Brepols Online Books Other Monographs Archive v2016 - bobar16moot
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Alfred Loisy. La crise de la foi dans le temps présent
show More to view fulltext, buy and share links for:Alfred Loisy. La crise de la foi dans le temps présent show Less to hide fulltext, buy and share links for: Alfred Loisy. La crise de la foi dans le temps présentAuthors: Rosanna Ciappa, François Laplanche, Christoph Theobald and Claude LangloisLa crise de la foi dans le temps présent : étrange manuscrit, sitôt écrit, sitôt mis de côté par son auteur, Alfred Loisy, qui l’utilise pourtant rapidement afi n d'y puiser la matière des chapitres centraux de L’Evangile et l’Eglise (1902), par quoi commence véritablement la crise moderniste. Manuscrit qu’il envisage, après l’orage, tout à la fois d’éditer et de détruire et qu’il lègue avec ses papiers à la Bibliothèque nationale de France… et à la postérité.
Un grand siècle plus tard, le temps est enfin venu de le lire dans son intégralité. Document impressionnant par sa dimension (il occupe presque les deux tiers de cet ouvrage) et par l’ampleur de ses vues (il embrasse une histoire croyante qu’il fait commencer avec l’Ancien Testament et qu’il amène jusqu’à l’actualité la plus brûlante), cet essai fut écrit en deux temps : une esquisse, au second semestre 1897, puis un texte définitif, rédigé sur une année pleine à partir de juillet 1898. Il porte un double titre, La crise de la foi dans le temps présent. Essais d’histoire et de philosophie religieuses, parce qu’il vise un double but, selon Loisy, commentateur de lui-même : faire « l’apologie du christianisme catholique » et proposer une « réforme du régime intellectuel dans le catholicisme romain ». Alfred Loisy, né en 1857, a 40 ans en 1897. Ecarté de l’Institut catholique en 1893 pour avoir voulu faire sérieusement le dangereux métier d’exégète, il exerce à Neuilly la fonction d’aumônier d’un pensionnat pour jeunes filles, où il prend à coeur sa modeste tâche tout en continuant ses publications savantes et en nouant des amitiés fécondes. Le premier exégète catholique de grand renom, depuis Richard Simon, écrit ici les réflexions d’un prêtre qui tente de déployer l’histoire du Salut en des termes qu’il veut à la fois exacts (rigueur exégétique) et actuels (relecture des dogmes).
L’entreprise collective qui a permis cette édition a vu le jour à l’initiative de François Laplanche, qui présente le texte de Loisy et en assure l’édition, et qui rappelle le contexte intellectuel et surtout exégétique des décennies précédentes. Deux autres spécialistes du Modernisme se sont mis, avec lui, au service de ce grand texte. Rosanna Ciappa scrute le temps d’une écriture d’immédiat réemploi et met en évidence la radicalisation des perspectives exégétiques de Loisy. Christoph Theobald restitue sa visée apologétique dans un xixe siècle fécond, de l’école de Tübingen à Newman, et dans un xxe siècle ponctué par le Concile de Vatican II. Claude Langlois esquisse, dans son avant-propos, les enjeux de la fin d’un siècle dont Loisy voulait aussi, à sa manière, être le contemporain.
François Laplanche✝, ancien directeur de recherches au CNRS, grand spécialiste de l’histoire de la Bible.
Rosanna Ciappa, professeur d’histoire du christianisme et de l’Eglise à l’Université Frédéric II de Naples.
Christoph Theobald, professeur de théologie fondamentale et dogmatique aux Facultés jésuites de Paris (Centre Sèvres), rédacteur en chef des Recherches de science religieuse.
Claude Langlois, directeur d’Etudes émérite à l’EPHE, ancien président de la Section des Sciences religieuses.
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Crónicas hispanas del siglo XIII
show More to view fulltext, buy and share links for:Crónicas hispanas del siglo XIII show Less to hide fulltext, buy and share links for: Crónicas hispanas del siglo XIIILa Crónica latina de los reyes de Castilla es una historia de los reinos de Castilla y León desde la muerte del conde Fernán González (970) hasta 1236. Transmitida sin nombre de autor, hoy día existe un cierto consenso en atribuirla al obispo Juan de Osma (†1246). No obstante, el estilo diferente de su última parte (capp. 60-75) sugiere la existencia de un segundo redactor que habría trabajado sobre materiales del autor principal. La Historia de la traslación de san Isidoro es un relato hagiográfico anónimo elaborado verosímilmente en el monasterio de San Isidoro de León a finales del s. xii o comienzos del xiii. Se ocupa del traslado de las reliquias del santo desde Sevilla a León en 1063, de los últimos años de Fernando I (†1065) y de los milagros acaecidos junto a la tumba del santo en tiempos de Alfonso VI (1065-1109). El Poema de Julia Rómula, en versos goliárdicos, es obra de Guillermo Pérez de la Calzada, abad de Sahagún (1129-1232), luego privado de su cargo y fallecido en la mayor pobreza en el monasterio de San Zoilo de Carrión. Centrado en la conquista de Sevilla en 1248 por Fernando III (1230-1252), el poema fue dedicado en 1250 al infante don Alfonso, el futuro Alfonso X el Sabio.
El texto latino en el que se basa este volumen apareció en la serie Corpus Christianorum Continuatio Mediaeualis bajo el título de Chronica Hispana saeculi XIII (CCCM 73). En los márgenes de esta traducción pueden encontrarse las referencias a las páginas correspondientes de la edición.
Luis Charlo Brea es profesor emérito en el Departamento de Filología Clásica de la Universidad de Cádiz. Juan Antonio Estévez Sola es profesor titular de Universidad en el Departamento de Filologías Integradas de la Universidad de Huelva. Rocío Carande Herrero es catedrática de Universidad en el Departamento de Filología Griega y Latina en la Universidad de Sevilla.
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Ephrem, a 'Jewish' Sage
show More to view fulltext, buy and share links for:Ephrem, a 'Jewish' Sage show Less to hide fulltext, buy and share links for: Ephrem, a 'Jewish' SageBy: Elena NarinskayaThis book seeks to reconsider the commonly held view that some of Ephrem’s writings are anti-Semitic, and that his relationship with Judaism is polemical and controversial. The outcome of the research highlights several key issues. First, it indicates that the whole emphasis of Ephrem’s critical remarks about Jews and Judaism is directed towards Christian conduct, and not towards Jews; and second, it considers Ephrem’s negative remarks towards Jews strictly within the context of his awareness of the need for a more clearly defined identity for the Syriac Church.
Furthermore, this book examines discernible parallels between Ephrem’s commentaries on Scripture and Jewish sources. Such an exercise contributes to a general portrait of Ephrem within the context of his Semitic background. And in addition, the book offers an alternative reading of Ephrem’s exegetical writings, suggesting that Ephrem was aiming to include Jews together with Christians among his target audience. Further analysis of Ephrem’s biblical commentaries suggests that his exegetical style resembles in many respects approaches to Scripture familiar to us from the writings of Jewish scholars.
A comparison of Ephrem’s writings with Jewish sources represents a legitimate exercise, considering ideas that Ephrem emphasises, exegetical techniques that he uses, and his great appreciation of ‘the People’ - the Jews as a chosen nation and the people of God - an appreciation which becomes apparent from Ephrem’s presentation of them. The process of reading Ephrem’s exegetical writings in parallel with Jewish sources strongly identifies him as an heir of Jewish exegetical tradition who is comfortably and thoroughly grounded in it. This reading identifies Ephrem on a theological, exegetical and methodological level as a Christian writer demonstrating the qualities and features of a Jewish sage.
The author, Elena Narinskaya, has been awarded a PhD at Durham University (Department of Theology and Religion) and is currently involved in Post-doctoral Studies offered by the Department of Theology and Religious Studies at the University of Wales, Lampeter. In her research she works with a variety of methodologies including historical and literary criticism, and philosophical techniques.
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Japeta. Édition et traduction.
show More to view fulltext, buy and share links for:Japeta. Édition et traduction. show Less to hide fulltext, buy and share links for: Japeta. Édition et traduction.Après l’édition d’Europe, comédie héroïque, de Richelieu et Desmaretstz de Saint-Sorlin (1642), la parution de son équivalent germanique, Japeta, fera date. Les « belles infidèles » ne sont pas réservées aux auteurs français : Harsdörfer traduisit la pièce de théâtre imaginée par Richelieu dès 1643, en pleine guerre de Trente Ans, premier conflit paneuropéen dont sortira l'ordre westphalien qui dominera les relations internationales jusqu'à la Révolution française. La simple existence de cette traduction, où l’on retrouve les mêmes personnages, dont les noms sont cependant changés, mérite qu’on s’y arrête, et la version qu’il propose à son lecteur est plus fascinante encore. Les glissements de sens et de projet, de philosophie politique, de rapport à la morale et à la religion, de rapport aux Anciens, sont constants, même si le fond de l’affaire reste le même : nous avons donc Japeta, reine libre et vierge, majestueuse, qui tente d'imposer la paix à ses deux belliqueux soupirants : l'orgueilleux Iberich, mollement soutenu par son parent, le très moral Adelman, et le chevaleresque Liliwert. Italmund est là aussi, otage tantôt de l'un, tantôt de l'autre, et Austerwig court à sa perte, amoureuse de cet Iberich qui se sert d’elle, comme arme dans ce conflit qui le conduit vers sa ruine. Liliwert l’emporte, lui qui fait sienne l'ambition de Japeta d’être « libre » et non point « possédée ». La pièce figure une arène de combat, politique certes, mais aussi et peut-être surtout moral. Si la pièce de Harsdorfer est, comme celle du cardinal, une manifestation d'un sentiment européen, elle scelle peut-être encore davantage l’union entre Liliwert, la France, et Adelman, l’Allemagne. Pour autant, cette traduction, qui ne se présente jamais comme telle, si elle illustre les affirmations de Harsdörfer, selon lequel la littérature allemande doit s’enrichir aux sources étrangères, sans compter sur son seul sol, infléchit le gallocentrisme de la pièce de Richelieu, et surtout déplace son centre d’intérêt de la politique vers la morale et la dimension littéraire.
Nous voulons, avec cette édition, qui comporte le texte allemand et la première traduction française, ainsi que des notes et une introduction, contribuer à ouvrir une brèche pour les études de départements qui trop souvent s’ignorent, la littérature française, et la littérature allemande. Les chercheurs se sont par le passé trop rarement penchés sur l’influence de la France sur la littérature allemande du début de l’âge baroque, dont Harsdörfer est une figure centrale. Japeta mérite cependant l’attention non seulement parce qu’elle s’écrit à un moment où les rapports de puissance se sont transformés, en Europe, mais aussi parce qu’elle émane d’un auteur protestant adaptant la pièce d’un cardinal ministre de la France, fille aînée de l’Église, et enfin parce qu’elle est le document le plus important, dans le domaine du théâtre, de l’influence, trop longtemps négligée par la germanistique et les études littéraires françaises, du classicisme français sur la littérature allemande.
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Julius Valère. Roman d'Alexandre
show More to view fulltext, buy and share links for:Julius Valère. Roman d'Alexandre show Less to hide fulltext, buy and share links for: Julius Valère. Roman d'AlexandreAlexander the Great’s exploits have a timeless appeal, thanks to their flair and exoticism, and they have provoked reflection on the meaning of history and on the exercise of power. This book offers a rich perspective on this cultural memory, in the form of a complete and coherent corpus of works, centred on the Roman world of the fourth century AD. The History of Alexander of Macedonia by Julius Valerius is given in Latin and in French, with a commentary. Four supplementary texts, also devoted to Alexander, are given in an appendix. These texts have never been translated before.
Julius Valerius transports his readers back to the Greece of Demosthenes and Aristotle. He gives spectacular accounts of all kinds of battles and describes cunning military stratagems and nocturnal getaways on horseback, interspersed with the founding of cities, encounters with beautiful princesses, as well as descriptions of works of art and of voyages to fantastic lands.
Rhetoric and religion have key parts to play in this schema, be they part of discourses, dialogues, letters, marvels, astrological calculations, sacrifices, oracles, prayers or mystical revelations. Julius Valerius’s History of Alexander provides vital evidence for the study of ancient religious rhetoric.
Jean-Pierre Callu, Member of the Institut de France, Emeritus Professor of the University of Paris- Sorbonne, is a leading French specialist of Greco-Roman civilization, and in particular of Roman history and literature of the imperial period. He has published on numismatics, archaeology, philology, and has edited the Augustan History as well as the works of Symmachus.
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La fabrique du visage. De la physiognomonie antique à la première greffe
show More to view fulltext, buy and share links for:La fabrique du visage. De la physiognomonie antique à la première greffe show Less to hide fulltext, buy and share links for: La fabrique du visage. De la physiognomonie antique à la première greffeLa diversité des études ici rassemblées s’ordonne autour de deux moments forts pour la réflexion : la publication d’un manuscrit inédit de Duchenne de Boulogne, Considérations sur la mécanique de la physionomie (1857), et la première greffe de la face, effectuée par Bernard Devauchelle et son équipe en novembre 2005 à Amiens. Ces événements soulèvent de nombreuses questions, tant en histoire des sciences biologiques et médicales qu’en histoire de la civilisation. Questions que suscite le vivant humain comme sujet d’intervention, mais aussi questions sur l’apparence comme dimension essentielle de l’existence humaine. Le défi à relever : prendre, ensemble, l’invention du visage et de l’expressivité comme sujets d’étude.
Les auteurs: Simon Byl, Sophie Cremades, François Dagognet, François Delaporte, Sophie Delaporte, Bernard Devauchelle, Arlette Farge, Emmanuel Fournier, Alain-Charles Masquelet, Julie Mazaleigue, Stéphane Ragot, Pierre Rousseau, Bertrand Taithe, Sylvie Testelin.
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Le positivisme politique et religieux au Brésil. Arbousse Bastide
show More to view fulltext, buy and share links for:Le positivisme politique et religieux au Brésil. Arbousse Bastide show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le positivisme politique et religieux au Brésil. Arbousse BastideAujourd’hui encore, le drapeau brésilien est le seul à porter une devise positiviste “Ordre et Progrès”. C’est dire le rôle que la Religion Positiviste de l’Humanité a joué dans la naissance du Brésil moderne, qu’il s’agisse d’éducation, de santé, de l’abolition de l’esclavage, de la séparation de l’Eglise et de l’Etat ou de la création de la République. Le présent travail, fondé sur une documentation quasiment inaccessible, avait été présenté en 1952 comme thèse complémentaire par Paul Arbousse Bastide (1899-1985) et n’avait jamais été publié. Redécouvert et présenté par Annie Petit et Francis Uteza, il n’a rien perdu de son actualité.
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Le temps des congrès catholiques
show More to view fulltext, buy and share links for:Le temps des congrès catholiques show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le temps des congrès catholiquesAuthors: C. Langlois and C. SorrelCet ouvrage rend compte de la pluralité des acteurs et de la prodigieuse multiplicité des « œuvres » durant le grand siècle français des congrès catholiques (1870-1970). L’étude des congrès s’inscrit dans une réflexion plus générale sur la modernisation du catholicisme et sur ses effets induits, entre instrumentalisation tactique de la modernité et changements radicaux, assumés ou subis. Les congrès constituent, en même temps, un territoire spécifique de l’histoire du mouvement catholique contemporain, notamment de l’apostolat des laïcs, acteurs majeurs de la vie de l’Église.Les congrès sont regroupés en cinq périodes distinctes, trois avant 1914 (les débuts, de 1870 à 1880 ; 1880-1900 ; 1900-1914), deux après 1918 (l’entre deux guerres et l’après Seconde guerre mondiale). Une place à part est faite aux congrès diocésains qui explosent, en réaction à la Séparation. Une autre, aux congrès marials et surtout eucharistiques, pour lesquels on a voulu identifier les différents niveaux auxquels l’activité congressiste se manifeste, de l’international au local.
Ce livre se présente comme un indispensable instrument de travail réunissant une « Bibliographie raisonnée des actes des congrès ». Il est l’aboutissement d’une enquête menée depuis une quinzaine d’années dans les bibliothèques françaises voire étrangères et particulièrement dans les fonds de la Bibliothèque nationale de France. La récente mise en ligne des fichiers de ces bibliothèques, qui a permis son achèvement, a rendu plus urgente encore cette publication.Cet ouvrage tout à la fois permet de rendre compte d’une pratique sociale longtemps dominante et propose des pistes nouvelles d’enquête en révélant des secteurs d’activités jusque là peu connus ou mal explorées.
Claude Langlois, directeur d’études émérite à l’Ecole pratique des Hautes études, a été élu sur la première chaire d’histoire et de sociologie du catholicisme contemporain. Il a présidé la section des Sciences religieuses et dirigé le GDR 1095 Histoire du Christianisme du CNRS.Christian Sorrel, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lyon (Lyon 2), est spécialiste de l’histoire religieuse de la France. Il a travaillé en particulier sur les crises du début du XXe siècle (Congrégations, Séparation des Églises et de l’État, Modernisme).
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Mirrors of Revolution
show More to view fulltext, buy and share links for:Mirrors of Revolution show Less to hide fulltext, buy and share links for: Mirrors of RevolutionFrom the English Civil War to the Fronde, from Masaniello to Robespierre, this book is one of the first attempts to create a European, transnational approach to the problems of the early modern age. It proposes a detailed reconstruction of the main interpretative tendencies that have developed around the English Civil War, the French Revolution, the so-called ‘Seventeenth-Century Crisis’: the Fronde and the Neapolitan revolt of Masaniello. And yet, Mirrors of Revolution agrees with neither the traditional social interpretations of the causes of revolt, nor with revisionist approaches that privilege the influence of discursive registers. Instead, it proposes an original interpretation of revolution based on the concept of political identity. In the terms of this analysis, revolutions do not reveal previously hidden social groups. Rather, revolutions become the central ground upon which new identities coalesce. With its usage of the Fronde and Masaniello as case-studies for extensive investigation, Mirrors of Revolution outlines a challenging and exciting reformulation of the concept, and causes, of revolution.
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Saints and Sinners in Early Christian Ireland: Moral Theology in the Lives of Saints Brigit and Columba
show More to view fulltext, buy and share links for:Saints and Sinners in Early Christian Ireland: Moral Theology in the Lives of Saints Brigit and Columba show Less to hide fulltext, buy and share links for: Saints and Sinners in Early Christian Ireland: Moral Theology in the Lives of Saints Brigit and ColumbaBy: Katja RitariIn this volume Katja Ritari shows how a theological reading of hagiography works towards gaining a fuller understanding of the complexity of issues that can be addressed in a hagiographical narrative and of the aims of the medieval authors. The three texts examined in this study belong to the earliest stratum of hagiographical writing in Ireland and thus provide evidence of the formation of an Irish Christian society. This work presents a fresh look at the earliest Lives of saints Brigit and Columba concentrating on moral theology through the image of an ideal Christian and his or her antithesis. In hagiography, the saint is presented as the paragon of perfect Christian behaviour, but the moral message concerning ideal Christian living can also be conveyed through the minor characters which populate the Lives as companions of the saint, and as witnesses and receivers of the effects of his or her miracles. This study is groundbreaking because it turns attention towards the portrayal of these characters, especially towards the lay people whose role in hagiography has thus far been neglected in scholarly studies. The topic of this study - a good Christian life - is a fundamental spiritual and theological question that has relevance to all Christians. It is a central question to the formation of a Christian identity and its soteriological significance makes it a focal theological issue.
Katja Ritari is a postdoctoral researcher at the department of World Cultures, Study of Religions, University of Helsinki. She holds a PhD from University College Cork, Ireland.
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Social Relations: Property and Power
show More to view fulltext, buy and share links for:Social Relations: Property and Power show Less to hide fulltext, buy and share links for: Social Relations: Property and PowerThe organization of society formed a crucial element in the remarkable development of the countryside in the North Sea area in the last 1500 years. Vital questions are: who owned the land? Who gained the profits from its exploitation? How was the use of rural resources controlled and changed? These questions have no simple answers, because the land has been subjected to competing claims, varying from region to region. In early times peasants mostly possessed and worked their holdings, but lords took much of the produce, and had the ultimate control over the land. In more recent times the occupiers and cultivators gained stronger rights over their farms. Neither lords nor peasants were free agents because communities governed the use of common lands. In the highly urbanized North Sea region towns and townspeople had considerable and increasing influence over the countryside. Change came from within society, for example from the tension and negotiation between lords and peasants, and the growing importance of the state and its policies. This volume also looks at the interaction between society and external changes, such as the rise and fall of the market, trends in population, and European integration.
