Brepols Online Books Other Monographs Archive v2016 - bobar16moot
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Alfred Loisy. La crise de la foi dans le temps présent
show More to view fulltext, buy and share links for:Alfred Loisy. La crise de la foi dans le temps présent show Less to hide fulltext, buy and share links for: Alfred Loisy. La crise de la foi dans le temps présentAuthors: Rosanna Ciappa, François Laplanche, Christoph Theobald and Claude LangloisLa crise de la foi dans le temps présent : étrange manuscrit, sitôt écrit, sitôt mis de côté par son auteur, Alfred Loisy, qui l’utilise pourtant rapidement afi n d'y puiser la matière des chapitres centraux de L’Evangile et l’Eglise (1902), par quoi commence véritablement la crise moderniste. Manuscrit qu’il envisage, après l’orage, tout à la fois d’éditer et de détruire et qu’il lègue avec ses papiers à la Bibliothèque nationale de France… et à la postérité.
Un grand siècle plus tard, le temps est enfin venu de le lire dans son intégralité. Document impressionnant par sa dimension (il occupe presque les deux tiers de cet ouvrage) et par l’ampleur de ses vues (il embrasse une histoire croyante qu’il fait commencer avec l’Ancien Testament et qu’il amène jusqu’à l’actualité la plus brûlante), cet essai fut écrit en deux temps : une esquisse, au second semestre 1897, puis un texte définitif, rédigé sur une année pleine à partir de juillet 1898. Il porte un double titre, La crise de la foi dans le temps présent. Essais d’histoire et de philosophie religieuses, parce qu’il vise un double but, selon Loisy, commentateur de lui-même : faire « l’apologie du christianisme catholique » et proposer une « réforme du régime intellectuel dans le catholicisme romain ». Alfred Loisy, né en 1857, a 40 ans en 1897. Ecarté de l’Institut catholique en 1893 pour avoir voulu faire sérieusement le dangereux métier d’exégète, il exerce à Neuilly la fonction d’aumônier d’un pensionnat pour jeunes filles, où il prend à coeur sa modeste tâche tout en continuant ses publications savantes et en nouant des amitiés fécondes. Le premier exégète catholique de grand renom, depuis Richard Simon, écrit ici les réflexions d’un prêtre qui tente de déployer l’histoire du Salut en des termes qu’il veut à la fois exacts (rigueur exégétique) et actuels (relecture des dogmes).
L’entreprise collective qui a permis cette édition a vu le jour à l’initiative de François Laplanche, qui présente le texte de Loisy et en assure l’édition, et qui rappelle le contexte intellectuel et surtout exégétique des décennies précédentes. Deux autres spécialistes du Modernisme se sont mis, avec lui, au service de ce grand texte. Rosanna Ciappa scrute le temps d’une écriture d’immédiat réemploi et met en évidence la radicalisation des perspectives exégétiques de Loisy. Christoph Theobald restitue sa visée apologétique dans un xixe siècle fécond, de l’école de Tübingen à Newman, et dans un xxe siècle ponctué par le Concile de Vatican II. Claude Langlois esquisse, dans son avant-propos, les enjeux de la fin d’un siècle dont Loisy voulait aussi, à sa manière, être le contemporain.
François Laplanche✝, ancien directeur de recherches au CNRS, grand spécialiste de l’histoire de la Bible.
Rosanna Ciappa, professeur d’histoire du christianisme et de l’Eglise à l’Université Frédéric II de Naples.
Christoph Theobald, professeur de théologie fondamentale et dogmatique aux Facultés jésuites de Paris (Centre Sèvres), rédacteur en chef des Recherches de science religieuse.
Claude Langlois, directeur d’Etudes émérite à l’EPHE, ancien président de la Section des Sciences religieuses.
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Crónicas hispanas del siglo XIII
show More to view fulltext, buy and share links for:Crónicas hispanas del siglo XIII show Less to hide fulltext, buy and share links for: Crónicas hispanas del siglo XIIILa Crónica latina de los reyes de Castilla es una historia de los reinos de Castilla y León desde la muerte del conde Fernán González (970) hasta 1236. Transmitida sin nombre de autor, hoy día existe un cierto consenso en atribuirla al obispo Juan de Osma (†1246). No obstante, el estilo diferente de su última parte (capp. 60-75) sugiere la existencia de un segundo redactor que habría trabajado sobre materiales del autor principal. La Historia de la traslación de san Isidoro es un relato hagiográfico anónimo elaborado verosímilmente en el monasterio de San Isidoro de León a finales del s. xii o comienzos del xiii. Se ocupa del traslado de las reliquias del santo desde Sevilla a León en 1063, de los últimos años de Fernando I (†1065) y de los milagros acaecidos junto a la tumba del santo en tiempos de Alfonso VI (1065-1109). El Poema de Julia Rómula, en versos goliárdicos, es obra de Guillermo Pérez de la Calzada, abad de Sahagún (1129-1232), luego privado de su cargo y fallecido en la mayor pobreza en el monasterio de San Zoilo de Carrión. Centrado en la conquista de Sevilla en 1248 por Fernando III (1230-1252), el poema fue dedicado en 1250 al infante don Alfonso, el futuro Alfonso X el Sabio.
