BOB2024MOME
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Dans le miroir de Johan Huizinga
show More to view fulltext, buy and share links for:Dans le miroir de Johan Huizinga show Less to hide fulltext, buy and share links for: Dans le miroir de Johan HuizingaÉcrire et penser l’histoire au prisme de la France L’automne du Moyen Âge (1919) est assurément l’un des grands classiques de l’historiographie, et le livre comme son auteur, Johan Huizinga (1872-1945), connaissent une attention internationale renouvelée. Mais force est de constater que l’historien néerlandais demeure en France une référence marginale en dehors du milieu des médiévistes, à la différence de son autre chef d’œuvre, Homo ludens (1938).
Or, la prise en compte de l’ensemble de ses écrits permet de mesurer combien son approche peut éclairer les débats épistémologiques de notre temps. Pionnier de l’histoire culturelle, Huizinga met la force des représentations au premier plan du processus historique ; il pratique et préconise une démarche herméneutique et non causale ou structurelle. Car - et c’est là une divergence majeure avec notamment Lucien Febvre et Marc Bloch - il s’agit moins pour lui d’expliquer le passé à travers ses traces que de comprendre ses acteurs à travers leurs signes. D’où le privilège des sources narratives et iconographiques dans une écriture qui, elle-même, prend la forme du récit : un récit nourri d’abondantes références françaises.
C’est pourquoi le présent livre s’efforce de retracer, à travers les relations de Huizinga avec la France, sa conception et son écriture de l’histoire, notamment dans L’automne du Moyen Âge dont on propose ici une relecture. Mais aussi de regarder la France, son histoire et ses historiens dans le miroir de Johan Huizinga, convaincu que l’on est des vertus d’un regard étranger pour éclairer le débat national.
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East Central Europe and Ireland
show More to view fulltext, buy and share links for:East Central Europe and Ireland show Less to hide fulltext, buy and share links for: East Central Europe and IrelandAuthors: Robert T. Tomczak and Adam A. KucharskiThis book explores the broad scope of political, economic, and social aspects of relations between Central Europe (focused on Poland and the lands of the Czechs) and Ireland. Taking a longitudinal approach, this study charts the interaction between the western and the central-eastern peripheries of Europe from the Middle Ages to the period after the Third Partition of Poland-Lithuania in 1795. The authors examine how the relationship between the geographically opposite ends of Europe evolved. Shaped by the shifts of ‘political tectonic plates’ they argue that the evolution can be described in general terms: from a largely unidirectional to an interconnected chain of events. This book demonstrates similarities and analyses differences in a complex, yet unexplored, past of the three emergent nations; nations which in the public perception were overshadowed by their mighty neighbours for far too long.
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Exégèses de la « mécréance » et statut du non-musulman dans le Commentaire coranique d’al-Qurtubi (m.671/1273)
show More to view fulltext, buy and share links for:Exégèses de la « mécréance » et statut du non-musulman dans le Commentaire coranique d’al-Qurtubi (m.671/1273) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Exégèses de la « mécréance » et statut du non-musulman dans le Commentaire coranique d’al-Qurtubi (m.671/1273)Al-Qurṭubī (m. 671/1273) est l'auteur d'un commentaire coranique qui constitue, depuis le XIIIe siècle jusqu’à nos jours, une référence incontournable dans la transmission du savoir islamique. Ce monumental commentaire offre un matériel pluridisciplinaire permettant d’accéder de manière inédite à une représentation à la fois globale et contextualisée du thème de la non-islamité dans les différentes branches de la pensée islamique. Dans ce texte, l’exégèse coranique renseigne le matériel juridique : elle a pour fonction de l’expliquer. Ainsi les notions coraniques sont réinterprétées, détachées de leur contexte d’origine, en vue de fonder le patrimoine juridique ainsi que les règles de droit dans le Coran considéré comme source de loi.