Bas J.P. van Bavel is professor of Economic and Social History of the Middle Ages at Utrecht University, the Netherlands
Richard W. Hoyle is professor of Rural History at the University of Reading, United Kingdom
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The Christology of Theodore of Tarsus
show More to view fulltext, buy and share links for:The Christology of Theodore of Tarsus show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Christology of Theodore of TarsusBy: James SiemensTheodore of Tarsus served as archbishop of Canterbury for twenty-two years until his death in 690, aged eighty-eight. Because the only significant record we had of Theodore was that contained in Bede’s Historia, until recently it was very difficult to say anything about his life before this appointment, and even more difficult to determine anything about his thought. All of that changed in the last half of the twentieth century, when the discovery of some biblical glosses from Canterbury was revealed and the ensuing scholarship uncovered more of Theodore’s work than had previously been known. The Laterculus Malalianus is a text that benefited from treatment in this period. This present work examines the Laterculus for what it has to say about the person and work of Christ, and establishes that Theodore’s main theological inspiration was Irenaeus of Lyons and the concept of recapitulation, even while he cast his thought in language heavily drawn from the Syriac East, and Ephrem the Syrian in particular.
The volume represents a contribution to our understanding of the early medieval theological project in Britain, the transmission of eastern Mediterranean thought in the early medieval West and, ultimately, of the work of Theodore of Tarsus.
James Siemens continues to research theological questions arising from the encounter between the Greek and Semitic East and Latin West through the late antique and early medieval periods. He is an honorary research fellow at Cardiff University, and director of the nascent Theotokos Institute for Catholic Studies.
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‘Holy, Holier, Holiest’: The Sacred Topography of the Early Medieval Irish Church
show More to view fulltext, buy and share links for:‘Holy, Holier, Holiest’: The Sacred Topography of the Early Medieval Irish Church show Less to hide fulltext, buy and share links for: ‘Holy, Holier, Holiest’: The Sacred Topography of the Early Medieval Irish ChurchBy: David JenkinsThis book explores the morphology of early medieval Irish religious settlement. It seeks to shift the focus of academic interest away from simply the materiality of settlement towards a greater concern for its possible theological significance. The critical literature is reviewed and the archaeological and literary evidence revisited in search of evidence for a consistent early medieval Irish schema for the layout of religious settlement.
This study suggests that the enclosure and zoning of religious space was primarily inspired by depictions of the Jerusalem Temple through the medium of a universally received scriptural ‘canon of planning’. The distinctive early Irish religious landscape is a result of the convergence of this Christian exemplar of ordered holy space with vernacular building forms. These building forms were shaped by the legacy of Ireland’s recent pagan past whose architectural leitmotif was the circular or sub-circular form, in contrast to the buildings described in Christian texts.
Some of the traditional assumptions about the possible heterodox nature of the ecclesiology of the early medieval Irish church are also challenged. Irish religious topography is set within the context of a universal Christian understanding of holy space which impacts upon the topography of religious settlement not just in Ireland but further afield in Anglo-Saxon England, Gaul and the Middle East. In this the book, like many other recent studies, challenges the presumption that there was a ‘Celtic church’ distinctive in its practices from the wider church, while documenting the local contribution to Christian architecture.
Rev. Canon Dr David Harold Jenkins is an Anglican clergyman. Presently he is a residentiary canon at Carlisle Cathedral and Director of Education for the Diocese of Carlisle.
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'Paradise Lost' and Republican Tradition from Aristotle to Machiavelli
show More to view fulltext, buy and share links for:'Paradise Lost' and Republican Tradition from Aristotle to Machiavelli show Less to hide fulltext, buy and share links for: 'Paradise Lost' and Republican Tradition from Aristotle to MachiavelliBy: William WalkerThis major interdisciplinary study re-examines the political thought of John Milton, one of the celebrated proponents of the ‘Commonwealth and Free State’ that was established in England in the mid-seventeenth century. Walker shows that in his epic poem, Paradise Lost (1667), Milton presents a heterodox Protestant vision of politics. This vision differs radically from the vision of politics presented by republicans from Aristotle to Machiavelli, and by Milton himself in his major political prose. The study is based on close readings of primary texts and scholarship in literary criticism, philosophy, theology, and the history of political thought. It is thus a powerful challenge to the current consensus on Milton’s republicanism, his Christian humanism, and the shape of his oeuvre. It is, in addition, an important contribution to our understanding of a tradition of political thought that continues to inform modern republics.
Dr William Walker is Senior Lecturer in the School of English, Media & Performing Arts at the University of New South Wales. He completed an Honours BA and MA in English literature at the University of Western Ontario, and a PhD in English literature at The Johns Hopkins University. His research is focused on Locke, Milton, and the history of republican political thought.
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Ambigua to Thomas and Second Letter to Thomas
show More to view fulltext, buy and share links for:Ambigua to Thomas and Second Letter to Thomas show Less to hide fulltext, buy and share links for: Ambigua to Thomas and Second Letter to ThomasMaximus the Confessor, a monk and theologian of the seventh century, was a transmitter and creative interpreter of the dogmatic and ascetical traditions of the Greek-speaking Church, and an innovative mind in his own right. An important figure on the theological landscape of his day, he became deeply involved in the post-Chalcedonian Christological controversies concerning the natures, activities (energies), and wills in Christ, eventually suffering at the hands of the imperial authorities for his rejection of certain imperial dogmatic decrees. These decrees in his view denied the principle of the salvation of the cosmos: the perfect communion of divinity and humanity - as preserved in their own proper natures - in the one Christ. He died in exile on the Black Sea coast, soon after his trial in Constantinople, in 662.
The Ambigua to Thomas are a collection of chapters devoted to the exposition of passages from Gregory Nazianzen and Ps. Denys the Areopagite. Maximus uses the texts as a means of expounding the meaning of the perfect union of divinity and humanity in the one Christ, arriving ultimately at an interpretation of the phrase from Denys, which affirmed that Christ “conducted his life among us according to a certain new theandric activity.”
The source text of this volume appeared in Corpus Christianorum Series Graeca as Maximus Confessor - Ambigua ad Thomam una cum epistula secunda ad eundem (CCSG 48). References to the corresponding pages of the Corpus Christianorum edition are provided in the margins of this translation.
Joshua Lollar is currently conducting research at the Theology Department of the University of Notre Dame (USA).
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Arnold Geulincx, Éthique
show More to view fulltext, buy and share links for:Arnold Geulincx, Éthique show Less to hide fulltext, buy and share links for: Arnold Geulincx, ÉthiqueEn juillet 1665 paraît, en Hollande, le premier traité de l’Éthique d’Arnold Geulincx. Le texte complet n’en paraîtra en 1675, quelques années après la mort de son auteur. Qui aujourd’hui le sait ? De ces lieux, de ces temps, est-ce cette Éthique-là qui a fait date? Certainement non! Et c’est sans doute justice que nombre d’études consacrées à cet auteur, - Geulincx - prennent pour interrogation principale la question de son rapport à Spinoza dont l’Éthique, pense-t-on, dut commencer à être rédigée vers 1665 et achevée vers l675. Geulincx néanmoins connut des tribulations, géographiques et intellectuelles, qui l’amenèrent à formuler, de manière unique et singulière ses vues sur ce que la philosophie de l’époque pouvait affirmer en matière d’éthique. Question peu simple à cette croisée des perspectives, où l’on ne savait trop selon quelles modalités l’homme devait être mis au centre du discours philosophique - centre vide, «égout» pour reprendre une terminologie baroque assumée par Geulincx, ou épicentre d’une raison ou d’une vertu capable de sauver, dans le cadre de religions peu amènes pour les capacités propres de l’homme, la possibilité d’une liberté pensée comme soumission à la Raison.
Le présent travail entend avant tout donner à entendre à la voix d’un homme dont il est aujourd’hui attesté qu’elle fut entendue de son temps et contribua de manière significative, ne serait-ce que par les impasses dont elle a pu témoigner, à l’évolution de la pensée de l’époque. Aussi, dans cette perspective, laisserons-nous de côté la question aussi récurrente qu’implicite, en histoire des idées et de la philosophie, sur les grands et les petits. Inventeur ou créateur, continuateur ou précurseur, Geulincx présente l’intérêt d’une figure originale dans l’histoire des idées, et son Éthique condense des questions qui trouveront dans l’avenir les réponses diversement appréciées, diversement cohérentes : Spinoza, Malebranche, voire Leibniz puis Kant.
Est-il si primordial, d’emblée, de le caractériser - ce qui du reste est peu contestable - comme occasionnaliste ? Cette étiquette ne risque-t-elle pas d’épuiser à tort les potentialités d’une pensée qui trouvera bien d’autres développements ? Avant d’enrôler ce « mineur » dans les grands courants de l’histoire de la philosophie, ce travail de traduction voudrait lui donner la chance d’être lu dans des directions peut-être, sait-on jamais, insoupçonnées.
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Commentary on Samuel and Kings
show More to view fulltext, buy and share links for:Commentary on Samuel and Kings show Less to hide fulltext, buy and share links for: Commentary on Samuel and KingsAndrew of St Victor († 1175) was an exegete of a rare quality who set out to expound Scripture according to its literal sense, guided by the examples of Jerome and Hugh of Saint Victor.
The books of Samuel and Kings had a great influence on the spirituality and theology of the Middle Ages. To the medieval mind, they were more than just historical accounts; they attested to an important period in God’s dealings with this world. When interpreted typologically, they could also relate to other periods in the history of salvation. Yet before such higher spiritual wisdom could be attained, students at the school of Saint Victor first had to study the scriptural texts at the most basic level of allegorical interpretation: their historical, or literal, sense. The Commentary on Samuel and Kings offers such a literal explanation and gives an opportunity to study Andrew at work: as a critical researcher, who used concepts of grammar, literary theory, and science to elucidate the text and who made Jewish exegesis available to Christian scholarship, and as a compiler. His meticulous scholarship on the literal sense of Scripture formed an important component of the curriculum of the school at Saint Victor, where thorough learning was seen as a preparation for mystical knowledge and spiritual understanding.
The source text of this volume appeared in the series Corpus Christianorum Continuatio Mediaeualis as Andreas de Sancto Victore - Expositio hystorica in librum Regum (CCCM 53A). References to the corresponding pages of the edition are provided in the margins of this translation.
Frans van Liere holds a Ph.D. in medieval studies from Groningen University and is Professor of History at Calvin College (USA). His critical edition of the latin text appeared in 1996.
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La "Protectrice du Païs-Bas"
show More to view fulltext, buy and share links for:La "Protectrice du Païs-Bas" show Less to hide fulltext, buy and share links for: La "Protectrice du Païs-Bas"By: Annick DelfosseDans les Pays-Bas espagnols, morcelés par les revendications particularistes provinciales et bouleversés par d’incessantes guerres, se construit tout au long du xviie siècle une figure originale de la Vierge. «Reine de Guerre» et «Victorieuse», garante du pouvoir des Habsbourg et Patronne des villes, elle entre dans l’appareil symbolique que forgent les autorités pour promettre aux populations l’ordre espéré et fonder par la même occasion leur légitimité. L’Auteur repère et analyse les procédés qui ont contribué à définir ce rôle politique d’une Vierge puissante, triomphale et souveraine. Elle montre comment émerge cette fonction mariale autant dans la littérature pèlerine, dévotionnelle et théologique que dans les pratiques des communautés urbaines et de la Cour installée à Bruxelles.
Annick Delfosse est Docteur en Histoire de l'Université de Liège et Agrégée de l'enseignement secondaire supérieur. Actuellement chargée de recherches au F.N.R.S. et maître de conférences à l'Université de Liège ainsi qu'aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur, elle étudie les manifestations baroques du catholicisme post-tridentin et explore les rapports entretenus entre Église et État à l'époque moderne.
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La mission au féminin
show More to view fulltext, buy and share links for:La mission au féminin show Less to hide fulltext, buy and share links for: La mission au fémininDu premier départ vers les États-Unis et l’île bourbon, en 1817-1818, à la Révolution russe de 1917, cette anthologie réunit les lettres et journaux de celles que jusqu’à la fin du xix e siècle on appelait « les auxiliaires de la Mission ». Elles apportent un témoignage direct sur les œuvres des congrégations féminines, enseignantes et hospitalières, qui s’implantèrent sur tous les continents. Elles nous font pénétrer dans les collèges de jeunes filles de Valparaiso et Santiago du Chili, l’hôpital militaire de Saint-Louis du Sénégal, les léproseries du Japon, les bagnes de Guyane, les ouvroirs de Tong-Yuen-Fang et de Meknès. Embarquées pour un voyage souvent sans retour, elles décrivent les conditions de vie en mer pour les femmes, du temps de la marine à voile. Sous tous les climats, infirmières ou éducatrices, elles sont aussi fermières, lavandières, cuisinières; elles disent, jour après jour, la découverte du pays et de ses mœurs, les relations avec les notables, les tracasseries administratives, les batailles d’intendance, la foi en Dieu et le souci de l’Humain. Elles apportent leur regard sur quelques pages d’histoire, inscrites dans la mémoire collective : l’éruption de la Montagne Pelée, les persécutions des chrétiens de Chine, la déportation des Indiens d’Amérique, les premières prisons de Lénine.
Chantal Paisant est Maître de conférences à l’université Michel de Montaigne - Bordeaux 3, détachée auprès de la Fondation d’Auteuil. Ancien Doyen de la Faculté d’éducation de l’Institut Catholique de Paris, elle y a fondé le Groupe de Recherches Interdisciplinaires sur les Écritures Missionnaires. Agrégée et docteur es lettres, ses publications (articles, éditions, directions d’ouvrages) portent sur les écritures féminines de la mission.
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Lactance: De opificio dei
show More to view fulltext, buy and share links for:Lactance: De opificio dei show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lactance: De opificio deiPourquoi l’être humain est-il doté de deux yeux et de deux oreilles ? Pourquoi n’est-il pas recouvert de poils ? Pourquoi l’extrémité de son nez est-elle souple ? Pourquoi naît-il nu et sans arme ? A quoi sert la poitrine des hommes ? La luette ? Les replis intestinaux ? La trachée-artère ? La rondeur des fesses ? Comment se produit la conception ? Comment fonctionne la vessie ? Comment s’endort-on et pourquoi rêve-t-on ? Comment un fils peut-il ressembler à sa mère ? D’où vient l’âme ? D’où viennent la voix et le mutisme ? Qu’en est-il de l’estomac, du cœur, des cheveux, de la barbe, des mains ? C’est à ces questions et à bien d’autres encore que le rhéteur Lactance, fraîchement converti au christianisme, tente de répondre dans son De opificio Dei, composé à l’aube du IVe siècle, au plus fort de la « Grande Persécution » contre les chrétiens. Pourtant, il ne faudrait pas s’y tromper : ce texte atypique qui chante les louanges du corps humain n’est rien moins qu’un traité médical. Loin d’être une fin en soi, l’exposé d’anatomie n’est qu’un moyen pour louer Dieu à travers sa créature et pour réaffirmer en des temps difficiles la perfection et l’efficience de la Providence divine. Le finalisme militant qui oriente la composition met en évidence la visée protreptique d’un ouvrage qui se signale à la fois par une réception éclectique de la culture antique et par une attitude polémique à l’égard de la tradition philosophique. Ainsi la description lactancienne de l’homme se présente-t-elle en premier lieu comme une réponse critique à Lucrèce et à Cicéron.
De fait, l’ambiguïté du De opificio Dei ne renvoie pas seulement au contexte événementiel des persécutions, elle s’inscrit aussi dans le cadre d’une confrontation originelle entre christianisme et philosophie, largement diffusée par la littérature apologétique. Même si Lactance, comme la plupart de ses contemporains, pense au moyen des cadres et des outils fournis par les écoles philosophiques, il met leur vocabulaire et leurs concepts au service de la vraie sagesse que représente, à ses yeux, le christianisme. Or cette interpretatio christiana prend une forme paradoxale : dans ce qui semble être son premier ouvrage chrétien, l’apologiste mobilise en effet ce que nous appellerions aujourd’hui son « bagage culturel », constitué en majorité de classiques latins, mais ne donne quasiment aucune place aux références explicitement chrétiennes. Comment rendre compte de ce « crypto-christianisme », qui ne put assurément tromper quelque lecteur que ce fût ?
L’objectif de la présente édition est de faire connaître à un large cercle de lecteurs éclairés l’intérêt et le rôle médiateur d’un ouvrage méconnu, qui se situe à la croisée de multiples traditions : littéraire, philosophique, médicale, poétique, rhétorique, étymologique, encyclopédique. Il s’agit de restituer le De opificio Dei dans son contexte culturel et intellectuel pour mettre en valeur les enjeux idéologiques d’une synthèse qui constitue une étape importante dans la transmission et la vulgarisation des savoirs anthropologiques depuis le Timée de Platon jusqu’au Moyen Âge. Dans cette perspective, l’introduction, fondée sur une mise en perspective à la fois synchronique et diachronique, vise en premier lieu à fournir les éléments nécessaires à l’intelligence de ce traité, qui offre un exemple représentatif de ce que pouvait être la culture générale d’un lettré de l’Antiquité tardive. La traduction se veut attentive à l’enthousiasme - parfois naïf - de Lactance pour l’œuvre du Créateur, aux images qui pallient l’imprécision de la terminologie anatomique ainsi qu’aux marques d’oralité, qu’elles soient traces d’un dialogue réel avec Démétrianus, le destinataire du traité, ou mise en scène d’une véhémente polémique anti-épicurienne. Quant aux annotations, qui abordent à la fois les questions anatomiques, philosophiques et littéraires, elles s’attachent à situer le texte dans l’histoire des idées et à expliciter le dialogue que Lactance entretient avec ses prédécesseurs.
L’approche privilégiée ici tend à dégager le De opificio d’une interprétation religieuse et d’une tonalité chrétienne qui ne suffisent pas à rendre compte de sa spécificité.
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Le tableau des esprits de Jean Barclay
show More to view fulltext, buy and share links for:Le tableau des esprits de Jean Barclay show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le tableau des esprits de Jean BarclayBy: Jean BarclayLe Tableau des esprits de l'écrivain écossais d'expression latine John Barclay (1582-1616) offre une lecture divertissante, charmante, cocasse, et l’on pourrait s’arrêter à cette séduction qui semble suffire à motiver la réédition de ce best-seller du XVIIe siècle, si couru qu’il a connu, depuis sa version latine originale de 1614, diverses traductions dans de nombreuses langues, dont deux en français. C’est une de ces deux versions que nous avons retenues pour offrir au public cette Icon animorum qui est un essai de description et de classification, d’après nature, des traits qui font les différences et les ressemblances entre les Européens d'après leurs signes intérieurs et extérieurs, allant des conditionnements de la nature humaine, ceux de leur éducation, aux caractères des nations dont ils proviennent et aux déterminations sociales ou professionnelles. Il en résulte un portrait baroque et mouvementé d’un homme dont l’identité reste un profond mystère, offert ici peut-être au prince pour qu’il le déchiffre et y puise l’art de gouverner, ou bien à l’homme commun qui s’y éduquera et apprendra à manœuvrer entre ses opacités et celles de ses contemporains. L’homme européen y trouve ici une de ses premières définitions la plus contrastée qui soit, mêlant l’histoire et la géographie, la culture et les idéaux religieux sécularisés, dans un manuel qui échappe à toute catégorisation en genre, multiplie les perles d’écriture et oblige le lecteur d’aujourd’hui à méditer sur ses préjugés invétérés.
Ce texte curieusement construit, qui s’apparente au premier abord à un traité de morale, débute, dans le style de Montaigne, par un vaste développement sur l’enfance, l’éducation, la formation des premiers vices et des premières vertus pour se consacrer ensuite à une analyse comparée des différents peuples d’Europe et de leurs tempéraments et pour s’achever sur une enquête inquiète sur les métiers de ses lecteurs potentiels dont il est le miroir. Miroir de l’honnête homme ou bien anamorphose, ce texte trouble est aussi l’ébauche d’un traité politique méditant sur la prudence d’une façon singulière dans ce XVIIe de la raison d’État. Tel quel il mérita de se trouver sur la table de chevet de Leibniz, au moment de sa mort.
