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Alfred Loisy. La crise de la foi dans le temps présent
show More to view fulltext, buy and share links for:Alfred Loisy. La crise de la foi dans le temps présent show Less to hide fulltext, buy and share links for: Alfred Loisy. La crise de la foi dans le temps présentAuthors: Rosanna Ciappa, François Laplanche, Christoph Theobald and Claude LangloisLa crise de la foi dans le temps présent : étrange manuscrit, sitôt écrit, sitôt mis de côté par son auteur, Alfred Loisy, qui l’utilise pourtant rapidement afi n d'y puiser la matière des chapitres centraux de L’Evangile et l’Eglise (1902), par quoi commence véritablement la crise moderniste. Manuscrit qu’il envisage, après l’orage, tout à la fois d’éditer et de détruire et qu’il lègue avec ses papiers à la Bibliothèque nationale de France… et à la postérité.
Un grand siècle plus tard, le temps est enfin venu de le lire dans son intégralité. Document impressionnant par sa dimension (il occupe presque les deux tiers de cet ouvrage) et par l’ampleur de ses vues (il embrasse une histoire croyante qu’il fait commencer avec l’Ancien Testament et qu’il amène jusqu’à l’actualité la plus brûlante), cet essai fut écrit en deux temps : une esquisse, au second semestre 1897, puis un texte définitif, rédigé sur une année pleine à partir de juillet 1898. Il porte un double titre, La crise de la foi dans le temps présent. Essais d’histoire et de philosophie religieuses, parce qu’il vise un double but, selon Loisy, commentateur de lui-même : faire « l’apologie du christianisme catholique » et proposer une « réforme du régime intellectuel dans le catholicisme romain ». Alfred Loisy, né en 1857, a 40 ans en 1897. Ecarté de l’Institut catholique en 1893 pour avoir voulu faire sérieusement le dangereux métier d’exégète, il exerce à Neuilly la fonction d’aumônier d’un pensionnat pour jeunes filles, où il prend à coeur sa modeste tâche tout en continuant ses publications savantes et en nouant des amitiés fécondes. Le premier exégète catholique de grand renom, depuis Richard Simon, écrit ici les réflexions d’un prêtre qui tente de déployer l’histoire du Salut en des termes qu’il veut à la fois exacts (rigueur exégétique) et actuels (relecture des dogmes).
L’entreprise collective qui a permis cette édition a vu le jour à l’initiative de François Laplanche, qui présente le texte de Loisy et en assure l’édition, et qui rappelle le contexte intellectuel et surtout exégétique des décennies précédentes. Deux autres spécialistes du Modernisme se sont mis, avec lui, au service de ce grand texte. Rosanna Ciappa scrute le temps d’une écriture d’immédiat réemploi et met en évidence la radicalisation des perspectives exégétiques de Loisy. Christoph Theobald restitue sa visée apologétique dans un xixe siècle fécond, de l’école de Tübingen à Newman, et dans un xxe siècle ponctué par le Concile de Vatican II. Claude Langlois esquisse, dans son avant-propos, les enjeux de la fin d’un siècle dont Loisy voulait aussi, à sa manière, être le contemporain.
François Laplanche✝, ancien directeur de recherches au CNRS, grand spécialiste de l’histoire de la Bible.
Rosanna Ciappa, professeur d’histoire du christianisme et de l’Eglise à l’Université Frédéric II de Naples.
Christoph Theobald, professeur de théologie fondamentale et dogmatique aux Facultés jésuites de Paris (Centre Sèvres), rédacteur en chef des Recherches de science religieuse.
Claude Langlois, directeur d’Etudes émérite à l’EPHE, ancien président de la Section des Sciences religieuses.
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Ambigua to Thomas and Second Letter to Thomas
show More to view fulltext, buy and share links for:Ambigua to Thomas and Second Letter to Thomas show Less to hide fulltext, buy and share links for: Ambigua to Thomas and Second Letter to ThomasMaximus the Confessor, a monk and theologian of the seventh century, was a transmitter and creative interpreter of the dogmatic and ascetical traditions of the Greek-speaking Church, and an innovative mind in his own right. An important figure on the theological landscape of his day, he became deeply involved in the post-Chalcedonian Christological controversies concerning the natures, activities (energies), and wills in Christ, eventually suffering at the hands of the imperial authorities for his rejection of certain imperial dogmatic decrees. These decrees in his view denied the principle of the salvation of the cosmos: the perfect communion of divinity and humanity - as preserved in their own proper natures - in the one Christ. He died in exile on the Black Sea coast, soon after his trial in Constantinople, in 662.
