Brepols Online Books Other Monographs Archive v2016 - bobar16moot
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La fabrique du visage. De la physiognomonie antique à la première greffe
show More to view fulltext, buy and share links for:La fabrique du visage. De la physiognomonie antique à la première greffe show Less to hide fulltext, buy and share links for: La fabrique du visage. De la physiognomonie antique à la première greffeLa diversité des études ici rassemblées s’ordonne autour de deux moments forts pour la réflexion : la publication d’un manuscrit inédit de Duchenne de Boulogne, Considérations sur la mécanique de la physionomie (1857), et la première greffe de la face, effectuée par Bernard Devauchelle et son équipe en novembre 2005 à Amiens. Ces événements soulèvent de nombreuses questions, tant en histoire des sciences biologiques et médicales qu’en histoire de la civilisation. Questions que suscite le vivant humain comme sujet d’intervention, mais aussi questions sur l’apparence comme dimension essentielle de l’existence humaine. Le défi à relever : prendre, ensemble, l’invention du visage et de l’expressivité comme sujets d’étude.
Les auteurs: Simon Byl, Sophie Cremades, François Dagognet, François Delaporte, Sophie Delaporte, Bernard Devauchelle, Arlette Farge, Emmanuel Fournier, Alain-Charles Masquelet, Julie Mazaleigue, Stéphane Ragot, Pierre Rousseau, Bertrand Taithe, Sylvie Testelin.
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Le positivisme politique et religieux au Brésil. Arbousse Bastide
show More to view fulltext, buy and share links for:Le positivisme politique et religieux au Brésil. Arbousse Bastide show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le positivisme politique et religieux au Brésil. Arbousse BastideAujourd’hui encore, le drapeau brésilien est le seul à porter une devise positiviste “Ordre et Progrès”. C’est dire le rôle que la Religion Positiviste de l’Humanité a joué dans la naissance du Brésil moderne, qu’il s’agisse d’éducation, de santé, de l’abolition de l’esclavage, de la séparation de l’Eglise et de l’Etat ou de la création de la République. Le présent travail, fondé sur une documentation quasiment inaccessible, avait été présenté en 1952 comme thèse complémentaire par Paul Arbousse Bastide (1899-1985) et n’avait jamais été publié. Redécouvert et présenté par Annie Petit et Francis Uteza, il n’a rien perdu de son actualité.
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Le temps des congrès catholiques
show More to view fulltext, buy and share links for:Le temps des congrès catholiques show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le temps des congrès catholiquesAuthors: C. Langlois and C. SorrelCet ouvrage rend compte de la pluralité des acteurs et de la prodigieuse multiplicité des « œuvres » durant le grand siècle français des congrès catholiques (1870-1970). L’étude des congrès s’inscrit dans une réflexion plus générale sur la modernisation du catholicisme et sur ses effets induits, entre instrumentalisation tactique de la modernité et changements radicaux, assumés ou subis. Les congrès constituent, en même temps, un territoire spécifique de l’histoire du mouvement catholique contemporain, notamment de l’apostolat des laïcs, acteurs majeurs de la vie de l’Église.Les congrès sont regroupés en cinq périodes distinctes, trois avant 1914 (les débuts, de 1870 à 1880 ; 1880-1900 ; 1900-1914), deux après 1918 (l’entre deux guerres et l’après Seconde guerre mondiale). Une place à part est faite aux congrès diocésains qui explosent, en réaction à la Séparation. Une autre, aux congrès marials et surtout eucharistiques, pour lesquels on a voulu identifier les différents niveaux auxquels l’activité congressiste se manifeste, de l’international au local.
Ce livre se présente comme un indispensable instrument de travail réunissant une « Bibliographie raisonnée des actes des congrès ». Il est l’aboutissement d’une enquête menée depuis une quinzaine d’années dans les bibliothèques françaises voire étrangères et particulièrement dans les fonds de la Bibliothèque nationale de France. La récente mise en ligne des fichiers de ces bibliothèques, qui a permis son achèvement, a rendu plus urgente encore cette publication.Cet ouvrage tout à la fois permet de rendre compte d’une pratique sociale longtemps dominante et propose des pistes nouvelles d’enquête en révélant des secteurs d’activités jusque là peu connus ou mal explorées.