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Les théâtres de « Maures et Chrétiens »
show More to view fulltext, buy and share links for:Les théâtres de « Maures et Chrétiens » show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les théâtres de « Maures et Chrétiens »Jeux théâtraux, performances rituelles et fêtes urbaines, dans maintes villes d’Espagne et d’Italie du Sud, mobilisent, depuis le xviie siècle, l’histoire de l’affrontement entre « Maures et Chrétiens ». Loin d’être des épiphénomènes de type folklorique, ces manifestations, fortement soutenues par les pouvoirs locaux, impliquent tous les secteurs des sociétés concernées et dépassent le temps et l’espace qui leur est dévolu pour charpenter des discours et des pratiques sociales, des modes de gouvernance politique et de gestion du sacré. Deborah Puccio-Den nous livre ici les résultats de plus de dix ans d’enquêtes de terrain au pays valencien, en Andalousie, en Aragon et en Sicile, articulés dans une perspective comparatiste et conjuguant la méthode historique à la démarche anthropologique. Cette double approche fait émerger les multiples relations de sens établies par les acteurs entre les anciennes batailles opposant chrétiens et musulmans et les conflits plus récents qui ont ébranlé ces pays du Sud de l’Europe : la guerre civile espagnole et le combat entre la mafia sicilienne et le front de l’Antimafia. L’hypothèse explorée par cet ouvrage identifie dans ces théâtralisations de la guerre et de la conversion religieuses des opérateurs de pacification qui, tout en conférant les traits des ennemis d’antan - barbarie, idolâtrie, superstition - aux adversaires politiques du présent, ménagent les conditions symboliques et réelles de leur réintégration sociale. À travers cette réflexion, fondée sur une microanalyse des mécanismes de fabrication et de résorption de l’altérité intérieure, c’est la prégnance du lien entre politique et religieux au sein des sociétés démocratiques du monde occidental qui est mise au jour.Deborah Puccio-Den, anthropologue, est chargée de recherche au CNRS, rattachée au Groupe de Sociologie Politique et Morale (Institut Marcel Mauss, EHESS/CNRS). Auteur de l’ouvrage Masques et dévoilements. Jeux du féminin dans les rituels carnavalesques et nuptiaux, Paris, CNRS Éditions, 2002, elle a aussi consacré plusieurs travaux aux constructions judiciaires, artistiques et mémorielles de la mafia sicilienne. Ses recherches actuelles, dans le cadre d’une anthropologie pragmatique de la justice, explorent parallèlement les pratiques professionnelles des juges anti-mafia et le fonctionnement de l’association secrète Cosa Nostra.
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Nicodemus Tessin the Elder. Architecture in Sweden in the Age of Greatness
show More to view fulltext, buy and share links for:Nicodemus Tessin the Elder. Architecture in Sweden in the Age of Greatness show Less to hide fulltext, buy and share links for: Nicodemus Tessin the Elder. Architecture in Sweden in the Age of GreatnessNicodemus Tessin the Elder was an architect, gentleman, and founder of the artistic dynasty that was immensely influential at the Swedish court in the seventeenth and eighteenth centuries. He was architect to the crown, to the nobility, and to the city of Stockholm, and he supplied buildings for a wide range of functions, from palaces to banks, courthouses, and fortifications. His unusually extensive travels in the Netherlands, Italy, France and Germany provided him with a comprehensive picture of contemporary European architecture, which he drew on as he synthesized a new group of buildings that would attract international attention as models for princely architecture. His productivity required a new approach to architecture, and he was part of the first generation of architects in northern Europe to develop the architectural studio, distinguishing the design process from the business of building, and in the process recreating himself as the modern architect.
Kristoffer Neville is assistant professor of early modern art and architecture in the department of art history at the University of California, Riverside.
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Pierre Gassendi, Le principe matériel, c'est-à-dire la matière première des choses
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Gassendi, Le principe matériel, c'est-à-dire la matière première des choses show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Gassendi, Le principe matériel, c'est-à-dire la matière première des chosesBy: Sylvie TaussigLe Syntagma philosophicum, tel qu’il occupe les deux premiers tomes des Opera omnia de Pierre Gassendi, constitue une somme philosophique dont la composition suit les trois grandes divisions hellénistiques de la philosophie : Logique, Physique et Éthique. Publié en latin peu de temps après la mort de son auteur, il n’est pas accessible au lecteur non latiniste, sinon dans des traductions partielles. Après l’édition du livre IV de la Physique, Du principe efficient, dont les huit chapitres présentent les conditions de possibilité et les présupposés conceptuels de ce qui constitue, selon ses propres dires, l’aboutissement de sa philosophie, à savoir la Morale, et l’édition du dernier livre de la Morale De la liberté, de la fortune, du destin et de la divination (Syntagma philosophicum, Éthique, Livre III), nous proposons ici la première traduction française du livre III de la Physique du Syntagma philosophicum. La Physique étant divisée en trois sections, le livre III sur le Principe matériel se lit dans la première section, consacrée à La nature en général. Il fait suite au livre II (Le lieu et le temps, c’est-à-dire l’espace et la durée des choses, entités absolues qui transcendant l’univers) et précède le livre IV (Le principe efficient, c’est-à-dire les causes des choses).
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Qui a peur du cannibale ?
show More to view fulltext, buy and share links for:Qui a peur du cannibale ? show Less to hide fulltext, buy and share links for: Qui a peur du cannibale ?By: Agnes A. NagyParmi les monstres qui nous remplissent de terreur tout autant qu'ils nous fascinent, l'anthropophage et le cannibale occupent une place d'honneur. Or, cette fascination mêlée de terreur - ou terreur mêlée de fascination - ne date pas d'hier. Dans l'Antiquité déjà, ceux qui se livraient à des actes gravement répréhensibles - conspiration et rébellion, banditisme, parricide, inceste ou pratique des rites pervertis - furent souvent soupçonnés de cannibalisme. La chrétienté de l'Empire romain fut confrontée à ces soupçons pendant les deux premiers siècles de son existence; les prétendus sorciers et les hérétiques pendant tout le Moyen Âge; quant aux Juifs, ils en firent les frais jusqu'au siècle dernier. Pourquoi l'anthropophagie éveille-t-elle tant d'émotion, tant de haine? Pourquoi ce paradigme est-il capable de décrire la peur, le sentiment de danger que l'Autre suscite en nous-mêmes? Le présent livre propose des éléments de réponse par l'analyse des récits antiques d’anthropophages. Le lecteur suivra le chemin qu'a parcouru le motif de l'anthropophagie, de simple marqueur d'identité - puis signe d'exclusion -, jusqu'à devenir une véritable arme fatale contre ceux dont les idées et le mode de vie auraient pu mettre en danger l'ordre établi; il sera également témoin du processus par lequel les exclus, eux-mêmes, s'appropriaient la figure de l'anthropophage pour renverser la situation. Le voyage durera plus de mille ans et aura pour cadre la Grèce des cités, les royaumes hellénistiques, puis l'Empire romain, pour faire une escale en Israël et une brève excursion vers la Mésopotamie avant d’arriver à la destination finale, l'Empire romain chrétien.
Agnès A. Nagy est historienne, spécialiste des religions de la Méditerranée ancienne. Sa thèse de doctorat en histoire des religions, dont le présent livre est issu, fut soutenue en juillet 2006 à l’Université de Genève, sous la direction de Philippe Borgeaud et Enrico Norelli. Après une année passée à l’Institut de Judaïstique de Vienne (Autriche) en tant que boursière du FNRS, et trois ans à la Faculté de Théologie et de Sciences des Religions à l’Université de Lausanne comme collaboratrice scientifique, elle participe actuellement à un projet de recherche centré sur les théories anciennes et modernes de la légitimation religieuse de la mise à mort, en collaboration avec Francesca Prescendi, à l’Université de Genève.
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Servants of Satan and Masters of Demons
show More to view fulltext, buy and share links for:Servants of Satan and Masters of Demons show Less to hide fulltext, buy and share links for: Servants of Satan and Masters of DemonsThis book offers a systematic study of the trials for superstition in the Spanish Inquisition’s two tribunals in Valencia and Barcelona in the period 1478-1700. One of the most intriguing contrasts between the trials in northern and southern Spain is that while both areas saw a large number of trials for superstition, Valencia did not conduct trials for demonological witchcraft. Catalonia, on the other hand, saw a large number of such trials, the majority of which occurred in secular courts.
These contrasts bring into focus significant differences in culture and mythology. The Barcelona Inquisition was unable to enforce its jurisdiction over trials for diabolical witchcraft, while the Valencian Inquisition was able to do just that because Valencians rejected the demonological concept of witchcraft. This was due mainly to the Valencians’ own magical culture which emphasized man’s ability to control and force demons, but also to the fact that Moriscos formed the majority of the rural population, which was the primary focus of witchcraft trials in Europe. By comparing the Catalan and Valencian tribunals, the book thus seeks to explain the absence in the southern half of Spain of brujas, witches who gave their souls to the devil, flew through the night, took part in wild orgies at the witches’ sabbat, and caused death and destruction through magical means.
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Supplicare deis
show More to view fulltext, buy and share links for:Supplicare deis show Less to hide fulltext, buy and share links for: Supplicare deisBy: Caroline FévrierAmongst the rites for procurating prodigies, those ominous signs of divine anger, the supplication holds a special place.
A lavish ceremony in which not only the priests but the whole Roman people took part, it gathered men, women, and children who were due to visit all the sanctuaries of the City in order to address their prayer to the gods, according to a religious rhetoric where verbal request and body language were associated. Through the supplicatio, ‘self-abasement’ rather than a properly ‘kneeling’ rite which a much debated etymology suggests, Roman people intended to placate deities of whom they acknowledged in the same way as the undeniable superiority.
The purpose of the present work is to define this rite, regarding the people, the places and the various elements it involved. At the same time, the point is also to clarify the controversial origins of a ceremonial traditionally related to the ritus Graecus. Quite similar to the supplication ‘between human people’ with which it shares most of its ritual elements, the religious supplication seems to have been influenced by the ritus Graecus and the practices which come under it, without asserting, though, a Greek origin. Complexity and contradictions characterise, as well, the supplication which, without breaking thoroughly with the austerity of ancestral rites, still belongs to the typically Roman procuration. Officially attested since the fifth century B. C., this rite disappeared in the last century of the Roman Republic, just as the notion of prodigy changed, under the influence of a new way of thinking.
Caroline Février is maître de conférences in Latin language at the University of Caen. Her research work focuses mainly on Roman religion. Her doctoral thesis and several of her articles are devoted to the expiation of prodigies.
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The Christian Topography of Early Islamic Jerusalem: The Evidence of Willibald of Eichstätt (700-787 CE)
show More to view fulltext, buy and share links for:The Christian Topography of Early Islamic Jerusalem: The Evidence of Willibald of Eichstätt (700-787 CE) show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Christian Topography of Early Islamic Jerusalem: The Evidence of Willibald of Eichstätt (700-787 CE)By: Rodney AistThe Christian Topography of Early Islamic Jerusalem: The Evidence of Willibald of Eichstätt (700-787 CE) is an analysis of Willibald’s description of Jerusalem for the year 724-6, as contained in Hugeburc’s Vita Willibaldi, a text composed in Heidenheim (Germany) in 778. The work makes a fresh examination of the Christian landscape of Early Islamic Jerusalem, while describing various aspects of the Byzantine and Crusader city. Willibald’s account of the Holy City includes the Church of the Holy Sepulchre, the Church of Holy Sion, the pool of Bethesda, the Church of St Mary, the Church of the Agony and the Church of the Ascension. Particular attention is given to the monument of the Miraculous Healing (the legend of the Holy Cross), the portico of Solomon, the Jephonias Monument (the Dormition of Mary) and the Jerusalem circuit.
At the same time, the work explores the religious imagination of Willibald, including his perceptions of the holy sites, his image of Jerusalem and his understanding of the Christian life. Willibald’s image of the city as a far and distant place is supported by his attention to personal hardships and to his interactions with the ‘pagan Saracens’, while embedded within the tales of his oriental travels is his vision of the Christian life - whereas Willibald viewed the earthly life as a laborious journey, the Christian life was one of faithful perseverance.
The work makes a significant contribution to two fields of study: the commemorative topography of Jerusalem and the Anglo-Saxon, or Boniface, mission in Germany.
Rodney Aist is a scholar of Christian pilgrimage, both past and present, with a particular expertise in the city of Jerusalem.
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The Didascalia apostolorum: An English version with introduction and annotation
show More to view fulltext, buy and share links for:The Didascalia apostolorum: An English version with introduction and annotation show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Didascalia apostolorum: An English version with introduction and annotationThe Didascalia apostolorum is one of the ancient church orders, setting out the duties and responsibilities of laypeople, bishops and widows, regulating the keeping of Pascha and engaging in polemic with Judaism. It is a work of extraordinary interest for the history of the church in Syria, as a document of social and liturgical history and as a document bearing witness to relations between Christians and Jews.
Alistair Stewart-Sykes presents the text in a readable English version which takes full account of the various textual witnesses. Of particular importance is the introduction. The Didascalia is conventionally ascribed to a single hand in third-century Syria, but here an entirely new compositional hypothesis is proposed in which the work is shown to be composite and to include sources of much greater antiquity than the period of final redaction. In the light of the compositional hypothesis there are radically new discussions of ministry (including the ministry of widows), relationships with Judaism, and liturgy (including the penitential process). Beyond this the introduction engages with the social context in which these developments emerged.
The work is suitable for a wide audience. The translation will be useful to undergraduate and graduate students whereas the introduction and commentary will be of interest to scholars in ecclesiastical history, historical liturgy, forming Judaism and Jewish-Christian relations as well as Syriac studies.
The author, Alistair Stewart-Sykes, is well-known in the field having produced the first critical text for over a century of the Apostolic church order and the first full-length commentary on the Apostolic tradition.
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The Theatre of the Body
show More to view fulltext, buy and share links for:The Theatre of the Body show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Theatre of the BodyBy: Kate CreganThis study is a threefold investigation of understandings of embodiment - as displayed in the playhouses, courthouses, and anatomy theatres of London between 1540 and 1696. These dates mark the waxing and waning of the Worshipful Company of Barber-Surgeons’ domination of the practice of dissection in London. In 1540 Henry VIII gave them his approval and encouragement but by 1696 Edward Ravenscroft’s The Anatomist: Or the Sham Doctor staged their loss of power. This loss of power, the book contends, is symptomatic of a major shift in the concept of embodiment. The book explains the changing understanding of the human body throughout this period by analysis of the interplay between the texts used in and the material practices of three specific public sites: the public playhouses, the Sessions House, and the Anatomy Theatre of the Worshipful Company of Barber-Surgeons of London. Using an approach which combines the socially textured understandings of fields of practice found in Bourdieu with the interpretations of progression across time found in Elias and Foucault, The Theatre of the Body demonstrates how the three fields of drama, law, and medicine are intimately inter-connected in that process.
In presenting this analysis, the author argues that the quality of embodiment begins to shift during this period from the mid-sixteenth century and throughout the course of the seventeenth century. In this shift one can observe how the earlier, ‘traditional’ interpretation of embodiment is intensified and resolidified into the beginnings of the medicalized ‘modern’ body.
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Back to the Schoolyard
show More to view fulltext, buy and share links for:Back to the Schoolyard show Less to hide fulltext, buy and share links for: Back to the SchoolyardAfter about 1300, most schools in the Netherlands came under secular rule. It managed to create good and accessible schools, causing a hey-day for education in the fourteenth, fifteenth and sixteenth century. As a result, more than half of the children participated in basic instruction and literacy rate went relatively high. A contemporary Italian visitor noted with awe that ‘in the Low Countries everybody could read and write, even the peasants’. In the sixteenth century, the curriculum changed because of the Reformation and the availability of printed texts. In this book, the favourable situation in the Netherlands is compared with the rest of Western Europe.
Medieval and Renaissance schools have been studied before, but never from the perspective of those who experienced it on a daily basis. Recent excavations on the sites of late-medieval schools and boarding houses revealed the objects used by pupils and teachers for reading, writing, mathematics, and school life in general. Combining those finds with texts and hundreds of depictions of school scenes in manuscripts, frescoes, sculpture, stained glass and early prints, the practice of education could be reconstructed. The book gives a detailed overview of the material school culture, allowing a rare glimpse into a late-medieval classroom.
Dr. Annemarieke Willemsen (1969) is art historian and archaeologist and works as curator of the medieval department of the National Museum of Antiquities at Leiden. Earlier she published books on Roman and medieval children’s toys and on the Vikings in the Netherlands.
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Cyrano de Bergerac, Cyrano de Sannois
show More to view fulltext, buy and share links for:Cyrano de Bergerac, Cyrano de Sannois show Less to hide fulltext, buy and share links for: Cyrano de Bergerac, Cyrano de SannoisVoilà trois cent cinquante ans mourait, à l’âge de trente-six ans, le « vrai » Cyrano de Bergerac, personnage et auteur atypique encore peu connu du grand public. En 2005, en commémoration de sa disparition, un colloque international réunissant les meilleurs connaisseurs de l’homme et de l’écrivain se tenait à Sannois - la ville où il avait souhaité finir ses jours. La rencontre, dont on trouvera les actes dans ce volume, sut tenir toutes ses promesses, s’interrogeant sur la personnalité énigmatique et attachante de Cyrano, ses idées et ses idéaux, cherchant à percer les mystères de son oeuvre. Notre époque, à la mémoire sélective, a oublié que ce fut longtemps un auteur à succès, de référence. Cependant nous sommes de plus en plus nombreux à le relire et à étudier ses écrits. Rostand, qui n’est pas le moindre parmi les admirateurs de Cyrano, apprécierait certainement que nous rendions à son modèle la place qu’on lui doit dans l’histoire de la littérature française. Qui peut encore ignorer Cyrano ?
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L'enquête du Régent 1716-1718
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Les informations ainsi accumulées par l'Académie des sciences ont été conservées, mais sont restées longtemps presque inconnues des historiens. Pourtant, elles constituent une source de première importance pour l'histoire économique et sociale de la France au début du XVIIIe siècle ; elles concernent aussi l'histoire des sciences et des techniques, l'histoire administrative, l'histoire du langage et bien d'autres domaines. Ces documents sont présentés ici pour la première fois dans une édition critique, qui permet aux chercheurs de mieux connaître l'état de la France au début de la Régence.
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La Cité de Moïse
show More to view fulltext, buy and share links for:La Cité de Moïse show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Cité de MoïseBy: Caroline CarlierPhilon décrit le peuple juif (Juifs de naissance et prosélytes) à l'aide du vocabulaire de la cité comme une "concitoyenneté" ou une parenté par les lois, et l'appelle "la cité de Moïse". La cité de Moïse, dont "l'autochtonie" des membres se trouve dans la loi mosaïque, est dispersée dans la cité du monde, créée par le Dieu unique. Les "citoyens mosaïques" respectueux des lois forment une communauté unie par l'amitié, la bienveillance, la communauté d'idées et le sentiment communautaire. Le culte de la cité de Moïse ou l'expérience cultuelle commune des Juifs consiste en l'honneur rendu au Dieu unique; son temple unique se trouve au centre de la cité du monde, dans la ville sainte de Jérusalem. Les fractions de la cité de Moïse sont les "colonies envoyées par la métropole Jérusalem". Le "citoyen mosaïque" respectueux des lois et des vertus semble être l'exemple concret du sage dont "la cité de l'âme" est bien gouvernée et qui obtient une citoyenneté dans la terre spiritualisée qu'est la "cité de la vertu". L'évolution du sens de politeia dans les écrits judéo-hellénistiques culmine dans la reflexion de Philon sur la cité de Moïse et fonde la notion de religion, c'est-à-dire une communauté humaine régie par la loi divine, exemple concret de la loi de nature dans la cité du monde.
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La Gloire des Rois, ou l'Histoire de Salomon et de la reine de Saba
show More to view fulltext, buy and share links for:La Gloire des Rois, ou l'Histoire de Salomon et de la reine de Saba show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Gloire des Rois, ou l'Histoire de Salomon et de la reine de SabaBy: Robert BeylotLa Gloire des rois (ou l'histoire de Salomon et de la reine de Saba) a été rédigée en Ethiopie au treizième siècle. Elle met en forme des légendes anciennes en relation avec celle d'Alexandre. Elle fut le texte fondateur de la société chrétienne en Éthiopie, pas seulement celui de la dynastie, jusqu'à la révolution de 1974. Elle a pour cadre le concile de Nicée (325). Grégoire l'Illuminateur, apôtre de l'Arménie, prend d'abord la parole au sujet de la gloire qui est celle des rois. Puis Dematyos de Rome (Byzance) raconte qu'il a trouvé à Sainte-Sophie (de Constantinople) un texte sur les destinées de Rome (Byzance) et de l'Éthiopie, qui se partagent le monde. Celui-ci dit comment la reine de Saba (pays identifié à l'Éthiopie) attirée par le renom de Salomon, lui a rendu visite. Un fils naît de leur rencontre, Ménélik appelé aussi David. Élevé par sa mère en Éthiopie, il rend visite à Salomon, une fois devenu adulte. Ménélik revient chez lui avec les premiers-nés des grands de la cour de Salomon, pour créer une Éthiopie à l'image du royaume de celui-ci. Il ignore, au début, que les siens ont emporté l'Arche d'Alliance. Désormais l'Éthiopie est le Verus Israël jusqu'à la fin des temps. Elle a les promesses de Dieu.
