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La Chanson d’Otinel
show More to view fulltext, buy and share links for:La Chanson d’Otinel show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Chanson d’OtinelBy: Delphine DemelasLa Chanson d'Otinel est une chanson de geste qui narre les aventures d'Otinel, guerrier musulman venu défier Roland à la cour de Charlemagne ; sur le point de gagner son duel contre le neveu de Charlemagne, un miracle le conduit à se convertir au christianisme ; il est alors promis en mariage à Belissent, la fille de l'empereur. La suite du texte raconte comment Otinel accompagne l'armée des Francs dans le Nord de l'Italie afin de bouter les troupes de l'empereur Garsie hors du territoire après la prise de Rome par les païens. La version anglo-normande, placée sous l'égide de la Fête des Innocents, met en scène un certain bestournement des codes épiques, le tout teinté d'un humour grinçant.
Vraisemblablement composée sur le continent dans la deuxième moitié du xii e siècle, le remaniement anglo-normand du texte semble dater de la fin du xii e siècle. La chanson version anglo-normande du texte est préservée dans deux manuscrits, le codex de Cologny (Cologny, Fondation Martin Bodmer, 168) et le fragment de Mende (Paris, BnF, nouvelles acquisitions françaises, 5094,). La présente édition permet au lecteur d'apprécier la version anglo-normande du texte, en offrant une introduction critique proposant une réflexion sur les aspects littéraires (versification, adaptation) et linguistiques du remaniement.
Ce livre propose d'étudier l'expression locale d'un texte, maillon essentiel pour comprendre l'essor de la légende d'Otinel au Nord de l'Europe, puisque la version anglo-normande servira de modèle pour différentes traductions médiévales du texte en Anglais, Gallois et Norrois à partir du xiv e siècle.
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La glose ordinaire. L’Évangile de saint Luc
show More to view fulltext, buy and share links for:La glose ordinaire. L’Évangile de saint Luc show Less to hide fulltext, buy and share links for: La glose ordinaire. L’Évangile de saint LucBy: Paul TombeurLa Glose ordinaire est le grand commentaire biblique médiéval, de la Genèse à l’Apocalypse. L’œuvre présentement retenue est l’Évangile selon saint Luc. Le présent ouvrage concerne cet évangile qui a marqué d’une manière incroyable le vécu de nos traditions occidentales, et ce jusqu’à nos jours. Ce trésor d’interprétations et de commentaires est le manuel de base pour tout l’Occident, du XIIe siècle jusqu’à bien au-delà de la Renaissance.
Dès l’apparition de l’imprimerie on a repris ce très vaste ensemble et ce fut l’œuvre d’Adolf Rusch de Strasbourg en 1480-1481, lequel reproduisait scrupuleusement son manuscrit de base. Le texte s’y présente comme les allées d’un parc à la française : le texte biblique même de Luc est au centre, avec des grands caractères, les variantes lexicales et remarques grammaticales figurant entre les lignes, les commentaires marginaux se trouvant tout autour, et on y circule d’allée en allée.
Toutes ces caractéristiques fondamentales sont respectées dans la présente édition, le latin dans la page de gauche, le français dans la page de droite qui fait face. La présentation retenue est ainsi une nouveauté qui rend lisible et connaissable, tant en latin courant qu’en français, toute la documentation biblique : le Luc et les commentaires. Tout cela provoque incontestablement bien des étonnements…
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Les visages du cardinal
show More to view fulltext, buy and share links for:Les visages du cardinal show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les visages du cardinalBy: Antony RochLe cardinalat, depuis la fin du XIVème siècle jusqu’au début du XVIème siècle, est une entité en transformation, rythmée par les crises successives que traverse l’Eglise d’Occident. Ces crises et les transformations socio-culturelles du Quattrocento ont amené les théoriciens du cardinalat – qu’ils soient juristes, théologiens ou diplomates – à reconsidérer à la fois la place et les modes représentation des cardinaux, influençant également leur incarnation matérielle, et en nous laissant de riches témoignages sur leur réflexion. L’étude présente entend analyser le développement, les transformations, et les perceptions des représentations symboliques et matérielles de l’identité cardinalice idéale depuis le Moyen Âge tardif jusqu’à l’orée de la Réforme. Les éléments mis à jour sur la construction et les mutations de l’identité cardinalice idéale correspondent parfaitement au phénomène transitionnel associé à ce siècle. Le cardinalat apparaît, à travers l’ensemble des sources, comme un palimpseste sur lequel se réécrit constamment les empreintes de sa construction symbolique, matérielle et théorique, chaque couche laissant des traces visibles à celui qui en fait la lecture. Les formes de représentations pérennes qui définissaient le cardinalat et qui apportaient à la fois une justification sacrée et politique par la revendication d’origines prestigieuses finissent au Quattrocento par s’étioler ou se transformer pour laisser place à de nouvelles formes. Ces « couches successives » forment tout entières cette identité cardinalice, qui ne peut se concevoir que de façon multiple par la diversité et la richesse de son développement.
