Brepols Online Books Other Miscellanea Archive v2016 - bobar16miot
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Hans Vredeman De Vries And The Artes Mechanicae Revisited
show More to view fulltext, buy and share links for:Hans Vredeman De Vries And The Artes Mechanicae Revisited show Less to hide fulltext, buy and share links for: Hans Vredeman De Vries And The Artes Mechanicae RevisitedIn this publication, attention is devoted to the technical aspects in the work of Hans Vredeman de Vries. Throughout his long career, he has perfected his skills as a painter, architect, fortification engineer and hydraulic engineer. Those technical aspects are considered not so much as discrete characteristics, but rather as a particular way in which this late sixteenth- century artist from the Low Countries typically dealt with a number of disciplines of the technical and applied arts. Indeed, from a predominantly traditional approach to his work, too much emphasis has until now been placed on his highly personal contribution to the dissemination of ornamental elements, whereby typical Renaissance characteristics, such as technical innovation and engineering, are relegated to the background.
During Hans Vredeman de Vries's lifetime, attempts began to be made to define the arts and the sciences. Defining the demarcation criteria of the sciences would continue to gain in importance especially at the beginning of the seventeenth century. With his work, Vredeman de Vries raised Architectura together with all its technical acquisitions to the level of both the Artes and the Scienciae. Attempts were even made to establish some kind of hierarchy. Yet the artist never strictly separated fine and applied arts, nor did he explicitly distinguish between theory and practice. It was the intention of Vredeman de Vries to aim towards an equilibrium between the sciences and the arts. A team of thirteen distinguished art and architectural historians from North America, Germany, the Netherlands and Belgium focus upon Vredeman de Vries's diverse manifestations of knowledge: urbanism, fortification works, hydraulics, interior decoration, architecture (its practical and technical aspects), inlay work and furniture, tapestry and the use of scientific instruments. One author points out that the similarity between such 'technical' practices and the structure of, for example, sixteenth-century rhetorical practices, forces us to consider Vredeman de Vries not simply as an architect, an engineer, or a designer, but above all as an experimenter in multiple disciplines and various fields.
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Henry Corbin. Philosophies et sagesses des religions du Livre
show More to view fulltext, buy and share links for:Henry Corbin. Philosophies et sagesses des religions du Livre show Less to hide fulltext, buy and share links for: Henry Corbin. Philosophies et sagesses des religions du LivreLe présent volume regroupe les communications données lors du colloque tenu en Sorbonne les 6-8 novembre 2003 à l'occasion du centenaire de la naissance de Henry Corbin. Il s'agissait à cette occasion de rendre hommage à ce grand penseur non pas par une suite stérile d'éloges, mais en poursuivant les lignes de réflexions sur la philosophie et les religions qu'il avait si généreusement ouvertes. Une grande partie de l'oeuvre de Corbin a concerné la pensée islamique classique. Tout naturellement, plusieurs intervenants ont donc approfondi ou précisé certaines voies par lui tracées: son approche du chiisme duodécimain (Mohammad Ali Amir-Moezzi), de l'ismaélisme (Daniel de Smet, Guy Monnot), de la mystique persane (Paul Ballanfat, Charles-Henri de Fouchécour), du soufisme d'Ibn 'Arabî (Michel Chodkiewicz). Toutefois, la réflexion sur des points de religions non musulmanes, également stimulés par Henry Corbin, a trouvé sa place ici: la christologie ancienne (Simon Mimouni; Gerard Wiegers), la spiritualité du judaïsme (Paul Fenton, Maria Subtelny). Enfin, c'est la pensée philosophique tout court qui s'est trouvé fécondée par les apports de Corbin. C'est ce qu'illustrent les réflexions de Christian Jambet sur l'histoire, de Jean-Michel Hirt sur la psychanalyse, de Hermann Landolt sur l'avicennisme, de Jean-François Marquet sur "la science de l'unique", de James Morris sur la transmission de la science des religions, de Jean-Louis Vieillard-Baron sur l'hégélianisme.
Ce colloque ne constituait qu'un premier pas dans l'approfondissement de cette véritable " quête philosophique " à laquelle invitait l'oeuvre de Henry Corbin. D'autres manifestations scientifiques ont eu lieu dans le même esprit en Europe, au Proche Orient. Elles unissent beaucoup de ceux qui, à la suite de Corbin, voient dans la philosophie un engagement de tout le regard sur l'être.
