Brepols Online Books Medieval Monographs Archive v2016 - bobar16mome
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Les Exemples du 'Livre des abeilles'
show More to view fulltext, buy and share links for:Les Exemples du 'Livre des abeilles' show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les Exemples du 'Livre des abeilles'Le Livre des Abeilles de Thomas de Cantimpré (XIIIe siècle), comparaison morale entre la vie des abeilles et celle du cloître, est célèbre par son trésor d'anecdotes, de souvenirs, de polémiques furibondes qui font revivre tout un milieu, et plus précisément nous introduisent à une certaine vision médiévale.
C'est un monde enchanté qui s'ouvre devant nous, un monde où le miracle est quotidien aussi bien que l'intervention satanique. L'appel à la vie mystique s'y mèle à des poussées de violence (par exemple à l'égard des juifs). A chaque instant on peut cueillir des détails savoureux sur la vie des couvents, les activités des seigneurs, les fêtes populaires, les survivances de la mythologie nordique plus ou moins bien intégrée.
Tout cela se passe en Brabant, pays d'origine de Thomas, en France du Nord, en Rhénanie, mais aussi en des régions plus lointaines, de plus en plus riches en mirages.
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Oeuvres, 1
show More to view fulltext, buy and share links for:Oeuvres, 1 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Oeuvres, 1De Bonaventure à Gerson, Hugues de Saint-Victor († 1141) fut l'un des auteurs les plus transcrits, influents et goûtés. Sans doute parce que ce «second Augustin», philosophe, théologien, mystique et pédagogue, toucha de son génie jusqu'aux artes liberales, à la géographie et à l'histoire. Quatre chefs d'œuvre ouvrent la première édition et traduction française de son œuvre. Dans l'opuscule De la formation des novices, art de vivre et de savoir-vivre, une éthique exigeante guide la maîtrise du geste et de la discipline de la parole. De la puissance de la prière analyse les formes du discours adressé à Dieu en usant des préceptes de la rhétorique classique et cherche à concilier sincérité du sentiment personnel et psalmodie liturgique. Au siècle des délicatesses de l'amour courtois et de la redécouverte de la personne, Hugues s'est complu à composer une hymne à l'amour (La louange de la charité) et à mettre en scène les intermittences du cœur dans un monologue à deux personnages: lui-même et son âme; et ce sont Les arrhes de l'âme, une des perles de la littérature spirituelle du douzième siècle.
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From Chaos to Enemy: Encounters with Monsters in Early Irish Texts. An Investigation Related to the Process of Christianization and the Concept of Evil
show More to view fulltext, buy and share links for:From Chaos to Enemy: Encounters with Monsters in Early Irish Texts. An Investigation Related to the Process of Christianization and the Concept of Evil show Less to hide fulltext, buy and share links for: From Chaos to Enemy: Encounters with Monsters in Early Irish Texts. An Investigation Related to the Process of Christianization and the Concept of EvilBy: J. BorsjeThis book deals with the theme of 'encounters with monsters' in early Irish texts. Three texts dealing with this theme are central to this study: the Old Irish Adventure of Fergus mac Leite, the Hiberno-Latin Life of St Columba by Adomnan, and the Old Irish Letter of Jesus. The author's investigation of the theme follows two lines. The first main line is the question of how aspects of the process of Christianization were reflected in early Irish literary texts. The second main line focusses on the development of ideas about evil in these textes. These two lines of investigations generated two approaches: firstly, a study into the origin of the descriptions of the monsters and, secondly, an analysis - by means of a hypothesis - of the ideas found in these three texts on this time. The broad scope of the process of Christianization is narrowed down to an investigation of the origin of the monsters and non-canonical scripture, encyclopedic Latin works such as Pliny's Naturalis Historia and Isidore's Etymologiae, related Latin and Old English material, Hiberno-Latin, and Old and Middle Irish texts. The author made this comparison in order to ascertain whether these descriptions were derived from sources and to classify the monsters according to three categories: "native", "imported", or "integrated". The author did this to determine if and how Christian idead influenced the symbolisation of evil in the form of monsters. In order to analyse the ideas about evil, the author distinguishes between two forms of evil: firstly, non-moral evil - evil that occurs without anyone inflicting it intentionally uppn the victims, and secondly, moral evil - evil done intentionally. According to the author's hypothesis, the monsters are said to belong originally to the realm of non-moral evil but, under the influence of Christianity, they also begin to personify moral evil.