El texto latino en el que se basa este volumen apareció en la serie Corpus Christianorum Continuatio Mediaeualis bajo el título de Chronica Hispana saeculi XIII (CCCM 73). En los márgenes de esta traducción pueden encontrarse las referencias a las páginas correspondientes de la edición.
Luis Charlo Brea es profesor emérito en el Departamento de Filología Clásica de la Universidad de Cádiz. Juan Antonio Estévez Sola es profesor titular de Universidad en el Departamento de Filologías Integradas de la Universidad de Huelva. Rocío Carande Herrero es catedrática de Universidad en el Departamento de Filología Griega y Latina en la Universidad de Sevilla.
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Ephrem, a 'Jewish' Sage
show More to view fulltext, buy and share links for:Ephrem, a 'Jewish' Sage show Less to hide fulltext, buy and share links for: Ephrem, a 'Jewish' SageBy: Elena NarinskayaThis book seeks to reconsider the commonly held view that some of Ephrem’s writings are anti-Semitic, and that his relationship with Judaism is polemical and controversial. The outcome of the research highlights several key issues. First, it indicates that the whole emphasis of Ephrem’s critical remarks about Jews and Judaism is directed towards Christian conduct, and not towards Jews; and second, it considers Ephrem’s negative remarks towards Jews strictly within the context of his awareness of the need for a more clearly defined identity for the Syriac Church.
Furthermore, this book examines discernible parallels between Ephrem’s commentaries on Scripture and Jewish sources. Such an exercise contributes to a general portrait of Ephrem within the context of his Semitic background. And in addition, the book offers an alternative reading of Ephrem’s exegetical writings, suggesting that Ephrem was aiming to include Jews together with Christians among his target audience. Further analysis of Ephrem’s biblical commentaries suggests that his exegetical style resembles in many respects approaches to Scripture familiar to us from the writings of Jewish scholars.
A comparison of Ephrem’s writings with Jewish sources represents a legitimate exercise, considering ideas that Ephrem emphasises, exegetical techniques that he uses, and his great appreciation of ‘the People’ - the Jews as a chosen nation and the people of God - an appreciation which becomes apparent from Ephrem’s presentation of them. The process of reading Ephrem’s exegetical writings in parallel with Jewish sources strongly identifies him as an heir of Jewish exegetical tradition who is comfortably and thoroughly grounded in it. This reading identifies Ephrem on a theological, exegetical and methodological level as a Christian writer demonstrating the qualities and features of a Jewish sage.
The author, Elena Narinskaya, has been awarded a PhD at Durham University (Department of Theology and Religion) and is currently involved in Post-doctoral Studies offered by the Department of Theology and Religious Studies at the University of Wales, Lampeter. In her research she works with a variety of methodologies including historical and literary criticism, and philosophical techniques.
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Japeta. Édition et traduction.
show More to view fulltext, buy and share links for:Japeta. Édition et traduction. show Less to hide fulltext, buy and share links for: Japeta. Édition et traduction.Après l’édition d’Europe, comédie héroïque, de Richelieu et Desmaretstz de Saint-Sorlin (1642), la parution de son équivalent germanique, Japeta, fera date. Les « belles infidèles » ne sont pas réservées aux auteurs français : Harsdörfer traduisit la pièce de théâtre imaginée par Richelieu dès 1643, en pleine guerre de Trente Ans, premier conflit paneuropéen dont sortira l'ordre westphalien qui dominera les relations internationales jusqu'à la Révolution française. La simple existence de cette traduction, où l’on retrouve les mêmes personnages, dont les noms sont cependant changés, mérite qu’on s’y arrête, et la version qu’il propose à son lecteur est plus fascinante encore. Les glissements de sens et de projet, de philosophie politique, de rapport à la morale et à la religion, de rapport aux Anciens, sont constants, même si le fond de l’affaire reste le même : nous avons donc Japeta, reine libre et vierge, majestueuse, qui tente d'imposer la paix à ses deux belliqueux soupirants : l'orgueilleux Iberich, mollement soutenu par son parent, le très moral Adelman, et le chevaleresque Liliwert. Italmund est là aussi, otage tantôt de l'un, tantôt de l'autre, et Austerwig court à sa perte, amoureuse de cet Iberich qui se sert d’elle, comme arme dans ce conflit qui le conduit vers sa ruine. Liliwert l’emporte, lui qui fait sienne l'ambition de Japeta d’être « libre » et non point « possédée ». La pièce figure une arène de combat, politique certes, mais aussi et peut-être surtout moral. Si la pièce de Harsdorfer est, comme celle du cardinal, une manifestation d'un sentiment européen, elle scelle peut-être encore davantage l’union entre Liliwert, la France, et Adelman, l’Allemagne. Pour autant, cette traduction, qui ne se présente jamais comme telle, si elle illustre les affirmations de Harsdörfer, selon lequel la littérature allemande doit s’enrichir aux sources étrangères, sans compter sur son seul sol, infléchit le gallocentrisme de la pièce de Richelieu, et surtout déplace son centre d’intérêt de la politique vers la morale et la dimension littéraire.