Mohammad Ali AMIR-MOEZZI est directeur d'études à la Section des Sciences religieuses de l'École Pratique des Hautes Études, où il est titulaire de la chaire "Exégèse et théologie de l'Islam chiite". Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, et a notamment coordonné Le voyage initiatique en terre d'Islam. Ascensions célestes et itinéraires spirituels, paru en 1997 dans la collection de la Bibliothèque de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes.
Christian JAMBET, professeur en khâgne au Lycée Jules Ferry, est l'auteur de nombreux ouvrages sur la philosophie ( La logique des Orientaux - Henry Corbin et la science des formes, 1983), et en particulier sur la philosophie islamique. Il a coordonné le volume Henry Corbin publié en 1981 (L'Herne) ainsi que de nombreux textes posthumes de Henry Corbin.
Pierre LORY est directeur d'études à la Section des Sciences religieuses de l'École Pratique des Hautes Études (chaire "Mystique musulmane"). Il a publié plusieurs ouvrages sur la mystique et l'ésotérisme en Islam, notamment Alchimie et mystique en terre d'Islam, et édité le recueil de textes de Henry Corbin L'alchimie comme art hiératique(1987).
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L'écriture du croyant
show More to view fulltext, buy and share links for:L'écriture du croyant show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'écriture du croyantAuthors: L. Châtellier and P. MartinL'individu tient une place privilégiée dans l'historiographie actuelle. Ce sont ses rapports avec la religion qui constituent l'objet des communications publiées dans ce recueil. Correspondances, journaux intimes, notes prises à l'issue de sermons ou à l'occasion de lectures furent mis à profit pour tenter de saisir comment la religion était vécue, au jour le jour, par les fidèles, catholiques ou protestants. Leur plume prend trois chemins, a-priori séparés mais qui, tous, aboutissent à une expression, plus ou moins explicite, de leur foi. Les correspondances sont riches d'enseignements, échanges de nouvelles, interrogations sur les grands choix d'une vie ou manifestation d'une inquiétude face à la mort, elles traduisent le souci de partager les doutes ou les certitudes, appel au correspondant pour l'entraîner dans la sphère du personnel et de l'intime. Mais l'écriture du croyant se glisse dans des recoins encore plus cachés. Bien sûr, ce sont les testaments mais aussi des notes relevant de l'immédiat, phrases jetées sur le papier pour conjurer le destin, aider la mémoire ou la prière. Les récits de vie sont plus amples, justification de comportements et d'itinéraires. On écrit pour expliquer une conversion, présenter un voyage, retracer une expérience lors d'une tourmente, pour louer un «maître» ou, tout simplement, pour tenter de résumer une vie. Le croyant se penche alors sur son existence pour y découvrir une direction, une progression vers un approfondissement de sa foi. La collecte de ces témoignages est pour nous, historiens du XXIe siècle, au-delà des hommes étudiés, un moyen d'approcher de ce que fut le religieux au début des Temps Modernes.
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La cuisine et l'autel
show More to view fulltext, buy and share links for:La cuisine et l'autel show Less to hide fulltext, buy and share links for: La cuisine et l'autelEn 1979, La cuisine du sacrifice en pays grec renouvelait la question du sacrifice en l'introduisant dans le registre de l'alimentation carnée. En 2005, La cuisine et l'autelpropose une démarche comparative entre sociétés en contact. L'ouvrage étend les recherches sur le sacrifice à d'autres cultures de la Méditerranée ancienne, explore les évolutions jusqu'aux premiers siècles du christianisme, et revisite certaines oppositions admises entre sacrifice sanglant et offrande végétale, entre sociétés polythéistes et sociétés monothéistes. Le sacrifice est-il introuvable en Égypte ancienne ? Quelle définition tirer de ses formes et de ses noms multiples en Grèce ou dans le judaïsme ? À Rome comme ailleurs, est-ce bien une "destruction" sacrificielle qu'il faut articuler avec le partage et la convivialité ? Comment dénier la violence du geste sacrificiel et la voracité des dieux ? Quand et selon quelles étapes l'empire romain a-t-il progressivement interdit les sacrifices, et qu'est-il resté de ces rites dans le néoplatonisme, quelle distorsion ont-ils subi avec le christianisme ? Ce sont quelques-unes des questions que ce livre examine dans le détail des cérémonies sacrificielles et de leurs transformations, passant de l'hommage à l'aumône, de la flamme des autels à l'étal des bouchers, de la place que le rite aménage aux dieux à l'élimination rituelle des déchets consacrés.