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L'abbaye de Gorze au XIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:L'abbaye de Gorze au XIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'abbaye de Gorze au XIe siècleBy: Anne WagnerC'est au XIe siècle que l'abbaye de Gorze a connut son apogée: richesse matérielle, spiritualité, culture et vie intellectuelle en font alors un des plus importants centres monastiques d'Occident.
L'ouvrage d' Anne Wagner, thèse soutenue à Nancy 2 en 1993, rèèvalue la place de Gorze dans le monachisme et l'Eglise du XIe siècle entre souverains, èvêques et laïcs.
Anne Wagner est maître de conférences à l'Université de Besançon.
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Le maniement du savoir
show More to view fulltext, buy and share links for:Le maniement du savoir show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le maniement du savoirBy: Olga WeijersLes pratiques intellectuelles qui font l'objet de ce livre sont en quelque sorte la base du travail intellectuel accompli au temps des premières universités (XIII e - XIV e siècles): on devait acquérir un certain nombre de notions et de mécanismes avant de se spécialiser dans des disciplines comme le droit, la médicine ou la théologie, ou avant de remplir d'autres fonctions importantes dans la société.
A partir du début du XIII e siècle, cette base s'acquérait le plus souvent à la Faculté des arts. Elle fournissait l'instruction préparatoire aux études dans les Facultés supérieures, mais elle dispensait aussi un enseignement complet, de caractère philosophique. C'est là que les étudiants apprenaient à penser, à raisonner, à manier les outils du travail intellectuel. C'est donc la Faculté des arts qui est au centre des dix premiers chapitres de ce livre.
Dans les derniers chapitres, on sort du domaine de la Faculté des arts et même de l'université, pour étudier quelques pratiques intellectuelles communes aux intellectuels en général. Certaines d'entre elles sont liées à la culture universitaire, mais elles dépassent ce cadre du point vue chronologique comme du point de vue de leur emploi dans la société médiévale.
Chacun des thèmes est illustré par des exemples pris dans les sources primaires: statuts, commentaires, traités, 'reportationes' de disputes, tables, etc. en partie éditées, mais souvent aussi restées manuscrites. Tous les textes cités sont donnés en traduction française. L'Appendice rassemble les textes originaux, en latin et, dans un cas, en ancien français.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
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Media latinitas, a collection of essays to mark the occasion of the retirement of L.J. Engels
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Robert Grosseteste: New Perspectives on his Thought and scholarship
show More to view fulltext, buy and share links for:Robert Grosseteste: New Perspectives on his Thought and scholarship show Less to hide fulltext, buy and share links for: Robert Grosseteste: New Perspectives on his Thought and scholarshipIn Grosseteste we have on our hands a figure, not only of great complexity in himself, but of even greater complexity in the kind of evidence which we are required to use. It is worth remembering that, despite all efforts of the last half century, quite half of his works are still unpublished. When we turn to Grosseteste, we find a situation which is as different from this as it could well be. He presents a quite unique combination of problems. The range of subjects he studied, the way in which he studied them, and the order in which he studied them, seem to be - to a much greater extent than any of the great scholastic thinkers - to be an expression, not of any normal programme of university studies, but of his personality and of the obscure and varied background and circumstances of his life. His thoughts on the subjects which he chose to elaborate are markedly his own. In a word uniqueness of circumstances and personality.
