Brepols Online Books Other Monographs Archive v2016 - bobar16moot
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Alfred Loisy. La crise de la foi dans le temps présent
show More to view fulltext, buy and share links for:Alfred Loisy. La crise de la foi dans le temps présent show Less to hide fulltext, buy and share links for: Alfred Loisy. La crise de la foi dans le temps présentAuthors: Rosanna Ciappa, François Laplanche, Christoph Theobald and Claude LangloisLa crise de la foi dans le temps présent : étrange manuscrit, sitôt écrit, sitôt mis de côté par son auteur, Alfred Loisy, qui l’utilise pourtant rapidement afi n d'y puiser la matière des chapitres centraux de L’Evangile et l’Eglise (1902), par quoi commence véritablement la crise moderniste. Manuscrit qu’il envisage, après l’orage, tout à la fois d’éditer et de détruire et qu’il lègue avec ses papiers à la Bibliothèque nationale de France… et à la postérité.
Un grand siècle plus tard, le temps est enfin venu de le lire dans son intégralité. Document impressionnant par sa dimension (il occupe presque les deux tiers de cet ouvrage) et par l’ampleur de ses vues (il embrasse une histoire croyante qu’il fait commencer avec l’Ancien Testament et qu’il amène jusqu’à l’actualité la plus brûlante), cet essai fut écrit en deux temps : une esquisse, au second semestre 1897, puis un texte définitif, rédigé sur une année pleine à partir de juillet 1898. Il porte un double titre, La crise de la foi dans le temps présent. Essais d’histoire et de philosophie religieuses, parce qu’il vise un double but, selon Loisy, commentateur de lui-même : faire « l’apologie du christianisme catholique » et proposer une « réforme du régime intellectuel dans le catholicisme romain ». Alfred Loisy, né en 1857, a 40 ans en 1897. Ecarté de l’Institut catholique en 1893 pour avoir voulu faire sérieusement le dangereux métier d’exégète, il exerce à Neuilly la fonction d’aumônier d’un pensionnat pour jeunes filles, où il prend à coeur sa modeste tâche tout en continuant ses publications savantes et en nouant des amitiés fécondes. Le premier exégète catholique de grand renom, depuis Richard Simon, écrit ici les réflexions d’un prêtre qui tente de déployer l’histoire du Salut en des termes qu’il veut à la fois exacts (rigueur exégétique) et actuels (relecture des dogmes).
L’entreprise collective qui a permis cette édition a vu le jour à l’initiative de François Laplanche, qui présente le texte de Loisy et en assure l’édition, et qui rappelle le contexte intellectuel et surtout exégétique des décennies précédentes. Deux autres spécialistes du Modernisme se sont mis, avec lui, au service de ce grand texte. Rosanna Ciappa scrute le temps d’une écriture d’immédiat réemploi et met en évidence la radicalisation des perspectives exégétiques de Loisy. Christoph Theobald restitue sa visée apologétique dans un xixe siècle fécond, de l’école de Tübingen à Newman, et dans un xxe siècle ponctué par le Concile de Vatican II. Claude Langlois esquisse, dans son avant-propos, les enjeux de la fin d’un siècle dont Loisy voulait aussi, à sa manière, être le contemporain.
François Laplanche✝, ancien directeur de recherches au CNRS, grand spécialiste de l’histoire de la Bible.
Rosanna Ciappa, professeur d’histoire du christianisme et de l’Eglise à l’Université Frédéric II de Naples.
Christoph Theobald, professeur de théologie fondamentale et dogmatique aux Facultés jésuites de Paris (Centre Sèvres), rédacteur en chef des Recherches de science religieuse.
Claude Langlois, directeur d’Etudes émérite à l’EPHE, ancien président de la Section des Sciences religieuses.
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Crónicas hispanas del siglo XIII
show More to view fulltext, buy and share links for:Crónicas hispanas del siglo XIII show Less to hide fulltext, buy and share links for: Crónicas hispanas del siglo XIIILa Crónica latina de los reyes de Castilla es una historia de los reinos de Castilla y León desde la muerte del conde Fernán González (970) hasta 1236. Transmitida sin nombre de autor, hoy día existe un cierto consenso en atribuirla al obispo Juan de Osma (†1246). No obstante, el estilo diferente de su última parte (capp. 60-75) sugiere la existencia de un segundo redactor que habría trabajado sobre materiales del autor principal. La Historia de la traslación de san Isidoro es un relato hagiográfico anónimo elaborado verosímilmente en el monasterio de San Isidoro de León a finales del s. xii o comienzos del xiii. Se ocupa del traslado de las reliquias del santo desde Sevilla a León en 1063, de los últimos años de Fernando I (†1065) y de los milagros acaecidos junto a la tumba del santo en tiempos de Alfonso VI (1065-1109). El Poema de Julia Rómula, en versos goliárdicos, es obra de Guillermo Pérez de la Calzada, abad de Sahagún (1129-1232), luego privado de su cargo y fallecido en la mayor pobreza en el monasterio de San Zoilo de Carrión. Centrado en la conquista de Sevilla en 1248 por Fernando III (1230-1252), el poema fue dedicado en 1250 al infante don Alfonso, el futuro Alfonso X el Sabio.
