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Pierre Gassendi, Le principe matériel, c'est-à-dire la matière première des choses
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Gassendi, Le principe matériel, c'est-à-dire la matière première des choses show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Gassendi, Le principe matériel, c'est-à-dire la matière première des chosesBy: Sylvie TaussigLe Syntagma philosophicum, tel qu’il occupe les deux premiers tomes des Opera omnia de Pierre Gassendi, constitue une somme philosophique dont la composition suit les trois grandes divisions hellénistiques de la philosophie : Logique, Physique et Éthique. Publié en latin peu de temps après la mort de son auteur, il n’est pas accessible au lecteur non latiniste, sinon dans des traductions partielles. Après l’édition du livre IV de la Physique, Du principe efficient, dont les huit chapitres présentent les conditions de possibilité et les présupposés conceptuels de ce qui constitue, selon ses propres dires, l’aboutissement de sa philosophie, à savoir la Morale, et l’édition du dernier livre de la Morale De la liberté, de la fortune, du destin et de la divination (Syntagma philosophicum, Éthique, Livre III), nous proposons ici la première traduction française du livre III de la Physique du Syntagma philosophicum. La Physique étant divisée en trois sections, le livre III sur le Principe matériel se lit dans la première section, consacrée à La nature en général. Il fait suite au livre II (Le lieu et le temps, c’est-à-dire l’espace et la durée des choses, entités absolues qui transcendant l’univers) et précède le livre IV (Le principe efficient, c’est-à-dire les causes des choses).
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Pierre Gassendi. De la liberté, de la fortune, du destin et de la divination
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Gassendi. De la liberté, de la fortune, du destin et de la divination show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Gassendi. De la liberté, de la fortune, du destin et de la divinationLe Syntagma philosophicum, tel qu’il occupe les deux premiers tomes des Opera omnia de Pierre Gassendi, constitue une somme philosophique, dont la composition suit les trois grandes divisions hellénistiques de la philosophie : Logique, Physique et Éthique. Publié en latin peu de temps après la mort de son auteur, il n’est pas accessible au lecteur non latiniste, sinon dans des traductions partielles, notamment de l’introduction générale et de la logique. Après l’édition du livre IV de la Physique, Du principe efficient, dont les huit chapitres constituent les conditions de possibilité et les présupposés conceptuels de ce qui constitue, selon ses propres dires, l’aboutissement de sa philosophie, à savoir la Morale, nous proposons ici la première traduction française du dernier livre de l’Éthique.
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Pierre Bayle historien, critique et moraliste
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Bayle historien, critique et moraliste show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Bayle historien, critique et moralisteBy: H. BostOn ne peut que se réjouir de constater que l'œuvre de Pierre Bayle (1647-1706), aussi foisonnante et complexe soit-elle, fait aujourd'hui l'objet d'un regain d'intérêt. Même s'ils ont sollicité la pensée du philosophe de Rotterdam en lui faisant parfois endosser des thèses qui n'étaient pas les siennes, les écrivains des Lumières ne s'y étaient pas trompés, qui reconnaissaient en lui l'un de leurs principaux devanciers - et donc un fondateur de la «modernité» dont nous avons hérité. Mais Bayle n'est pas qu'un «philosophe» au sens courant et un peu scolaire que ce terme a revêtu. S'il défend résolument le périmètre d'une raison émancipée de la tutelle théologique, s'il plonge avec délices dans les arcanes de la métaphysique et se passionne pour les concepts, il est trop curieux de tout pour confiner sa réflexion au seul champ de cette discipline. Bayle est aussi un amateur d'histoire, antique ou moderne, soucieux de comprendre l'humanité à travers ce qu'elle accomplit, son organisation socio-politique, ses représentations et ses systèmes de croyance. Journaliste, il se veut passeur d'idées et chroniqueur de son temps. Porté par tempérament à la critique, il se montre sans cesse à l'affût des failles logiques des systèmes de pensée et de conviction, attentif aux contradictions entre le discours et l'action. Révolté par l'injustice et révulsé par l'hypocrisie, il dénonce les accommodements de ceux qui prétendent adapter ou soumettre les exigences morales - notamment celles de l'évangile chrétien - à leurs intérêts présents.
L'ensemble des études réunies ici rend compte de certains aspects de cette pensée qui préfère toujours les questions aux réponses. On y trouvera des enquêtes qui soulignent l'importance qu'ont eu ses œuvres de jeunesse pour l'élaboration de sa pensée ; le rôle d'animateur de la République des Lettres qu'il a joué au Refuge huguenot ; le poids de ses convictions politiques dans son positionnement face à la révocation de l'édit de Nantes ou à la Glorieuse Révolution ; et quelques-unes des convictions fondamentales en faveur desquelles il s'est battu toute sa vie, comme la liberté de conscience, de pensée et d'expression. Sa pensée est toujours en prise avec les défis de son époque : défis éthiques et civiques en particulier, qui, faute d'être relevés, condamnent les peuples à être les marionnettes des clercs ou des puissants. Les hommes étant portés à se conformer aux injonctions de ceux qui crient le plus fort, il faut leur apprendre à s'émanciper des tutelles qui les empêchent d'examiner les faits ou les discours par eux-mêmes. Nul doute que cet effort, auquel Bayle ne cesse d'appeler ses contemporains et ses lecteurs, mobilisa son énergie jusqu'à son dernier souffle. En un temps où la question théologico-politique se pose avec une acuité renouvelée et à l'échelle mondiale, il vaut la peine de le relire et de découvrir la surprenante actualité de ses réflexions.