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Aristotelica et Lulliana magistro doctissimo Charles H. Lohr septuagesimum annum feliciter agenti dedicata
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La 'disputatio' à la Faculté des arts de Paris (1200-1350 environ)
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Salimbene de Adam, un chroniqueur franciscain
show More to view fulltext, buy and share links for:Salimbene de Adam, un chroniqueur franciscain show Less to hide fulltext, buy and share links for: Salimbene de Adam, un chroniqueur franciscainÀ la fin des années 1280, Salimbene de Adam, enfant de Parme et franciscain de la province de Bologne, compose une Chronique, dernière et seule conservée de ses oeuvres. Le projet, plutôt banal, est métamorphosé par la volonté de transmettre toute l'expérience d'une vie. L'auditoire restreint, qui contient en germe une faible diffusion, autorise une liberté de ton et une pratique débridée des digressions, qui font de l'oeuvre un prodigieux réservoir de choses vues. Prédicateur, Salimbene a le sens du récit et du détail croqué sur le vif. Jadis marqué par le joachimisme, il traque les signes, consigne et commente les prophéties. Ce qu'il a vu d'espoirs et de déchirements dans l'ordre franciscain, où il a vécu un demi-siècle, de drames et d'ambitions dans la vie communale, dont il connait les ressorts et les protagonistes, de dévotions et de curiosités dans les villes et les campagnes qu'il a parcourues, il veut le transmettre. Hommes et miracles, sanctuaires et prêches, chants et bons mots, joutes oratoires et travaux publics, guerres et éclipses sont évoquées avec l'art du conteur et la science du clerc, nourri de grammaire et d'Écriture: histoires vraies, histoires vues, histoires édifiantes, insérées au fil des années et le plus souvent dans la trame de démonstrations savantes, donnent ainsi naissance à une oeuvre foisonnante et inclassable, qui tient du recueil d'autorités et du répertoire d'histoires exemplaires, du martyrologe et du traité théologico-moral, de la chronique urbaine et du recueil de mirabilia. Salimbene arrive à s'y perdre et les seuls fils que l'on suive de bout en bout sont l'apologie de l'ordre franciscain et les préceptes éthiques. Sa mauvaise foi éclate quand il veut noircir les adversaires et concurrents de l'Ordre, ses préjugés aristocratiques affleurent partout. Sententieux dans ses portraits et partial dans ses préférences, toujours curieux et passionné, il livre sans détour, mais non sans apprêt, un témoignage profondément humain.
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Histoire des Lombards
show More to view fulltext, buy and share links for:Histoire des Lombards show Less to hide fulltext, buy and share links for: Histoire des LombardsDerniers des envahisseurs germaniques de l'ancien empire de Rome, les Winniles "aux longues barbes" se sont jetés sur l'Italie en 569, au bout d'une longue migration depuis leur Scandinavie originelle.
Occupant un pays laissé exsangue par la guerre de reconquête menée par les troupes de Justinien, ils ont précipité, disent certains, sa décomposition, renforçant une réputation de férocité déjà bien ancrée chez les auteurs antiques.
Rien de tel pourtant dans l'Histoire que leur a consacrée Paul, descendant des premiers conquérants, ecclésiastique à la cour de Pavie puis moine au Mont-Cassin, à la fin du VIIIe siècle. Reprenant un genre un peu désuet en pleine renaissance culturelle carolingienne dont il fut lui-même un des piliers, une quinzaine d'années après avoir vu tomber le royaume lombard aux mains de Charlemagne, il met par écrit la rencontre de son peuple avec l'histoire et la latinité tout en lui fournissant une réponse morale à sa défaite finale. Son récit présente une genèse mythique sous les auspices d'Odin, une marche vers le sud semée de combats initiatiques au cours desquels ils se dotent de la royauté constitutive des nations, une conquête tranquille, la geste enfin des différents souverains qui se sont succédés sur le trône de Pavie. Habilement construite, écrite dans une langue limpide et sobre, la narration pasṣe de la capitale à Bénévent, de Bénévent au Frioul, des Lombards aux Francs puis aux Byzantins, mêlant au patchwork des références savantes tout l'héritage d'une mémoire orale nordique, en autant d'anecdotes savoureuses. Certaines sont restées profondément ancrées dans la culture italienne; elles ont fait la joie de Pétrarque et de Boccace, passionnent aujourd'hui les interprètes des mythes et du folklore.
Les historiens ont reconnu dans l'œuvre de Paul Diacre leur principale source d'information sur un peuple et une période qui restent mal connus. Le lecteur éclairé y trouvera, tout simplement, son plaisir.
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Le travail intellectuel à la Faculté des arts de Paris: textes et maîtres (ca. 1200-1500)
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Quatorze proses du XIIe siècle à la louange de Marie
show More to view fulltext, buy and share links for:Quatorze proses du XIIe siècle à la louange de Marie show Less to hide fulltext, buy and share links for: Quatorze proses du XIIe siècle à la louange de MarieChoisies parmi les nombreux chants liturgiques composés au Moyen Age en l'honneur de Marie, quatorze proses parisiennes du XIIe siècle sont ici présentées, accompagnées d'une traduction française littérale. Elles appartiennent au groupe des remarquables séquences rimées et rythmées qui apparaissent vers cette époque, associées au nom du célèbre poète-compositeur Adam, chanoine à l'abbaye de Saint-Victor de Paris. Elles chantent le Verbe du Père prenant chair dans le sein de la Vierge, elles louent Marie en raison de sa maternité virginale, de sa saintete et de la maternité spirituelle qu 'elle exerce à notre égard pour nous joindre à son Fils. Elles n'oublient pas l'existence de l'Ennemi, notre état de misére et notr besoin de salut.