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L’Église et les églises
show More to view fulltext, buy and share links for:L’Église et les églises show Less to hide fulltext, buy and share links for: L’Église et les églisesBy: Barbara FranzéVers le milieu du xi e siècle, le pape s’empare d’un projet à vocation universelle : la réforme de l'Église. L'initiative entraîne à de profonds changements de société, et au renouvellement des formes et moyens d'expression, architecturaux et iconographiques. Nouveau chapitre dans un débat ancien, ouvert dans les années 1970 par Hélène Toubert et Ernst Kitzinger et sans cesse réinvesti par les spécialistes du roman, l'ouvrage vise à mieux comprendre la réception artistique des idées de réforme, à Rome, en Italie et en France. L’enquête procède par cumul d’expériences, acquises sur des monuments singuliers et emblématiques des XIe et XIIe siècles. Elle révèle la diversité des discours et des solutions, en écho à leur temps et à leur lieu, et montre aussi l’unité des répertoires iconographiques, des systèmes de pensée et des enjeux, tous liés au nouveau modèle de la société chrétienne.
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Le Breviari d’amor de Matfre Ermengaud
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Breviari d’amor de Matfre Ermengaud show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le Breviari d’amor de Matfre ErmengaudThe Breviari d'Amor dates from 1288 (and was probably completed around 1292), is about 34,500 lines long and written in octosyllabic rhyming couplets. It exists in twelve full or almost full manuscripts and twelve fragments. It is written in Medieval Occitan and is the product in part of a long theological tradition and in part of the courtly tradition. This is the first edition to be published since the two-volume work of Gabriel Azaïs (1862-1881), which was of great merit for its time, but used only four of the manuscripts. The numbering of the present edition follows that of Azaïs, given the many works which allude to the Breviari.This didactic text has necessarily been labeled as "encyclopaedic" and this is certainly not a matter of dispute, although, in terms of the subject matter, it is very unusual since the emphasis is not only theological but also courtly. It conforms to the general perspective adopted by summae but the particular integration of the theological aspects with the debate on the nature of fin'amor makes it unique.
The four volumes (volumes II to V) of the complete text have been already published, each with a selective glossary and bibliography. The present, first volume, is the Introduction.
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Le Bas-Poitou du xi e au milieu du xiii e siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Bas-Poitou du xi e au milieu du xiii e siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le Bas-Poitou du xi e au milieu du xiii e siècleBy: Cédric JeanneauCet ouvrage se penche sur une région peu étudiée jusqu’à présent : le Bas-Poitou, situé en périphérie des principautés bretonnes, angevines et charentaises. Grâce à la diversité de ses terroirs et aux circonstances politiques particulières qu’elle a connues, cette région est privilégiée pour étudier l’organisation des sociétés médiévales durant la période charnière des xi e-xiii e siècles.
Cette étude se concentre sur l’ensemble des familles aristocratiques de la région, soit plus de 128 lignées identifiées par des tableaux de filiation, une cartographie, et des recherches archéologiques et monumentales sur les lieux de pouvoir. L’ouvrage se structure autour de trois articulations majeures : l’écrit et la façon dont les moines scribes ont perçu et mis par écrit l’organisation des lignages, la nature des pouvoirs exercés et leurs liens particuliers avec la divinité manifestés par les nombreuses aumônes accordées et l’élévation d’églises et d’abbayes. Leur implantation au sein des territoires en a constitué la seconde, pour comprendre comment ils ont pu transformer un espace en châtellenies polarisées autour d’un château, délimitées précisément et soumis à leur autorité. L’exercice du pouvoir en est la troisième : comment ces familles ont-elles progressivement constitué un réseau capable de relayer leur influence et de surmonter les principaux défis que sont les disparitions et les crises de succession. Si des tendances communes se dégagent, chaque lignage développe ses propres stratégies, (resserrement lignager, viage) et surtout renforce ses liens avec les communautés monastiques, les seules capables de lutter, par leurs prières, contre le pire des fléaux, l’oubli.
À travers l’étude de ces familles, c’est toute l’histoire d’une région qui se construit, intégrant ses rythmes, ses particularités topographiques et historiques qui continuent à dessiner la Vendée d’aujourd’hui.