Cette recherche démontre que la notion de mécréance avait initialement un sens purement politique renvoyant à des actes d’insoumission, de déloyauté et d’iniquité. La notion s’élabore dans le contexte historico-mythique de paix brisées, guerres et conciliations évoquées dans le Coran. L’idée de filiation entre les religions monothéistes, tout particulièrement celle que l’islam provient des religions des « Gens du Livre » –Juifs et Chrétiens -, est dominante. La “mécréance” devient alors l’argument qui permet de réhabiliter la coexistence entre musulmans et non-musulmans. Puis on découvre que c’est d’avantage la non-islamité accompagnée de l’allégeance politique – plutôt que le critère de mécréance en tant que tel -, qui détermine l’octroi de la protection légale (dhimma) aux non-musulmans résidant en Terre d’Islam.
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Hagiografía hispana de los siglos ix-xiii en los reinos de Aragón y Castilla y León
show More to view fulltext, buy and share links for:Hagiografía hispana de los siglos ix-xiii en los reinos de Aragón y Castilla y León show Less to hide fulltext, buy and share links for: Hagiografía hispana de los siglos ix-xiii en los reinos de Aragón y Castilla y LeónEste libro reúne las traducciones anotadas de las obras hagiográficas latinas publicadas en el volumen Hagiographica hispana regnorum Aragonum et Castellae Legionisque saeculorum IX-XIII (Corpus Christianorum, Continuatio Mediaeualis, vol. 310), publicado en 2022. Se trata de las más importantes Vidas, traslados de reliquias y colecciones de milagros compuestas en la Edad Media en los monasterios de San Juan de la Peña, San Millán de la Cogolla y San Zoilo de Carrión en honor de san Indalecio (uno de los siete míticos evangelizadores de Hispania); dos santos de época visigoda, san Felices de Bilibio (maestro de San Millán) y el propio san Millán; y dos santos medievales: san Voto y san Félix de Zaragoza (fundadores de lo que más tarde sería San Juan de la Peña). Los otros dos escritos del volumen son dos Vidas dedicadas a san Urbez (eremita aragonés de posible origen francés) y, sobre todo, al famoso patrón de la ciudad de Madrid, san Isidro Labrador. La mayoría de estas traducciones son las primeras que se han realizado en una lengua moderna.
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Incubation in Early Byzantium
show More to view fulltext, buy and share links for:Incubation in Early Byzantium show Less to hide fulltext, buy and share links for: Incubation in Early ByzantiumBy: Ildikó CsepregiIncubation (temple sleep) was a well-known ritual in the Near East and became increasingly popular in Classical and Hellenistic Greece, becoming attached to Asclepius and other divinities. It flourished in the Eastern Mediterranean, where it was encountered by the emergent Christianity. Temple sleep was so widespread that it was impossible to ban. The Christianization of the incubation ritual was thus a detailed and lengthy (but successful) process that encompassed several aspects of the Church’s self-definition, including important social and theological issues of the era. The list of relevant issues is extensive: the fate of Greek temples and the reinterpretation of sacred space, confronting Hippocratic medicine, and the learned Greek intelligentsia. Since disease and a search for cure is a ubiquitous human need, the early Church embraced a healing ministry, in secular terms as well as in ritual healing. Incubation records show how the Church viewed dreams, conversion, or the notions of magic and divination. All these come within the framework of writing miracles: the transformation of the cult was thus incorporated into standard Church discourse, from ritual practice to proper literary genres.
This first comprehensive monograph on Christian incubation examines the rich material of all the relevant Greek miracle collections: those of Saint Thecla, Cyrus and John, the different versions of Saint Cosmas and Damian and saint Artemios, as well as the minor incubation saints, As a result, it unfolds the transformation of healing sites and practices related to dreams as they spread across Byzantium, from rural Asia Minor to Constantinople and Alexandria.
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Inscrire l’art médiéval
show More to view fulltext, buy and share links for:Inscrire l’art médiéval show Less to hide fulltext, buy and share links for: Inscrire l’art médiévalBy: Vincent DebiaisCe livre est consacré aux relations entre écriture épigraphique et art médiéval. Il se propose de placer les inscriptions tracées sur la pierre, le métal, le bois, la peinture ou la mosaïque dans le contexte des pratiques écrites et artistiques du Moyen Âge occidental, et de signaler quelques pistes de recherche originales pour appréhender le statut, la forme et la fonction de la rencontre entre l’écriture épigraphique et les oeuvres d’art médiévales.