Robert BEYLOT, chargé de recherche au C.N.R.S., appartient au Centre d'études des religions du Livre (Institut des traditions textuelles, Villejuif). Après des études d'Histoire à Lyon, il a suivi la formation aux études éthiopiennes alors dispensée à l'Ecole pratique des hautes études (Sciences philologiques et historiques) et à l'Institut Catholique de Paris (Ecole des langues orientales anciennes). Il s'intéresse à l'ancienne littérature et à l'histoire religieuse de l'Eglise éthiopienne.
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La force des anges. Rites, hiérarchie et divination dans le Christianisme Céleste (Bénin)
show More to view fulltext, buy and share links for:La force des anges. Rites, hiérarchie et divination dans le Christianisme Céleste (Bénin) show Less to hide fulltext, buy and share links for: La force des anges. Rites, hiérarchie et divination dans le Christianisme Céleste (Bénin)By: Christine HenryLe Christianisme Céleste est une de ces Églises créées par les Africains pendant la période coloniale dans le mouvement qui les poussait à se réapproprier le message missionnaire. Il relève, plus précisément, de la mouvance prophétique dite aladura que connut le pays yoruba (Nigeria) mais est né à Porto-Novo, au Bénin. Cette Église a pris dans ce pays un remarquable essor, au point qu’elle y est aujourd’hui, par le nombre de ses fidèles, la seconde communauté chrétienne après la catholique. Le Christianisme Céleste s’est également diffusé dans d’autres pays d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale ainsi qu’en Europe et aux États-Unis. Cet ouvrage s’attache à rendre compte de cette Église d’un triple point de vue : en tant qu’elle est une institution dotée d’une histoire et d’une organisation, que ses paroisses constituent des lieux de vie pour ses fidèles et qu’elle est une communauté religieuse célébrant des rites spécifiques. Dans un premier temps, l’auteur expose les mouvances religieuses et politiques qui ont présidé à l’émergence de cette Église, dresse le portrait de son fondateur et décrit le développement de l’Église depuis sa fondation en 1947 jusqu’à nos jours. Dans un second temps, l’auteur nous présente le fonctionnement quotidien d’une paroisse où figurent au premier plan les diverses fonctions, titres et grades intégrés à un système complexe de signes et de compétences, les relations d’autonomie et de dépendance qu’impliquent ces disparités statutaires, ainsi que les conflits qui surgissent régulièrement au sein de ce groupe. Enfin, le Christianisme Céleste nous est présenté en tant que communauté religieuse avec ses espaces et temporalités dévotionnels propres, sa liturgie, ses objets sacrés et ses rituels. L’auteur décrit minutieusement l’organisation et le déroulement des pratiques culturelles hebdomadaires et annuelles, les rites intervenant dans le cycle de vie, et analyse l’un des traits distinctifs de cette Église qui est la divination et la guérison par voie de visions.
Christine Henry est anthropologue, chargée de recherche au CNRS, rattachée au laboratoire «Centre d’Études des Mondes Africains». Avant de s’intéresser aux dynamiques religieuses modernes du Sud-Bénin (nouvelles Églises, culte anti-sorcellerie et culte de Mami Wata), elle travaillait en Guinée-Bissau, dans l’archipel des Bijagos où elle a étudié particulièrement les classes d’âge et le système rituel féminin qui organisent cette société.
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Le diocèse de Senj-Modruš en Croatie habsbourgeoise, de la Contre-Réforme aux Lumières (1650-1770)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le diocèse de Senj-Modruš en Croatie habsbourgeoise, de la Contre-Réforme aux Lumières (1650-1770) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le diocèse de Senj-Modruš en Croatie habsbourgeoise, de la Contre-Réforme aux Lumières (1650-1770)By: L. OreškovicSitué en un point de rencontre entre l’Europe centrale et la mer Adriatique, recouvrant une partie septentrionale de la chaîne des Alpes Dinariques, le diocèse catholique de Senj-Modruš est, durant les xvii e et xviii e siècles, aux avant-postes de l’antemurale christianitatis, face à l’islam. Les influences culturelles et religieuses se croisent ou se repoussent dans cette région de la Croatie habsbourgeoise, aux confins des possessions dalmates de la Sérénissime, et limitrophe de la Bosnie ottomane. La composition de la population connaît une mutation, notamment avec la colonisation des territoires reconquis sur les Turcs en 1689. Le rapport au protestantisme, à l’islam, puis à l’orthodoxie, confère à ce diocèse catholique la dimension d’une frontière intérieure. L’appartenance confessionnelle participe de la forte identité qui caractérise la population. Si les spécificités de la pratique religieuse croate, héritées de la période médiévale, perdurent dans de nombreuses paroisses, l’Église post-tridentine inspire un renouvellement certain. De plus, dans le contexte de l’Aufklärung, s’impose le centralisme des Habsbourg. La modernité voulue par la maison d’Autriche ne réduit cependant pas l’originalité de cette société des confins. Cette étude intéressera évidemment les historiens de l’empire austro-hongrois ainsi que les spécialistes des relations interconfessionnelles (catholicisme/orthodoxie et chrétienté/islam). Les historiens de l’art baroque y trouveront également des matériaux concernant leur spécialité.
Docteur de l’École Pratique des Hautes Études, Section des sciences religieuses, Luc Oreškovic est membre de l’équipe de recherche sur la culture croate et les échanges intellectuels internationaux (Centre de recherche en littérature comparée) ainsi que du conseil scientifique auprès de la Société Ruder Boškovic (Paris IV Sorbonne). Il étudie les relations des Croates avec le reste de l’Europe moderne, notamment dans leurs aspects politiques et religieux.
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Lettres d'exil, 1901-1909
show More to view fulltext, buy and share links for:Lettres d'exil, 1901-1909 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lettres d'exil, 1901-1909Juillet 1901 - juillet 1904 : deux lois de la République laïque portent des coups sévères aux congrégations religieuses, qui sont soit dissoutes, soit interdites d’enseignement. Des milliers de leurs membres choissent l’exil, aux portes de la France mais aussi aux quatre coins du monde, avec un attrait particulier pour le Canada, l’Amérique centrale, le Brésil, la Méditerranée orientale. Sur place, le refuge tend à se fondre dans la mission. C’est cette page oubliée mais planétaire de l’histoire de l’Église et de la France que ce volume donne à lire.
Patrick Cabanel, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Toulouse-Le Mirail, spécialiste d’histoire religieuse, a dirigé Le grand exil des congrégations religieuses françaises 1901-1914, Cerf, 2005 (avec J.-D. Durand) et Une France en Méditerranée. Écoles, langue et culture françaises xix e-xx e siècles, Créaphis, 2006.
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Medieval Ritual and Early Modern Music
show More to view fulltext, buy and share links for:Medieval Ritual and Early Modern Music show Less to hide fulltext, buy and share links for: Medieval Ritual and Early Modern MusicAuthors: Eyolf Østrem and Nils Holger PetersenThe polyphonic lauda had its place of prominence in the lay devotional confraternities in Italian cities in the late Middle Ages and the early modern period. A main theme of this volume is the influence of art music in devotional contexts dominated by ritual functionality, where a modern aesthetic perspective is rarely employed. The authors raise fundamental questions about the validity of such a distinction between functional simplicity and aesthetic sensibility, where the latter is usually reserved for advanced, secular genres such as opera and the madrigal.
The question of an aesthetics avant la lettre as applied to devotional practices in the Middle Ages and the Renaissance is examined through analyses of records from youth confraternities in Renaissance Florence. Further, the use during the seventeenth century of the traditional genre of the lauda in settings which stylistically reflect polyphonic art music is discussed and exemplified through the publication of nineteen polyphonic laude from a seventeenth-century manuscript found in the archives of the Cathedral of Florence.
Combining aspects of recent scholarship in musicology, liturgical history, and confraternity studies, the authors (a musicologist and a church historian) explore both the devotional use of stylistically advanced music in the late sixteenth and early seventeenth centuries as well as the idea that the beauty of music enhances devotion.
The volume features an introduction and six chapters as well as a substantial appendix consisting of edited texts and music for several laude.
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Mémoire de Gassendi
show More to view fulltext, buy and share links for:Mémoire de Gassendi show Less to hide fulltext, buy and share links for: Mémoire de GassendiAuthors: Sylvie Taussig and Anthony TurnerCe recueil contribue à poser une solide fondation en vue de l’élaboration de la biographie de Pierre Gassendi. Il regroupe les Vies de Gassendi écrites au XVIIe siècle, et offre la première étude analytique et comparative des deux versions de la vie « de base », rédigée par Antoine de la Poterie, le dernier secrétaire de Gassendi. Pour compléter la collection sont ajoutés plusieurs poèmes commémoratifs et ‘in memoriam’ dont plusieurs inédits. Ces documents permettent de suivre la formation et la diffusion de l’image de Gassendi que ses disciples et amis ont voulu créer. En même temps les événements de sa vie sont racontés en détail, la comparaison de rédactions différentes permettant de les contrôler et les vérifier. Tous les documents sont munis d’introductions et de commentaires. Ceux qui sont composés à l’origine en latin sont traduits.
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Pierre Gassendi. De la liberté, de la fortune, du destin et de la divination
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Gassendi. De la liberté, de la fortune, du destin et de la divination show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Gassendi. De la liberté, de la fortune, du destin et de la divinationLe Syntagma philosophicum, tel qu’il occupe les deux premiers tomes des Opera omnia de Pierre Gassendi, constitue une somme philosophique, dont la composition suit les trois grandes divisions hellénistiques de la philosophie : Logique, Physique et Éthique. Publié en latin peu de temps après la mort de son auteur, il n’est pas accessible au lecteur non latiniste, sinon dans des traductions partielles, notamment de l’introduction générale et de la logique. Après l’édition du livre IV de la Physique, Du principe efficient, dont les huit chapitres constituent les conditions de possibilité et les présupposés conceptuels de ce qui constitue, selon ses propres dires, l’aboutissement de sa philosophie, à savoir la Morale, nous proposons ici la première traduction française du dernier livre de l’Éthique.
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Rural Communities in Renaissance Tuscany
show More to view fulltext, buy and share links for:Rural Communities in Renaissance Tuscany show Less to hide fulltext, buy and share links for: Rural Communities in Renaissance TuscanyBy: Cecilia HewlettAt the conclusion of the fifteenth century and well into the first half of the sixteenth, Florence underwent radical political and social transformations. The republic, which had nurtured the cultural phenomenon of the Renaissance, was finally overthrown and the Medici returned triumphant as outright rulers of the once-free commune. Throughout this period, the administration of the Florentine territory continued to be one of the single most important issues faced by successive Florentine governments, and yet very little is known about the people they governed. This study explores the nature of these communities and the relationships they forged with the central authorities; it provides an overview of the extraordinary diversity of rural communes, and looks in detail at three areas of the Florentine territory. The communes of Gangalandi, Scarperia, and the communities located in the Pistoian mountains provide the vivid contexts in which the fluid natures of local religious, social, and political ties are examined. The character of each of these rural communities was unique, challenging not only the Florentine government’s mechanisms of control, but our own understanding of the ‘peasant’ as a social category. Hewlett demonstrates that these communes were not one-dimentional social organizations, but rather vibrant communities of individuals who pursued a vast range of different activities within a series of complex cultural networks. Rural Communities in Renaissance Tuscany also addresses the importance of religion to these communities; an exciting addition to a field that has been until now dominated by the study of urban religious practice.
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Science et théologie dans les débats savants de la seconde moitié du XVIIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:Science et théologie dans les débats savants de la seconde moitié du XVIIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: Science et théologie dans les débats savants de la seconde moitié du XVIIe siècleBy: T. VolpeThe second half of the 17th century witnessed a veritable revolution in communication in the Republic of Letters, with the appearance of the first scientific periodicals, the earliest and most important of which were established in 1665: the Journal des Savants and the Philosophical Transactions. Making use of the book reviews published in these two great scholarly journals, sources still largely underexploited, this book studies the relations between science and theology, and more precisely the narrative of Genesis, in the period leading up to the Enlightenment. Juxtaposition of the two journals, connected respectively to the French Académie royale des sciences and the Royal Society, permits a comparison between France, a Roman Catholic country, and England, a Protestant one, which changes the face of conventional wisdom. The pages devoted to the first decades of the Philosophical Transactions provide an original and welcome study which fills a gap on the subject. The problems raised by the exegesis of certain verses of Genesis evoke a broad range of theological, philosophical, scientific and sometimes even properly political questions. In book reviews, the confrontation between scientific theories and the narrative of Genesis most often discloses little-known works and takes us off the beaten track. Indeed, what posterity has retained as essential has not always received a wide circulation among contemporaries, whereas forgotten authors once found in their own time a large audience through the intermediary of scholarly periodicals. After a systematic inspection, the author has compiled a database on the scientific and theological content of the two scholarly journals. This has been conveniently placed at the reader’s disposal in the form of a CD-ROM attached to the volume.
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Sixteenth-century Antwerp and its Rural Surroundings
show More to view fulltext, buy and share links for:Sixteenth-century Antwerp and its Rural Surroundings show Less to hide fulltext, buy and share links for: Sixteenth-century Antwerp and its Rural SurroundingsThis study of sixteenth-century Antwerp and its surroundings is an attempt to combine commercial explanation models concerning the impact of great towns on their surrounding countryside with an approach in which institutional factors, and especially property relations, play the major role. It focuses on four types of influence of Antwerp on its surroundings:
- the demographic impact
- the increasing urban demand for agrarian products
-the impact of the urban economy on non-agrarian types of labour in the countryside and
- the purchases of land and other investments made by Antwerp citizens and their impact on the property relations in the surrounding countryside
Within the framework of these four fields of interaction between town and countryside, three essential questions have to be answered: First, how can we characterize the urban influence in each of these fields? Can it be considered a stimulus for the rural economy or rather an obstacle? Second, what was the economic response of the rural economy to the urban impact? Did it respond by specializing, according to the model presented by J. de Vries, and others, or were there obstacles that obstructed specialization? Third, what role did the medieval legacies play in the interaction between the ‘capitalist’ metropolis and the 'feudal' countryside?
Michael Limberger teaches at the Catholic University Brussels (KUB) and at Ghent University. His research covers late medieval and early modern economic and social history, especially of the Low Countries.
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The Tribunal of Zaragoza and Crypto-Judaism
show More to view fulltext, buy and share links for:The Tribunal of Zaragoza and Crypto-Judaism show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Tribunal of Zaragoza and Crypto-JudaismSince the opening of the Inquisition's archives in Spain in the nineteenth century, historians and anthropologists alike have seized upon the institution and its remarkable archival legacy, and have scrutinized it from a multitude of political, socio-economic, and cultural angles. Perhaps one of the most contentious hypotheses to have recently emerged from the field has been Benzion Netanyahu's proposal that the inquisitors fabricated charges of Judaizing against the Spanish New Christians (Christians of Jewish descent). This book questions Netanyahu's hypothesis by turning to the extant trial records from Aragon's tribunal of Zaragoza, and employing them as a case study. This range of documents provides ample evidence of a true survival of Jewish ritual life and culture among the Aragonese conversos who were living and working in Zaragoza at the end of the fifteenth century. When the Inquisition was established in Zaragoza in 1484, members of the converso communities across Aragón, although denominationally Christian, were secretly observing the rituals of Judaism. Whether a continuing observance of the Sabbath, Yom Kippur, or Passover, enduring Jewish dietary practices or a deeply rooted prayer life, the picture of converso daily life which emerges from the trial records is essentially a Jewish one.
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Une mécanique donnée à voir
show More to view fulltext, buy and share links for:Une mécanique donnée à voir show Less to hide fulltext, buy and share links for: Une mécanique donnée à voirAuthors: Jean Dhombres and Patricia Radelet-de GraveEn 1624, quelques mois après l’accession d’Urbain VIII au trône de Saint Pierre, plusieurs espéraient un infléchissement de la condamnation venue interdire en 1616 l’enseignement du mouvement de la Terre autour du Soleil alors défendue publiquement par Galilée. Etait de ceux-là l’inspirateur des thèses, le jésuite Grégoire de Saint-Vincent, né à Bruges une quarantaine d’années auparavant : il avait activement participé à la séance du Collège Romain lorsque Galilée en 1611 commentait ses observations au télescope de planètes comme Saturne ou Vénus, ce qui faisait « murmurer les philosophes ». Ainsi le raconte Grégoire lui-même. Les thèses de 1624 montrent une extraordinaire représentation de Saturne. Voilà un exemple parmi bien d’autres des surprises de ces thèses.
Onze chapitres, suivis d’une bibliographie, organisent l’enquête sur les thèses, cellesci étant traduites au chapitre IX. Le document est d’abord présenté avec les problèmes qu’il pose à l’historien. Puis le moment même des thèses, l’imaginaire des hommes de cette période, et les positions épistémologiques d’alors sont discutés, tant avec le texte qu’avec les images. Cette conjonction d’analyses est essentielle à l’enquête qui se poursuit sur les acteurs des thèses, avec trois récits possibles, le récit historique de la journée des thèses, le récit scientifique du contenu mais aussi le récit iconologique. A ce point, on peut entrer d’une part dans la tradition des thèses universitaires, d’autre part dans la tradition du livre illustré. Ce qui, à partir des travaux des historiens de la mécanique, permet d’aboutir à une discussion sur la place de ces thèses dans une histoire qui a tant servi à constituer les diverses philosophies des sciences, dont le positivisme, le constructivisme, etc. Après la traduction proposée, il convient de revenir à titre de justification sur le détail de chaque théorème et de chaque vignette, et de terminer par le vocabulaire latin des thèses. Cette démarche est tout le contraire de la démarche dogmatique si naturelle à l’histoire des sciences, discipline dont il faut se rappeler qu’elle doit beaucoup au positivisme.
Si l’enquête sur les textes et les images s’avère beaucoup plus longue que les courtes thèses, le plaisir n’est-il pas au final de retrouver la cohérence d’un des mondes du baroque à l’aube de la science moderne ? L’intérêt est en particulier de surprendre la façon dont un intellectuel issu d’un ordre religieux connu pour son obéissance disciplinaire, parvient malgré la rigoureuse orthodoxie récemment mise en place, à raisonnablement donner sa place à une nouvelle imagination, sans entrer en dissidence mais sans céder, cherchant sans aucun doute à libérer la pensée religieuse de la pensée scientifique, et s’aidant alors de la pensée toute profane d’un peintre d’emblèmes.
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Carmen et prophéties à Rome
show More to view fulltext, buy and share links for:Carmen et prophéties à Rome show Less to hide fulltext, buy and share links for: Carmen et prophéties à RomeBy: Charles GuittardThe privileged form of expression of Roman prayer, before Christianism, was the carmen, a « religious formula » carefully scanned, with an aura often archaic and mysterious, if not magical. This book offers a systematic inquiry into the carmen. The author examines its technical aspects within the realm of archaic latin meter, then, based upon the latest research, pursues in-depth studies of the oldest manifestations of this type of prayer : the carmina of the ancient sodalities of Rome, the Salians and the Arval Brothers and the carmina of the corpus of Cato the Elder (the « Censor »), who provides us with precepts and prayers stemming from the earliest beliefs of the farmers of Latium. He adds a study of the carmen taken in another sense, although under foreign influence, that of « oracular formula », « prophetic discourse », a discourse which was assumed to come from the divinity itself. The most famous were the oracles of the Sibyl, entrusted to the strange Sibylline Books, which allowed divination, notably in times of crisis. The Romans also had recourse to the oracles of Etruscan divination, to the renowned « responses » of the haruspices. Charles Guittard thus analyses fundamental aspects and concepts of the Roman religion of the Pagan age, matters upon which Pagans and Christians will greatly debate in later periods.
Charles Guittard is professor of Latin language and literature at the University of Paris at Nanterre (Paris X). A recognized specialist in Roman religion, author of numerous books and articles, he has in particular edited Livy and translated Lucretius.