L'ouvrage est présenté par Stella Georgoudi (EPHE, chaire "Institutions religieuses des cités grecques"), Renée Koch Piettre (EPHE, chaire "Historiographie et épistémologie des sciences des religions") et Francis Schmidt (EPHE, chaire "Histoire du judaïsme à l'époque hellénistique et romaine"). Tous trois enseignent à l'École Pratique des Hautes Études et animent ensemble un séminaire de recherches comparées sur les sociétés et les religions de la Méditerranée ancienne.
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Land, Shops and Kitchens: Technology and the Food Chain in Twentieth-Century Europe
show More to view fulltext, buy and share links for:Land, Shops and Kitchens: Technology and the Food Chain in Twentieth-Century Europe show Less to hide fulltext, buy and share links for: Land, Shops and Kitchens: Technology and the Food Chain in Twentieth-Century EuropeThe book discusses the concept of the food chain from a new perspective, emphasising the historical dimension and conflicts. The inclusion of technology, as a core element, is an original approach to food studies. Thus, technology is related to agricultural production, packaging, transport and storing, wholesale and retailing, catering, and cooking. Also, the so-called middle field, such as political interference, farmers' education and scientific concerns, is addressed. This book pays attention to the history of agriculture, including such varied themes as water supply, fertilisers, land use, greenhouses, and EU policy. It tackles the history of shopping, cooking, health concerns, and fast food eating-places. Technology is not taken for granted, but seen as a field of conflict (action, reaction, and negotiation, perhaps best cast with the opposition fast food versus slow food). The concept of the food chain necessitates to consider all these elements as a whole, and to present them in one, integrated volume.
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Nommer les dieux
show More to view fulltext, buy and share links for:Nommer les dieux show Less to hide fulltext, buy and share links for: Nommer les dieuxAdvances in the modern interpretation of myth and in the history of ancient religion in general have radically modified our ways of studying the names and the naming of the gods. Two avenues of research notably are current today : the relationship between the narration of the myth and the name (all « speaking » names tell a story) and the necessity for the faithful to identify, to distinguish and to name the divine, in polytheisms naturally, but also in monotheisms. Can the name of a god be only a label? Calling (for help), singing (in praise), invoking (with others), calling to witness (as a guarantee), all involve this important act of identification, a recognition, in the heart of a process which seems more complex than it appeared to be at first glance.
The fact that this identification is made in common (and in community) draws attention to another methodological requirement. Beyond the signified « divine entity » lie the language act and its context, which are part of the naming : this means that its linguistic and social aspects must be taken into consideration.
By its treatment of the Greek and Roman religions, but also, in the interest of a comparatist point of view, the Egyptian religion (under the pharaohs and the Ptolemies), Oscan-speakers, Judaism and Christianism, by its treatment of texts, literary and other, in prose and in poetry, papyri, inscriptions, vascular graffiti, the present book opens new perspectives through the meeting of rhetoric and religion.
The result of two colloquia organised by the Universities of Rennes, of Strasbourg, and of Naples, Naming the Gods is a book which has been carefully constructed and thought out through time ; it promises to be a landmark.
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Walls and Memory: The Abbey of San Sebastiano at Alatri (Lazio), from Late Roman Monastery to Renaissance Villa and Beyond
show More to view fulltext, buy and share links for:Walls and Memory: The Abbey of San Sebastiano at Alatri (Lazio), from Late Roman Monastery to Renaissance Villa and Beyond show Less to hide fulltext, buy and share links for: Walls and Memory: The Abbey of San Sebastiano at Alatri (Lazio), from Late Roman Monastery to Renaissance Villa and BeyondAuthors: Elizabeth Fentress, Caroline J. Goodson, Margaret L. Laird and Stephanie C. LeoneThe abbey of San Sebastiano, which lies not far from the town of Alatri in Southern Lazio, preserves within its walls almost fifteen hundred years of history. This history is unusually bound to a number of important figures, from Saint Benedict to Pope Nicholas V and his circle of humanists. For the past four years a small team has been investigating the extant structures of the abbey, analyzing the stratigraphy of the standing walls and tracing the various building phases. The study has produced some startling discoveries: the plan and preserved walls of one of the oldest monasteries in Europe, and one of the earliest Renaissance villas. The book gives an account of the architecture and the history of the building, showing how each phase relates to the last both structurally and thematically.