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Pierre Gassendi, Du principe efficient, c'est-à-dire des causes des choses
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Gassendi, Du principe efficient, c'est-à-dire des causes des choses show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Gassendi, Du principe efficient, c'est-à-dire des causes des chosesLe Syntagma philosophicum, tel qu'il occupe les deux premiers tomes des Opera omnia de Pierre Gassendi (1592-1655), constitue une somme philosophique, dont la composition suit les trois grandes divisions hellénistiques de la philosophie. Publié en latin peu de temps après la mort de son auteur, il n'est pas accessible au lecteur non latiniste, sinon dans des traductions partielles. Le livre iv de la Physique dont nous donnons ici la première traduction en langue française contient l'essentiel de la théologie gassendiste. Il fait suite à l'exposé de la conception de la matière selon Gassendi interprétant Épicure et précède le livre intitulé «Mouvement et mutation des choses». Construit en huit chapitres (le chapitre 2 démontre l'existence de Dieu et présente la manière dont on peut la prouver; le chapitre 3 est consacré à la manière dont l'homme peut percevoir sa nature ; le chapitre 4 à la manière dont nous percevons ses attributs; le chapitre 5 présente Dieu comme le créateur du monde; le chapitre 6 défend la thèse de la Providence générale de Dieu et le chapitre 7 celui de sa Providence spéciale) qu'encadre un chapitre un qui pose la question (quelles sont les causes que recherchent les physiciens) à laquelle le dernier chapitre (8) répond, il permet de saisir la conception fondamentale de Gassendi qui distingue la question de l'existence de Dieu du problème de sa nature divine. L'affirmation de l'existence de Dieu, facile à prouver à la fois par la raison et la foi, s'accompagne de la négation d'un savoir absolu sur son essence. Il est doublement typique de la philosophie de Gassendi d'une part parce qu'il tisse l'intrication de principes épistémologiques tirés de la philosophie épicurienne et de croyances traditionnelles et opère un agencement complexe de preuves philosophiques et chrétiennes, d'autre part parce qu'il provient du dépeçage et de la réorganisation du travail que Gassendi a mené autour de la philosophie d'Épicure depuis 1636, pour élaborer sa propre pensée.
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Pierre Gassendi (1592-1655). Lettres latines
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Gassendi (1592-1655). Lettres latines show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Gassendi (1592-1655). Lettres latinesBy: Sylvie TaussigLes Lettres latines de Gassendi (1592 - 1655) qui figurent dans l'édition des Oeuvres complètes sont ici traduites pour la première fois en français. Au nombre de six cent quatre vingt huit, elles occupent trois cent trente deux pages de l'édition posthume de Lyon (Opera omnia, six volumes in-f°, 1658, chez Anisson et Devenet), préparée par son dernier protecteur Louis Habert de Montmort et par son secrétaire Antoine de La Potherie, mais selon les instructions très précises de Gassendi lui-même. Classées dans le respect de la chronologie, très soigneusement relues et éditées, elles comportent un pourcentage infime de fautes typographiques. Une table des matières, composée selon l'ordre alphabétique des correspondants, précède les lettres et en décrit sommairement le contenu.Gassendi adresse des lettres latines à différents personnages de son époque, érudits et humanistes, hommes de sciences et hommes de lettres, ou Grands de ce monde, avec qui il entretient des relations amicales, de travail, ou de circonstances. D'avril 1621 à mai 1655, replacées dans leur contexte historique au sens large, politique, scientifique, elles rendent compte des grandes étapes de la carrière intellectuelle du philosophe de Digne et des principaux éléments de sa vie privée. Leur intérêt majeur réside dans la description d'un itinéraire intellectuel double, marqué à la fois par la redécouverte d'Épicure et par l'élaboration d'une pensée scientifique que fonde un nouveau modèle, celui de l'expérience.Les différents correspondants à qui Gassendi écrit dans l'ensemble de l'Europe savante communiquent en latin et constituent la République des lettres. Gassendi est au centre d'un réseau d'érudits qui s'emploient à rendre vie à la culture antique, par des travaux philologiques, archéologiques, historiques, philosophiques et à construire les nouveaux savoirs, notamment l'astronomie, par la mise en place d'une méthode d'investigation scientifique. Homme de science et homme de foi, il procède toute sa vie durant à une double recherche de la vérité, la vérité du philosophe et celle du chrétien dont il démontre le caractère complémentaire. Cette édition des Lettres latines comporte une traduction des lettres latines de Gassendi, assortie de notes.