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La Sorcière. Dialogue en trois livres sur la tromperie des démons
show More to view fulltext, buy and share links for:La Sorcière. Dialogue en trois livres sur la tromperie des démons show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Sorcière. Dialogue en trois livres sur la tromperie des démonsJean-François Pic de la Mirandole (1469-1533), neveu du célèbre Jean Pic de la Mirandole, joua sans aucun doute un rôle de premier plan dans le contexte culturel de la fin du XVe siècle et de la première moitié du XVIe. Il fut à la fois un auteur original et un opérateur culturel qui contribua efficacement à la diffusion de thématiques philosophiques et religieuses au moment où l’Italie et l’Europe connurent de grands bouleversements: l’invasion française de l’Italie par Charles VIII; le début des guerres d’Italie ; la réforme luthérienne; l’affirmation de la puissance impériale de Charles Quint. Jean-François mourut en 1533, après le sac de Rome (1527) et après la capitulation de la république de Florence (1530). Il publia, en 1523, le Dialogus in tres libros divisus. Titulus est Strix, sive de Ludificatione Daemonum. Cet ouvrage, qui s’inscrit dans le cadre défini par la codification inquisitoriale du Malleus maleficarum, vit le jour dans le contexte agité des procès en sorcellerie qui se tinrent dans le comté de la Mirandole entre 1522 et 1523 - protestations contre les bûchers, controverses juridictionnelles entre Concordia et Mirandole, rivalités politico-familiales. Le but de l’auteur était de montrer la réalité des phénomènes liés à la pratique de la sorcellerie et du sabbat. Pour lui, le Démon avait toujours œuvré pour perdre l’humanité, mais, comme le souligne Phronimus dans le dialogue, il se manifeste de façon différente selon les époques; il s’agit de changements dans la forme et non pas dans la substance. C’est pourquoi Jean-François Pic s’attache à montrer à la fois quelles nouvelles formes le Démon assume à son époque et - en s’inspirant du passage des Psaumes (95, 5) « tous les dieux des Gentils sont des démons » - l’essence fondamentalement démoniaque des dieux des Anciens.
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Le Cercle d’Abbeville
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Cercle d’Abbeville show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le Cercle d’AbbevilleBy: Léon AufrèreEn mai 1940, le Musée Boucher de Perthes à Abbeville fut anéanti par les bombardements. Mais dans les années d’avant-guerre, Léon Aufrère (1889-1977) y avait pris copie de quantité d’archives et de correspondances. Ces documents, aujourd’hui perdus, sont la source du présent ouvrage, lui-même posthume et publié par sa fille. Léon Aufrère y retrace les premières découvertes paléontologiques et préhistoriques dans la vallée de la Somme et ressuscite un monde d’amateurs éclairés, où s’enracine l’œuvre de Boucher de Perthes. Ce livre est ainsi une contribution décisive à l’étude des origines de la préhistoire, mais aussi des débats sur les ossements fossiles et l’ancienneté de l’homme, et plus généralement à l’histoire de la vie intellectuelle et sociale en France à l’époque romantique.
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Les créances de la terre
show More to view fulltext, buy and share links for:Les créances de la terre show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les créances de la terreEn Afrique, la confrontation, souvent fort ancienne, entre religions locales et religions du Livre a engendré des situations extrêmement diverses selon les régions et les époques. Au sein des populations jóola du Sénégal et de la Guinée-Bissau, entre forêts et mangroves, le pays jamaat dont il est ici question passe pour un véritable conservatoire des institutions villageoises et des cultes voués à des puissances dont les autels quadrillent le territoire. « Jetées sur la terre » par le Créateur, maître du ciel et de la pluie, ces instances circonscrivent si finement l’espace social et symbolique que, même si les villageois convertis s’abstiennent d’y sacrifier, ils ne peuvent guère se soustraire à leur juridiction.. Pourtant, pas plus que ses voisines, cette région n'a échappé aux tribulations de l'histoire moderne et à l’entreprise missionnaire. Comment comprendre la pérennité et la vitalité de l’activité rituelle liée à ces cultes anciens ? Dans une telle société échappant largement à l’emprise de l’administration étatique, répondre à cette question suppose d’examiner de près la manière dont, à chaque occasion, se tissent et se retissent les liens qui attachent les habitants à leur «terre» et à ses vicissitudes. Pour en suivre les méandres, le lecteur est invité à entrer dans le vif des chroniques villageoises et des observations recueillies par l’auteur lors de ses séjours répétés sur le terrain. Par «terre», les Kujamaat n’entendent pas seulement le sol, le territoire et les habitants qui le peuplent, mais aussi l’espace invisible où transitent les «âmes» du riz et des défunts à renaître et, par synecdoque, l’ensemble des puissances censées résider en ses profondeurs. Or, vis-à-vis de celles-ci, il semble que nul ne soit jamais quitte : dettes sacrificielles contractées volontairement ou à son insu, dettes héritées de parents défunts, il n’est guère de villageois, homme ou femme, qui ne vive sans «une corde attachée». Qu’il s’agisse de pratiques cultuelles, de travail, de rites de procréation, d’homicide, de règles d’évitement ou de représentations eschatologiques, l’expression récurrente «payer la terre» subsume l’ensemble des obligations sociales et rituelles qui tout à la fois brident et instituent comme sujet chacun de ses habitants. Cet ouvrage, nourri d’une ethnographie sur le long terme, convie à l’exploration des différentes figures de cette dette. Il fait une large place à la relation de moments forts ou ténus, heureux ou dramatiques, qui donnent à la vie jamaat une tonalité tout à la fois si singulière et si proche.
Directrice d’études à l’EPHE (ethnologie des religions de l’Afrique Noire), et directrice adjointe du CEMAf (Centre d’Études des Mondes Africains, UMR 8171), Odile Journet-Diallo fréquente depuis de longues années les sociétés jóola du Sénégal et de la Guinée-Bissau sur lesquelles elle a publié de nombreux articles. Elle a notamment contribué aux recherches collectives menées au sein du laboratoire « Systèmes de Pensée en Afrique Noire » sur le sacrifice, le deuil, les objets-fétiches, le totémisme et l’initiation.
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Les écritures de la mission dans l'outre-mer insulaire
show More to view fulltext, buy and share links for:Les écritures de la mission dans l'outre-mer insulaire show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les écritures de la mission dans l'outre-mer insulaireLieu de toutes les utopies et de bien des rêves, l’île a souvent représenté des enjeux en terme d’évangélisation très supérieurs à son importance démographique ou économique. Pour les apôtres du christianisme, la rencontre avec les îles de l’outre-mer a souvent été un choc que rendent leurs écrits. A travers des lettres ou des extraits de lettres envoyés par des missionnaires qui exerçaient leur apostolat dans la Caraïbe, dans l’Océan indien, ou encore sur les atolls si éloignés du Pacifique, cet ouvrage se propose de dévoiler certains aspects de leur perception de l’insularité.
Claire Laux est maître de conférence en histoire contemporaine à l’Université Michel de Montaigne de Bordeaux III et chargée de cours en histoire moderne à l’Institut Catholique de Paris. Sa thèse porte sur les théocraties missionnaires de Polynésie et elle est l’auteur d’un nombre important de contributions et d’ouvrages sur l’histoire des missions et sur l’histoire des Français et des Britanniques dans le Pacifique.
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Les écritures de la mission en Extrême-Orient
show More to view fulltext, buy and share links for:Les écritures de la mission en Extrême-Orient show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les écritures de la mission en Extrême-OrientCette anthologie regroupe un corpus de lettres de missionnaires écrites lors de leur arrivée en terre de mission. Quatre moments précis de l'histoire missionnaire sont évoqués: l'arrivée de jeunes missionnaires français de la Société des Missions Etrangères de Paris en Asie au xviii e siècle qui reçoivent la charge de communautés chrétiennes déjà bien structurées, le retour des jésuites en Chine à partir de 1841 dans un contexte politique international troublé, les premières tentatives de missionnaires français des Missions Etrangères de pénétrer au Japon par l'île d'Okinawa et enfin l'entrée de missionnaires de la Congrégation des Oblats de Marie au Laos dans la deuxième moitié du xx e siècle dans un contexte politique en pleine révolution politique.
Catherine Marin est maître de conférence à l'Institut Catholique de Paris. Spécialisée dans l'histoire des Missions à l'époque moderne, elle est l'auteur de nombreuses contributions sur l'histoire des Eglises d'Asie au xviii e siècle.
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Technologies of Learning
show More to view fulltext, buy and share links for:Technologies of Learning show Less to hide fulltext, buy and share links for: Technologies of LearningBy: Bert De MunckThe importance of training and education is on the increase. While the production of ‘human capital’ is seen as a motor for a competitive economy, skills and expertise proof to be necessary for social mobility. Remarkably, in conceiving modern forms of ‘apprenticeship’, several mechanisms from the acien régime, seem to return. The difference between public and private initiative is disappearing, education and training is being confused, and in order to acquire generic skills as flexibility, communicability, self-rule, creativity and so on, youngsters have to learn ‘in context’. Even for maths, scholars now talk of ‘situated learning’.
Before the advent of a formal schooling system, training took place on the shop floor, under the roof of a master. The apprentice not only worked but also lived in his master’s house and was thus trained and educated at the same time. In cities, this system was formally complemented by an official apprenticeship system, prescribing a minimum term to serve and an obligatory masterpiece for those who wanted to become masters themselves. Traditionally, historians see this as an archaic and backward way of training, yet this book’s aim is to show that is was instead a very flexible and dynamic system, perfectly in tune with the demands of an early modern economy.
In order to understand it fully, however, we should differentiate the informal training system organised via a ‘free market’ of indentures on the one hand and the institutionalised system of craft guilds on the other. In Antwerp, early modern guilds had a project of ‘emancipating’ their members. They didn’t simply produce certain skills, but through a system of quality marks defended the honour of craftsmen. This is the difference with current practices. By representing hands-on skills as superior, guilds supplied a sort of symbolic capital for workers.
Bert De Munck is lecturer at the University of Antwerp and member of the Centre for Urban History. His research focuses on the history of the guilds, vocational training and social capital.
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The Renaissance Pulpit
show More to view fulltext, buy and share links for:The Renaissance Pulpit show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Renaissance PulpitThis volume examines the relationship between preaching and art, addressing with particular detail the use of works of art in preaching and the importance of the pulpit itself. A challenging issue in the field of sermon studies is the relationship between preaching and art, in particular the manner in which preachers used works of art in their preaching and described specific pictures in their sermons; and the pulpit itself.
The thesis of the book is that pulpits should be viewed in the context of the world of preaching in Renaissance Florence and in connection with sacred oratory. Indeed, like preached sermons, pulpits used rhetorical strategies to deliver religious messages. The author adopts an interdisciplinary approach to the topic by combining art history, historical analysis, and sermon studies; and she examines the pulpit's patronage, location, and function as well as its chronological development. This book combines a general survey of pulpits in Tuscany, with close analysis of five specific pulpits. Designed and executed by important artists located in Florence and Prato, these five pulpits are the most exquisite and impressive monuments of their type, and each has a complex and rich iconographic programme. The author reveals that the period between the fifteenth and early sixteenth centuries constitutes a distinct phase in the development of pulpits, different from the earlier tradition, and from pulpits constructed after the Council of Trent and during the Catholic Reformation.
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The Yuezhi. Origin, Migration and the Conquest of Northern Bactria
show More to view fulltext, buy and share links for:The Yuezhi. Origin, Migration and the Conquest of Northern Bactria show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Yuezhi. Origin, Migration and the Conquest of Northern BactriaBy: Craig BenjaminThis book provides a detailed narrative history of the dynasty and confederation of the Yuezhi, whose migration from western China to the northern border of present-day Afghanistan resulted ultimately in the creation of the Kushan Empire. Although the Yuezhi have long been recognised as the probable ancestors of the Kushans, they have generally only been considered as a prelude to the principal subject of Kushan history, rather than as a significant and influential people in their own right. The evidence seemed limited and ambiguous, but is actually surprisingly extensive and detailed and certainly sufficient to compile a comprehensive chronological political history of the Yuezhi during the first millennium BCE. The book analyses textual, numismatic and archaeological evidence in an attempt to explain the probable origin of the Yuezhi, their relationship with several Chinese dynasties, their eventual military defeat and expulsion from the Gansu by the Xiongnu, their migration through the Ili Valley, Ferghana and Sogdia to northern Bactria, and their role in the conquest of the former Greco-Bactria state. All of these events were bound up with broader cultural and political developments in ancient Central Asia and show the extraordinary interconnectedness of the Eurasian historical processes. The domino-effect of the migration of the Yuezhi led to significant changes in the broader Eurasian polity.
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Unity and Discontinuity
show More to view fulltext, buy and share links for:Unity and Discontinuity show Less to hide fulltext, buy and share links for: Unity and DiscontinuityThis study focuses on change and continuity within the architecture of the Southern and Northern Low Countries from 1530 to 1700. Instead of looking at both regions separately and stressing the stylistic differences between the classicist North and the baroque South, the book establishes a new, common history of architecture for both parts of the Low Countries during the seventeenth century. Their reception of Antiquity in the guise of the Italian Renaissance, first introduced in Court circles in the early sixteenth century, constituted the common heritage on which they built after the political separation. The book also reassesses the position of Netherlandish architecture in the international debate on the Renaissance north of the Alps.
Krista De Jonge is professor of history of architecture at the Catholic University of Leuven.
Konrad Ottenheym is professor of history of architecture at Utrecht University.
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Von der Bernoullischen Brachistochrone zum Kalibrator-Konzept
show More to view fulltext, buy and share links for:Von der Bernoullischen Brachistochrone zum Kalibrator-Konzept show Less to hide fulltext, buy and share links for: Von der Bernoullischen Brachistochrone zum Kalibrator-KonzeptBy: Rüdiger ThieleDie Aufgabe der klassischen Variationsrechnung besteht darin, Kurven oder Funktionen zu bestimmen, denen im Vergleich mit anderen eine bestimmte Eigenschaft im größten oder kleinsten Maße zukommt. Die Art des Vergleichens bestimmt dabei den Charakter des Extremums. In dieser Studie wird die Frage untersucht, wie für starke Extrema (in der Norm des C 0) hinreichende Kriterien (sogenannten Feldtheorie) entstanden, entwickelt und eingesetzt worden sind. Diese Untersuchungen sind mit Namen wie Joh. Bernoulli, Jacobi, Weierstraß, Schwarz, Darboux, Hilbert, Kneser, Carathéodory, Lepage und anderen verbunden. Der Zeitraum reicht von Brachistochronenproblem 1696 bis in die Mitte des vorigen Jahrhunderts, betrachtet werden sowohl einfache als auch mehrdimensionale Variationsprobleme mit mehreren gesuchten Funktionen. Neben den entsprechenden gedruckten Arbeiten sind in die Untersuchungen in einem Maße, wie es in der Geschichte der Variationsrechnung bisher noch nicht erfolgt ist, ungedruckte Quellen wie einschlägige Briefe, Notizbücher, Vorlesungskonzepte, -mitschriften und -ausarbeitungen einbezogen worden, wodurch selbst in manchen Fragen auf die allgemeine Entwicklung der Variationsrechnung neues Licht geworfen wird.
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Belief and Cult in Fourth-Century Papyri
show More to view fulltext, buy and share links for:Belief and Cult in Fourth-Century Papyri show Less to hide fulltext, buy and share links for: Belief and Cult in Fourth-Century PapyriBy: Malcolm ChoatThis study examines the terms and features in the Greek and Coptic documentary papyri from fourth-century CE Egypt which bear on the religious beliefs of their scribes, composers, senders, and recipients. These include onomastics, formulaic expressions, invocations of particular deities, the way the name of God is written, titles of officials, and linguistic choice. Where previous studies have often found predicative criteria and clear-cut boundaries, here a new narrative of the development of late-antique religious vocabulary and scribal practice is found in the ambiguity and the confluence of religious traditions which the papyri reveal.
Malcolm Choat lectures and researches in the Ancient History Documentary Research Centre and the Department of Ancient History, at Macquarie University, Sydney.
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Emblematic Paintings from Sweden’s Age of Greatness
show More to view fulltext, buy and share links for:Emblematic Paintings from Sweden’s Age of Greatness show Less to hide fulltext, buy and share links for: Emblematic Paintings from Sweden’s Age of GreatnessBy: S. McKeownEmblematic Paintings of the Swedish Baroque is the first full-length study of the cycle of emblematic canvases hanging in the corridors at Skokloster Castle outside Stockholm. These imposing paintings were commissioned by a wealthy nobleman and cultural patron from Sweden's Age of Greatness and were inspired by images from one of the most important emblem books of the seventeenth century, Otto Vænius's Emblemata Horatiana. The principal importance of the Skokloster paintings lies in the fact that they appear to be a unique instance of paintings wholly adapted from images in a printed emblem book, a phenomenon never previously recorded in emblem studies. As such, they prompt questions about the place of the emblem within the fine and applied arts, generic issues explored in some detail in the introductory essay. The study presents a detailed reconstruction of the paintings' place within a lost decorative milieu at the Uppland castle of Salsta, and offers interpretations of the role emblems played within its wider conceptive framework. The appeal of Vænius to the commissioning patron is also examined, and through this, a broader consideration of the reception of literary emblematics in seventeenth-century Sweden. This marks a significant attempt at opening up the rich subject of the emblem in Sweden, a national tradition hitherto largely neglected and little understood within emblem studies.
Emblematic Paintings of the Swedish Baroque is the result of extensive field and archival research in major public and private collections in Sweden, and documents a historically significant group of artworks little known outside Scandinavia. The introductory essay presents the necessary groundwork of the pictures' date, provenance, and probable circumstances of commission, as well as an extended reconstruction of the original context in which they were first displayed. Establishing that they were originally owned by Count Nils Bielke, the study examines the intellectual preoccupations of a Swedish nobleman, and the reasons he found the Neo-Stoic ideas promoted in Vænius's emblems conducive to his interests and tastes. The study situates the Skokloster paintings within the intellectual framework of Great Power Sweden, conceiving of the pictures as attempts at private self-representation, but concomitantly aesthetic expressions of the nationalist-mytholopoeic movement promoted by the scholars Olof Rudbeck, Johan Peringskiöld, and Urban Hjärne.
This volume presents the paintings as an emblem text, reassembling the paintings in the order in which they occur in Vænius, and providing each with a commentary on iconography, sources, and analogues. Each plate is accompanied by a moralizing gloss by the seventeenth-century French author and editor of Vænius, Marin Le Roy, Sieur de Gomberville in the translation of Thomas Mannington Gibbs.
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Epitomes of Evil
show More to view fulltext, buy and share links for:Epitomes of Evil show Less to hide fulltext, buy and share links for: Epitomes of EvilHangmen were familiar characters from urban reality to people living in France and the Burgundian Netherlands in the late Middle Ages. These officers played an essential role in the new penal system. However, general attitudes towards public executioners were highly ambiguous, often hostile and disparaging. In past imagery, various hangman figures, real or fictitious, were closely linked to ideas of otherness, cruelty, sin and evil. They were identified with criminals, marginal people and demons. In the period of the late Middle Ages, the hangman's representations were actively exploited, shaped and modified for various reasons by different social and cultural groups in different products of culture, religious as well as secular.
This study casts light on ways of perceiving the executioner in French and Burgundian culture and society from the fourteenth to the early sixteenth century. The primary sources used in this work consist of wide and varied printed and non-printed textual materials such as chronicles, writings by legal experts and theologians, drama and poetry. Significant role is also given to the testimony offered by pictorial art, both sacred and profane, especially miniatures and panel paintings.
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Europe. Comédie héroique attribuée à Richelieu
show More to view fulltext, buy and share links for:Europe. Comédie héroique attribuée à Richelieu show Less to hide fulltext, buy and share links for: Europe. Comédie héroique attribuée à RichelieuBy: Sylvie TaussigRichelieu, cardinal ministre, considérait la nécessité de l’intervention de l’État dans tous les domaines de la vie du royaume - guerre, finances, commerce, organisation du territoire, diplomatie, religion et culture. La France de Richelieu est engagée dans la Guerre de Trente ans qui, caractérisée par une double dimension nationale et religieuse, implique toutes les puissances européennes et ravage les territoires. Richelieu conçoit sa mission d’homme d’État comme devant apporter la paix à l’intérieur et à l’extérieur du royaume et conforter les positions de la France face à l’impérialisme espagnol. Plus que quiconque conscient de l’apparition d’une opinion publique dont il fallait convaincre les différents cercles (la cour, Paris, le royaume) de la légitimité de ses actions et de ses choix, notamment sur la scène extérieure, il mit sa plume au service de ses desseins politiques. On connaît le Richelieu mémorialiste, épistolier, théoricien politique, orateur, on le connaît fondateur de l’Académie française et créateur de la Gazette ; on sait qu’il a encouragé et soutenu le théâtre, qui s’enrichit de très nombreuses formes dans cette première moitié du dix-septième siècle. Richelieu conçut des pièces et les fit écrire, de même que Rubens concevait les toiles dont il confiait ensuite la réalisation à son atelier. Tel est le cas de Europe, dont nous donnons la première publication française depuis 1642, qui peut être ainsi attribuée à la fois à Desmarets de Saint-Sorlin et au Cardinal. Rédigée dans les bouleversements de l’actualité politique dont elle restitue les grandes tensions, cette comédie héroïque en alexandrins qui donne à des thèmes d’abord précieux une coloration tragique met en scène, à travers les péripéties sinueuses de l’ambition du roi d’Espagne, Ibère, le difficile accouchement d’une concorde des nations européennes, sous l’égide d’un héros pacificateur et vertueux, Francion, enfin libérées de leur passion amoureuse mimétique et délétère pour la belle Europe, voire pour l’ensemble du monde - c’est-à-dire libérées de leur impérialisme.