Cet essai se situe à la confluence de l’histoire de l’écriture et de l’histoire des formes. Il est fondé sur l’analyse d’un certain nombre d’objets graphiques du Moyen Âge central produits en Europe occidentale. Il s’inscrit donc dans une pensée chrétienne de l’écriture et de l’image, et accorde une place importante à la théologie. Il est moins pensé comme un manuel épigraphique à l’attention des historiens de l’art que comme un répertoire de questions à explorer, à repenser ou encore à traiter, et s’adresse à quiconque aspire à la réunion des cultures écrite, visuelle et matérielle du Moyen Âge.
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Inventio meditativa
show More to view fulltext, buy and share links for:Inventio meditativa show Less to hide fulltext, buy and share links for: Inventio meditativaBy: Rafael SimianThe present volume develops a new conceptual perspective on late-medieval meditation, particularly in Hugh of Saint-Victor, Guigo II, and Bonaventure of Bagnoregio. For the most part, modern commentaries on the subject have relegated rhetoric to the margins of attention, if not to complete silence. In contrast, this book contends that these writers arrived at their distinctive conceptions of meditation by drawing from the Ciceronian rhetorical tradition. They did so by deepening earlier rhetorical treatments of inventio while adapting them to the Christian life. The examination of this topic is divided into three principal and related aspects. First, meditation is studied as a rhetorical notion for a specific kind of mnemonic, rational, and affective exercise. Second, that notion is used to shed light on meditation as a compositional textual practice whose outcomes bear striking analogy to what Umberto Eco called the ‘open works’ of the Western avant-garde. Finally, meditation emerges as a form of literary reception required for approaching and construing certain works. In exploring each of these aspects, the study shows that rhetoric radically informs, not only Hugh’s, Guigo’s, and Bonaventure’s engagement with meditation, but also their views on salvation history, monastic life, divine revelation, scientific learning, and biblical hermeneutics. Thus, despite the omission or relative insignificance of the ars bene dicendi in most modern investigations, it is argued that rhetoric lies at the core of these authors’ entire religious outlook. In this way, the present volume aims to contribute to a better understanding of these medieval figures by filling an important gap in the scholarly literature.
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La Chanson d’Otinel
show More to view fulltext, buy and share links for:La Chanson d’Otinel show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Chanson d’OtinelBy: Delphine DemelasLa Chanson d'Otinel est une chanson de geste qui narre les aventures d'Otinel, guerrier musulman venu défier Roland à la cour de Charlemagne ; sur le point de gagner son duel contre le neveu de Charlemagne, un miracle le conduit à se convertir au christianisme ; il est alors promis en mariage à Belissent, la fille de l'empereur. La suite du texte raconte comment Otinel accompagne l'armée des Francs dans le Nord de l'Italie afin de bouter les troupes de l'empereur Garsie hors du territoire après la prise de Rome par les païens. La version anglo-normande, placée sous l'égide de la Fête des Innocents, met en scène un certain bestournement des codes épiques, le tout teinté d'un humour grinçant.
Vraisemblablement composée sur le continent dans la deuxième moitié du xii e siècle, le remaniement anglo-normand du texte semble dater de la fin du xii e siècle. La chanson version anglo-normande du texte est préservée dans deux manuscrits, le codex de Cologny (Cologny, Fondation Martin Bodmer, 168) et le fragment de Mende (Paris, BnF, nouvelles acquisitions françaises, 5094,). La présente édition permet au lecteur d'apprécier la version anglo-normande du texte, en offrant une introduction critique proposant une réflexion sur les aspects littéraires (versification, adaptation) et linguistiques du remaniement.
Ce livre propose d'étudier l'expression locale d'un texte, maillon essentiel pour comprendre l'essor de la légende d'Otinel au Nord de l'Europe, puisque la version anglo-normande servira de modèle pour différentes traductions médiévales du texte en Anglais, Gallois et Norrois à partir du xiv e siècle.