Nous voulons, avec cette édition, qui comporte le texte allemand et la première traduction française, ainsi que des notes et une introduction, contribuer à ouvrir une brèche pour les études de départements qui trop souvent s’ignorent, la littérature française, et la littérature allemande. Les chercheurs se sont par le passé trop rarement penchés sur l’influence de la France sur la littérature allemande du début de l’âge baroque, dont Harsdörfer est une figure centrale. Japeta mérite cependant l’attention non seulement parce qu’elle s’écrit à un moment où les rapports de puissance se sont transformés, en Europe, mais aussi parce qu’elle émane d’un auteur protestant adaptant la pièce d’un cardinal ministre de la France, fille aînée de l’Église, et enfin parce qu’elle est le document le plus important, dans le domaine du théâtre, de l’influence, trop longtemps négligée par la germanistique et les études littéraires françaises, du classicisme français sur la littérature allemande.
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Julius Valère. Roman d'Alexandre
show More to view fulltext, buy and share links for:Julius Valère. Roman d'Alexandre show Less to hide fulltext, buy and share links for: Julius Valère. Roman d'AlexandreAlexander the Great’s exploits have a timeless appeal, thanks to their flair and exoticism, and they have provoked reflection on the meaning of history and on the exercise of power. This book offers a rich perspective on this cultural memory, in the form of a complete and coherent corpus of works, centred on the Roman world of the fourth century AD. The History of Alexander of Macedonia by Julius Valerius is given in Latin and in French, with a commentary. Four supplementary texts, also devoted to Alexander, are given in an appendix. These texts have never been translated before.
Julius Valerius transports his readers back to the Greece of Demosthenes and Aristotle. He gives spectacular accounts of all kinds of battles and describes cunning military stratagems and nocturnal getaways on horseback, interspersed with the founding of cities, encounters with beautiful princesses, as well as descriptions of works of art and of voyages to fantastic lands.
Rhetoric and religion have key parts to play in this schema, be they part of discourses, dialogues, letters, marvels, astrological calculations, sacrifices, oracles, prayers or mystical revelations. Julius Valerius’s History of Alexander provides vital evidence for the study of ancient religious rhetoric.
Jean-Pierre Callu, Member of the Institut de France, Emeritus Professor of the University of Paris- Sorbonne, is a leading French specialist of Greco-Roman civilization, and in particular of Roman history and literature of the imperial period. He has published on numismatics, archaeology, philology, and has edited the Augustan History as well as the works of Symmachus.
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La fabrique du visage. De la physiognomonie antique à la première greffe
show More to view fulltext, buy and share links for:La fabrique du visage. De la physiognomonie antique à la première greffe show Less to hide fulltext, buy and share links for: La fabrique du visage. De la physiognomonie antique à la première greffeLa diversité des études ici rassemblées s’ordonne autour de deux moments forts pour la réflexion : la publication d’un manuscrit inédit de Duchenne de Boulogne, Considérations sur la mécanique de la physionomie (1857), et la première greffe de la face, effectuée par Bernard Devauchelle et son équipe en novembre 2005 à Amiens. Ces événements soulèvent de nombreuses questions, tant en histoire des sciences biologiques et médicales qu’en histoire de la civilisation. Questions que suscite le vivant humain comme sujet d’intervention, mais aussi questions sur l’apparence comme dimension essentielle de l’existence humaine. Le défi à relever : prendre, ensemble, l’invention du visage et de l’expressivité comme sujets d’étude.
Les auteurs: Simon Byl, Sophie Cremades, François Dagognet, François Delaporte, Sophie Delaporte, Bernard Devauchelle, Arlette Farge, Emmanuel Fournier, Alain-Charles Masquelet, Julie Mazaleigue, Stéphane Ragot, Pierre Rousseau, Bertrand Taithe, Sylvie Testelin.
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Le positivisme politique et religieux au Brésil. Arbousse Bastide
show More to view fulltext, buy and share links for:Le positivisme politique et religieux au Brésil. Arbousse Bastide show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le positivisme politique et religieux au Brésil. Arbousse BastideAujourd’hui encore, le drapeau brésilien est le seul à porter une devise positiviste “Ordre et Progrès”. C’est dire le rôle que la Religion Positiviste de l’Humanité a joué dans la naissance du Brésil moderne, qu’il s’agisse d’éducation, de santé, de l’abolition de l’esclavage, de la séparation de l’Eglise et de l’Etat ou de la création de la République. Le présent travail, fondé sur une documentation quasiment inaccessible, avait été présenté en 1952 comme thèse complémentaire par Paul Arbousse Bastide (1899-1985) et n’avait jamais été publié. Redécouvert et présenté par Annie Petit et Francis Uteza, il n’a rien perdu de son actualité.