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Giulia Gonzaga and the Religious Controversies of Sixteenth-Century Italy
show More to view fulltext, buy and share links for:Giulia Gonzaga and the Religious Controversies of Sixteenth-Century Italy show Less to hide fulltext, buy and share links for: Giulia Gonzaga and the Religious Controversies of Sixteenth-Century ItalyBy: Camilla RussellGiulia Gonzaga (1513-66) was renowned throughout sixteenth-century Italy as a model of pious widowhood and of female beauty. Yet over three decades she sustained a risky friendship and personal correspondence with Pietro Carnesecchi (1508-67), the one-time papal favourite who became infamous for his heretical religious beliefs and associations. Indeed, Carnesecchi was condemned to death by the Tribunal of the Roman Inquisition, implicated in part by evidence of his correspondence with donna Giulia.
This major new study traces the evolution of donna Giulia’s unorthodox religious ideas and networks. Considered alongside inquisitorial trial records and contemporary religious treatises, donna Giulia’s written dialogue with Carnesecchi and others, vividly reflects the religious tensions of mid-sixteenth-century Italy.
Giulia Gonzaga and the Religious Controversies of Sixteenth-Century Italy details donna Giulia’s important contribution to the exchange and currency of reformist ideas amongst an intellectual elite of women and men, clergy and laity that extended through the Italian peninsula and beyond.
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Herméneutique et subjectivité dans les Confessions d'Augustin
show More to view fulltext, buy and share links for:Herméneutique et subjectivité dans les Confessions d'Augustin show Less to hide fulltext, buy and share links for: Herméneutique et subjectivité dans les Confessions d'AugustinBy: Gaelle JeanmartCe livre est une tentative de donner sens à toutes les scènes de lecture qui jalonnent le récit des Confessions et qui forment comme l’inévitable parallèle à la ligne de vie du récit autobiographique. Pourquoi ce premier grand récit autobiographique accorde-t-il une telle importance à la lecture ? Quel est l’impact spécifique du livre sur l’âme du lecteur ? Comment la lecture entre-t-elle dans la construction ou dans la reconstruction de l’identité du sujet qui narre son histoire ? En quelle mesure la profondeur de cet impact ne bouleverse-t-il pas profondément les pratiques de soi et les exercices spirituels puisqu’il constitue un renversement évident de la condamnation platonicienne de la lecture dans le Phèdre?En s’appuyant sur la très abondante littérature secondaire de type historique, cette étude s’essaye à développer une vision cohérente et structurale des concepts fondateurs de l’anthropologie augustinienne et plus largement de l’anthropologie chrétienne. Elle s'appuie sur l'analyse de thèses récurrentes dans les Confessions et qui s’appellent mutuellement : 1) l’idée de la transmission du péché et de la culpabilité inaugurale de tout homme depuis Adam, 2) le rôle de la volonté dans la faute originelle, 3) les conséquences de cette faute pour l’homme dans la création d’un univers de labeur , 4) l’assimilation de ce labeur à un travail de la volonté sur elle-même 5) le rôle de la lecture dans ce travail du vouloir et enfin 6) la place du plaisir de lire dans cet univers de labeur contraint et de travail sur soi pour se défaire d’une culpabilité originelle.Cette étude vise à « raréfier » certaines notions comme celle de travail intellectuel, de plaisir littéraire, de travail sur soi, etc. c’est-à-dire à en déconstruire l’évidence pour nous par une généalogie qui en montre les conditions d’apparition et qui permet ainsi de souligner leur étrangeté à l’univers de pensée des Grecs.
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On the Inconstancy of Witches
show More to view fulltext, buy and share links for:On the Inconstancy of Witches show Less to hide fulltext, buy and share links for: On the Inconstancy of WitchesThe demonology Tableau de l’inconstance des mauvais anges et demons (1612) is an important text in the early modern European witch persecutions (sixteenth and seventeenth centuries). It is a report of the author’s four-month stay in the Labourd (Basque) region of France, situated in the extreme southwest corner bordering Spain and Navarre. De Lancre was there as part of a commission empowered to cleanse the region of witches. This narrative is based on his own experiences and trial records now lost. This text contains one of the most detailed accounts of the witches’ Sabbath that survives. An ethnologist before his time, de Lancre gives an expert and meticulous account of the Basque people, their lives, their culture, and their alleged easy commerce with Satan and 'bad angels'. The text was translated into German in a truncated version in 1630, but has never until now been rendered into English.
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Pierre Bayle historien, critique et moraliste
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Bayle historien, critique et moraliste show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Bayle historien, critique et moralisteBy: H. BostOn ne peut que se réjouir de constater que l'œuvre de Pierre Bayle (1647-1706), aussi foisonnante et complexe soit-elle, fait aujourd'hui l'objet d'un regain d'intérêt. Même s'ils ont sollicité la pensée du philosophe de Rotterdam en lui faisant parfois endosser des thèses qui n'étaient pas les siennes, les écrivains des Lumières ne s'y étaient pas trompés, qui reconnaissaient en lui l'un de leurs principaux devanciers - et donc un fondateur de la «modernité» dont nous avons hérité. Mais Bayle n'est pas qu'un «philosophe» au sens courant et un peu scolaire que ce terme a revêtu. S'il défend résolument le périmètre d'une raison émancipée de la tutelle théologique, s'il plonge avec délices dans les arcanes de la métaphysique et se passionne pour les concepts, il est trop curieux de tout pour confiner sa réflexion au seul champ de cette discipline. Bayle est aussi un amateur d'histoire, antique ou moderne, soucieux de comprendre l'humanité à travers ce qu'elle accomplit, son organisation socio-politique, ses représentations et ses systèmes de croyance. Journaliste, il se veut passeur d'idées et chroniqueur de son temps. Porté par tempérament à la critique, il se montre sans cesse à l'affût des failles logiques des systèmes de pensée et de conviction, attentif aux contradictions entre le discours et l'action. Révolté par l'injustice et révulsé par l'hypocrisie, il dénonce les accommodements de ceux qui prétendent adapter ou soumettre les exigences morales - notamment celles de l'évangile chrétien - à leurs intérêts présents.
L'ensemble des études réunies ici rend compte de certains aspects de cette pensée qui préfère toujours les questions aux réponses. On y trouvera des enquêtes qui soulignent l'importance qu'ont eu ses œuvres de jeunesse pour l'élaboration de sa pensée ; le rôle d'animateur de la République des Lettres qu'il a joué au Refuge huguenot ; le poids de ses convictions politiques dans son positionnement face à la révocation de l'édit de Nantes ou à la Glorieuse Révolution ; et quelques-unes des convictions fondamentales en faveur desquelles il s'est battu toute sa vie, comme la liberté de conscience, de pensée et d'expression. Sa pensée est toujours en prise avec les défis de son époque : défis éthiques et civiques en particulier, qui, faute d'être relevés, condamnent les peuples à être les marionnettes des clercs ou des puissants. Les hommes étant portés à se conformer aux injonctions de ceux qui crient le plus fort, il faut leur apprendre à s'émanciper des tutelles qui les empêchent d'examiner les faits ou les discours par eux-mêmes. Nul doute que cet effort, auquel Bayle ne cesse d'appeler ses contemporains et ses lecteurs, mobilisa son énergie jusqu'à son dernier souffle. En un temps où la question théologico-politique se pose avec une acuité renouvelée et à l'échelle mondiale, il vaut la peine de le relire et de découvrir la surprenante actualité de ses réflexions.
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Pierre Gassendi, Du principe efficient, c'est-à-dire des causes des choses
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Gassendi, Du principe efficient, c'est-à-dire des causes des choses show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Gassendi, Du principe efficient, c'est-à-dire des causes des chosesLe Syntagma philosophicum, tel qu'il occupe les deux premiers tomes des Opera omnia de Pierre Gassendi (1592-1655), constitue une somme philosophique, dont la composition suit les trois grandes divisions hellénistiques de la philosophie. Publié en latin peu de temps après la mort de son auteur, il n'est pas accessible au lecteur non latiniste, sinon dans des traductions partielles. Le livre iv de la Physique dont nous donnons ici la première traduction en langue française contient l'essentiel de la théologie gassendiste. Il fait suite à l'exposé de la conception de la matière selon Gassendi interprétant Épicure et précède le livre intitulé «Mouvement et mutation des choses». Construit en huit chapitres (le chapitre 2 démontre l'existence de Dieu et présente la manière dont on peut la prouver; le chapitre 3 est consacré à la manière dont l'homme peut percevoir sa nature ; le chapitre 4 à la manière dont nous percevons ses attributs; le chapitre 5 présente Dieu comme le créateur du monde; le chapitre 6 défend la thèse de la Providence générale de Dieu et le chapitre 7 celui de sa Providence spéciale) qu'encadre un chapitre un qui pose la question (quelles sont les causes que recherchent les physiciens) à laquelle le dernier chapitre (8) répond, il permet de saisir la conception fondamentale de Gassendi qui distingue la question de l'existence de Dieu du problème de sa nature divine. L'affirmation de l'existence de Dieu, facile à prouver à la fois par la raison et la foi, s'accompagne de la négation d'un savoir absolu sur son essence. Il est doublement typique de la philosophie de Gassendi d'une part parce qu'il tisse l'intrication de principes épistémologiques tirés de la philosophie épicurienne et de croyances traditionnelles et opère un agencement complexe de preuves philosophiques et chrétiennes, d'autre part parce qu'il provient du dépeçage et de la réorganisation du travail que Gassendi a mené autour de la philosophie d'Épicure depuis 1636, pour élaborer sa propre pensée.
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Seventh-Century Popes and Martyrs: The Political Hagiography of Anastasius Bibliothecarius
show More to view fulltext, buy and share links for:Seventh-Century Popes and Martyrs: The Political Hagiography of Anastasius Bibliothecarius show Less to hide fulltext, buy and share links for: Seventh-Century Popes and Martyrs: The Political Hagiography of Anastasius BibliothecariusBy: Bronwen NeilThis collection of Latin texts, published in a new edition with an English translation, draws on the rich hagiographical corpus of Anastasius, papal diplomat, secretary and translator in late ninth-century Rome. The texts concern two controversial figures: Pope Martin I (649-653), whose opposition to the imperially-sponsored doctrines of monoenergism and monothelitism saw him exiled to Cherson where he died in 655, and Maximus the Confessor, an Eastern monk condemned to suffer amputation and exile to Lazica for similar reasons in 662. The author seeks to place these works in their political context, namely the growing hostility between the eastern and western churches in the late ninth century, and to assess Anastasius's contribution to the deteriorating relations between the two through his translations of hagiography.
Dr Bronwen Neil is Burke lecturer in Ecclesiastical Latin at the Centre for Early Christian Studies, Australian Catholic University, Brisbane.
This is the 2nd volume in the series Studia Antiqua Australiensia, produced within the Ancient HistoryDocumentation Research Centre, Macquarie University.
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The Censorship and Fortuna of Platina's 'Lives of the Popes' in the Sixteenth Century
show More to view fulltext, buy and share links for:The Censorship and Fortuna of Platina's 'Lives of the Popes' in the Sixteenth Century show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Censorship and Fortuna of Platina's 'Lives of the Popes' in the Sixteenth CenturyBy: Stefan BauerWhen Bartolomeo Sacchi ('Platina', 1421-1481) wrote his Vitae pontificum (Lives of the Popes) and presented it to Pope Sixtus IV in 1475, he surely could not have imagined how influential it would become over the centuries. His was the first papal history composed as a humanist Latin narrative and, as such, marked a distinct breakthrough in relation to the Liber pontificalis, the standard medieval chronicle of the papacy. Whatever Platina's intentions for the book, it soon came to be regarded as the official history of the Roman pontiffs. After the editio princeps of Venice 1479, updated and extended editions continued to be produced until late in the eighteenth century.
The largely untold story of Platina's Lives of the Popes and its fortuna is the focus of this book. The Lives were particularly popular because of Platina's frank criticisms of papal behaviour which did not live up to his humanist moral values. He reminded the popes that they were mere human beings and urged them not to indulge in luxury and nepotism. Catholics, whether or not they agreed with such indictments, read the Lives eagerly, while Protestants naturally appreciated Platina's fault-finding approach towards the papacy. The role which censorship played in the reception of the Lives was previously unknown. This book examines the censorship process (1587-1592) in detail, including a critical edition of the assessments and corrections by English and Italian censors newly uncovered in the Vatican and in Milan.
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The architectural network of the Van Neurenberg family in the Low Countries (1480-1640)
show More to view fulltext, buy and share links for:The architectural network of the Van Neurenberg family in the Low Countries (1480-1640) show Less to hide fulltext, buy and share links for: The architectural network of the Van Neurenberg family in the Low Countries (1480-1640)Stone traders initially based in the Meuse valley, the Van Neurenberg family expanded northwards to Nijmegen and Dordrecht from 1530 on, becoming an international trading company in the process. Their subsequent activities reflect the huge changes the Dutch building sector underwent during the 17th century. They cooperated with the most famous artists of their time, such as Hendrick de Keyser in Amsterdam, and were involved in the most modern building projects of the Dutch Golden Age, such as Frederik Hendrik of Orange's Honselaarsdijk Palace. This study offers new insights into a relatively neglected aspect of Netherlandish building history in the 16th and 17th century.
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Absence/Souvenir. La relation à autrui chez Emmanuel Lévinas et Jacques Derrida
show More to view fulltext, buy and share links for:Absence/Souvenir. La relation à autrui chez Emmanuel Lévinas et Jacques Derrida show Less to hide fulltext, buy and share links for: Absence/Souvenir. La relation à autrui chez Emmanuel Lévinas et Jacques DerridaBy: Elena BovoC’est à partir d’un dialogue avec la phénoménologie husserlienne et heideggerienne que Lévinas et Derrida élaborent leurs conceptions de l’identité du moi : une identité précaire qui se trouve et se perd dans l’appel, la mémoire et la fidélité à autrui.
Dans ce cadre, il semble légitime de suivre d’abord le parcours de Lévinas, en retraçant sa volonté de poursuivre la phénoménologie de Husserl dans un sens plutôt éthique qu’ontologique. Ceci étant, la conception lévinassienne du moi et de l’autre s’éloigne de plus en plus de l’expérience phénoménologique. Car l’autre devient une épreuve traumatique qui forge le moi et qui laisse en lui une trace ineffaçable de culpabilité au moment de sa mort.
C’est à partir de là que Derrida construit sa réflexion sur le deuil impossible, à savoir celui qui ne saurait jamais se faire entièrement parce que l’autre, même après sa mort, habite le moi comme un étranger incrypté au plus profond de lui.
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Calling the Soul of the Dead
show More to view fulltext, buy and share links for:Calling the Soul of the Dead show Less to hide fulltext, buy and share links for: Calling the Soul of the DeadBy: Alice SarkoziResearch of Mongolion folk-religion has been the subject of special attention in recent years. Editions and translations of extant texts have appeared, providing detailed descriptions of the rituals. This book examines a very special ritual of folk-religion, the ceremony of calling back the soul of the dead. Among the Mongols it was commonly believed that illness and death were caused by the absence of the soul, so a special ritual was required to call back the wandering soul. The research for this volume has been based on texts preserved in the Institute of Oriental Studies of the Russian Academy of Sciences in St. Petersburg. A background is given by observations of researchers who have visited the relevant areas and personal communications of Mongols. These rituals are still living and carried out by Mongolians and their neighbouring peoples. The very old ceremony, must have belonged to an early layer of folk-religion. It has now become a ritual of the Lamaist church. Influence of Tibetan Buddhism is found. A special chapter is devoted to evil spirits. The volume is richly illustrated.
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Historiographie de l'histoire de l'art religieux en France à l'époque moderne et contemporaine
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Initiation à la théorie ou partie speculative de la musique
show More to view fulltext, buy and share links for:Initiation à la théorie ou partie speculative de la musique show Less to hide fulltext, buy and share links for: Initiation à la théorie ou partie speculative de la musiqueBy: Pierre GassendiComme les savants de son époque, Gassendi s'est intéressé à la théorie de la musique: on sait que cet art faisait partie, depuis l'Antiquité, du quadrivium, l'ensemble des disciplines "mathématiques", c'est-à-dire l'arithmétique, la géométrie, l'astronomie et la musique. Gassendi n'a pas non plus négligé la physique et la physiologie du son. L'Initiation à la théorie de la musique (Manuductio ad theoriam, sev partem speculativam musicae) de Gassendi a été publiée l'année de sa mort, c'est-à-dire 1655. Outre un bref chapitre préliminaire dans lequel le prévôt de Digne explique que le chant harmonieux, les consonances sont liés aux proportions entre nombres entiers, le traité contient quatre chapitres: le premier sur les proportions mathématiques, le second sur les consonances, le troisième sur les genres musicaux (diatonique, chromatique, enharmonique), le dernier sur la redoutable question des modes.
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La Renaissance et les antiquités de la Gaule
show More to view fulltext, buy and share links for:La Renaissance et les antiquités de la Gaule show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Renaissance et les antiquités de la GauleL’Antiquité est aujourd’hui à la mode, la Gaule aussi. Les rééditions de l’ouvrage stimulant de Pierre Pinon, La Gaule retrouvée, disent assez l’engouement du public pour le sujet. Dans son histoire de l’archéologie nationale, il accorde quelques pages à la Renaissance, évoquant brièvement les grandes figures de Jean Poldo d’Albenas, d’Élie Vinet et de Jean Chaumeau. Les «premières observations archéologiques» remonteraient ainsi à la seconde moitié du XVIe siècle; quelque cinquante plus tard, Nicolas Bergier, inventeur de la première fouille, et Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, «le plus célèbre des amateurs d’antiquités de son temps», apparaissent comme les ancêtres des archéologues modernes. Il faut remercier l’auteur de réhabiliter les antiquaires de la Renaissance; il est vrai que l’époque, en dépit de la fascination qu’aux temps modernes elle fut la première à nourrir pour l’Antiquité, n’a pas joui dans la tradition française d’une réputation de premier plan. C’est que les sources restent encore méconnues et peu utilisées malgré les travaux des érudits des XIXe et XXe siècles. Trop d’archéologues encore, après Albert Grenier, continuent à voir dans les hommes du XVIe siècle les représentants de «l’âge du mythe archéologique», considérant que les recherches sérieuses ne commencent qu’au XVIIIe siècle, dans le meilleur des cas au XVIIe siècle. (Extrait de l’avant-propos)
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Le concept de semence dans les théories de la matière à la Renaissance de Marsile Ficin à Pierre Gassendi
show More to view fulltext, buy and share links for:Le concept de semence dans les théories de la matière à la Renaissance de Marsile Ficin à Pierre Gassendi show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le concept de semence dans les théories de la matière à la Renaissance de Marsile Ficin à Pierre GassendiBy: Hiro HiraiLe concept de semence à la Renaissance, établi sous l'autorité des Platoniciens, est le maillon perdu de la chaîne qui relie la doctrine scolastique de la " forme substantielle ", répandue au Moyen âge, et la théorie mécaniste des " molécules ", en vogue au dix-huitième siècle. Pour expliquer l'origine de la " forme " des choses naturelles, ce concept joue un rôle tout à fait singulier dans la philosophie naturelle de cette époque. La présente étude démontre sa genèse dans la cosmologie métaphysique du Platonicien florentin Marsile Ficin (1433-1499) qui assimile dans sa conception non seulement la notion stoïco-néoplatonicienne des logoi spermatikoi mais aussi l'idée des semina rerum de Lucrèce. Le médecin français Jean Fernel (1497-1558) introduit cette théorie ficinienne dans le fondement même de la médecine académique humaniste. Le médecin suisse révolutionnaire Paracelse (1493-1541) développe, de son côté, sa propre interprétation du concept dans le cadre de la cosmogonie biblique de la Genèse sous l'ombre de la doctrine augustinienne des " raisons séminales ". C'est le Paracelsien danois Pierre Séverin (1540/42-1602) qui établit une synthèse que l'on peut qualifier de " philosophie des semences " dans son chef-d'œuvre Idea medicinae philosophicae (Bâle, 1571). Cet ouvrage, encore méconnu des historiens, est en réalité la source commune et vénérée de deux géants, le chymiste flamand Jean-Baptiste Van Helmont (1577-1644), dit " mystique ", et l'atomiste français Pierre Gassendi (1592-1655), dit " mécaniste ". Interprété en termes chymiques et corpusculaires, le concept de semence de la Renaissance continue à exercer une influence considérable sur les théories de la matière au cœur de la Révolution scientifique.