The project was initiated at the American Academy in Rome, where Elizabeth Fentress was Andrew Mellon Professor, and Caroline Goodson, Margaret L. Laird and Stephanie C. Leone were Fellows. Margaret Laird and Stephanie Leone are now assistant professors at the University of Washington, Seattle and at Boston College. Other contributors include Caroline Bruzelius, Professor of the History of Art at Duke University, Antonio Manfredi, Vatican Library, Serena Romano, Professor of the History of Art at the University of Lausanne, Marco Rossi, director of the Museum of Alatri, and Ingrid Rowland, Andrew Mellon Professor at the American Academy in Rome.
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La question de l'athéisme au 17e siecle
show More to view fulltext, buy and share links for:La question de l'athéisme au 17e siecle show Less to hide fulltext, buy and share links for: La question de l'athéisme au 17e siecleLe dix-septième siècle souffre de sa majesté: tout en lui semble grand, en particulier le savoir et la pensée dominés par les imposants systèmes philosophiques et théologiques. Pourtant, ce siècle n’est pas moins riche que le précédent en minores inventifs, en expériences de pensée ponctuelles mais fécondes, qui structurent, en tous domaines, le savoir et la paideia des hommes de façon non moins solide et durable que les grandes constructions théoriques auxquelles nous sommes habituellement renvoyés. Les Styles du savoir visent à corriger cet effet de mirement qui affecte la compréhension de ce siècle, en insistant sur un certain nombre des notions et de textes oubliés, négligés, méconnus qui s’avèrent pourtant fondamentaux pour la constitution des savoirs et des institutions à l’âge classique. En republiant des textes aujourd’hui inaccessibles et en proposant aux lecteurs des essais peu soucieux des frontières tracées par les interprétations dominantes, cette collection se propose ainsi de dessiner les contours d’un « autre » dix-septième siècle.
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Landholding and Land Transfer in the North Sea Area (Late Middle Ages - 19th Century)
show More to view fulltext, buy and share links for:Landholding and Land Transfer in the North Sea Area (Late Middle Ages - 19th Century) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Landholding and Land Transfer in the North Sea Area (Late Middle Ages - 19th Century)For a better understanding of medieval and early modern rural society, in which land was the principal source of income and investment, as well as a most prestigious object of possession and a solid base of power, historical questions on landholding and land transfers are highly relevant. This volume aims to clarify some long-standing issues concerning the large variety of land tenure and non-familial transfers of land in the North Sea area by treating them from a regional - if possible comparative - perspective and by linking them to such structural features of preindustrial rural society as shifts in land to labour ratio's; social property relations; commercialisation and the rise of land, leasehold, and credit markets; the growth of state intervention and the institutional innovation that followed in its wake; the sustained prevalence of local or regional customary law; and the effects of social and cultural values on the demand for land. From viewing the later medieval and early modern period as a whole, one has to conclude that the mobility of agricultural land markedly increased. This was due first and foremost to the establishment of clear-cut private property rights, to the expansion of land and credit markets, and to the spread of short-term leasing. Differences in the pace of capitalist development as well as of state formation were mainly responsible for outspoken regional differences.
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Le protestantisme évangélique, un christianisme de conversion
show More to view fulltext, buy and share links for:Le protestantisme évangélique, un christianisme de conversion show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le protestantisme évangélique, un christianisme de conversion« Tu peux naître de nouveau ». Cette profession de foi chantée résonne dans des milliers de temples et assemblées évangéliques, du Brésil à la Russie, des États-Unis à la Corée du Sud. Inspirée d’un passage biblique de l’Évangile de Jean, elle synthétise une culture protestante spécifique, centralisée sur la conversion, le biblicisme, le choix personnel, l’engagement dans des groupements volontaires caractérisés par un ethos intramondain. À l’heure où la religion privilégie les modes du pèlerin et du converti, les quelque 200 millions de protestants évangéliques - au moins le double si l’on intègre la nébuleuse pentecôtiste/charismatique - attirent l’attention. Mais on les connaît mal. Seule une approche collective, croisée, internationale peut tenter d’apporter l’éclairage attendu. Tel est l’objet de ce volume. Il est le fruit d’un colloque international organisé du 14 au 16 mars 2002 par le Groupe de Sociologie des Religions et de laLaïcité, en partenariat avec le Centre National de la Recherche Scientifique et la Section des sciences religieuses de l’École Pratiquedes Hautes Études (Sorbonne).