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Le temps des congrès catholiques
show More to view fulltext, buy and share links for:Le temps des congrès catholiques show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le temps des congrès catholiquesAuthors: C. Langlois and C. SorrelCet ouvrage rend compte de la pluralité des acteurs et de la prodigieuse multiplicité des « œuvres » durant le grand siècle français des congrès catholiques (1870-1970). L’étude des congrès s’inscrit dans une réflexion plus générale sur la modernisation du catholicisme et sur ses effets induits, entre instrumentalisation tactique de la modernité et changements radicaux, assumés ou subis. Les congrès constituent, en même temps, un territoire spécifique de l’histoire du mouvement catholique contemporain, notamment de l’apostolat des laïcs, acteurs majeurs de la vie de l’Église.Les congrès sont regroupés en cinq périodes distinctes, trois avant 1914 (les débuts, de 1870 à 1880 ; 1880-1900 ; 1900-1914), deux après 1918 (l’entre deux guerres et l’après Seconde guerre mondiale). Une place à part est faite aux congrès diocésains qui explosent, en réaction à la Séparation. Une autre, aux congrès marials et surtout eucharistiques, pour lesquels on a voulu identifier les différents niveaux auxquels l’activité congressiste se manifeste, de l’international au local.
Ce livre se présente comme un indispensable instrument de travail réunissant une « Bibliographie raisonnée des actes des congrès ». Il est l’aboutissement d’une enquête menée depuis une quinzaine d’années dans les bibliothèques françaises voire étrangères et particulièrement dans les fonds de la Bibliothèque nationale de France. La récente mise en ligne des fichiers de ces bibliothèques, qui a permis son achèvement, a rendu plus urgente encore cette publication.Cet ouvrage tout à la fois permet de rendre compte d’une pratique sociale longtemps dominante et propose des pistes nouvelles d’enquête en révélant des secteurs d’activités jusque là peu connus ou mal explorées.
Claude Langlois, directeur d’études émérite à l’Ecole pratique des Hautes études, a été élu sur la première chaire d’histoire et de sociologie du catholicisme contemporain. Il a présidé la section des Sciences religieuses et dirigé le GDR 1095 Histoire du Christianisme du CNRS.Christian Sorrel, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lyon (Lyon 2), est spécialiste de l’histoire religieuse de la France. Il a travaillé en particulier sur les crises du début du XXe siècle (Congrégations, Séparation des Églises et de l’État, Modernisme).
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Mirrors of Revolution
show More to view fulltext, buy and share links for:Mirrors of Revolution show Less to hide fulltext, buy and share links for: Mirrors of RevolutionFrom the English Civil War to the Fronde, from Masaniello to Robespierre, this book is one of the first attempts to create a European, transnational approach to the problems of the early modern age. It proposes a detailed reconstruction of the main interpretative tendencies that have developed around the English Civil War, the French Revolution, the so-called ‘Seventeenth-Century Crisis’: the Fronde and the Neapolitan revolt of Masaniello. And yet, Mirrors of Revolution agrees with neither the traditional social interpretations of the causes of revolt, nor with revisionist approaches that privilege the influence of discursive registers. Instead, it proposes an original interpretation of revolution based on the concept of political identity. In the terms of this analysis, revolutions do not reveal previously hidden social groups. Rather, revolutions become the central ground upon which new identities coalesce. With its usage of the Fronde and Masaniello as case-studies for extensive investigation, Mirrors of Revolution outlines a challenging and exciting reformulation of the concept, and causes, of revolution.
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Saints and Sinners in Early Christian Ireland: Moral Theology in the Lives of Saints Brigit and Columba
show More to view fulltext, buy and share links for:Saints and Sinners in Early Christian Ireland: Moral Theology in the Lives of Saints Brigit and Columba show Less to hide fulltext, buy and share links for: Saints and Sinners in Early Christian Ireland: Moral Theology in the Lives of Saints Brigit and ColumbaBy: Katja RitariIn this volume Katja Ritari shows how a theological reading of hagiography works towards gaining a fuller understanding of the complexity of issues that can be addressed in a hagiographical narrative and of the aims of the medieval authors. The three texts examined in this study belong to the earliest stratum of hagiographical writing in Ireland and thus provide evidence of the formation of an Irish Christian society. This work presents a fresh look at the earliest Lives of saints Brigit and Columba concentrating on moral theology through the image of an ideal Christian and his or her antithesis. In hagiography, the saint is presented as the paragon of perfect Christian behaviour, but the moral message concerning ideal Christian living can also be conveyed through the minor characters which populate the Lives as companions of the saint, and as witnesses and receivers of the effects of his or her miracles. This study is groundbreaking because it turns attention towards the portrayal of these characters, especially towards the lay people whose role in hagiography has thus far been neglected in scholarly studies. The topic of this study - a good Christian life - is a fundamental spiritual and theological question that has relevance to all Christians. It is a central question to the formation of a Christian identity and its soteriological significance makes it a focal theological issue.