Un symbolisme traditionnel, en grande partie d'origine biblique, se déploie en ces proses: il contribue à leur beauté et fait partie intégrante du riche enseignement doctrinal et spirituel dont elles sont porteuses. L'étude des sources possibles des reuvres étudiées, comme celle du contexte dans lequel elles ont été écrites, mettent en évidence l'influence profonde de l'Ecriture et de la liturgie, ains que les ressemblances entre la langue de ces poèmes et celle de nombreux textes anciens et mediévaux.
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Contes pour les gens de cour
show More to view fulltext, buy and share links for:Contes pour les gens de cour show Less to hide fulltext, buy and share links for: Contes pour les gens de courBy: Alan Keith BateQue peut faire un clerc de l'administration royale, à la fin du XIIe siècle, s'il est doté d'un humour féroce, d'une langue agile, d'une culture vaste et éclectique, d'un goût irrépressible pour les bonnes histoires colorées et corsées, face à la montée en force des nouvelles modes littéraires de la littérature en français et des romans courtois? Il prend une plume et rédige de "bonnes histoires pour les gens de cour", pour montrer qu'on peut s'amuser en latin, de façon moins ridicule à ses yeux que ceux qui pâlissent d'amour aux pieds des dames. Gautier Map, clerc anglais richement prébendé, grand conteur et amuseur des milieux de la cour de Henri II Plantagenêt, est à la fois attiré et agacé par les thèmes fantastiques, merveilleux et amoureux qui font les délices de la cour anglaise lorsque la reine Aliénor y séjourne. Il veut faire encore mieux: plus varié, plus subtil, plus savant, plus drôle et moins naïf. S'il méprise l'amour courtois, ce n'est pas par pudibonderie; s'il écrit dans la langue savante de son temps, ce n'est pas par timidité. Son oeuvre, que par nonchalance sans doute il garda dans ses papiers personnels, est fantaisiste, insolente, ironique; c'est pour les ethnologues un réservoir de renseignements sur des coutumes et des traditions que personne avant lui n'avait notées, pour les historiens de la littérature un témoignage d'une époque où rien n'était encore joué entre la langue vulgaire et le latin (qui pouvaient encore se donner la réplique), pour tous un moment privilégié de l'émergence dans la littérature européenne d'un art du récit qui aboutit de temps en temps, dans ce recueil jamais ennuyeux ni banal, à d'éblouissantes réussites.
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Écrits valaisans et tibétains
show More to view fulltext, buy and share links for:Écrits valaisans et tibétains show Less to hide fulltext, buy and share links for: Écrits valaisans et tibétainsBy: M. TornayChanoine régulier du Grand Saint-Bernard, missionnaire aux marches tibétaines, Maurice Tornay devait y trouver le martyre en 1949. L'intérêt intrinsèque de son oeuvre écrite, principalement constituée par une correspondance d'une constante authenticité de ton, dépasse l'occasion de sa prochaine béatification. Ses Lettres en effet ne sont pas sans évoquer par leur thématique spirituelle la correspondance d'une Thérèse de Lisieux ou d'une Élisabeth de la Trinité, et par leurs descriptions pittoresques et toujours captivantes de ce qui était encore de fait le Tibet interdit, elles rappellent le fameux Voyage en Tartarie et au Tibet du P. Huc. Ses lettres valaisannes, qu'une perception juste de la discrète et austère poésie de la vie montagnarde signaleraient pour une anthologie régionaliste, préludent à ses pages sur "la terre de feu et le ciel d'airain" des marches tibétaines. Là, entre les traverses d'une situation politique cahotique et d'une présence européenne désemparée, s'est exercée une spiritualité de la vie quotidienne robuste, tranquillement héroïque et délicatement attentionnée à autrui. Du collégien de Saint-Maurice d'Agaune au martyr d'Orient, on saisit, menée "sous la règle de saint Augustin", la trajectoire étonnamment droite d'une âme, de ses progrès, de ses grandeurs -et de ses défauts. C'est aussi une page de l'histoire de l'Extrême Orient et de l'histoire missionnaire du XXe siècle qui est écrite et décrite.
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