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Les cultes d'Amon hors de Thèbes
show More to view fulltext, buy and share links for:Les cultes d'Amon hors de Thèbes show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les cultes d'Amon hors de ThèbesBy: Ivan GuermeurAmon-Rê, apparu dans des circonstances obscures à la fin de l’Ancien Empire, est attesté depuis la Première Période Intermédiaire à Thèbes, où dans un premier temps, il assoit son emprise, supplantant le dieu d’Hermonthis, Montou. Avec la XVIIIe dynastie, peu à peu, il investit la totalité du Double-Pays, connaissant une diffusion peu commune. Sans doute, ses rapports étroits avec une dynastie conquérante, puissante et entreprenante, puis son lien indéfectible avec la légitimation et a conservation du pouvoir royal, expliquent-ils en grande partie ce phénomène. Plus tard, à la Basse Époque, bien que le rapport avec le pouvoir politique ne fut plus aussi fort, mais que le rôle théologique de Nô demeurait important, les clergés « provinciaux » d’Amon continuèrent à prospérer et, dans les zones marginales, les Oasis et la Nubie, son culte connut un renouveau. La prospérité du clergé implique une certaine autonomie et une dissociation, relative certes, entre politique et religieux. Cette autonomie pouvait découler du morcellement politique du pays qui eut lieu à certaines périodes, puis des reprises en main partielles ou complètes. Amon devait posséder une notoriété suffisante, représenter symboliquement l’Égypte et le système pharaonique, à tout le moins sur le plan politique, pour que les Grecs l’identifient au « roi des dieux » et/ou que les Égyptiens associent Zeus à Amon. Pleinement assimilé à Zeus dans le monde grec, il n’eût pas le privilège d’une diffusion hors d’Égypte, à la manière d’Osiris, Isis, Anubis, etc.; dieu du pouvoir politique, il n’offrait pas aux particuliers les espoirs de salut individuel, véhiculés par les « mystères » osiriens et isiaques.
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The Ghost of Boccaccio
show More to view fulltext, buy and share links for:The Ghost of Boccaccio show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Ghost of BoccaccioBy: Stephen KolskyThis major study looks at the heritage and literary transformation of Giovanni Boccaccio’s De mulieribus claris in late-fifteenth and early-sixteenth-century Italy.The monograph is the first full-length study of the new elaborations of women’s role and potential that were being developed in the north Italian courts in this period. The Ghost of Boccaccio presents a sustained textual analysis of a selection of male-authored texts. It treats these texts as highly specific events in the development of the querelle des femmes, or ‘the woman question’, providing an important and often neglected Italian context for this question. By analysing these texts together in one volume, this study places them firmly on the scholarly map. They represent an extraordinary variety of voices seeking to be heard about the status of women in Renaissance Italy, ranging from the most conservative to the truly radical. They provide vital perspectives on constructions of women in the Renaissance. A number of these texts also represent a crucial moment in the development of intellectual strategies to challenge the dominant gender ideologies of Renaissance and early modern Europe. The book will be of interest to scholars and students of Renaissance history and culture, Italian studies, neo-Latin studies, and gender studies.
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Hermetism from Late Antiquity to Humanism
show More to view fulltext, buy and share links for:Hermetism from Late Antiquity to Humanism show Less to hide fulltext, buy and share links for: Hermetism from Late Antiquity to HumanismIl Convegno, articolato in quattro sezioni (I. L'Ermetismo filosofico, II. L'Ermetismo filosofico nel Medioevo e nel Rinascimento, III. L'Ermetismo arabo ed ebraico, IV. L'Ermetismo operativo: astrologia, magia, alchimia), è stato il primo ad affrontare in tutta la loro ampiezza i problemi testuali e storiografici legati alla diffusione dell'ermetismo nella cultura medioevale. La partecipazione di studiosi di formazione diversa e la varietà degli argomenti e degli ambiti linguistici hanno dato luogo a un confronto importante, dal quale sono scaturiti affreschi inediti di ampio respiro, esplorazioni puntuali di percorsi fino a oggi sconosciuti, conferme significative, ipotesi e dibattiti su grandi temi (dalla religione alla filosofia, dalla magia all'alchimia).I contributi degli autori sono accompagnati dal censimento dei manoscritti dei testi ermetici latini, da una bibliografia ermetica e dall'indice delle opere attribuite a Ermete. Il censimento dei manoscritti, I testi e i codici di Ermete nel Medioevo latino, a cura di Paolo Lucentini e Vittoria Perrone Compagni, offre uno strumento unico per l'investigazione diretta dei testi editi o inediti, che appartengono a categorie diverse (versioni greco-latine di scritti risalenti all'età ellenistica e poi imperiale, versioni arabo-latine in gran parte provenienti dalla cultura harraniana e dalla tradizione islamica, apocrifi latini composti nei secoli XII-XIV) e delineano la letteratura più conosciuta e diffusa dell'ermetismo medievale latino. La Bibliografia ermetica, a cura di Ilaria Parri, costituisce uno strumento di rapida e agevole consultazione (ricerche sulla tradizione manoscritta; grandi opere di storia della filosofia, della scienza e della letteratura; singoli contributi che analizzano aspetti particolari) per l'approfondimento documentario ed ermeneutico dei temi trattati nel presente volume. L'indice delle opere attribuite a Ermete offre un ampio panorama degli scritti e dei titoli riferiti al Trismegisto nel Medioevo latino, arabo ed ebraico.
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L'être Amish, entre tradition et modernité
show More to view fulltext, buy and share links for:L'être Amish, entre tradition et modernité show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'être Amish, entre tradition et modernitéComment peut-on être amish de nos jours ?
Quelles relations entre les États-Unis, société moderne s’il en est, et l’Old Order Amish (Vieil Ordre Amish), communauté traditionnelle issue de l’anabaptisme radical de la Réforme suisse qui a trouvé refuge sur les rives nord-américaines ?
Irénisme ou conflits entre la terre d’asile et l’exilé amish, dont la logique de l’exil est aussi celle d’un retrait du monde pour vivre un christianisme authentique ? Reconnaissance ou défiance lorsque cet idéal religieux de “non-mondanité” défend, dans une société pluraliste, un modèle contre-culturel et se veut une contre-société ?
La vie des Amish du Vieil Ordre aux États-Unis montre que le pluralisme n’empêche pas les tensions et que la volonté de se séparer du monde ne suffit pas à se mettre à l’abri des contraintes de celui-ci.
Être de retrait et être de lumière, comme le commandent les apôtres Paul, Rm xii, 2, et Matthieu, Mt v, 14-16, l’être amish est un être de confluence en quête de frontières. S’impose à lui une exigence de composition de l’absence dans la présence, de l’ombre et de la lumière, de la séparation et de l’implication, de la tradition et de la modernité, de l’agricole et de l’urbain, de l’exemplarité et de l’humilité.
Maintenir, redéfinir, sécuriser des frontières physiques, idéologiques et symboliques avec l’extérieur constitue pour les adeptes un défi constant qui engage l’authenticité de leur non-conformisme. En résulte une intense dynamique de la tradition née du dialogue entre les Amish et la société états-unienne intensifié par la multiplication des contacts entre les adeptes et le monde. L’adaptation et l’avenir du Vieil Ordre passent par ce travail de limites à négocier et à reconnaître. Et c’est sur ces lignes de crête que se maintient vivante la tradition de l’Old Order Amish.
Nous avons souhaité suivre ce chemin de crêtes pratiqué par les Amish. Il fallait pour cela pouvoir vivre avec eux, privilège qu’ils nous ont accordé et qui a été à la source de cet ouvrage.
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Pierre Gassendi (1592-1655). Lettres latines
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Gassendi (1592-1655). Lettres latines show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Gassendi (1592-1655). Lettres latinesBy: Sylvie TaussigLes Lettres latines de Gassendi (1592 - 1655) qui figurent dans l'édition des Oeuvres complètes sont ici traduites pour la première fois en français. Au nombre de six cent quatre vingt huit, elles occupent trois cent trente deux pages de l'édition posthume de Lyon (Opera omnia, six volumes in-f°, 1658, chez Anisson et Devenet), préparée par son dernier protecteur Louis Habert de Montmort et par son secrétaire Antoine de La Potherie, mais selon les instructions très précises de Gassendi lui-même. Classées dans le respect de la chronologie, très soigneusement relues et éditées, elles comportent un pourcentage infime de fautes typographiques. Une table des matières, composée selon l'ordre alphabétique des correspondants, précède les lettres et en décrit sommairement le contenu.Gassendi adresse des lettres latines à différents personnages de son époque, érudits et humanistes, hommes de sciences et hommes de lettres, ou Grands de ce monde, avec qui il entretient des relations amicales, de travail, ou de circonstances. D'avril 1621 à mai 1655, replacées dans leur contexte historique au sens large, politique, scientifique, elles rendent compte des grandes étapes de la carrière intellectuelle du philosophe de Digne et des principaux éléments de sa vie privée. Leur intérêt majeur réside dans la description d'un itinéraire intellectuel double, marqué à la fois par la redécouverte d'Épicure et par l'élaboration d'une pensée scientifique que fonde un nouveau modèle, celui de l'expérience.Les différents correspondants à qui Gassendi écrit dans l'ensemble de l'Europe savante communiquent en latin et constituent la République des lettres. Gassendi est au centre d'un réseau d'érudits qui s'emploient à rendre vie à la culture antique, par des travaux philologiques, archéologiques, historiques, philosophiques et à construire les nouveaux savoirs, notamment l'astronomie, par la mise en place d'une méthode d'investigation scientifique. Homme de science et homme de foi, il procède toute sa vie durant à une double recherche de la vérité, la vérité du philosophe et celle du chrétien dont il démontre le caractère complémentaire. Cette édition des Lettres latines comporte une traduction des lettres latines de Gassendi, assortie de notes.
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Trade in Good Taste
show More to view fulltext, buy and share links for:Trade in Good Taste show Less to hide fulltext, buy and share links for: Trade in Good TasteBy: Badeloch NoldusDuring the seventeenth century Dutch influence on the Baltic region, both economic and aesthetic, was unrivaled. In the wake of the Dutch monopoly on Baltic trade, cultural contacts between the Dutch Republic and the Baltic world flourished. The Dutch Republic was even to fulfil an exemplary function in the Baltic world (particularly in the Swedish Empire, the dominating power in the region), not solely limited to the commerce of commodities but extending to the domain of architecture and art as well.
In this intensive cultural traffic, an important role was set aside for Dutch immigrants, architects, artists, and their agents. Apart from their regular activities as diplomats or news correspondents, agents mediated in cultural affairs for patrons in the North. As such, they occupied a key role in the relations between the Baltic world and the Dutch Republic. The pivotal element in these networks, they negotiated between Baltic commissioners and Dutch architects, artists, and suppliers of luxury items, including sculptures, tapestries, paintings, as well as a wide range of books and prints - all of which were available on the Amsterdam market. These extensive networks mark the Dutch Republic as a major centre of architecture, art, and information, crucial to the cultural development of northern Europe.
The history of this lively trade in good taste is told on the basis of rich archival material, including drawings, book and art collection inventories, correspondence, travel journals, and diaries.
Badeloch Noldus is a Senior Researcher at Frederiksborg Castle, the Danish Museum of National History. Her interests cover art, agency and art trade in early modern Northern Europe. Recent publications include Your Humble Servant. Agents in Early Modern Europe (2006).
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Bruxelles et sa rivière
show More to view fulltext, buy and share links for:Bruxelles et sa rivière show Less to hide fulltext, buy and share links for: Bruxelles et sa rivièreBy: Chloé DeligneLe contrôle et le partage de l'eau sont d'importants outils du pouvoir, qu'il s'agisse d'orienter le développement d'une ville, de maîtriser certaines activités ou de soutenir la stabilisation des populations. L'étude de la gestion de l'eau, trop souvent oubliée des grandes synthèses historiques, mérite un regard approfondi, tant elle éclaire d'un jour nouveau l'histoire de nos villes. Cet ouvrage, dans lequel la Senne, rivière de Bruxelles, sert de fil conducteur à un périple historique renouvelé, entraîne le lecteur depuis le bassin des fontaines jusqu'à la roue des nombreux moulins de la région et montre que, quelles que soient l'époque et l'échelle spatiale concernées, la maîtrise de l'eau a été au cœur de logiques territoriales dont nous sommes encore les héritiers.
A l'échelle du Brabant, le prince veilla dès le 12e siècle à maximiser le potentiel économique de la Senne. Il cadenassa la rivière à l'amont de Bruxelles et établit plusieurs moulins en son cœur. A l'échelle de l'hinterland bruxellois, les capitaux urbains valorisèrent les moindres affluents durant tout le Moyen Age par l'établissement de longs chapelets d'étangs de pisciculture et d'innombrables moulins, tandis qu'au 16e siècle, le creusement du canal de Willebroek consacra l'emprise de la cité bien au-delà de ses murs. Enfin, à l'intérieur de la ville, la géographie de la distribution de l'eau quotidienne traduisait bien l'emprise des différents pouvoirs urbains. Les grandes familles bruxelloises contrôlaient les premiers points d'eau dispersés dans les quartiers urbanisés, les autorités communales étalaient la magnificience de la ville dans un réseau de fontaines d'apparat érigées aux points névralgiques de la cité, tandis qu'au 17e siècle, la Cour développait son propre réseau au départ de la machine hydraulique de Saint-Josse.
Ces aménagements hydrauliques provoquaient bien souvent des réactions imprévues dans le milieu. Inondations, tarissements, ensablement, etc. venaient régulièrement contrecarrer les désirs des gestionnaires, entraînés malgré eux dans de nouveaux cycles d'interventions. Ce livre, richement illustré, montre que les dynamiques environnementales participent pleinement à la construction des rapports socio-économiques, souvent conflictuels, qui se nouent autour de la gestion de l'eau.
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Des idoles mortes et muettes au Dieu vivant: Joseph, Aséneth et le fils de Pharaon dans un roman du Judaisme hellénisé
show More to view fulltext, buy and share links for:Des idoles mortes et muettes au Dieu vivant: Joseph, Aséneth et le fils de Pharaon dans un roman du Judaisme hellénisé show Less to hide fulltext, buy and share links for: Des idoles mortes et muettes au Dieu vivant: Joseph, Aséneth et le fils de Pharaon dans un roman du Judaisme helléniséBy: S. InowlockiLe Roman d'Aséneth était, jusqu'il y a peu, désigné sous le titre de Joseph et Aséneth. Les premières études relevant des "gender studies" ont toutefois démontré la prédominance du personnage d'Aséneth par rapport à celui de Joseph. Le titre de Roman d'Aséneth s'avère donc justifié. L'appellation Joseph et Aséneth, qui ne provient pas des manuscrits, marquait implicitement l'idée que ce texte appartenait à la même sphère, pour ne pas dire au même genre, que celle illustrée par des romans tels que Chairéas et Callirhoé, ou Habrocomès et Anthia, pour ne citer que ceux-là. Le changement de titre qui a été adopté ici indique donc d'emblée la parti pris (qui sera justifié plus loin) de ne pas mette l'écrit sur le même pied qu'un roman d'amour grec. Le Roman d'Aséneth fait partie de cette littérature dite apocryphe ou pseudépigraphique qui pose tant de problèmes aux chercheurs et aux simples lecteurs d'aujourd'hui. Il suscite de nombreuses difficultés tant d'édition, de datation, d'attribution et d'origine que d'interprétation. On parvient même difficilement à donner à la question fondamentale des buts poursuivis par son auteur anonyme une réponse entièrement satisfaisante. Ainsi, ce petit récit plein de mystère ne cesse-t-il, depuis la publication de ses éditions modernes, de faire l'objet de nouvelles interprétations, suggestions, et analyses en tout genre.
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Iranica Selecta. Studies in Honour of Professor Wojciech Skalmowski on the Occasion of his Seventieth Birthday
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La doctrine du sacrifice dans les Brahmanas
show More to view fulltext, buy and share links for:La doctrine du sacrifice dans les Brahmanas show Less to hide fulltext, buy and share links for: La doctrine du sacrifice dans les BrahmanasBy: Sylvain LéviPubliée en 1898, La Doctrine du Sacrifice est un classique des études indiennes. S. Lévi y met en lumière un corpus imposant, et méconnu, qu ’il analyse magistralement: la prose védique, ces vastes et étranges traités que sont les Brahmanas . Les textes que S. Lévi choisit, combine et commente montrent que de ce foisonnement de prescriptions rituelles, de mythes et de spéculations se dégage une doctrine cohérente, bien articulée, qui expose la logique interne des opérations sacrificielles et aussi leur portée: pour les auteurs des Brahmanas , le sacrifice rend compte de l ’organisation du cosmos, de la société, de la vie corporelle et psychique.
Le schéma sacrificiel de l ’Inde védique est-il un modèle universel? Il est en tout cas un élément fondamental pour toute étude comparative. Dès 1899, Hubert et Mauss prenaient appui sur les Brahmanas et leur interprétation par S. Lévi pour construire leur célèbre Essai. Au cours du XX e siècle, la réflexion des anthropologues a été constamment sollicitée par la notion de sacrifice et, plus généralement, de rituel: pour eux comme pour les indianistes, l ’ouvrage de S. Lévi demeure une source inépuisable.
La présente réédition reprend la Préface que L. Renou avait donnée à celle de 1966; s ’y ajoute une Postface par Ch. Malamoud
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Painting for the Market : Commercialisation of Art in Antwerp's Golden Age
show More to view fulltext, buy and share links for:Painting for the Market : Commercialisation of Art in Antwerp's Golden Age show Less to hide fulltext, buy and share links for: Painting for the Market : Commercialisation of Art in Antwerp's Golden AgeBy: Filip VermeylenThis study examines the process of commercialization of art which took place in Antwerp during the long sixteenth century, an era of rapid expansion of both the city’s economy and its art market. Indeed, Antwerp carved altarpieces, paintings, tapestries, books and other luxury items were exported to an area stretching from the Baltic region to the Mediterranean Basin during this time period. The key development that explains the success of Antwerp as an export center for the arts, the author argues, lies not only in the strength of the Antwerp economy and the artistic tradition of the Southern Netherlands, but specifically in the shift from ordering artwork on commission to the production for the open market. In other words, Antwerp artists were much more inclined to produce art on spec and, consequently, art was commercialized at an early stage and became the subject of intense trading.
Focusing on painting and to some degree on other art forms such as sculpture and tapestry, the author surveys the various factors that contributed to this phenomenon: proto-industrial workshops engaged in standardized production of popular images, and the sophisticated commercial infrastructure that the city could boast allowed art to be sold wholesale to an international clientele at the panden (specialized sales halls). However, the flourishing of the art market was ultimately a direct result of the increased demand for luxury goods, both foreign and domestic, and Antwerp was essentially the locale where supply and demand for art converged.
The booming art market led to increased commodization of works of art; art dealers entered on the scene and further professionalized the art trade during the second half of the sixteenth century. In painting, commercialization led to a diversification of the genres, a form of product innovation that generated new demand. Clearly, Antwerp’s pivotal position in the European trade network and its pioneering role in introducing capitalist commercial techniques had transformed the way art was marketed and produced.
The outbreak of the Dutch Revolt during the last third of the sixteenth century severely disrupted the economy of the Southern Netherlands, and as a result, the Antwerp art market collapsed in the mid-1580s. However, in the difficult closing years of the sixteenth century, a transformation process began to take shape in which the foundations were laid for yet a new era of cultural eminence for the city of Antwerp.
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Pierre Gassendi (1592-1655). Introduction à la vie savante
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Gassendi (1592-1655). Introduction à la vie savante show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Gassendi (1592-1655). Introduction à la vie savanteBy: Sylvie TaussigGassendi est un personnage paradoxal : son nom est célèbre, comme celui d’un adversaire de Descartes, parfois d’un astronome, mais son œuvre reste largement méconnue, faute d’éditions récentes. La présente édition a pour objet de faire mieux connaître l’homme, c’est-à-dire le savant, le penseur, l’homme d’Église et l’homme plus quotidien en éclairant son évolution intellectuelle et ses rapports avec les différentes doctrines de son temps.