L’enjeu de la conversion en milieu protestant évangélique, entre « ruptures et filiations », a fourni la problématique centrale. Par définition, la conversion introduit une certaine rupture. La validation du croire passerait beaucoup moins par « la lignée croyante » (Danièle Hervieu-Léger) que par « l’inscription dans un milieu croyant » (Jean-Paul Willaime), au prix d’un arrachement aux identités traditionnelles. Mais cette euphémisation de l’héritage n’élimine pas la question des continuités. Les ruptures augurées, en principe, par la conversion, semblent bien s’accompagner de diverses filiations combinées avec de nouveaux types de liens - transnationaux, associatifs et militants -, qui interrogent les sociétés sécularisées.
Autour de cette problématique, trois orientations ont été privilégiées : le souci d’un état de la question, d’où l’imposante bibliographie de 955 titres centralisée en fin de volume, la priorité donnée à l’axe transatlantique, et une approche du phénomène évangélique dans toute sa diversité (des mennonites à l’Église Universelle du Royaume de Dieu). Sur cette base, les quatre chapitres renvoient aux thématiques principales du colloque : à une mise en perspective historique (1) succède l’analyse des dynamiques transnationales (2), de l’enjeu social de la conversion (3) et du rapport ambigu de ce protestantisme à la sécularisation (4).
Sous la direction de Sébastien Fath, ce volume rassemble les contributions des dix-sept auteurs suivants : Laurent Amiotte Suchet, Nancy Ammerman (États-Unis), Paulo Barrera (Brésil), Jean Baubérot, David Bebbington (Grande Bretagne), Lucia Bergamasco, Neal Blough, Steve Bruce (Grande Bretagne), Sébastien Fath, Paul Freston (Brésil), Jean-Claude Girondin, Danièle Hervieu-Léger, Mark Noll (États-Unis), Sylvie Pédron-Colombani, Fabienne Randaxhe, Leonildo Silveira-Campos (Brésil), Jean-Paul Willaime.
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À la recherche des villes saintes
show More to view fulltext, buy and share links for:À la recherche des villes saintes show Less to hide fulltext, buy and share links for: À la recherche des villes saintesEn un temps où la sainteté traditionnellement attribuée à certaines villes continue plus que jamais d’être alléguée par les guerriers de tout bord, les sciences des religions ne peuvent éluder les questions qu’elle soulève. Le colloque d’où ce livre est issu se proposait de confronter les analyses de situations particulières, menées selon les méthodes de l’histoire, de la philologie, de l’ethnologie et de l’anthropologie, en élargissant l’examen à d’autres cultures que celles des religions dites du Livre, sans négliger celles-ci. Les auteurs des études réunies ici sont à la recherche de concepts opératoires, à distance du discours de la dévotion. Ils sont aussi à la recherche des formes infiniment variées de la sanctification des villes à des époques différentes, sous le regard, proche ou lointain, des habitants et des exilés, sous l’emprise, conquérante ou déçue, des pouvoirs qui s’érigent sur la sacralité des lieux et des communautés qui préservent ou s’inventent des identités en pérennisant des héritages ou en se les appropriant. Ils offrent des exemples bons à penser au lecteur qui est à la recherche, au moyen de la comparaison, tant des traits communs que des divergences. Un tel voyageur passe sept fois par Jérusalem et perçoit les métamorphoses de sa sainteté, telle qu’elle est codifiée à l’ère hellénistique (A. van der Kooij) et institutionnalisée en diaspora dans le monde gréco-romain (J. Tromp) ; telle qu’elle est menacée de mort au moment de la ruine du temple (S. Mimouni, M.-J. Pierre) ; rêvée et remodelée, à la fois évanescente et tangible, dans l’exil médiéval (J.-C. Attias) ; confortée pour les chrétiens du XVIe siècle par ce qui leur paraît l’humiliation de la ville, ses blessures devenant les stigmates de sa gloire (M.-C. Gomez-Géraud) ; jumelée avec La Mecque par la réflexion cosmogonique et eschatologique des mystiques musulmans (P. Lory). Le cas de La Mecque et de Médine aide à construire une typologie moderne (G. A. Wiegers) et à penser le rapport entre ville sainte et territoire sacré (H. Benkheira). La vénération pour Axoum dans l’Éthiopie chrétienne fait converger motivations religieuses et politiques (G. Lusini). À Rome, l’hagiographie martyriale part à la conquête du bastion polythéiste (P. Boulhol). D’autres rivalités se dessinent dans la mythologie des peuples du Mexique ancien qui ont tiré leur prestige de Cholula (M. Graulich). L’Inde, c’est à la fois le tout autre et le même : la sainteté des villes y est placée sous le signe de la fluidité (M.-L. Reiniche). Partout se vérifie et s’annihile le lamento paradoxal de Baudelaire : « La forme d’une ville change plus vite, hélas ! que le cœur d’un mortel ».