Katja Ritari is a postdoctoral researcher at the department of World Cultures, Study of Religions, University of Helsinki. She holds a PhD from University College Cork, Ireland.
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Social Relations: Property and Power
show More to view fulltext, buy and share links for:Social Relations: Property and Power show Less to hide fulltext, buy and share links for: Social Relations: Property and PowerThe organization of society formed a crucial element in the remarkable development of the countryside in the North Sea area in the last 1500 years. Vital questions are: who owned the land? Who gained the profits from its exploitation? How was the use of rural resources controlled and changed? These questions have no simple answers, because the land has been subjected to competing claims, varying from region to region. In early times peasants mostly possessed and worked their holdings, but lords took much of the produce, and had the ultimate control over the land. In more recent times the occupiers and cultivators gained stronger rights over their farms. Neither lords nor peasants were free agents because communities governed the use of common lands. In the highly urbanized North Sea region towns and townspeople had considerable and increasing influence over the countryside. Change came from within society, for example from the tension and negotiation between lords and peasants, and the growing importance of the state and its policies. This volume also looks at the interaction between society and external changes, such as the rise and fall of the market, trends in population, and European integration.
Bas J.P. van Bavel is professor of Economic and Social History of the Middle Ages at Utrecht University, the Netherlands
Richard W. Hoyle is professor of Rural History at the University of Reading, United Kingdom
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The Christology of Theodore of Tarsus
show More to view fulltext, buy and share links for:The Christology of Theodore of Tarsus show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Christology of Theodore of TarsusBy: James SiemensTheodore of Tarsus served as archbishop of Canterbury for twenty-two years until his death in 690, aged eighty-eight. Because the only significant record we had of Theodore was that contained in Bede’s Historia, until recently it was very difficult to say anything about his life before this appointment, and even more difficult to determine anything about his thought. All of that changed in the last half of the twentieth century, when the discovery of some biblical glosses from Canterbury was revealed and the ensuing scholarship uncovered more of Theodore’s work than had previously been known. The Laterculus Malalianus is a text that benefited from treatment in this period. This present work examines the Laterculus for what it has to say about the person and work of Christ, and establishes that Theodore’s main theological inspiration was Irenaeus of Lyons and the concept of recapitulation, even while he cast his thought in language heavily drawn from the Syriac East, and Ephrem the Syrian in particular.
The volume represents a contribution to our understanding of the early medieval theological project in Britain, the transmission of eastern Mediterranean thought in the early medieval West and, ultimately, of the work of Theodore of Tarsus.
James Siemens continues to research theological questions arising from the encounter between the Greek and Semitic East and Latin West through the late antique and early medieval periods. He is an honorary research fellow at Cardiff University, and director of the nascent Theotokos Institute for Catholic Studies.
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‘Holy, Holier, Holiest’: The Sacred Topography of the Early Medieval Irish Church
show More to view fulltext, buy and share links for:‘Holy, Holier, Holiest’: The Sacred Topography of the Early Medieval Irish Church show Less to hide fulltext, buy and share links for: ‘Holy, Holier, Holiest’: The Sacred Topography of the Early Medieval Irish ChurchBy: David JenkinsThis book explores the morphology of early medieval Irish religious settlement. It seeks to shift the focus of academic interest away from simply the materiality of settlement towards a greater concern for its possible theological significance. The critical literature is reviewed and the archaeological and literary evidence revisited in search of evidence for a consistent early medieval Irish schema for the layout of religious settlement.
This study suggests that the enclosure and zoning of religious space was primarily inspired by depictions of the Jerusalem Temple through the medium of a universally received scriptural ‘canon of planning’. The distinctive early Irish religious landscape is a result of the convergence of this Christian exemplar of ordered holy space with vernacular building forms. These building forms were shaped by the legacy of Ireland’s recent pagan past whose architectural leitmotif was the circular or sub-circular form, in contrast to the buildings described in Christian texts.
Some of the traditional assumptions about the possible heterodox nature of the ecclesiology of the early medieval Irish church are also challenged. Irish religious topography is set within the context of a universal Christian understanding of holy space which impacts upon the topography of religious settlement not just in Ireland but further afield in Anglo-Saxon England, Gaul and the Middle East. In this the book, like many other recent studies, challenges the presumption that there was a ‘Celtic church’ distinctive in its practices from the wider church, while documenting the local contribution to Christian architecture.
Rev. Canon Dr David Harold Jenkins is an Anglican clergyman. Presently he is a residentiary canon at Carlisle Cathedral and Director of Education for the Diocese of Carlisle.