The Ambigua to Thomas are a collection of chapters devoted to the exposition of passages from Gregory Nazianzen and Ps. Denys the Areopagite. Maximus uses the texts as a means of expounding the meaning of the perfect union of divinity and humanity in the one Christ, arriving ultimately at an interpretation of the phrase from Denys, which affirmed that Christ “conducted his life among us according to a certain new theandric activity.”
The source text of this volume appeared in Corpus Christianorum Series Graeca as Maximus Confessor - Ambigua ad Thomam una cum epistula secunda ad eundem (CCSG 48). References to the corresponding pages of the Corpus Christianorum edition are provided in the margins of this translation.
Joshua Lollar is currently conducting research at the Theology Department of the University of Notre Dame (USA).
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Arnold Geulincx, Éthique
show More to view fulltext, buy and share links for:Arnold Geulincx, Éthique show Less to hide fulltext, buy and share links for: Arnold Geulincx, ÉthiqueEn juillet 1665 paraît, en Hollande, le premier traité de l’Éthique d’Arnold Geulincx. Le texte complet n’en paraîtra en 1675, quelques années après la mort de son auteur. Qui aujourd’hui le sait ? De ces lieux, de ces temps, est-ce cette Éthique-là qui a fait date? Certainement non! Et c’est sans doute justice que nombre d’études consacrées à cet auteur, - Geulincx - prennent pour interrogation principale la question de son rapport à Spinoza dont l’Éthique, pense-t-on, dut commencer à être rédigée vers 1665 et achevée vers l675. Geulincx néanmoins connut des tribulations, géographiques et intellectuelles, qui l’amenèrent à formuler, de manière unique et singulière ses vues sur ce que la philosophie de l’époque pouvait affirmer en matière d’éthique. Question peu simple à cette croisée des perspectives, où l’on ne savait trop selon quelles modalités l’homme devait être mis au centre du discours philosophique - centre vide, «égout» pour reprendre une terminologie baroque assumée par Geulincx, ou épicentre d’une raison ou d’une vertu capable de sauver, dans le cadre de religions peu amènes pour les capacités propres de l’homme, la possibilité d’une liberté pensée comme soumission à la Raison.
Le présent travail entend avant tout donner à entendre à la voix d’un homme dont il est aujourd’hui attesté qu’elle fut entendue de son temps et contribua de manière significative, ne serait-ce que par les impasses dont elle a pu témoigner, à l’évolution de la pensée de l’époque. Aussi, dans cette perspective, laisserons-nous de côté la question aussi récurrente qu’implicite, en histoire des idées et de la philosophie, sur les grands et les petits. Inventeur ou créateur, continuateur ou précurseur, Geulincx présente l’intérêt d’une figure originale dans l’histoire des idées, et son Éthique condense des questions qui trouveront dans l’avenir les réponses diversement appréciées, diversement cohérentes : Spinoza, Malebranche, voire Leibniz puis Kant.
Est-il si primordial, d’emblée, de le caractériser - ce qui du reste est peu contestable - comme occasionnaliste ? Cette étiquette ne risque-t-elle pas d’épuiser à tort les potentialités d’une pensée qui trouvera bien d’autres développements ? Avant d’enrôler ce « mineur » dans les grands courants de l’histoire de la philosophie, ce travail de traduction voudrait lui donner la chance d’être lu dans des directions peut-être, sait-on jamais, insoupçonnées.