Claude Langlois, directeur d’études émérite à l’Ecole pratique des Hautes études, a été élu sur la première chaire d’histoire et de sociologie du catholicisme contemporain. Il a présidé la section des Sciences religieuses et dirigé le GDR 1095 Histoire du Christianisme du CNRS.Christian Sorrel, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lyon (Lyon 2), est spécialiste de l’histoire religieuse de la France. Il a travaillé en particulier sur les crises du début du XXe siècle (Congrégations, Séparation des Églises et de l’État, Modernisme).
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La "Protectrice du Païs-Bas"
show More to view fulltext, buy and share links for:La "Protectrice du Païs-Bas" show Less to hide fulltext, buy and share links for: La "Protectrice du Païs-Bas"By: Annick DelfosseDans les Pays-Bas espagnols, morcelés par les revendications particularistes provinciales et bouleversés par d’incessantes guerres, se construit tout au long du xviie siècle une figure originale de la Vierge. «Reine de Guerre» et «Victorieuse», garante du pouvoir des Habsbourg et Patronne des villes, elle entre dans l’appareil symbolique que forgent les autorités pour promettre aux populations l’ordre espéré et fonder par la même occasion leur légitimité. L’Auteur repère et analyse les procédés qui ont contribué à définir ce rôle politique d’une Vierge puissante, triomphale et souveraine. Elle montre comment émerge cette fonction mariale autant dans la littérature pèlerine, dévotionnelle et théologique que dans les pratiques des communautés urbaines et de la Cour installée à Bruxelles.
Annick Delfosse est Docteur en Histoire de l'Université de Liège et Agrégée de l'enseignement secondaire supérieur. Actuellement chargée de recherches au F.N.R.S. et maître de conférences à l'Université de Liège ainsi qu'aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur, elle étudie les manifestations baroques du catholicisme post-tridentin et explore les rapports entretenus entre Église et État à l'époque moderne.
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La mission au féminin
show More to view fulltext, buy and share links for:La mission au féminin show Less to hide fulltext, buy and share links for: La mission au fémininDu premier départ vers les États-Unis et l’île bourbon, en 1817-1818, à la Révolution russe de 1917, cette anthologie réunit les lettres et journaux de celles que jusqu’à la fin du xix e siècle on appelait « les auxiliaires de la Mission ». Elles apportent un témoignage direct sur les œuvres des congrégations féminines, enseignantes et hospitalières, qui s’implantèrent sur tous les continents. Elles nous font pénétrer dans les collèges de jeunes filles de Valparaiso et Santiago du Chili, l’hôpital militaire de Saint-Louis du Sénégal, les léproseries du Japon, les bagnes de Guyane, les ouvroirs de Tong-Yuen-Fang et de Meknès. Embarquées pour un voyage souvent sans retour, elles décrivent les conditions de vie en mer pour les femmes, du temps de la marine à voile. Sous tous les climats, infirmières ou éducatrices, elles sont aussi fermières, lavandières, cuisinières; elles disent, jour après jour, la découverte du pays et de ses mœurs, les relations avec les notables, les tracasseries administratives, les batailles d’intendance, la foi en Dieu et le souci de l’Humain. Elles apportent leur regard sur quelques pages d’histoire, inscrites dans la mémoire collective : l’éruption de la Montagne Pelée, les persécutions des chrétiens de Chine, la déportation des Indiens d’Amérique, les premières prisons de Lénine.
Chantal Paisant est Maître de conférences à l’université Michel de Montaigne - Bordeaux 3, détachée auprès de la Fondation d’Auteuil. Ancien Doyen de la Faculté d’éducation de l’Institut Catholique de Paris, elle y a fondé le Groupe de Recherches Interdisciplinaires sur les Écritures Missionnaires. Agrégée et docteur es lettres, ses publications (articles, éditions, directions d’ouvrages) portent sur les écritures féminines de la mission.