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'Paradise Lost' and Republican Tradition from Aristotle to Machiavelli
show More to view fulltext, buy and share links for:'Paradise Lost' and Republican Tradition from Aristotle to Machiavelli show Less to hide fulltext, buy and share links for: 'Paradise Lost' and Republican Tradition from Aristotle to MachiavelliBy: William WalkerThis major interdisciplinary study re-examines the political thought of John Milton, one of the celebrated proponents of the ‘Commonwealth and Free State’ that was established in England in the mid-seventeenth century. Walker shows that in his epic poem, Paradise Lost (1667), Milton presents a heterodox Protestant vision of politics. This vision differs radically from the vision of politics presented by republicans from Aristotle to Machiavelli, and by Milton himself in his major political prose. The study is based on close readings of primary texts and scholarship in literary criticism, philosophy, theology, and the history of political thought. It is thus a powerful challenge to the current consensus on Milton’s republicanism, his Christian humanism, and the shape of his oeuvre. It is, in addition, an important contribution to our understanding of a tradition of political thought that continues to inform modern republics.
Dr William Walker is Senior Lecturer in the School of English, Media & Performing Arts at the University of New South Wales. He completed an Honours BA and MA in English literature at the University of Western Ontario, and a PhD in English literature at The Johns Hopkins University. His research is focused on Locke, Milton, and the history of republican political thought.
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Ambigua to Thomas and Second Letter to Thomas
show More to view fulltext, buy and share links for:Ambigua to Thomas and Second Letter to Thomas show Less to hide fulltext, buy and share links for: Ambigua to Thomas and Second Letter to ThomasMaximus the Confessor, a monk and theologian of the seventh century, was a transmitter and creative interpreter of the dogmatic and ascetical traditions of the Greek-speaking Church, and an innovative mind in his own right. An important figure on the theological landscape of his day, he became deeply involved in the post-Chalcedonian Christological controversies concerning the natures, activities (energies), and wills in Christ, eventually suffering at the hands of the imperial authorities for his rejection of certain imperial dogmatic decrees. These decrees in his view denied the principle of the salvation of the cosmos: the perfect communion of divinity and humanity - as preserved in their own proper natures - in the one Christ. He died in exile on the Black Sea coast, soon after his trial in Constantinople, in 662.
The Ambigua to Thomas are a collection of chapters devoted to the exposition of passages from Gregory Nazianzen and Ps. Denys the Areopagite. Maximus uses the texts as a means of expounding the meaning of the perfect union of divinity and humanity in the one Christ, arriving ultimately at an interpretation of the phrase from Denys, which affirmed that Christ “conducted his life among us according to a certain new theandric activity.”
The source text of this volume appeared in Corpus Christianorum Series Graeca as Maximus Confessor - Ambigua ad Thomam una cum epistula secunda ad eundem (CCSG 48). References to the corresponding pages of the Corpus Christianorum edition are provided in the margins of this translation.
Joshua Lollar is currently conducting research at the Theology Department of the University of Notre Dame (USA).
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Arnold Geulincx, Éthique
show More to view fulltext, buy and share links for:Arnold Geulincx, Éthique show Less to hide fulltext, buy and share links for: Arnold Geulincx, ÉthiqueEn juillet 1665 paraît, en Hollande, le premier traité de l’Éthique d’Arnold Geulincx. Le texte complet n’en paraîtra en 1675, quelques années après la mort de son auteur. Qui aujourd’hui le sait ? De ces lieux, de ces temps, est-ce cette Éthique-là qui a fait date? Certainement non! Et c’est sans doute justice que nombre d’études consacrées à cet auteur, - Geulincx - prennent pour interrogation principale la question de son rapport à Spinoza dont l’Éthique, pense-t-on, dut commencer à être rédigée vers 1665 et achevée vers l675. Geulincx néanmoins connut des tribulations, géographiques et intellectuelles, qui l’amenèrent à formuler, de manière unique et singulière ses vues sur ce que la philosophie de l’époque pouvait affirmer en matière d’éthique. Question peu simple à cette croisée des perspectives, où l’on ne savait trop selon quelles modalités l’homme devait être mis au centre du discours philosophique - centre vide, «égout» pour reprendre une terminologie baroque assumée par Geulincx, ou épicentre d’une raison ou d’une vertu capable de sauver, dans le cadre de religions peu amènes pour les capacités propres de l’homme, la possibilité d’une liberté pensée comme soumission à la Raison.
Le présent travail entend avant tout donner à entendre à la voix d’un homme dont il est aujourd’hui attesté qu’elle fut entendue de son temps et contribua de manière significative, ne serait-ce que par les impasses dont elle a pu témoigner, à l’évolution de la pensée de l’époque. Aussi, dans cette perspective, laisserons-nous de côté la question aussi récurrente qu’implicite, en histoire des idées et de la philosophie, sur les grands et les petits. Inventeur ou créateur, continuateur ou précurseur, Geulincx présente l’intérêt d’une figure originale dans l’histoire des idées, et son Éthique condense des questions qui trouveront dans l’avenir les réponses diversement appréciées, diversement cohérentes : Spinoza, Malebranche, voire Leibniz puis Kant.