Directeur d’études à la Section des sciences religieuses de l’École pratique des hautes études où il est titulaire de la chaire « Patristique et histoire des dogmes », Alain Le Boulluec consacre ses recherches aux doctrines des Pères grecs des premiers siècles et à leur exégèse de la Septante. Auteur d'un ouvrage en deux volumes sur la notion d'hérésie (Paris, 1985), il publie les oeuvres de Clément d'Alexandrie dans la collection « Sources chrétiennes » (Stromates V et VII, en 1981 et 1997) et collabore à l'entreprise « La Bible d'Alexandrie » (t. 2, Exode, en 1989, avec P. Sandevoir), tout en étudiant la littérature apocryphe chrétienne (écrits pseudo-clémentins).
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Laïcités-démocraties. Des relations ambiguës
show More to view fulltext, buy and share links for:Laïcités-démocraties. Des relations ambiguës show Less to hide fulltext, buy and share links for: Laïcités-démocraties. Des relations ambiguësComment concevoir les relations laïcité-démocratie alors que se transforment les espaces politiques et religieux au gré de logiques de globalisation, de modernisation et d'échanges transnationaux ? Telle est la perspective explorée lors du colloque "Laïcités, religions et démocraties" organisé par le Groupe de Sociologie des Religions et de la Laïcité (CNRS-EPHE). On a souhaité retracer, par le présent ouvrage, ces rencontres qui ont privilégié la possibilité de comparaisons par la présentation de terrains contrastés, européens et extra-européens.
Les contrastes mis en lumière font valoir des "modèles-types" d'évolution des rapports Eglises-Etats dans la société tels que la laïcisation ou la sécularisation, dont seraient respectivement emblématiques la France et le Danemark, des "particularités nationales" à l'image d'un "pacte laïque" français, d'une cohabitation confessionnelle à l'allemande, ou encore d'un Etat juif en Israël, "d'altérités historiques" telles que l'émergence possible d'une "laïcité musulmane" en terre d'Islam ou, en Russie, la durable pensée des alternatives politiques en des termes manichéens et religieux entravant la constitution du politique en une sphère autonome.
Divers sont les chemins que peuvent emprunter les modèles de relations Eglises/Etats, la place et le rôle de la religion dans la société, le statut des groupes religieux et des croyants dans leur rapport à la citoyenneté. Confronter sur ces thèmes les expériences nationales de différents pays conduit à constater l'absence de modèles universalisables, tant au plan empirique qu'interprétatif. Plus de démocratie ne veut pas forcément dire plus de laïcité et, a contrario, plus de laïcité n'est pas la garantie d'une plus grande démocratie. Certaines sociétés se coulent dans un lent processus de sécularisation sans heurts politiques frontaux alors que d'autres privilégient les différents modèles étatiques plus autoritaires et volontaristes de laïcisation. L'image souvent fantasmée d'une laïcité moderne idéal-typique et universelle, consacrant la définitive et stricte séparation entre sphère religieuse privée et sphère politique publique, ne résiste donc pas à l'étude des cas particuliers.
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Les communautés religieuses dans le monde gréco-romain. Essais de définition
show More to view fulltext, buy and share links for:Les communautés religieuses dans le monde gréco-romain. Essais de définition show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les communautés religieuses dans le monde gréco-romain. Essais de définitionLe monde antique classique, "polythéiste" et "monothéiste", était organisé sur une base communautaire. La cité romaine des Quirites n'est-elle pas la communauté des citoyens / co-uirites ? Les groupements pouvaient prendre des formes diverses, ainsi que l'indique la diversité des vocables employés pour les désigner. Dans ce contexte, les communautés "religieuses" présentaient-elles une spécificité? Supporté par le Centre d'études des religions du Livre (Unité mixte de recherche EPHE-CNRS), un groupe de chercheurs a posé la question de la définition de ces communautés, restée encore ambiguë. Nourrie par la réflexion collective, l'introduction s'attache à dresser un panorama des éléments - considérés comme des 'marqueurs' - sur lesquels se fonderait cette spécificité. Le premier volet : "Enquête d'une définition" illustre le débat scientifique ; en parcourant la variété des cultures du monde romain, les contributions mettent en lumière la difficulté à découvrir cette spécificité, tant dans le vocabulaire que dans les structures d'organisation. Le second volet : "Quelques tests sur les 'marqueurs' d'une communauté religieuse" met à l'épreuve cet essai de définition en examinant diverses communautés (juives, chrétiennes et manichéennes).