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Lactance: De opificio dei
show More to view fulltext, buy and share links for:Lactance: De opificio dei show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lactance: De opificio deiPourquoi l’être humain est-il doté de deux yeux et de deux oreilles ? Pourquoi n’est-il pas recouvert de poils ? Pourquoi l’extrémité de son nez est-elle souple ? Pourquoi naît-il nu et sans arme ? A quoi sert la poitrine des hommes ? La luette ? Les replis intestinaux ? La trachée-artère ? La rondeur des fesses ? Comment se produit la conception ? Comment fonctionne la vessie ? Comment s’endort-on et pourquoi rêve-t-on ? Comment un fils peut-il ressembler à sa mère ? D’où vient l’âme ? D’où viennent la voix et le mutisme ? Qu’en est-il de l’estomac, du cœur, des cheveux, de la barbe, des mains ? C’est à ces questions et à bien d’autres encore que le rhéteur Lactance, fraîchement converti au christianisme, tente de répondre dans son De opificio Dei, composé à l’aube du IVe siècle, au plus fort de la « Grande Persécution » contre les chrétiens. Pourtant, il ne faudrait pas s’y tromper : ce texte atypique qui chante les louanges du corps humain n’est rien moins qu’un traité médical. Loin d’être une fin en soi, l’exposé d’anatomie n’est qu’un moyen pour louer Dieu à travers sa créature et pour réaffirmer en des temps difficiles la perfection et l’efficience de la Providence divine. Le finalisme militant qui oriente la composition met en évidence la visée protreptique d’un ouvrage qui se signale à la fois par une réception éclectique de la culture antique et par une attitude polémique à l’égard de la tradition philosophique. Ainsi la description lactancienne de l’homme se présente-t-elle en premier lieu comme une réponse critique à Lucrèce et à Cicéron.
De fait, l’ambiguïté du De opificio Dei ne renvoie pas seulement au contexte événementiel des persécutions, elle s’inscrit aussi dans le cadre d’une confrontation originelle entre christianisme et philosophie, largement diffusée par la littérature apologétique. Même si Lactance, comme la plupart de ses contemporains, pense au moyen des cadres et des outils fournis par les écoles philosophiques, il met leur vocabulaire et leurs concepts au service de la vraie sagesse que représente, à ses yeux, le christianisme. Or cette interpretatio christiana prend une forme paradoxale : dans ce qui semble être son premier ouvrage chrétien, l’apologiste mobilise en effet ce que nous appellerions aujourd’hui son « bagage culturel », constitué en majorité de classiques latins, mais ne donne quasiment aucune place aux références explicitement chrétiennes. Comment rendre compte de ce « crypto-christianisme », qui ne put assurément tromper quelque lecteur que ce fût ?
L’objectif de la présente édition est de faire connaître à un large cercle de lecteurs éclairés l’intérêt et le rôle médiateur d’un ouvrage méconnu, qui se situe à la croisée de multiples traditions : littéraire, philosophique, médicale, poétique, rhétorique, étymologique, encyclopédique. Il s’agit de restituer le De opificio Dei dans son contexte culturel et intellectuel pour mettre en valeur les enjeux idéologiques d’une synthèse qui constitue une étape importante dans la transmission et la vulgarisation des savoirs anthropologiques depuis le Timée de Platon jusqu’au Moyen Âge. Dans cette perspective, l’introduction, fondée sur une mise en perspective à la fois synchronique et diachronique, vise en premier lieu à fournir les éléments nécessaires à l’intelligence de ce traité, qui offre un exemple représentatif de ce que pouvait être la culture générale d’un lettré de l’Antiquité tardive. La traduction se veut attentive à l’enthousiasme - parfois naïf - de Lactance pour l’œuvre du Créateur, aux images qui pallient l’imprécision de la terminologie anatomique ainsi qu’aux marques d’oralité, qu’elles soient traces d’un dialogue réel avec Démétrianus, le destinataire du traité, ou mise en scène d’une véhémente polémique anti-épicurienne. Quant aux annotations, qui abordent à la fois les questions anatomiques, philosophiques et littéraires, elles s’attachent à situer le texte dans l’histoire des idées et à expliciter le dialogue que Lactance entretient avec ses prédécesseurs.
L’approche privilégiée ici tend à dégager le De opificio d’une interprétation religieuse et d’une tonalité chrétienne qui ne suffisent pas à rendre compte de sa spécificité.