El texto latino en el que se basa este volumen apareció en la serie Corpus Christianorum Continuatio Mediaeualis bajo el título de Chronica Hispana saeculi XIII (CCCM 73). En los márgenes de esta traducción pueden encontrarse las referencias a las páginas correspondientes de la edición.
Luis Charlo Brea es profesor emérito en el Departamento de Filología Clásica de la Universidad de Cádiz. Juan Antonio Estévez Sola es profesor titular de Universidad en el Departamento de Filologías Integradas de la Universidad de Huelva. Rocío Carande Herrero es catedrática de Universidad en el Departamento de Filología Griega y Latina en la Universidad de Sevilla.
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Ephrem, a 'Jewish' Sage
show More to view fulltext, buy and share links for:Ephrem, a 'Jewish' Sage show Less to hide fulltext, buy and share links for: Ephrem, a 'Jewish' SageBy: Elena NarinskayaThis book seeks to reconsider the commonly held view that some of Ephrem’s writings are anti-Semitic, and that his relationship with Judaism is polemical and controversial. The outcome of the research highlights several key issues. First, it indicates that the whole emphasis of Ephrem’s critical remarks about Jews and Judaism is directed towards Christian conduct, and not towards Jews; and second, it considers Ephrem’s negative remarks towards Jews strictly within the context of his awareness of the need for a more clearly defined identity for the Syriac Church.
Furthermore, this book examines discernible parallels between Ephrem’s commentaries on Scripture and Jewish sources. Such an exercise contributes to a general portrait of Ephrem within the context of his Semitic background. And in addition, the book offers an alternative reading of Ephrem’s exegetical writings, suggesting that Ephrem was aiming to include Jews together with Christians among his target audience. Further analysis of Ephrem’s biblical commentaries suggests that his exegetical style resembles in many respects approaches to Scripture familiar to us from the writings of Jewish scholars.
A comparison of Ephrem’s writings with Jewish sources represents a legitimate exercise, considering ideas that Ephrem emphasises, exegetical techniques that he uses, and his great appreciation of ‘the People’ - the Jews as a chosen nation and the people of God - an appreciation which becomes apparent from Ephrem’s presentation of them. The process of reading Ephrem’s exegetical writings in parallel with Jewish sources strongly identifies him as an heir of Jewish exegetical tradition who is comfortably and thoroughly grounded in it. This reading identifies Ephrem on a theological, exegetical and methodological level as a Christian writer demonstrating the qualities and features of a Jewish sage.
The author, Elena Narinskaya, has been awarded a PhD at Durham University (Department of Theology and Religion) and is currently involved in Post-doctoral Studies offered by the Department of Theology and Religious Studies at the University of Wales, Lampeter. In her research she works with a variety of methodologies including historical and literary criticism, and philosophical techniques.
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Japeta. Édition et traduction.
show More to view fulltext, buy and share links for:Japeta. Édition et traduction. show Less to hide fulltext, buy and share links for: Japeta. Édition et traduction.Après l’édition d’Europe, comédie héroïque, de Richelieu et Desmaretstz de Saint-Sorlin (1642), la parution de son équivalent germanique, Japeta, fera date. Les « belles infidèles » ne sont pas réservées aux auteurs français : Harsdörfer traduisit la pièce de théâtre imaginée par Richelieu dès 1643, en pleine guerre de Trente Ans, premier conflit paneuropéen dont sortira l'ordre westphalien qui dominera les relations internationales jusqu'à la Révolution française. La simple existence de cette traduction, où l’on retrouve les mêmes personnages, dont les noms sont cependant changés, mérite qu’on s’y arrête, et la version qu’il propose à son lecteur est plus fascinante encore. Les glissements de sens et de projet, de philosophie politique, de rapport à la morale et à la religion, de rapport aux Anciens, sont constants, même si le fond de l’affaire reste le même : nous avons donc Japeta, reine libre et vierge, majestueuse, qui tente d'imposer la paix à ses deux belliqueux soupirants : l'orgueilleux Iberich, mollement soutenu par son parent, le très moral Adelman, et le chevaleresque Liliwert. Italmund est là aussi, otage tantôt de l'un, tantôt de l'autre, et Austerwig court à sa perte, amoureuse de cet Iberich qui se sert d’elle, comme arme dans ce conflit qui le conduit vers sa ruine. Liliwert l’emporte, lui qui fait sienne l'ambition de Japeta d’être « libre » et non point « possédée ». La pièce figure une arène de combat, politique certes, mais aussi et peut-être surtout moral. Si la pièce de Harsdorfer est, comme celle du cardinal, une manifestation d'un sentiment européen, elle scelle peut-être encore davantage l’union entre Liliwert, la France, et Adelman, l’Allemagne. Pour autant, cette traduction, qui ne se présente jamais comme telle, si elle illustre les affirmations de Harsdörfer, selon lequel la littérature allemande doit s’enrichir aux sources étrangères, sans compter sur son seul sol, infléchit le gallocentrisme de la pièce de Richelieu, et surtout déplace son centre d’intérêt de la politique vers la morale et la dimension littéraire.