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La glose ordinaire. L’Évangile de saint Luc
show More to view fulltext, buy and share links for:La glose ordinaire. L’Évangile de saint Luc show Less to hide fulltext, buy and share links for: La glose ordinaire. L’Évangile de saint LucBy: Paul TombeurLa Glose ordinaire est le grand commentaire biblique médiéval, de la Genèse à l’Apocalypse. L’œuvre présentement retenue est l’Évangile selon saint Luc. Le présent ouvrage concerne cet évangile qui a marqué d’une manière incroyable le vécu de nos traditions occidentales, et ce jusqu’à nos jours. Ce trésor d’interprétations et de commentaires est le manuel de base pour tout l’Occident, du XIIe siècle jusqu’à bien au-delà de la Renaissance.
Dès l’apparition de l’imprimerie on a repris ce très vaste ensemble et ce fut l’œuvre d’Adolf Rusch de Strasbourg en 1480-1481, lequel reproduisait scrupuleusement son manuscrit de base. Le texte s’y présente comme les allées d’un parc à la française : le texte biblique même de Luc est au centre, avec des grands caractères, les variantes lexicales et remarques grammaticales figurant entre les lignes, les commentaires marginaux se trouvant tout autour, et on y circule d’allée en allée.
Toutes ces caractéristiques fondamentales sont respectées dans la présente édition, le latin dans la page de gauche, le français dans la page de droite qui fait face. La présentation retenue est ainsi une nouveauté qui rend lisible et connaissable, tant en latin courant qu’en français, toute la documentation biblique : le Luc et les commentaires. Tout cela provoque incontestablement bien des étonnements…
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Les visages du cardinal
show More to view fulltext, buy and share links for:Les visages du cardinal show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les visages du cardinalBy: Antony RochLe cardinalat, depuis la fin du XIVème siècle jusqu’au début du XVIème siècle, est une entité en transformation, rythmée par les crises successives que traverse l’Eglise d’Occident. Ces crises et les transformations socio-culturelles du Quattrocento ont amené les théoriciens du cardinalat – qu’ils soient juristes, théologiens ou diplomates – à reconsidérer à la fois la place et les modes représentation des cardinaux, influençant également leur incarnation matérielle, et en nous laissant de riches témoignages sur leur réflexion. L’étude présente entend analyser le développement, les transformations, et les perceptions des représentations symboliques et matérielles de l’identité cardinalice idéale depuis le Moyen Âge tardif jusqu’à l’orée de la Réforme. Les éléments mis à jour sur la construction et les mutations de l’identité cardinalice idéale correspondent parfaitement au phénomène transitionnel associé à ce siècle. Le cardinalat apparaît, à travers l’ensemble des sources, comme un palimpseste sur lequel se réécrit constamment les empreintes de sa construction symbolique, matérielle et théorique, chaque couche laissant des traces visibles à celui qui en fait la lecture. Les formes de représentations pérennes qui définissaient le cardinalat et qui apportaient à la fois une justification sacrée et politique par la revendication d’origines prestigieuses finissent au Quattrocento par s’étioler ou se transformer pour laisser place à de nouvelles formes. Ces « couches successives » forment tout entières cette identité cardinalice, qui ne peut se concevoir que de façon multiple par la diversité et la richesse de son développement.
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L’Église et les églises
show More to view fulltext, buy and share links for:L’Église et les églises show Less to hide fulltext, buy and share links for: L’Église et les églisesBy: Barbara FranzéVers le milieu du xi e siècle, le pape s’empare d’un projet à vocation universelle : la réforme de l'Église. L'initiative entraîne à de profonds changements de société, et au renouvellement des formes et moyens d'expression, architecturaux et iconographiques. Nouveau chapitre dans un débat ancien, ouvert dans les années 1970 par Hélène Toubert et Ernst Kitzinger et sans cesse réinvesti par les spécialistes du roman, l'ouvrage vise à mieux comprendre la réception artistique des idées de réforme, à Rome, en Italie et en France. L’enquête procède par cumul d’expériences, acquises sur des monuments singuliers et emblématiques des XIe et XIIe siècles. Elle révèle la diversité des discours et des solutions, en écho à leur temps et à leur lieu, et montre aussi l’unité des répertoires iconographiques, des systèmes de pensée et des enjeux, tous liés au nouveau modèle de la société chrétienne.