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Le tableau des esprits de Jean Barclay
show More to view fulltext, buy and share links for:Le tableau des esprits de Jean Barclay show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le tableau des esprits de Jean BarclayBy: Jean BarclayLe Tableau des esprits de l'écrivain écossais d'expression latine John Barclay (1582-1616) offre une lecture divertissante, charmante, cocasse, et l’on pourrait s’arrêter à cette séduction qui semble suffire à motiver la réédition de ce best-seller du XVIIe siècle, si couru qu’il a connu, depuis sa version latine originale de 1614, diverses traductions dans de nombreuses langues, dont deux en français. C’est une de ces deux versions que nous avons retenues pour offrir au public cette Icon animorum qui est un essai de description et de classification, d’après nature, des traits qui font les différences et les ressemblances entre les Européens d'après leurs signes intérieurs et extérieurs, allant des conditionnements de la nature humaine, ceux de leur éducation, aux caractères des nations dont ils proviennent et aux déterminations sociales ou professionnelles. Il en résulte un portrait baroque et mouvementé d’un homme dont l’identité reste un profond mystère, offert ici peut-être au prince pour qu’il le déchiffre et y puise l’art de gouverner, ou bien à l’homme commun qui s’y éduquera et apprendra à manœuvrer entre ses opacités et celles de ses contemporains. L’homme européen y trouve ici une de ses premières définitions la plus contrastée qui soit, mêlant l’histoire et la géographie, la culture et les idéaux religieux sécularisés, dans un manuel qui échappe à toute catégorisation en genre, multiplie les perles d’écriture et oblige le lecteur d’aujourd’hui à méditer sur ses préjugés invétérés.
Ce texte curieusement construit, qui s’apparente au premier abord à un traité de morale, débute, dans le style de Montaigne, par un vaste développement sur l’enfance, l’éducation, la formation des premiers vices et des premières vertus pour se consacrer ensuite à une analyse comparée des différents peuples d’Europe et de leurs tempéraments et pour s’achever sur une enquête inquiète sur les métiers de ses lecteurs potentiels dont il est le miroir. Miroir de l’honnête homme ou bien anamorphose, ce texte trouble est aussi l’ébauche d’un traité politique méditant sur la prudence d’une façon singulière dans ce XVIIe de la raison d’État. Tel quel il mérita de se trouver sur la table de chevet de Leibniz, au moment de sa mort.
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Les théâtres de « Maures et Chrétiens »
show More to view fulltext, buy and share links for:Les théâtres de « Maures et Chrétiens » show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les théâtres de « Maures et Chrétiens »Jeux théâtraux, performances rituelles et fêtes urbaines, dans maintes villes d’Espagne et d’Italie du Sud, mobilisent, depuis le xviie siècle, l’histoire de l’affrontement entre « Maures et Chrétiens ». Loin d’être des épiphénomènes de type folklorique, ces manifestations, fortement soutenues par les pouvoirs locaux, impliquent tous les secteurs des sociétés concernées et dépassent le temps et l’espace qui leur est dévolu pour charpenter des discours et des pratiques sociales, des modes de gouvernance politique et de gestion du sacré. Deborah Puccio-Den nous livre ici les résultats de plus de dix ans d’enquêtes de terrain au pays valencien, en Andalousie, en Aragon et en Sicile, articulés dans une perspective comparatiste et conjuguant la méthode historique à la démarche anthropologique. Cette double approche fait émerger les multiples relations de sens établies par les acteurs entre les anciennes batailles opposant chrétiens et musulmans et les conflits plus récents qui ont ébranlé ces pays du Sud de l’Europe : la guerre civile espagnole et le combat entre la mafia sicilienne et le front de l’Antimafia. L’hypothèse explorée par cet ouvrage identifie dans ces théâtralisations de la guerre et de la conversion religieuses des opérateurs de pacification qui, tout en conférant les traits des ennemis d’antan - barbarie, idolâtrie, superstition - aux adversaires politiques du présent, ménagent les conditions symboliques et réelles de leur réintégration sociale. À travers cette réflexion, fondée sur une microanalyse des mécanismes de fabrication et de résorption de l’altérité intérieure, c’est la prégnance du lien entre politique et religieux au sein des sociétés démocratiques du monde occidental qui est mise au jour.Deborah Puccio-Den, anthropologue, est chargée de recherche au CNRS, rattachée au Groupe de Sociologie Politique et Morale (Institut Marcel Mauss, EHESS/CNRS). Auteur de l’ouvrage Masques et dévoilements. Jeux du féminin dans les rituels carnavalesques et nuptiaux, Paris, CNRS Éditions, 2002, elle a aussi consacré plusieurs travaux aux constructions judiciaires, artistiques et mémorielles de la mafia sicilienne. Ses recherches actuelles, dans le cadre d’une anthropologie pragmatique de la justice, explorent parallèlement les pratiques professionnelles des juges anti-mafia et le fonctionnement de l’association secrète Cosa Nostra.
