, trait d’union entre ces transformations différenciées ainsi imbriquées. Chaque rupture, chaque chute du lignage éclate sous la pression du pouvoir politique mais survient lorsque les possibilités d’expansions territoriales sont contrariées ou empêchées.
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