Directrice d'études à la Section des sciences religieuses de l'École Pratique des Hautes Études (chaire "Religions de Rome et du monde romain"), Nicole Belayche étudie les religiosités et rituels païens dans le monde romain pour éclairer les relations entre les cultures religieuses, polythéistes et monothéistes, dans la partie orientale de l'Empire. Elle a notamment publié Iudaea-Palaestina. The Pagan Cults in Roman Palestine (Second to Fourth Century), Tübingen, 2001 (Religion der Römischen Provinzen 1).
Directeur d'études à la Section des sciences religieuses de l'École Pratique des Hautes Études où il est titulaire de la chaire "Origines du christianisme", Simon Claude Mimouni étudie depuis plusieurs années l'histoire de la formation du mouvement des disciples de Jésus dans et hors du judaïsme au I er et au II e siècles. Il est depuis plusieurs années directeur de la Revue des études juives fondée en 1880 ainsi que de la "Collection de la revue des études juives".
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Les mutations contemporaines du religieux
show More to view fulltext, buy and share links for:Les mutations contemporaines du religieux show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les mutations contemporaines du religieuxAuthors: Jean-Robert Armogathe and Jean-Paul WillaimeLe rôle d'acteur social du religieux avait été considérablement affaibli au lendemain de la Seconde guerre mondiale, sans avoir totalement disparu. Pour bien des raisons, il réapparaît dans la dernière décennie du vingtième siècle et au début de ce troisième millénaire. Il convenait de dresser un état des lieux, essentiellement en Europe. Il appartenait à Philippe Portier, Bérengère Massignon et Micheline Milot de présenter le statut du "fait religieux" - et l'identité laïque - en France, dans les institutions européennes et au Canada (Québec). Le paysage religieux a ensuite été exploré par des études précises et pertinentes : le catholicisme par la recomposition des sociabilités paroissiales (Olivier Bobineau), le protestantisme par la vitalité des églises évangéliques (Sébastien Fath), l'islam par le rapport du fondamentalisme à la loi islamique (Mohammed Hocine Benkheira), l'hindouisme par son expansion missionnaire en Europe (Véronique Altglas), le bouddhisme par l'exemple du mouvement Soka Gakkaï (Louis Hourmant).
Le tableau des mutations religieuses contemporaines qui se dégage des contributions ici rassemblées présente quatre traits essentiels: 1) les mutations du religieux, liées aux mutations du politique, entraînent des recompositions de la laïcité elle-même; 2) les traditions religieuses, loin de se réduire à des oppositions frontales avec la modernité, évoluent et se transforment au contact même de cette modernité; 3) la mondialisation a des effets non négligeables dans le domaine religieux ; 4) un trait marquant du religieux en ultramodernité réside dans son individualisation croissante.
Ce volume rassemble les contributions présentées à un colloque organisé à la Fondation Singer-Polignac par Jean-Robert Armogathe et Jean-Paul Willaime, Directeurs d'études à l’École Pratique des Hautes Etudes (Sciences religieuses), Sorbonne.
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Multicultural science in the Ottoman empire
show More to view fulltext, buy and share links for:Multicultural science in the Ottoman empire show Less to hide fulltext, buy and share links for: Multicultural science in the Ottoman empireThis book contains research papers related to the scientific activities in the Ottoman Empire which comprise various scientific traditions, including the Islamic tradition inherited by the Ottoman Turks and carried on by the Arabs, who were part of the Empire and then joined by European peoples, such as the Bosnians and Albanians newly converted to Islam ; as well as the tradition of different Christian peoples living in Anatolia and the Balkans, (e.g. the Greek Colleges where “ new ” science was taught), and the contributions of native Jewish scholars as well as those who emigrated from Andalusia. The Ottoman world had the necessary grounds for the interaction of all these different traditions. The Ottoman Empire held vast lands in Europe and, as a result of the contact with European science from the very early ages, the new scientific European tradition spread in the Ottoman lands for the first time outside its own cultural environment where it originated.