Est-il si primordial, d’emblée, de le caractériser - ce qui du reste est peu contestable - comme occasionnaliste ? Cette étiquette ne risque-t-elle pas d’épuiser à tort les potentialités d’une pensée qui trouvera bien d’autres développements ? Avant d’enrôler ce « mineur » dans les grands courants de l’histoire de la philosophie, ce travail de traduction voudrait lui donner la chance d’être lu dans des directions peut-être, sait-on jamais, insoupçonnées.
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Commentary on Samuel and Kings
show More to view fulltext, buy and share links for:Commentary on Samuel and Kings show Less to hide fulltext, buy and share links for: Commentary on Samuel and KingsAndrew of St Victor († 1175) was an exegete of a rare quality who set out to expound Scripture according to its literal sense, guided by the examples of Jerome and Hugh of Saint Victor.
The books of Samuel and Kings had a great influence on the spirituality and theology of the Middle Ages. To the medieval mind, they were more than just historical accounts; they attested to an important period in God’s dealings with this world. When interpreted typologically, they could also relate to other periods in the history of salvation. Yet before such higher spiritual wisdom could be attained, students at the school of Saint Victor first had to study the scriptural texts at the most basic level of allegorical interpretation: their historical, or literal, sense. The Commentary on Samuel and Kings offers such a literal explanation and gives an opportunity to study Andrew at work: as a critical researcher, who used concepts of grammar, literary theory, and science to elucidate the text and who made Jewish exegesis available to Christian scholarship, and as a compiler. His meticulous scholarship on the literal sense of Scripture formed an important component of the curriculum of the school at Saint Victor, where thorough learning was seen as a preparation for mystical knowledge and spiritual understanding.
The source text of this volume appeared in the series Corpus Christianorum Continuatio Mediaeualis as Andreas de Sancto Victore - Expositio hystorica in librum Regum (CCCM 53A). References to the corresponding pages of the edition are provided in the margins of this translation.
Frans van Liere holds a Ph.D. in medieval studies from Groningen University and is Professor of History at Calvin College (USA). His critical edition of the latin text appeared in 1996.
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La "Protectrice du Païs-Bas"
show More to view fulltext, buy and share links for:La "Protectrice du Païs-Bas" show Less to hide fulltext, buy and share links for: La "Protectrice du Païs-Bas"By: Annick DelfosseDans les Pays-Bas espagnols, morcelés par les revendications particularistes provinciales et bouleversés par d’incessantes guerres, se construit tout au long du xviie siècle une figure originale de la Vierge. «Reine de Guerre» et «Victorieuse», garante du pouvoir des Habsbourg et Patronne des villes, elle entre dans l’appareil symbolique que forgent les autorités pour promettre aux populations l’ordre espéré et fonder par la même occasion leur légitimité. L’Auteur repère et analyse les procédés qui ont contribué à définir ce rôle politique d’une Vierge puissante, triomphale et souveraine. Elle montre comment émerge cette fonction mariale autant dans la littérature pèlerine, dévotionnelle et théologique que dans les pratiques des communautés urbaines et de la Cour installée à Bruxelles.
Annick Delfosse est Docteur en Histoire de l'Université de Liège et Agrégée de l'enseignement secondaire supérieur. Actuellement chargée de recherches au F.N.R.S. et maître de conférences à l'Université de Liège ainsi qu'aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur, elle étudie les manifestations baroques du catholicisme post-tridentin et explore les rapports entretenus entre Église et État à l'époque moderne.
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La mission au féminin
show More to view fulltext, buy and share links for:La mission au féminin show Less to hide fulltext, buy and share links for: La mission au fémininDu premier départ vers les États-Unis et l’île bourbon, en 1817-1818, à la Révolution russe de 1917, cette anthologie réunit les lettres et journaux de celles que jusqu’à la fin du xix e siècle on appelait « les auxiliaires de la Mission ». Elles apportent un témoignage direct sur les œuvres des congrégations féminines, enseignantes et hospitalières, qui s’implantèrent sur tous les continents. Elles nous font pénétrer dans les collèges de jeunes filles de Valparaiso et Santiago du Chili, l’hôpital militaire de Saint-Louis du Sénégal, les léproseries du Japon, les bagnes de Guyane, les ouvroirs de Tong-Yuen-Fang et de Meknès. Embarquées pour un voyage souvent sans retour, elles décrivent les conditions de vie en mer pour les femmes, du temps de la marine à voile. Sous tous les climats, infirmières ou éducatrices, elles sont aussi fermières, lavandières, cuisinières; elles disent, jour après jour, la découverte du pays et de ses mœurs, les relations avec les notables, les tracasseries administratives, les batailles d’intendance, la foi en Dieu et le souci de l’Humain. Elles apportent leur regard sur quelques pages d’histoire, inscrites dans la mémoire collective : l’éruption de la Montagne Pelée, les persécutions des chrétiens de Chine, la déportation des Indiens d’Amérique, les premières prisons de Lénine.