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Painting for the Market : Commercialisation of Art in Antwerp's Golden Age
show More to view fulltext, buy and share links for:Painting for the Market : Commercialisation of Art in Antwerp's Golden Age show Less to hide fulltext, buy and share links for: Painting for the Market : Commercialisation of Art in Antwerp's Golden AgeBy: Filip VermeylenThis study examines the process of commercialization of art which took place in Antwerp during the long sixteenth century, an era of rapid expansion of both the city’s economy and its art market. Indeed, Antwerp carved altarpieces, paintings, tapestries, books and other luxury items were exported to an area stretching from the Baltic region to the Mediterranean Basin during this time period. The key development that explains the success of Antwerp as an export center for the arts, the author argues, lies not only in the strength of the Antwerp economy and the artistic tradition of the Southern Netherlands, but specifically in the shift from ordering artwork on commission to the production for the open market. In other words, Antwerp artists were much more inclined to produce art on spec and, consequently, art was commercialized at an early stage and became the subject of intense trading.
Focusing on painting and to some degree on other art forms such as sculpture and tapestry, the author surveys the various factors that contributed to this phenomenon: proto-industrial workshops engaged in standardized production of popular images, and the sophisticated commercial infrastructure that the city could boast allowed art to be sold wholesale to an international clientele at the panden (specialized sales halls). However, the flourishing of the art market was ultimately a direct result of the increased demand for luxury goods, both foreign and domestic, and Antwerp was essentially the locale where supply and demand for art converged.
The booming art market led to increased commodization of works of art; art dealers entered on the scene and further professionalized the art trade during the second half of the sixteenth century. In painting, commercialization led to a diversification of the genres, a form of product innovation that generated new demand. Clearly, Antwerp’s pivotal position in the European trade network and its pioneering role in introducing capitalist commercial techniques had transformed the way art was marketed and produced.
The outbreak of the Dutch Revolt during the last third of the sixteenth century severely disrupted the economy of the Southern Netherlands, and as a result, the Antwerp art market collapsed in the mid-1580s. However, in the difficult closing years of the sixteenth century, a transformation process began to take shape in which the foundations were laid for yet a new era of cultural eminence for the city of Antwerp.
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Pierre Gassendi (1592-1655). Introduction à la vie savante
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Gassendi (1592-1655). Introduction à la vie savante show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Gassendi (1592-1655). Introduction à la vie savanteBy: Sylvie TaussigGassendi est un personnage paradoxal : son nom est célèbre, comme celui d’un adversaire de Descartes, parfois d’un astronome, mais son œuvre reste largement méconnue, faute d’éditions récentes. La présente édition a pour objet de faire mieux connaître l’homme, c’est-à-dire le savant, le penseur, l’homme d’Église et l’homme plus quotidien en éclairant son évolution intellectuelle et ses rapports avec les différentes doctrines de son temps.
Un premier volume Introduction à la vie savante se présente comme un essai, à mi chemin entre la biographie et l’histoire de la pensée ; il introduit au volume qu’il accompagne - la traduction annotée des Lettres latines de Gassendi dont c’est la première édition depuis 1658 ; mais il forme aussi une unité en soi, articulant des faits et des interprétations. S’appuyant sur la riche moisson des lettres, il décrit les particularités des correspondances savantes, met en évidence la culture commune de ceux qui la constituent, présente les grandes questions de la science de l’époque ; l’analyse plus précise de la philosophie de Gassendi ouvre des perspectives sur son épicurisme et l’importance de l’articulation originale qu’il propose dans l’invention de la modernité ; l’intérêt qu’il manifeste pour l’histoire de son temps introduit tout naturellement à la seconde partie du volume, un ensemble de notices biographiques qui recensent toutes les personnes que les lettres évoque. Une bibliographie complète le volume ; elle vaut aussi pour l’édition des lettres.
Car cette Introduction donne quelques notions permettant d’entrer plus facilement dans le monde des les Lettres latines de Gassendi qui suivent toute la carrière de l’homme mûr toujours en quête de la vérité. Le parcours de Gassendi rend compte des conditions d’élaboration de la pensée philosophique et scientifique dans la première moitié du dix-septième siècle : sa carrière et son état d’esprit reflètent la transition entre la Renaissance et l’âge classique, entre humanisme et rationalité. Philosophie et astronomie sont les deux champs de recherche auxquels il se consacre principalement, entre la recherche de démonstrations convaincantes, fondées sur les méthodes de la Nouvelle science, pour appuyer la thèse copernicienne, et la redécouverte d’Épicure, qu’il édite et commente, avant de proposer une interprétation moderne de l’épicurisme, enrichi de l’événement crucial que constitue la Révélation. Tout en explorant les relations à l’intérieur du cercle scientifique, elle renseigne aussi sur l’attitude du savant à l’égard du monde qui l’entoure, y compris les Grands, les guerres et l’histoire. Les lettres latines éclairent d’un jour nouveau l’ensemble des questions qu’agite à l’époque ce qui deviendra par la suite la République des lettres, dans tous les domaines de la pensée (physique, médecine, philosophie, atomisme, etc.).
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