The Ottoman Empire gave rise to 29 national states in Europe, the Middle East and North Africa. The Ottomans both depended on the previously established Turkish-Islamic scientific tradition and at the same time engaged in attempts to transfer the new technologies and sciences that developed in the Western world. The new European science and technology was also adopted very early by the followers of the Enlightenment and later by those of Nationalism among the non muslim populations of the Empire, and of course by the national states originated from this Empire.
All these aspects about the nature of science in the Ottoman Empire and the complex network of scientific and educational relations of the various populations in this Empire and the national states which followed, as well as the relations between the science of these populations and these new states and Europe, have been discussed in these papers almost for the first time.
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Mundus Emblematicus
show More to view fulltext, buy and share links for:Mundus Emblematicus show Less to hide fulltext, buy and share links for: Mundus EmblematicusThe thirteen articles in this volume deal with the Neo-Latin emblem book after the birth of the genre with Andrea Alciato’s Emblematum libellus (1531). While the interest in emblematics has grown considerably during the last decades, the seminal Neo-Latin production has received relatively little attention. In Mundus Emblematicus an international team of experts in the field makes this part of the emblem tradition accessible to a broad scholarly audience. The articles cover a variety of emblem books published at the time, ranging from influential humanist collections (for instance those by Achille Bocchi, Hadrianus Junius, or Joachim Camerarius) to alchemist (Michael Maier) or religious emblems (such as the books of the Calvinist Théodere de Bèze, or the Jesuit Herman Hugo). In each paper subjects dealt with include the historical context of the work and its makers, the relation between word and image, the structure of the collection as a whole, and the emblematic game (intertextuality in word and image). Moreover, several articles explore the interaction between the emblem and connected literary phenomena, like the commonplace-book, the fable or the use of commentaries. All papers are in English and all examples from Latin texts are translated.
Together, these articles show the variety within the Neo-Latin emblem production, thus challenging traditional approaches of the emblem. As such Mundus Emblematicus contributes towards a more comprehensive view of the forms and functions of the genre as a whole
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Alchemy, Chemistry and Pharmacy
show More to view fulltext, buy and share links for:Alchemy, Chemistry and Pharmacy show Less to hide fulltext, buy and share links for: Alchemy, Chemistry and PharmacyThis volume consists of two parts. The first deals with alchemy and prelavoisian chemistry with papers on Democritus, Christine of Pizan, van Helmont, de Clave, Matte La Faveur, Marie Meurdrac and Galvani. The second part includes papers on chemistry in the 20th century in its political, academic and industrial context.
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Apocryphité. Histoire d'un concept transversal aux religions du Livre
show More to view fulltext, buy and share links for:Apocryphité. Histoire d'un concept transversal aux religions du Livre show Less to hide fulltext, buy and share links for: Apocryphité. Histoire d'un concept transversal aux religions du LivreAu point de départ, le concept d’apocryphité suppose le concept de canonicité. C’est donc d’abord la constitution d’un corpus d’écrits dits canonisés qui génère ensuite de diverses manières une littérature définie comme apocryphe. Le concept d’apocryphité repose donc apparemment sur une simple équation - il est le produit d’un autre concept, celui de la canonicité. Même s’il convient de ne pas généraliser à tous les cas un tel paramètre, c’est, semble-t-il, une évidence. Ce phénomène a touché l’ensemble des religions dites du Livre au sens actuel de l’expression qui est bien large, mais aussi les religions grecques et romaines de l’Antiquité dans lesquelles la constitution de corpus a entraîné la formation d’une frange apocryphe. En la matière, ce qui se passe dans le christianisme provient évidemment du judaïsme, mais se déroule aussi, sous des formes plus ou moins similaires, dans le mazdéisme et le manichéisme.
Cet ouvrage, qui est le fruit d’un projet collectif du Centre d’études des religions du Livre (Unité mixte de recherche EPHE-CNRS), concerne non seulement les antiquisants et les médiévistes, mais aussi les modernistes. C’est aux XVIe et XVIIe siècles, en effet, que certains corpus d’apocryphes chrétiens, non des moindres, ont pris forme.
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Biological and Medical Sciences
show More to view fulltext, buy and share links for:Biological and Medical Sciences show Less to hide fulltext, buy and share links for: Biological and Medical SciencesThis volume begins with an essential and unpublished text of the late Mirko D. Grmek (1924-2000) on rising diseases. A set of 34 papers deals with the most diverse aspects of biological and medical sciences : biology in the classical age, natural history and world exploration, pathologies, medicine, hygiene, physiology, biochemistry and biotechnologies.
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