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Matthieu d’Aquasparta
show More to view fulltext, buy and share links for:Matthieu d’Aquasparta show Less to hide fulltext, buy and share links for: Matthieu d’AquaspartaBy: Amandine PostecFranciscain d’origine ombrienne, Matthieu d’Aquasparta (v. 1240-1302) est maître en théologie à l’université de Paris au moment de la censure de 1277. Il rejoint ensuite la Curie pontificale en 1279. Doté de talents politiques certains, il est brièvement ministre général de l’ordre franciscain avant d'être créé cardinal par Nicolas IV en 1288. Il obtient la charge de grand pénitencier et devient un soutien fidèle de Boniface VIII. Depuis le début du XXe siècle, la pensée du théologien avait surtout fait l'objet d'études construites à partir de l'édition progressive de ses Questions disputées. Cet ouvrage propose une biographie complète de Matthieu d’Aquasparta au prisme de ses textes universitaires grâce à l’analyse de sa bibliothèque personnelle, de ses manuscrits de travail, légués aux couvent d'Assise et de Todi et de ses Quodlibets, encore inédits.
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Medieval Mausoleums, Monuments, and Manuscripts
show More to view fulltext, buy and share links for:Medieval Mausoleums, Monuments, and Manuscripts show Less to hide fulltext, buy and share links for: Medieval Mausoleums, Monuments, and ManuscriptsBy: Christene d’AncaMedieval Mausoleums, Monuments, and Manuscripts: Royal Women’s Patronage from the Twelfth to the Fourteenth Centuries explores the manuscripts, monuments, and other memorabilia associated with the artistic patronage of Eleanor of Aquitaine (1122-1204), her daughters, Marie de Champagne (1145-98) and Matilda of Saxony (1156-98), as well as works generated by three queens of France, Marie de Brabant (1254-1322), Jeanne d’Évreux (1310-71), and Blanche de Navarre (1330-98). Through this study the shift in women’s artistic patronage over the centuries may be brought to light, as well as its evolution, evincing how each generation built upon the previous one.
Further, despite the assorted shapes these women’s efforts embodied, ranging from manuscripts to stained glass windows, from funerary plaques, paintings, jewels and linens to monuments, mausoleums and endowments of institutions, including a variety of other forms, these women were notably unified in that their greatest output tellingly occurred during precarious points in their lives that threatened their positions, such as the potential political turmoil associated with the deaths of husbands or children. At these times their participation in acts of patronage solidified their places at court, in society, and within cultural memory while doubling as assertions of their political power and lineage. Thus, testaments, manuscript books, monuments, and memorials were not only a declaration or signs of one’s possessions, but also sites and documents that continued the politicking of the deceased.
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Old English Poetry from Manuscript to Message
show More to view fulltext, buy and share links for:Old English Poetry from Manuscript to Message show Less to hide fulltext, buy and share links for: Old English Poetry from Manuscript to MessageBy: Peter J. LucasBy comparison with Latin Europe, Anglo-Saxon civilization is notable for the amount of literature preserved in contemporary manuscripts in the vernacular language, formerly called ‘Anglo-Saxon’ but now more usually called ‘Old English’. This literature includes some remarkable poetry, which is the subject of the present collection of essays. Some of the earliest poems may well have been written at a time when northern England held the intellectual leadership of Europe. The approach is holistic, investigating important issues in the manuscripts that affect the integrity of the texts to be studied or the way they relate to each other, examining metrical issues that affect the way the poems are appreciated for their compositional skill, studying particular textual problems that require elucidation or even emendation to make the meaning clear, and finally offering readings of particular poems focussing on themes that are central to Old English poetry. A postscript examines Lewis Carroll’s Jabberwocky, which is presented as a ‘Stanza of Anglo-Saxon Poetry’.
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Paolo Diacono e il dolore
show More to view fulltext, buy and share links for:Paolo Diacono e il dolore show Less to hide fulltext, buy and share links for: Paolo Diacono e il doloreBy: Nicole DemarchiPaolo Diacono mette in scena il dolore dei suoi contemporanei o dei grandi del passato, fondendo nelle sue opere elementi autobiografici, topoi letterari e messaggi politici. In epoca altomedievale il dolore non si riduce infatti alla mera lesione fisica, ma presenta una molteplicità di significati e sfumature che lo portano ad essere una delle emozioni protagoniste nella comunità emotiva della corte carolingia di Carlo Magno e di quella longobardo-beneventana di Arechi.