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The architectural network of the Van Neurenberg family in the Low Countries (1480-1640)
show More to view fulltext, buy and share links for:The architectural network of the Van Neurenberg family in the Low Countries (1480-1640) show Less to hide fulltext, buy and share links for: The architectural network of the Van Neurenberg family in the Low Countries (1480-1640)Stone traders initially based in the Meuse valley, the Van Neurenberg family expanded northwards to Nijmegen and Dordrecht from 1530 on, becoming an international trading company in the process. Their subsequent activities reflect the huge changes the Dutch building sector underwent during the 17th century. They cooperated with the most famous artists of their time, such as Hendrick de Keyser in Amsterdam, and were involved in the most modern building projects of the Dutch Golden Age, such as Frederik Hendrik of Orange's Honselaarsdijk Palace. This study offers new insights into a relatively neglected aspect of Netherlandish building history in the 16th and 17th century.
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Absence/Souvenir. La relation à autrui chez Emmanuel Lévinas et Jacques Derrida
show More to view fulltext, buy and share links for:Absence/Souvenir. La relation à autrui chez Emmanuel Lévinas et Jacques Derrida show Less to hide fulltext, buy and share links for: Absence/Souvenir. La relation à autrui chez Emmanuel Lévinas et Jacques DerridaBy: Elena BovoC’est à partir d’un dialogue avec la phénoménologie husserlienne et heideggerienne que Lévinas et Derrida élaborent leurs conceptions de l’identité du moi : une identité précaire qui se trouve et se perd dans l’appel, la mémoire et la fidélité à autrui.
Dans ce cadre, il semble légitime de suivre d’abord le parcours de Lévinas, en retraçant sa volonté de poursuivre la phénoménologie de Husserl dans un sens plutôt éthique qu’ontologique. Ceci étant, la conception lévinassienne du moi et de l’autre s’éloigne de plus en plus de l’expérience phénoménologique. Car l’autre devient une épreuve traumatique qui forge le moi et qui laisse en lui une trace ineffaçable de culpabilité au moment de sa mort.
C’est à partir de là que Derrida construit sa réflexion sur le deuil impossible, à savoir celui qui ne saurait jamais se faire entièrement parce que l’autre, même après sa mort, habite le moi comme un étranger incrypté au plus profond de lui.
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The Apostles' Creed. Origin, History and some early Commentaries
show More to view fulltext, buy and share links for:The Apostles' Creed. Origin, History and some early Commentaries show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Apostles' Creed. Origin, History and some early CommentariesBy: L.H. WestraThis work will offer a comprehensive and up-to-date account of the origin and development of the Apostles' Creed (symbolum apostolorum), the first to appear since Kelly's Early Christian Creeds (1950). Westra offers a concise Forschungsgeschichte, gathers the fruits of more recent literature, and critically discusses the work of Markschies, Kinzig, and Vinzent (Tauffragen und Bekenntnis), who presented a completely novel theory on the origin of the Apostles' Creed in 1999.
A new feature in Westra's work is its discussion of the phenomenon of credal change - a long-felt need, as the different variants. How did these variants originate, and how did they develop over the course of the centuries in the different parts of th Western Church?
Consequently, Westra presents an elaborate overview of these different variants. He discusses the testimony of wellknown authors such as Ambrose, Augustine, and Rufinus anew, and also draws attention to a number of hitherto neglected or even unknown sources, thus replacing (at least as far as the Apostles' Creed is concerned) Hahn's Bibliothek der Symbole.
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Actes de l'apôtre Philippe
show More to view fulltext, buy and share links for:Actes de l'apôtre Philippe show Less to hide fulltext, buy and share links for: Actes de l'apôtre PhilippeAuthors: François Bovon, Bertrand Bouvier and Frédéric AmslerConsacré à un apôtre méconnu et négligés par les spécialistes, les Actes de Philippe avaient peu d'atouts pour devenir un succès de librairie. Mais la découverte récente d'un manuscrit dans un monastère du Mont Athos en Grèce bouleverse notre connaissance et notre appréciation de cet apocryphe. Ce témoin encore inédit, dont on trouvera ici la traduction intégrale, présente un texte nettement plus long que celui connu jusqu'alors.
En décrivant l'activité missionnaire haute en couleurs de l'apôtre, les Actes de Philippe polémiquent tour à tour contre les adversaires de la pureté, contre les chrétiens qui ne comprennent rien à la grâce de la contemplation du Christ et contre les païens qui se vautrent dans l'abomination du culte de la vipère à Hiérapolis en Phrygie. En dépit de leur caractère romanesque, les Actes de Philippe paraissent issus de cercles hétérodoxes d'Asie mineure des IVe et Ve siècles, épris d'ascèse et de mystique qui nourriront la spiritualité des moines de l'Orient chrétien.