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L'enquête du Régent 1716-1718
show More to view fulltext, buy and share links for:L'enquête du Régent 1716-1718 show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'enquête du Régent 1716-1718Authors: Christiane Demeulenaere-Douyère and David J. SturdyLorsque Philippe d'Orléans devient, à la fin de 1715, régent de France, il est convaincu de l'"utilité des sciences" et résolu à encourager la restauration économique du royaume. Il prend l'initiative d'une grande enquête nationale pour faire l'inventaire des ressources naturelles de la France. Cette enquête est réalisée sur le terrain par les intendants, mais sa direction scientifique est confiée à l'Académie royale des sciences et tout particulièrement à Réaumur. C'est sur les instructions de celui-ci que, pendant les trois années qui suivent, les intendants collectent une quantité impressionnante d'informations sur les minerais et les autres ressources minérales, sur les mines et les carrières, et leur exploitation, sur l'industrie métallurgique, etc. Parviennent aussi à l'Académie des sciences des centaines d'échantillons qui vont être analysés et titrés dans son laboratoire.
Les informations ainsi accumulées par l'Académie des sciences ont été conservées, mais sont restées longtemps presque inconnues des historiens. Pourtant, elles constituent une source de première importance pour l'histoire économique et sociale de la France au début du XVIIIe siècle ; elles concernent aussi l'histoire des sciences et des techniques, l'histoire administrative, l'histoire du langage et bien d'autres domaines. Ces documents sont présentés ici pour la première fois dans une édition critique, qui permet aux chercheurs de mieux connaître l'état de la France au début de la Régence.
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La Cité de Moïse
show More to view fulltext, buy and share links for:La Cité de Moïse show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Cité de MoïseBy: Caroline CarlierPhilon décrit le peuple juif (Juifs de naissance et prosélytes) à l'aide du vocabulaire de la cité comme une "concitoyenneté" ou une parenté par les lois, et l'appelle "la cité de Moïse". La cité de Moïse, dont "l'autochtonie" des membres se trouve dans la loi mosaïque, est dispersée dans la cité du monde, créée par le Dieu unique. Les "citoyens mosaïques" respectueux des lois forment une communauté unie par l'amitié, la bienveillance, la communauté d'idées et le sentiment communautaire. Le culte de la cité de Moïse ou l'expérience cultuelle commune des Juifs consiste en l'honneur rendu au Dieu unique; son temple unique se trouve au centre de la cité du monde, dans la ville sainte de Jérusalem. Les fractions de la cité de Moïse sont les "colonies envoyées par la métropole Jérusalem". Le "citoyen mosaïque" respectueux des lois et des vertus semble être l'exemple concret du sage dont "la cité de l'âme" est bien gouvernée et qui obtient une citoyenneté dans la terre spiritualisée qu'est la "cité de la vertu". L'évolution du sens de politeia dans les écrits judéo-hellénistiques culmine dans la reflexion de Philon sur la cité de Moïse et fonde la notion de religion, c'est-à-dire une communauté humaine régie par la loi divine, exemple concret de la loi de nature dans la cité du monde.
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La Gloire des Rois, ou l'Histoire de Salomon et de la reine de Saba
show More to view fulltext, buy and share links for:La Gloire des Rois, ou l'Histoire de Salomon et de la reine de Saba show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Gloire des Rois, ou l'Histoire de Salomon et de la reine de SabaBy: Robert BeylotLa Gloire des rois (ou l'histoire de Salomon et de la reine de Saba) a été rédigée en Ethiopie au treizième siècle. Elle met en forme des légendes anciennes en relation avec celle d'Alexandre. Elle fut le texte fondateur de la société chrétienne en Éthiopie, pas seulement celui de la dynastie, jusqu'à la révolution de 1974. Elle a pour cadre le concile de Nicée (325). Grégoire l'Illuminateur, apôtre de l'Arménie, prend d'abord la parole au sujet de la gloire qui est celle des rois. Puis Dematyos de Rome (Byzance) raconte qu'il a trouvé à Sainte-Sophie (de Constantinople) un texte sur les destinées de Rome (Byzance) et de l'Éthiopie, qui se partagent le monde. Celui-ci dit comment la reine de Saba (pays identifié à l'Éthiopie) attirée par le renom de Salomon, lui a rendu visite. Un fils naît de leur rencontre, Ménélik appelé aussi David. Élevé par sa mère en Éthiopie, il rend visite à Salomon, une fois devenu adulte. Ménélik revient chez lui avec les premiers-nés des grands de la cour de Salomon, pour créer une Éthiopie à l'image du royaume de celui-ci. Il ignore, au début, que les siens ont emporté l'Arche d'Alliance. Désormais l'Éthiopie est le Verus Israël jusqu'à la fin des temps. Elle a les promesses de Dieu.