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Pouvoir et solidarités d'une famille seigneuriale
show More to view fulltext, buy and share links for:Pouvoir et solidarités d'une famille seigneuriale show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pouvoir et solidarités d'une famille seigneurialeLa famille châtelaine de Lusignan est un excellent exemple du phénomène de diffusion dynastique de l'aristocratie française. Elle connaît à la fin du xii e siècle et surtout au début du xiii e siècle, une ascension fulgurante, étendant son emprise sur le Haut puis le Bas-Poitou, s'emparant du comté de la Marche puis de celui d'Angoulême, imposant sa domination sur le nord du duché d'Aquitaine. Une série de mariages ajoute au patrimoine de ses membres le comté d'Eu, en Normandie, celui de Penthièvre et les seigneuries de Fougères et de Porhoët, en Bretagne, ainsi que, dans les îles Britanniques, les honneurs de Hastings et de Tickhill, l'évêché de Winchester, les comtés de Pembroke et de Wexford. La couronne de Jérusalem et son substitut, le trône chypriote, reste leur plus marquante acquisition, d'autant qu'elle est directement liée à la perte de la ville sainte.
Cet ouvrage est né d’une interrogation sur le potentiel politique que pouvait constituer un tel ensemble familial, pourvu que les liens du sang perdurent. De fait, la famille de Lusignan forme un groupe cohérent, structuré par les liens de la parenté, dont les membres partagent une identité entretenue par un certain nombre de repères communs ainsi qu’un réseau de coopération et de soutien mutuel. Leur union constitue une véritable puissance politique et territoriale, qui transcende les limites des royaumes et des principautés. Le concept de « parentat » a été forgé à partir d’un vocable latin emprunté à une chronique médiévale pour saisir de manière holistique ce pouvoir politique réticulaire fondé sur la solidarité des membres d’une même famille, ayant rassemblé, au fil des générations, une grande diversité de principautés et de seigneuries parfois voisines, parfois très dispersées.
Cette étude du parentat Lusignan s’intéresse à sa propagation transrégionale, au pouvoir exercé, à l’échelle de l’individu, comme à celle du groupe familial, sur les hommes et les biens, aux pratiques de gouvernementalité, aux procédés de matérialisation du pouvoir comme aux modes de sa contestation, ainsi qu’aux dynamiques familiales qui concourent à structurer le parentat politiquement et socialement, qui entretiennent sa cohésion, forgent sa mémoire, construisent son identité et affermissent son unité.
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Pseudo-Thomas Gallus, Three Writings on Mystical Theology
show More to view fulltext, buy and share links for:Pseudo-Thomas Gallus, Three Writings on Mystical Theology show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pseudo-Thomas Gallus, Three Writings on Mystical TheologyBy: Declan A. LawellThis volume contains a newly-edited exposition on the Mystical Theology contained in MS UV6 of the Biblioteca degli Intronati in Siena. The MS attributes the work to the abbot of Vercelli (Thomas Gallus), but this is shown to be a false attribution. A commentary on the Canticle of Canticles has also been attributed to Thomas Gallus but argued against by J. Barbet in Brepols' SRSA volume 10 (2005). This commentary is reprinted and accompanied with the first ever English translation. A treatise on the Seven Steps to Contemplation in Latin with an English translation is the third text. An introductory critical study evaluates all three works and argues that they all belong to the same author, pseudo-Thomas Gallus.
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Radulphi Britonis Quaestiones super librum Divisionum Boethii
show More to view fulltext, buy and share links for:Radulphi Britonis Quaestiones super librum Divisionum Boethii show Less to hide fulltext, buy and share links for: Radulphi Britonis Quaestiones super librum Divisionum BoethiiAuthors: Sten Ebbesen and Costantino MarmoBoethius’ De divisione or Liber divisionum was the authoritative book on mereology in medieval scholasticism. Together with other Boethian works it formed part of the Ars vetus, the core of which was constituted by Porphyry’s Isagoge and Aristotle’s Categories and Peri hermeneias, but after c. 1250 the Boethian works were but rarely taught in university. One master who did do courses on De divisione was Radulphus Brito (c. 1270 – 1320/21), who taught in the Parisian Faculty of Arts in the 1290’s and possibly some years into the 1300’s after having become a student of theology about 1299.