François Bovon est professeur du Nouveau Testament et des origines chrétiennes et des origines chrétiennes à l'Université de Harvard et professeur honoraire de l'Université de Genève. Il est l'un des fondateurs de l'AELAC, dont il a exercé la présidence de 1981 à 1987.
Bertrand Bouvier est professeur de langue et littérature grecques modernes à l'Université de Genève.
Frédéric Amsler est maître d'enseignement et de recherche à la Faculté de théologie de l'Université de Genève et bénéficie d'un subside de recherche du Fonds national suisse de la recherche scientifique.
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Actes de l'apôtre André
show More to view fulltext, buy and share links for:Actes de l'apôtre André show Less to hide fulltext, buy and share links for: Actes de l'apôtre AndréBy: Jean-Marc PrieurLes Actes d'André, du IIe siècle, comptent parmi les Actes apocryphes d'apôtres les plus anciens. Leur lieu d'origine reste incertain. Jean-Marc Prieur traduit et commente dans ce volume tous les documents qui, en grec, en latin ou en copte, permettent encore d'accéder au texte primitif ou peuvent servir à sa reconstruction. Nous pouvons suivre les pérégrinations, les miracles et la prédication de l'apôtre André de l'Asie mineure jusqu'en Grèce où, à Patras, il convertit la femme du proconsul; par conséquent, celle-ci se refuse à son mari. Il en résulte le martyre de l'apôtre: arrêté, André est crucifié (on connaît la "croix de saint André" ...), tandis que son persécuteur, abandonné par sa femme, finit par se suicider.
Comme dans les autres Actes apocryphes, l'apôtre apparaît ici d'après le modèle de l'"homme divin", que le christianisme a repris des religions hellénistiques (et que l'apôtre Paul avait refusé...): c'est le prédicateur qui dans sa parole et ses prodiges révèle la puissance du dieu qu'il annonce. Les discours missionnaires d'André occupent une place importante et véhiculent une lecture particulière du plan mis en oeuvre par Dieu en faveur du salut des humains, et de la manière dont ceux-ci y adhèrent; cette lecture peut nous paraître singulière, mais elle témoigne d'une théologie qui a dû caractériser un milieu ecclésial donné.
Jean-Marc Prieur, professeur de théologie pratique à la Faculté de théologie protestante de Montpellier, est docteur en théologie de l'Université de Genève. Spécialiste des origines chrétiennes et de la littérature apocryphe en particulier, il est l'auteur d'une édition critique des Actes d'André accompagnée d'un large commentaire, qui a paru dans le Corpus Christianorum, Series Apocryphorum.
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Ascension du prophète Isaïe
show More to view fulltext, buy and share links for:Ascension du prophète Isaïe show Less to hide fulltext, buy and share links for: Ascension du prophète IsaïeBy: Enrico NorelliDans le livre biblique d'Isaïe, les anciens chrétiens crurent reconnaître des prophéties sur Jésus. La même conviction inspira l'Ascension d'Isaïe, qui prétend être le récit, transmis par tradition secrète, d'une vision du prophète, au cours de laquelle il aurait contemplé, au plus haut des cieux, la future venue du Christ dans le monde. Plus tard, on ajouta à la vision une partie inspirée d'une tradition juive d'après laquelle Isaïe aurait été scié en deux sur l'ordre du roi Manassé. Derrière le roi, affirme l'Ascension, il y avait en réalité le diable, qui s'acharne toujours contre les prophètes.
L'Ascension est l'oeuvre de prophètes chrétiens qui, au début du deuxième siècle, défendaient le rôle de la prophétie dans l'Église. Combattus par des autorités ecclésiastiques qui n'acceptaient pas leur théologie, ces prophètes succombèrent. L'Ascension nous permet encore d'entendre leur voix.
Enrico Norelli est professeur de littérature apocryphe chrétienne à la Faculté de théologie de l'Université de Genève. Il a écrit un commentaire de l'Ascension d'Isaïe et de nombreux travaux sur la littérature chrétienne des deux premiers siècles.
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