Robert BEYLOT, chargé de recherche au C.N.R.S., appartient au Centre d'études des religions du Livre (Institut des traditions textuelles, Villejuif). Après des études d'Histoire à Lyon, il a suivi la formation aux études éthiopiennes alors dispensée à l'Ecole pratique des hautes études (Sciences philologiques et historiques) et à l'Institut Catholique de Paris (Ecole des langues orientales anciennes). Il s'intéresse à l'ancienne littérature et à l'histoire religieuse de l'Eglise éthiopienne.
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La force des anges. Rites, hiérarchie et divination dans le Christianisme Céleste (Bénin)
show More to view fulltext, buy and share links for:La force des anges. Rites, hiérarchie et divination dans le Christianisme Céleste (Bénin) show Less to hide fulltext, buy and share links for: La force des anges. Rites, hiérarchie et divination dans le Christianisme Céleste (Bénin)By: Christine HenryLe Christianisme Céleste est une de ces Églises créées par les Africains pendant la période coloniale dans le mouvement qui les poussait à se réapproprier le message missionnaire. Il relève, plus précisément, de la mouvance prophétique dite aladura que connut le pays yoruba (Nigeria) mais est né à Porto-Novo, au Bénin. Cette Église a pris dans ce pays un remarquable essor, au point qu’elle y est aujourd’hui, par le nombre de ses fidèles, la seconde communauté chrétienne après la catholique. Le Christianisme Céleste s’est également diffusé dans d’autres pays d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale ainsi qu’en Europe et aux États-Unis. Cet ouvrage s’attache à rendre compte de cette Église d’un triple point de vue : en tant qu’elle est une institution dotée d’une histoire et d’une organisation, que ses paroisses constituent des lieux de vie pour ses fidèles et qu’elle est une communauté religieuse célébrant des rites spécifiques. Dans un premier temps, l’auteur expose les mouvances religieuses et politiques qui ont présidé à l’émergence de cette Église, dresse le portrait de son fondateur et décrit le développement de l’Église depuis sa fondation en 1947 jusqu’à nos jours. Dans un second temps, l’auteur nous présente le fonctionnement quotidien d’une paroisse où figurent au premier plan les diverses fonctions, titres et grades intégrés à un système complexe de signes et de compétences, les relations d’autonomie et de dépendance qu’impliquent ces disparités statutaires, ainsi que les conflits qui surgissent régulièrement au sein de ce groupe. Enfin, le Christianisme Céleste nous est présenté en tant que communauté religieuse avec ses espaces et temporalités dévotionnels propres, sa liturgie, ses objets sacrés et ses rituels. L’auteur décrit minutieusement l’organisation et le déroulement des pratiques culturelles hebdomadaires et annuelles, les rites intervenant dans le cycle de vie, et analyse l’un des traits distinctifs de cette Église qui est la divination et la guérison par voie de visions.
Christine Henry est anthropologue, chargée de recherche au CNRS, rattachée au laboratoire «Centre d’Études des Mondes Africains». Avant de s’intéresser aux dynamiques religieuses modernes du Sud-Bénin (nouvelles Églises, culte anti-sorcellerie et culte de Mami Wata), elle travaillait en Guinée-Bissau, dans l’archipel des Bijagos où elle a étudié particulièrement les classes d’âge et le système rituel féminin qui organisent cette société.
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Le diocèse de Senj-Modruš en Croatie habsbourgeoise, de la Contre-Réforme aux Lumières (1650-1770)
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Docteur de l’École Pratique des Hautes Études, Section des sciences religieuses, Luc Oreškovic est membre de l’équipe de recherche sur la culture croate et les échanges intellectuels internationaux (Centre de recherche en littérature comparée) ainsi que du conseil scientifique auprès de la Société Ruder Boškovic (Paris IV Sorbonne). Il étudie les relations des Croates avec le reste de l’Europe moderne, notamment dans leurs aspects politiques et religieux.