Radulphus was an innovative thinker with a considerable impact on the philosophical de-bate in his lifetime, and he continued to be considered relevant till the end of the 15th century. He left a vast amount of writings, most of them from his days as a teacher of the arts. Among those preserved are quaestiones on the whole of the Ars vetus and Ars nova, Parva naturalia, Physics, De anima, Metaphysics and Ethics, as well as Priscianus minor.
Radulphus taught some courses more than once, and each time revised the text of his lectures, leaving us with two or more versions of the relevant questions. On De divisione there are even two completely different sets of questions, both of which are edited for the first time in the present volume. The introduction contains a detailed study of the way Brito’s question commentaries developed over time.
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Royal Jewels of Poland and Lithuania
show More to view fulltext, buy and share links for:Royal Jewels of Poland and Lithuania show Less to hide fulltext, buy and share links for: Royal Jewels of Poland and LithuaniaBy: Ewa LetkiewiczThis volume delves into the rich histories of the Jagiellon and Vasa dynasties, shedding light on the profound interplay between jewellery and socio-political forces. Readers are invited into an era where jewellery bore multifaceted significance, from symbolising power and piety to facilitating economic engagements. The royal perception of value extended beyond traditional treasures, with a keen interest in animal-derived artefacts. These unconventional items, such as elk hooves or eagle stones, were highly esteemed, reflecting both luxury’s diverse nature and the era’s cultural and mystical beliefs. Rather than merely cataloguing these artefacts, this study animates them, intertwining narratives of monarchs, nobles, craftsmen, and the lands from which these treasures emerged. It delves into a world where a gem’s glint signifies might, gold hints at empires’ expanse, and a narwhal’s horn could determine kingdoms’ destinies. Jewellery has long held a central position in history, particularly among the elite. These pieces were not simply decorative; they conveyed prestige, societal position, and authority. They symbolised both worldly and spiritual prominence, enriched with a complex symbolism. Beyond showcasing wealth, jewellery played crucial roles in diplomacy and politics. What meanings did these unique gems carry for their initial owners? This book uncovers the tales, magnetism, and mystery surrounding these jewellery collections. It paints a picture where jewellery transcends mere ornamentation, serving as a powerful testament to influence, devotion, and grandeur.
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Saints’ Lives for Medieval English Nuns, II
show More to view fulltext, buy and share links for:Saints’ Lives for Medieval English Nuns, II show Less to hide fulltext, buy and share links for: Saints’ Lives for Medieval English Nuns, IICambridge University Library, MS Additional 2604 contains a unique collection of prose saints’ lives evenly divided into eleven universal and eleven native saints (predominantly culted at Ely). Clearly intended for the devotional life of nuns, presumably in an East Anglian convent, the volume comprises nineteen female figures, all of whom are virgins, martyrs, or nuns, and three male saints (two apostles and a hermit). These late Middle English lives are translated from a variety of Latin sources and analogues including material by Jacobus de Voragine, John of Tynemouth, and others. The collection demonstrates an interest in showcasing native saints alongside their universal sisters. Luminaries of the English Church, such as Æthelthryth of Ely and her sister Seaxburh, are found in the company of notable virgin martyrs like Agatha and Cecilia. Famous saints like John the Evangelist and Hild of Whitby feature alongside others such as Columba of Sens and Eorcengota. Fully analysed and contextualised in its companion volume Saints’ Lives for Medieval English Nuns, I: A Study of the ‘Lyves and Dethes’ in Cambridge University Library, MS Additional 2604, these texts are edited here for the first time. Alongside the edition of the twenty-two saints’ lives and full textual apparatus, there are extensive overviews and commentaries providing details of the sources and analogues as well as explanatory historical and literary notes. The edition concludes with three appendices, a detailed select glossary, and a bibliography of works cited.
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