Chantal Paisant est Maître de conférences à l’université Michel de Montaigne - Bordeaux 3, détachée auprès de la Fondation d’Auteuil. Ancien Doyen de la Faculté d’éducation de l’Institut Catholique de Paris, elle y a fondé le Groupe de Recherches Interdisciplinaires sur les Écritures Missionnaires. Agrégée et docteur es lettres, ses publications (articles, éditions, directions d’ouvrages) portent sur les écritures féminines de la mission.
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Lactance: De opificio dei
show More to view fulltext, buy and share links for:Lactance: De opificio dei show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lactance: De opificio deiPourquoi l’être humain est-il doté de deux yeux et de deux oreilles ? Pourquoi n’est-il pas recouvert de poils ? Pourquoi l’extrémité de son nez est-elle souple ? Pourquoi naît-il nu et sans arme ? A quoi sert la poitrine des hommes ? La luette ? Les replis intestinaux ? La trachée-artère ? La rondeur des fesses ? Comment se produit la conception ? Comment fonctionne la vessie ? Comment s’endort-on et pourquoi rêve-t-on ? Comment un fils peut-il ressembler à sa mère ? D’où vient l’âme ? D’où viennent la voix et le mutisme ? Qu’en est-il de l’estomac, du cœur, des cheveux, de la barbe, des mains ? C’est à ces questions et à bien d’autres encore que le rhéteur Lactance, fraîchement converti au christianisme, tente de répondre dans son De opificio Dei, composé à l’aube du IVe siècle, au plus fort de la « Grande Persécution » contre les chrétiens. Pourtant, il ne faudrait pas s’y tromper : ce texte atypique qui chante les louanges du corps humain n’est rien moins qu’un traité médical. Loin d’être une fin en soi, l’exposé d’anatomie n’est qu’un moyen pour louer Dieu à travers sa créature et pour réaffirmer en des temps difficiles la perfection et l’efficience de la Providence divine. Le finalisme militant qui oriente la composition met en évidence la visée protreptique d’un ouvrage qui se signale à la fois par une réception éclectique de la culture antique et par une attitude polémique à l’égard de la tradition philosophique. Ainsi la description lactancienne de l’homme se présente-t-elle en premier lieu comme une réponse critique à Lucrèce et à Cicéron.
De fait, l’ambiguïté du De opificio Dei ne renvoie pas seulement au contexte événementiel des persécutions, elle s’inscrit aussi dans le cadre d’une confrontation originelle entre christianisme et philosophie, largement diffusée par la littérature apologétique. Même si Lactance, comme la plupart de ses contemporains, pense au moyen des cadres et des outils fournis par les écoles philosophiques, il met leur vocabulaire et leurs concepts au service de la vraie sagesse que représente, à ses yeux, le christianisme. Or cette interpretatio christiana prend une forme paradoxale : dans ce qui semble être son premier ouvrage chrétien, l’apologiste mobilise en effet ce que nous appellerions aujourd’hui son « bagage culturel », constitué en majorité de classiques latins, mais ne donne quasiment aucune place aux références explicitement chrétiennes. Comment rendre compte de ce « crypto-christianisme », qui ne put assurément tromper quelque lecteur que ce fût ?
L’objectif de la présente édition est de faire connaître à un large cercle de lecteurs éclairés l’intérêt et le rôle médiateur d’un ouvrage méconnu, qui se situe à la croisée de multiples traditions : littéraire, philosophique, médicale, poétique, rhétorique, étymologique, encyclopédique. Il s’agit de restituer le De opificio Dei dans son contexte culturel et intellectuel pour mettre en valeur les enjeux idéologiques d’une synthèse qui constitue une étape importante dans la transmission et la vulgarisation des savoirs anthropologiques depuis le Timée de Platon jusqu’au Moyen Âge. Dans cette perspective, l’introduction, fondée sur une mise en perspective à la fois synchronique et diachronique, vise en premier lieu à fournir les éléments nécessaires à l’intelligence de ce traité, qui offre un exemple représentatif de ce que pouvait être la culture générale d’un lettré de l’Antiquité tardive. La traduction se veut attentive à l’enthousiasme - parfois naïf - de Lactance pour l’œuvre du Créateur, aux images qui pallient l’imprécision de la terminologie anatomique ainsi qu’aux marques d’oralité, qu’elles soient traces d’un dialogue réel avec Démétrianus, le destinataire du traité, ou mise en scène d’une véhémente polémique anti-épicurienne. Quant aux annotations, qui abordent à la fois les questions anatomiques, philosophiques et littéraires, elles s’attachent à situer le texte dans l’histoire des idées et à expliciter le dialogue que Lactance entretient avec ses prédécesseurs.
L’approche privilégiée ici tend à dégager le De opificio d’une interprétation religieuse et d’une tonalité chrétienne qui ne suffisent pas à rendre compte de sa spécificité.
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