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Lettres d'exil, 1901-1909
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Patrick Cabanel, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Toulouse-Le Mirail, spécialiste d’histoire religieuse, a dirigé Le grand exil des congrégations religieuses françaises 1901-1914, Cerf, 2005 (avec J.-D. Durand) et Une France en Méditerranée. Écoles, langue et culture françaises xix e-xx e siècles, Créaphis, 2006.
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La Sorcière. Dialogue en trois livres sur la tromperie des démons
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Le Cercle d’Abbeville
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Cercle d’Abbeville show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le Cercle d’AbbevilleBy: Léon AufrèreEn mai 1940, le Musée Boucher de Perthes à Abbeville fut anéanti par les bombardements. Mais dans les années d’avant-guerre, Léon Aufrère (1889-1977) y avait pris copie de quantité d’archives et de correspondances. Ces documents, aujourd’hui perdus, sont la source du présent ouvrage, lui-même posthume et publié par sa fille. Léon Aufrère y retrace les premières découvertes paléontologiques et préhistoriques dans la vallée de la Somme et ressuscite un monde d’amateurs éclairés, où s’enracine l’œuvre de Boucher de Perthes. Ce livre est ainsi une contribution décisive à l’étude des origines de la préhistoire, mais aussi des débats sur les ossements fossiles et l’ancienneté de l’homme, et plus généralement à l’histoire de la vie intellectuelle et sociale en France à l’époque romantique.
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Les créances de la terre
show More to view fulltext, buy and share links for:Les créances de la terre show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les créances de la terreEn Afrique, la confrontation, souvent fort ancienne, entre religions locales et religions du Livre a engendré des situations extrêmement diverses selon les régions et les époques. Au sein des populations jóola du Sénégal et de la Guinée-Bissau, entre forêts et mangroves, le pays jamaat dont il est ici question passe pour un véritable conservatoire des institutions villageoises et des cultes voués à des puissances dont les autels quadrillent le territoire. « Jetées sur la terre » par le Créateur, maître du ciel et de la pluie, ces instances circonscrivent si finement l’espace social et symbolique que, même si les villageois convertis s’abstiennent d’y sacrifier, ils ne peuvent guère se soustraire à leur juridiction.. Pourtant, pas plus que ses voisines, cette région n'a échappé aux tribulations de l'histoire moderne et à l’entreprise missionnaire. Comment comprendre la pérennité et la vitalité de l’activité rituelle liée à ces cultes anciens ? Dans une telle société échappant largement à l’emprise de l’administration étatique, répondre à cette question suppose d’examiner de près la manière dont, à chaque occasion, se tissent et se retissent les liens qui attachent les habitants à leur «terre» et à ses vicissitudes. Pour en suivre les méandres, le lecteur est invité à entrer dans le vif des chroniques villageoises et des observations recueillies par l’auteur lors de ses séjours répétés sur le terrain. Par «terre», les Kujamaat n’entendent pas seulement le sol, le territoire et les habitants qui le peuplent, mais aussi l’espace invisible où transitent les «âmes» du riz et des défunts à renaître et, par synecdoque, l’ensemble des puissances censées résider en ses profondeurs. Or, vis-à-vis de celles-ci, il semble que nul ne soit jamais quitte : dettes sacrificielles contractées volontairement ou à son insu, dettes héritées de parents défunts, il n’est guère de villageois, homme ou femme, qui ne vive sans «une corde attachée». Qu’il s’agisse de pratiques cultuelles, de travail, de rites de procréation, d’homicide, de règles d’évitement ou de représentations eschatologiques, l’expression récurrente «payer la terre» subsume l’ensemble des obligations sociales et rituelles qui tout à la fois brident et instituent comme sujet chacun de ses habitants. Cet ouvrage, nourri d’une ethnographie sur le long terme, convie à l’exploration des différentes figures de cette dette. Il fait une large place à la relation de moments forts ou ténus, heureux ou dramatiques, qui donnent à la vie jamaat une tonalité tout à la fois si singulière et si proche.