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Les forêts princières dans le comté de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles
show More to view fulltext, buy and share links for:Les forêts princières dans le comté de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les forêts princières dans le comté de Bourgogne aux XIVe et XVe sièclesBy: Pierre GresserMembre du Saint-Empire romain germanique depuis 1032, le comté de Bourgogne fut rattaché au duché d’outre-Saône de 1330 à 1361 et de 1384 à 1477. Cette double union bourguignonne se traduisit, entre autres, par la création d’un office (la gruerie) chargé des eaux et forêts princières. L’institution et les eaux ayant donné lieu à la publication de deux ouvrages spécifiques, ce troisième volume termine le triptyque décrivant un aspect important du domaine comtal. La principale caractéristique de la sylve princière était l’absence de résineux. L’exploitation des chartes de franchises, de la comptabilité de la gruerie et d’une remarquable série de terriers (1454-1476) permet une étude précise des feuillus. Leur description nécessite la localisation des forêts par châtellenie, l’évaluation parfois de leur superficie, et l’analyse des peuplements. Quatre essences l’emportèrent sur les autres: chênes, hêtres, pommiers et poiriers. Cette approche est complétée par le statut juridique des bois. Utilisant ces derniers, les princes et Marguerite de France donnèrent des arbres, en vendirent pour diverses raisons. Mais leurs forêts formèrent aussi une réserve de combustible (les salines de Salins étant les principales consommatrices). Quant aux animaux sauvages, ils furent chassés, seuls les porcs donnèrent lieu à la «paisson», source importante du «pesnaige» (redevance). Pendant toute la période, la protection des forêts se traduisit par un personnel et une justice efficaces. Les «mesusants» (délinquants) comparurent devant des juges dans le cadre des «jours» pour être condamnés à des amendes. Peut-on parler de sylviculture?
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Lives and Afterlives
show More to view fulltext, buy and share links for:Lives and Afterlives show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lives and AfterlivesBy: Elizabeth DawsonSaint Patrick is a central figure in the medieval Irish Church. As the converter saint he was a central anchor through which Irish people came to understand their complicated religious past as well as their new place in the wider Christian world. This study considers some of the earliest and most influential writings focused on Saint Patrick, and asks how successive generations forged, sustained and redirected aspects of the saint’s persona in order to suit their specific religious and political needs.
In this book Elizabeth Dawson, for the first time, treats the Hiberno-Latin vitae of Patrick as a body of connected texts. Seminal questions about the corpus are addressed, such as who wrote the Lives and why? What do the works tell us about the communities that venerated and celebrated the saint? And what impact did these Lives have on the success and endurance of the saint’s cult? Challenging the perception that Patrick’s legend was created and sustained almost exclusively by the monastic community at Armagh, she demonstrates that the Patrick who emerges from the Lives is a varied and malleable saint with whom multiple communities engaged.
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The Life of Count Charles of Flanders and The Life of Lord John, Bishop of Thérouanne
show More to view fulltext, buy and share links for:The Life of Count Charles of Flanders and The Life of Lord John, Bishop of Thérouanne show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Life of Count Charles of Flanders and The Life of Lord John, Bishop of ThérouanneThis volume revolves around three men who knew each other well, oversaw the political and spiritual life of much of northern France and Flanders during the first third of the twelfth century, and died within five years of one another: Charles the Good, count of Flanders from 1119 to 1127; John of Warneton, archdeacon of Arras from 1096 to 1099 and bishop of Thérouanne from 1099 to 1130; and their common biographer, Walter, archdeacon of Thérouanne from 1116 to 1132. The volume includes a detailed historical introduction and offers the first English translations of Walter's biographies of Charles and John and of several other texts: Lambert of Saint-Omer’s Genealogy of the Counts of Flanders and its continuation, poems on the death of Charles the Good, the inquest into his murder, and selections from Galbert of Marchiennes’ The Transferal of Saint Jonatus to the Village of Sailly-en-Ostrevant, Simon of Saint Bertin’s continuation of the Deeds of the Abbots of Saint ertin’s, Andreas of Marchiennes’ The Miracles of Saint Rictrude, and the third Genealogy of the Flemish Counts (Flandria generosa). The works translated in this volume are the principal sources for the reign and assassination of Charles the Good and the bishopric of John of Warneton that have not yet been translated into English. This volume will be of particular interest to scholars of medieval Flanders and to medieval legal, ecclesiastical, political and social historians in general.
Most of the source texts of this volume were edited in 2006 by Jeff Rider (Corpus Christianorum, Continuatio Mediaevalis, vol. 217). References to the corresponding pages of the Corpus Christianorum edition are provided in the margins of this translation.
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