Un premier volume Introduction à la vie savante se présente comme un essai, à mi chemin entre la biographie et l’histoire de la pensée ; il introduit au volume qu’il accompagne - la traduction annotée des Lettres latines de Gassendi dont c’est la première édition depuis 1658 ; mais il forme aussi une unité en soi, articulant des faits et des interprétations. S’appuyant sur la riche moisson des lettres, il décrit les particularités des correspondances savantes, met en évidence la culture commune de ceux qui la constituent, présente les grandes questions de la science de l’époque ; l’analyse plus précise de la philosophie de Gassendi ouvre des perspectives sur son épicurisme et l’importance de l’articulation originale qu’il propose dans l’invention de la modernité ; l’intérêt qu’il manifeste pour l’histoire de son temps introduit tout naturellement à la seconde partie du volume, un ensemble de notices biographiques qui recensent toutes les personnes que les lettres évoque. Une bibliographie complète le volume ; elle vaut aussi pour l’édition des lettres.
Car cette Introduction donne quelques notions permettant d’entrer plus facilement dans le monde des les Lettres latines de Gassendi qui suivent toute la carrière de l’homme mûr toujours en quête de la vérité. Le parcours de Gassendi rend compte des conditions d’élaboration de la pensée philosophique et scientifique dans la première moitié du dix-septième siècle : sa carrière et son état d’esprit reflètent la transition entre la Renaissance et l’âge classique, entre humanisme et rationalité. Philosophie et astronomie sont les deux champs de recherche auxquels il se consacre principalement, entre la recherche de démonstrations convaincantes, fondées sur les méthodes de la Nouvelle science, pour appuyer la thèse copernicienne, et la redécouverte d’Épicure, qu’il édite et commente, avant de proposer une interprétation moderne de l’épicurisme, enrichi de l’événement crucial que constitue la Révélation. Tout en explorant les relations à l’intérieur du cercle scientifique, elle renseigne aussi sur l’attitude du savant à l’égard du monde qui l’entoure, y compris les Grands, les guerres et l’histoire. Les lettres latines éclairent d’un jour nouveau l’ensemble des questions qu’agite à l’époque ce qui deviendra par la suite la République des lettres, dans tous les domaines de la pensée (physique, médecine, philosophie, atomisme, etc.).
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Rhétorique, poétique, spiritualité: La technique épique de Corippe dans la "Johannide"
show More to view fulltext, buy and share links for:Rhétorique, poétique, spiritualité: La technique épique de Corippe dans la "Johannide" show Less to hide fulltext, buy and share links for: Rhétorique, poétique, spiritualité: La technique épique de Corippe dans la "Johannide"By: Vincent ZariniIn the Iohannis the African poet Corippus, circa A.D. 550, celebrates the recent triumph of John Troglita, a Byzantine general, over insurgent Moors : an event which he regards as a victory of the Roman world over barbarians and of Christians over pagans. This study demonstrates that the poem belongs simultaneously to the panegyrical and epic genres. Then follows a survey of the neo-classical principles governing such a composition and an analysis of the epic style of Corippus (narrative, descriptions, catalogues, speeches, narrator’s intrusion), of the world view and of the spirituality pervading the poem. Corippus was aware that he might produce merely an impoverished classical epic : this is why he made of the Iohannis an original Christian epic.
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A Catalogue Raisonné of Scientific Instruments from the Louvain School, 1530-1600
show More to view fulltext, buy and share links for:A Catalogue Raisonné of Scientific Instruments from the Louvain School, 1530-1600 show Less to hide fulltext, buy and share links for: A Catalogue Raisonné of Scientific Instruments from the Louvain School, 1530-1600This object-based study concentrates on scientific instruments made in Louvain between c. 1530 and c.1600, a period in which the university fell from the peak of its importance into a state of decline. The instruments are characterised by elaborate decoration and by numerous technical innovations. The book comprises two parts: an introduction followed by a catalogue raisonné of almost ninety instruments from the Louvain masters, both signed and unsigned ones. The introduction outlines the circumstances of the foundation of this ‘Louvain school of instrument makers’, which entailed the merging of an intellectual center (based in the university) and a material culture (based in the workshops). A similar symbiosis occurred elsewhere in Europe, but never on the scale of Louvain. The presence of the Spanish Court in Brussels around 1540-1550 helped to provide the workshops with important commissions. Their role as a Maecenas is also discussed. The most important instrument makers were Gerard Mercator, Michael Piquer, Gualterus Arsenius, Adrian Descrolières and Adrian Zeelst. Little was previously known about these men - apart perhaps from Mercator - and even less about the output of their workshops. This book attempts to present for the first time a comprehensive survey of these workshops and how they may have influenced one another.
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La retraite et le sacerdoce chez Grégoire de Nazianze
show More to view fulltext, buy and share links for:La retraite et le sacerdoce chez Grégoire de Nazianze show Less to hide fulltext, buy and share links for: La retraite et le sacerdoce chez Grégoire de NazianzeBy: F. GautierCet ouvrage entend réviser la lecture traditionnelle du Nazianzène qui a "plaqué" sur son oeuvre l'opposition, anachronique, d'un monachisme identifié à la vie contemplative et retirée et du sacerdoce. Grégoire de Nazianze (330-390) définit au contraire le "moine" par une monotropie et une "étrangeté au monde" essentiellement intérieures qui n'exigent d'autre "solitude" que le célibat, privilégie un monachisme intégré à la communauté ecclésiale et une vie philosophique "mixte" et, finalement, se fait l'apologiste du moine-évêque comme parfait "philosophe". Sa vocation d'orateur et d'écrivain s'inscrit dans ce sacerdoce ascétique et offre deux substituts de l'anachorèse: par la périautologie en chaire - c'est une des clefs de son penchant autobiographique - comme par le labeur silencieux de l'écriture, il s'isole comme pur individu-en-relation-à-Dieu qui condescend à exercer le magistère du Verbe par charité spirituelle. Moine-évêque, Grégoire ne fut pas non plus évêque malgré lui, comme ont pu le faire croire les apologies des ses "fuites" du sacerdoce, ni ce contemplatif égotique, frileux et hypersensible qu'on a cru voir dessiné par les postures rhétoriques de l'autoapologie (en martyr) et de la diatribe. Tout, dans sa vie, et même avant sa naissance, dessine au contraire une véritable vocation active, et dans les turbulences de sa carrière ecclésiale auxquelles il a fait front, la retraite joue un rôle éminemment tactique.
Chaque fois qu'il a semblé nécessaire, ce livre offre, en début de partie ou de chapitre, de précieux aperçus documentés du contexte social et culturel (sur la ξενιτεία et la ξενιτεία του̃ κόσμου, l'oralité et l'écrit, l'autobiographie, la mobilité sociale) qui sont souvent l'occasion d'apports personnels de l'auteur. Permettant de faire le point sur les travaux consacrés à un homme que, en dépit de l'épithète de Théologien qu'il partage avec le seul saint Jean, on a longtemps cantonné au rôle du "littéraire" parmi le trio des Pères cappadociens, mais dont on commence à mieux mesurer la contribution doctrinale, il intéressera sans doute également les spécialistes du monachisme, de l'histoire du dogme et les biographes de Basile de Césarée.
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Laïcité dans le Nouveau Monde. Le cas du Québec
show More to view fulltext, buy and share links for:Laïcité dans le Nouveau Monde. Le cas du Québec show Less to hide fulltext, buy and share links for: Laïcité dans le Nouveau Monde. Le cas du QuébecBy: Micheline MilotAssocier la laïcité au Québec peut paraître surprenant. La laïcité est généralement perçue comme une singularité française, non sans liens avec le conflit et l’anticléricalisme. De ce fait, l’idéal normatif qu’elle désigne semble difficilement transposable dans d’autres cultures politiques. La France représente bien une tradition particulière d’émancipation du politique par rapport au pouvoir religieux, mais partout en Occident, la diversité ethno-culturelle, la diffusion du libéralisme, l’avancée des droits individuels, l’avènement de la démocratie et l’économie de marché sont autant de facteurs qui ont suscité une inévitable laïcisation du politique. Le processus est particulièrement remarquable dans le Nouveau Monde où diverses formes de laïcité se sont mises en place comme mode de régulation des relations Églises-État, dans des sociétés d’emblée plurielles.
Les éléments constitutifs de la laïcité se retrouvent ainsi dans d’autres contextes politiques et juridiques, même si le terme est plus ou moins volontairement tenu à distance ou tout simplement ignoré. Cet ouvrage vise, en premier lieu, à extraire la laïcité de son ancrage français et à définir les éléments fondamentaux d’une conception idéale-typique de la laïcité qui permette des comparaisons entre différents contextes nationaux. En second lieu, il applique le concept élaboré à l’une des sociétés du Nouveau Monde qui fut associée davantage à la théocratie qu’à la laïcité, soit le Québec. Le catholicisme, particulièrement sous l’impulsion de l’ultramontanisme, imprégna fortement la culture québécoise, au point que, dans l’interprétation du jeu des forces sociales, on a souvent confondu l’influence de l’Église catholique avec l’institutionnalisation des relations entre les sphères politique et religieuse. L’analyse s’attache à mettre au jour un processus de laïcisation à la québécoise qui s’est trouvé dans l’angle mort des représentations collectives de cette société, influencée à la fois par les traditions politiques britannique, française et américaine.
Avec l’avènement des États de droit, il s’avère toujours aussi pertinent de garder ouverte la réflexion sur la laïcité. Le pluralisme des convictions et la dérégulation du marché du croire dans les sociétés sécularisées mettent le politique au défi de trouver des aménagements qui soient légitimes, moralement et juridiquement, pour gérer cette nouvelle donne. Comment la laïcité peut-elle constituer un cadre d’aménagement du pluralisme et de régulation des conflits de droits que génère ce contexte, notamment en ce qui concerne la tension entre la liberté de pensée et la liberté de conscience, ou encore entre l’appartenance citoyenne et les revendications identitaires? C’est en situant ce questionnement au cœur du débat sur le multiculturalisme, qui agite autant l’univers nord-américain que français, que nous examinons la pertinence actuelle du principe de laïcité.
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Liberté et progrès chez Origène
show More to view fulltext, buy and share links for:Liberté et progrès chez Origène show Less to hide fulltext, buy and share links for: Liberté et progrès chez OrigèneBy: Georgios LekkasContre le fatalisme des astrologues ou contre les théories du hasard, contre le déterminisme gnostique ou contre l'irrévocabilité des anathèmes ecclésiastiques, contre l'arbitraire despotique, aussi, Origène a constamment défendu le pouvoir de la volonté libre, au détriment de sa tranquillité personnelle et, pour finir, au péril de sa vie. Si l'autonomie de la conscience morale et les prérogatives de la raison sont illustrées par ses actes, la liberté est encore au centre de sa réflexion sur l'homme, sur Dieu et sur le monde. Il en traite en homme d'Eglise, quand il déduit l'existence de la liberté de la doctrine du jugement divin. Il la façonne en inventeur de mythes féconds et fascinants, quant il en fait une pièce maîtresse du système destiné à éclairer l'aventure des êtres raisonnables, où la liberté est à la fois dangereuse et salvatrice. Les arguments du philosophie et ceux du théologien convergent pour distinguer le libre-arbitre de l'homme et la liberté de Dieu. L'interprète des Ecritures trouve dans la Bible les exemples innombrables des choix faits par les acteurs humains. Il s'y heurte aussi à des difficultés. L'avocat de la liberté décuple les talents de l'exégète dès que la lettre des écrits inspirés semble fournir des armes aux adversaires, qu'il s'agisse des récits de l'Exode sur l'endurcissement de Pharaon, auxquels fond écho des paroles de Paul, ou des textes évangéliques sur l'aveuglement produit délibérément par le tour des paraboles. Le travail de Georges Lekkas est unique, en ce qu'il construit une thèse qui suit parfaitement le rythme de l'élaboration origénienne et qui décrit l'évolution progressive du réseau argumentatif, depuis une structure inaugurale, celle de la création primitive, jusqu'à un accomplissement ultime, perceptible dès la représentation de l'entre-deux, le lieu d'exercice du libre-arbitre.
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The Apostles' Creed. Origin, History and some early Commentaries
show More to view fulltext, buy and share links for:The Apostles' Creed. Origin, History and some early Commentaries show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Apostles' Creed. Origin, History and some early CommentariesBy: L.H. WestraThis work will offer a comprehensive and up-to-date account of the origin and development of the Apostles' Creed (symbolum apostolorum), the first to appear since Kelly's Early Christian Creeds (1950). Westra offers a concise Forschungsgeschichte, gathers the fruits of more recent literature, and critically discusses the work of Markschies, Kinzig, and Vinzent (Tauffragen und Bekenntnis), who presented a completely novel theory on the origin of the Apostles' Creed in 1999.
A new feature in Westra's work is its discussion of the phenomenon of credal change - a long-felt need, as the different variants. How did these variants originate, and how did they develop over the course of the centuries in the different parts of th Western Church?
Consequently, Westra presents an elaborate overview of these different variants. He discusses the testimony of wellknown authors such as Ambrose, Augustine, and Rufinus anew, and also draws attention to a number of hitherto neglected or even unknown sources, thus replacing (at least as far as the Apostles' Creed is concerned) Hahn's Bibliothek der Symbole.
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Corpus de prières grecques et romaines
show More to view fulltext, buy and share links for:Corpus de prières grecques et romaines show Less to hide fulltext, buy and share links for: Corpus de prières grecques et romainesAuthors: Gérard Freyburger and Laurent PernotIn the civilisations of the Ancient World, where the holy was omnipresent, any undertaking of importance was placed under the aegis of the gods, for no other course of action was conceivable. Humankind addressed the divinity in particular through prayer, a means of communication of which Greek and Latin texts furnish numerous examples. The goal of the present work is to reflect the diversity of these speech acts to the gods in presenting a corpus of Greek and Roman pagan prayer. The authors have selected some two hundred texts covering all of the ancient period and representing different sources and genres : formulaic prayers of rituel, literary prayers in verse and prose, private writings, mystical and magical texts, and so on. They have presented the documents in the original tongue with a new translation and a commentary.
This is the companion volume to the Analytic Bibliography of Greek and Roman Prayer (Bibliographie analytique de la prière grecque et romaine) which began the collection.
Frédéric Chapot and Bernard Laurot, specialists of ancient language and literature, are associate professors at Marc Bloch University of Strasbourg.
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Guide pour l'histoire des ordres et congrégations religieuses, France, XVIe-XXe siècles
show More to view fulltext, buy and share links for:Guide pour l'histoire des ordres et congrégations religieuses, France, XVIe-XXe siècles show Less to hide fulltext, buy and share links for: Guide pour l'histoire des ordres et congrégations religieuses, France, XVIe-XXe sièclesCet ouvrage présente près de 250 Ordres et congrégations religieuses qui ont marqué l'histoire religieuse de la France du XVIe au XXe siècle. Sous la forme de notices historiques et bibliographiques rédigées par 190 chercheurs, universitaires et archivistes religieux, il fait une place importante à la mention et à la localisation des sources imprimées et manuscrites dans les dépôts publics et privés. Il se situe dans une perspective historique, autour de trois sections, l'héritage médiéval, la réforme catholique et la période contemporaine. Plusieurs index (sigles des congrégations, noms de personnes, dénominations des congrégations et mots clés) permettent des entrées croisées. Ce Guide s'adresse autant à des spécialistes du monde régulier et des congrégations, qu'à des étudiants ou chercheurs confrontés à un moment ou à un autre au phénomène congréganiste dans le cadre de travaux sur l'enseignement, le monde de la santé, la santé, l'histoire coloniale…
Daniel-Odon HUREL, né en 1963, est chargé de recherches au CNRS (Centre d'Etude des Religions du Livre) et chargé de conférences a l'École Pratique des Hautes Études (section Sciences religieuses). Spécialiste de l'histoire de la Congrégation de Saint-Maur et du monachisme bénédictin à l'époque moderne, il prépare actuellement l'inventaire et la publication de la correspondance de Dom Jean Mabillon ( † 1707).
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Les Actes de Mar-Mari. L'apôtre de la Mésopotamie
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Loin des préoccupations christologiques des grands conciles sur la double nature du Christ, vrai Dieu et vrai homme, les Actes se font l'écho des inquiétudes de l'Église syro-orientale (abusivement appelée 'nestorienne') face à l'étendue des succès du manichéisme : par bien des indices, sous le calame de l'auteur, Mari apparaît comme la figure antithétique de Mani. Ce récit apporte également un éclairage décisif sur certaines minorités religieuses méconnues comme les baptistes.
Si le nom Mar Mari (saint Mari) a peu d'écho en Occident, l'Orient chrétien lui a depuis longtemps associé une liturgie ; la cérémonie d'investiture du patriarche de l'Église de Perse s'achevait avec faste autour de ses reliques. Les listes de succession des évêques de Séleucie-Ctésiphon, la capitale, remontent en lignée directe jusqu'à Mar Mari. Aujourd'hui encore, la référence à cette figure fondatrice marque la mémoire et les traditions des chrétiens d'Iraq, d'Iran et diaspora - les Assyro-chaldéens.
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Marie Odiot de la Paillonne, fondatrice des Norbertines de Bonlieu (Drôme, 1840-1905)
show More to view fulltext, buy and share links for:Marie Odiot de la Paillonne, fondatrice des Norbertines de Bonlieu (Drôme, 1840-1905) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Marie Odiot de la Paillonne, fondatrice des Norbertines de Bonlieu (Drôme, 1840-1905)By: D.-M. DauzetLe présent ouvrage est issu de la découverte, en 1993, d'un important fonds d'archives privées, au monastère Sainte-Anne de Bonlieu, dans la Drôme (France). Tout entier centré sur la personne de Marie Odiot de la Paillonne, première supérieure de ce couvent de religieuses prémontrées (ou norbertines) en 1871, ce fonds contient un imposant récit de fondation, d'abondants écrits spirituels et une volumineuse correspondance (souvent conservée dans le double sens) entretenue avec des personnalités religieuses considérables du temps. L'exploitation systématique de ces milliers de pages oubliées a permis de faire resurgir l'attachante figure de cette aristocrate provençale, passionnée par la cause de Dieu dans une France républicaine peu favorable aux mystiques, et fondatrice d'un monastère de contemplatives dans une Eglise où le cléricalisme masculin s'effarouche de la liberté intérieure d'une femme décidément supérieure. Le parcours de cette religieuse atypique, qui rêve d'observances médiévales pour une communauté qu'elle fait entrer dans le XXème siècle, se termine en 1905 en Belgique, où elle a dû mener ses soeurs en exil. La vie et la correspondance de Marie Odiot de la Paillonne, jettent également un jour éclairant sur la physionomie de l'ordre de Prémontré au XIXème siècle, à une époque où cet Ordre ancien, ruiné par la Révolution, cherche en Europe les voies de sa restauration et d'une unité à refaire. Les derniers chapitres de l'ouvrage sont consacrés à la place (essentielle) de l'écriture dans la vie de Marie Odiot: lieu de combat, espace de liberté pour un langage féminin, tentative impossible de dire l'âme.
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Renaissance Florence in the Rhetoric of Two Popular Preachers
show More to view fulltext, buy and share links for:Renaissance Florence in the Rhetoric of Two Popular Preachers show Less to hide fulltext, buy and share links for: Renaissance Florence in the Rhetoric of Two Popular PreachersThe preaching of the Dominican friar Girolamo Savonarola and the period of his dominance (1494-1498) are a well-known chapter in the history of Renaissance Florence. Comparatively less research has been done on Savonarola's predecessors, the Dominican Giovanni Dominici and the Franciscan Bernardino da Siena whose sermons, as they appear in Tuscan reports (reportationes) by anonymous listeners of their preaching, are an invaluable source for the period. The reportationes are unique in that they transmit in full the actual preaching event and are not merely a doctrinal summary composed by the preacher. Many of these sermons are still in manuscript form, especially those of Dominici, whose sermons have never before been studied in detail and remain unpublished till now.
Dominici and Bernardino were active in Florence at a time when broad legal, social and cultural changes were taking place. This study examines the preachers' response to these changes, the alternatives they offered and their attempts to direct the life of the laity. The author focuses on their opinions on secular and ecclesiastical politics, education and humanism, morality and the family, and the economy and usury (including the role of the Jews). These preachers had widespread impact on the spiritual and daily lives of their listeners, particularly women, on political developments and on legislation against fringe groups such as Jews, homosexuals and prostitutes.
The study includes an edition of ten sermons by Dominici from MS Ricc. 1301 wich were delivered in Santa Maria Novella between 1400 and 1406.
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