Directrice d’études à l’EPHE (ethnologie des religions de l’Afrique Noire), et directrice adjointe du CEMAf (Centre d’Études des Mondes Africains, UMR 8171), Odile Journet-Diallo fréquente depuis de longues années les sociétés jóola du Sénégal et de la Guinée-Bissau sur lesquelles elle a publié de nombreux articles. Elle a notamment contribué aux recherches collectives menées au sein du laboratoire « Systèmes de Pensée en Afrique Noire » sur le sacrifice, le deuil, les objets-fétiches, le totémisme et l’initiation.
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Les écritures de la mission dans l'outre-mer insulaire
show More to view fulltext, buy and share links for:Les écritures de la mission dans l'outre-mer insulaire show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les écritures de la mission dans l'outre-mer insulaireLieu de toutes les utopies et de bien des rêves, l’île a souvent représenté des enjeux en terme d’évangélisation très supérieurs à son importance démographique ou économique. Pour les apôtres du christianisme, la rencontre avec les îles de l’outre-mer a souvent été un choc que rendent leurs écrits. A travers des lettres ou des extraits de lettres envoyés par des missionnaires qui exerçaient leur apostolat dans la Caraïbe, dans l’Océan indien, ou encore sur les atolls si éloignés du Pacifique, cet ouvrage se propose de dévoiler certains aspects de leur perception de l’insularité.
Claire Laux est maître de conférence en histoire contemporaine à l’Université Michel de Montaigne de Bordeaux III et chargée de cours en histoire moderne à l’Institut Catholique de Paris. Sa thèse porte sur les théocraties missionnaires de Polynésie et elle est l’auteur d’un nombre important de contributions et d’ouvrages sur l’histoire des missions et sur l’histoire des Français et des Britanniques dans le Pacifique.
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Les écritures de la mission en Extrême-Orient
show More to view fulltext, buy and share links for:Les écritures de la mission en Extrême-Orient show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les écritures de la mission en Extrême-OrientCette anthologie regroupe un corpus de lettres de missionnaires écrites lors de leur arrivée en terre de mission. Quatre moments précis de l'histoire missionnaire sont évoqués: l'arrivée de jeunes missionnaires français de la Société des Missions Etrangères de Paris en Asie au xviii e siècle qui reçoivent la charge de communautés chrétiennes déjà bien structurées, le retour des jésuites en Chine à partir de 1841 dans un contexte politique international troublé, les premières tentatives de missionnaires français des Missions Etrangères de pénétrer au Japon par l'île d'Okinawa et enfin l'entrée de missionnaires de la Congrégation des Oblats de Marie au Laos dans la deuxième moitié du xx e siècle dans un contexte politique en pleine révolution politique.
Catherine Marin est maître de conférence à l'Institut Catholique de Paris. Spécialisée dans l'histoire des Missions à l'époque moderne, elle est l'auteur de nombreuses contributions sur l'histoire des Eglises d'Asie au xviii e siècle.
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La Renaissance et les antiquités de la Gaule
show More to view fulltext, buy and share links for:La Renaissance et les antiquités de la Gaule show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Renaissance et les antiquités de la GauleL’Antiquité est aujourd’hui à la mode, la Gaule aussi. Les rééditions de l’ouvrage stimulant de Pierre Pinon, La Gaule retrouvée, disent assez l’engouement du public pour le sujet. Dans son histoire de l’archéologie nationale, il accorde quelques pages à la Renaissance, évoquant brièvement les grandes figures de Jean Poldo d’Albenas, d’Élie Vinet et de Jean Chaumeau. Les «premières observations archéologiques» remonteraient ainsi à la seconde moitié du XVIe siècle; quelque cinquante plus tard, Nicolas Bergier, inventeur de la première fouille, et Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, «le plus célèbre des amateurs d’antiquités de son temps», apparaissent comme les ancêtres des archéologues modernes. Il faut remercier l’auteur de réhabiliter les antiquaires de la Renaissance; il est vrai que l’époque, en dépit de la fascination qu’aux temps modernes elle fut la première à nourrir pour l’Antiquité, n’a pas joui dans la tradition française d’une réputation de premier plan. C’est que les sources restent encore méconnues et peu utilisées malgré les travaux des érudits des XIXe et XXe siècles. Trop d’archéologues encore, après Albert Grenier, continuent à voir dans les hommes du XVIe siècle les représentants de «l’âge du mythe archéologique», considérant que les recherches sérieuses ne commencent qu’au XVIIIe siècle, dans le meilleur des cas au XVIIe siècle. (Extrait de l’avant-propos)
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