Nous voulons, avec cette édition, qui comporte le texte allemand et la première traduction française, ainsi que des notes et une introduction, contribuer à ouvrir une brèche pour les études de départements qui trop souvent s’ignorent, la littérature française, et la littérature allemande. Les chercheurs se sont par le passé trop rarement penchés sur l’influence de la France sur la littérature allemande du début de l’âge baroque, dont Harsdörfer est une figure centrale. Japeta mérite cependant l’attention non seulement parce qu’elle s’écrit à un moment où les rapports de puissance se sont transformés, en Europe, mais aussi parce qu’elle émane d’un auteur protestant adaptant la pièce d’un cardinal ministre de la France, fille aînée de l’Église, et enfin parce qu’elle est le document le plus important, dans le domaine du théâtre, de l’influence, trop longtemps négligée par la germanistique et les études littéraires françaises, du classicisme français sur la littérature allemande.
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Julius Valère. Roman d'Alexandre
show More to view fulltext, buy and share links for:Julius Valère. Roman d'Alexandre show Less to hide fulltext, buy and share links for: Julius Valère. Roman d'AlexandreAlexander the Great’s exploits have a timeless appeal, thanks to their flair and exoticism, and they have provoked reflection on the meaning of history and on the exercise of power. This book offers a rich perspective on this cultural memory, in the form of a complete and coherent corpus of works, centred on the Roman world of the fourth century AD. The History of Alexander of Macedonia by Julius Valerius is given in Latin and in French, with a commentary. Four supplementary texts, also devoted to Alexander, are given in an appendix. These texts have never been translated before.
Julius Valerius transports his readers back to the Greece of Demosthenes and Aristotle. He gives spectacular accounts of all kinds of battles and describes cunning military stratagems and nocturnal getaways on horseback, interspersed with the founding of cities, encounters with beautiful princesses, as well as descriptions of works of art and of voyages to fantastic lands.
Rhetoric and religion have key parts to play in this schema, be they part of discourses, dialogues, letters, marvels, astrological calculations, sacrifices, oracles, prayers or mystical revelations. Julius Valerius’s History of Alexander provides vital evidence for the study of ancient religious rhetoric.
Jean-Pierre Callu, Member of the Institut de France, Emeritus Professor of the University of Paris- Sorbonne, is a leading French specialist of Greco-Roman civilization, and in particular of Roman history and literature of the imperial period. He has published on numismatics, archaeology, philology, and has edited the Augustan History as well as the works of Symmachus.
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La fabrique du visage. De la physiognomonie antique à la première greffe
show More to view fulltext, buy and share links for:La fabrique du visage. De la physiognomonie antique à la première greffe show Less to hide fulltext, buy and share links for: La fabrique du visage. De la physiognomonie antique à la première greffeLa diversité des études ici rassemblées s’ordonne autour de deux moments forts pour la réflexion : la publication d’un manuscrit inédit de Duchenne de Boulogne, Considérations sur la mécanique de la physionomie (1857), et la première greffe de la face, effectuée par Bernard Devauchelle et son équipe en novembre 2005 à Amiens. Ces événements soulèvent de nombreuses questions, tant en histoire des sciences biologiques et médicales qu’en histoire de la civilisation. Questions que suscite le vivant humain comme sujet d’intervention, mais aussi questions sur l’apparence comme dimension essentielle de l’existence humaine. Le défi à relever : prendre, ensemble, l’invention du visage et de l’expressivité comme sujets d’étude.
Les auteurs: Simon Byl, Sophie Cremades, François Dagognet, François Delaporte, Sophie Delaporte, Bernard Devauchelle, Arlette Farge, Emmanuel Fournier, Alain-Charles Masquelet, Julie Mazaleigue, Stéphane Ragot, Pierre Rousseau, Bertrand Taithe, Sylvie Testelin.
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Le positivisme politique et religieux au Brésil. Arbousse Bastide
show More to view fulltext, buy and share links for:Le positivisme politique et religieux au Brésil. Arbousse Bastide show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le positivisme politique et religieux au Brésil. Arbousse BastideAujourd’hui encore, le drapeau brésilien est le seul à porter une devise positiviste “Ordre et Progrès”. C’est dire le rôle que la Religion Positiviste de l’Humanité a joué dans la naissance du Brésil moderne, qu’il s’agisse d’éducation, de santé, de l’abolition de l’esclavage, de la séparation de l’Eglise et de l’Etat ou de la création de la République. Le présent travail, fondé sur une documentation quasiment inaccessible, avait été présenté en 1952 comme thèse complémentaire par Paul Arbousse Bastide (1899-1985) et n’avait jamais été publié. Redécouvert et présenté par Annie Petit et Francis Uteza, il n’a rien perdu de son actualité.
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Le temps des congrès catholiques
show More to view fulltext, buy and share links for:Le temps des congrès catholiques show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le temps des congrès catholiquesAuthors: C. Langlois and C. SorrelCet ouvrage rend compte de la pluralité des acteurs et de la prodigieuse multiplicité des « œuvres » durant le grand siècle français des congrès catholiques (1870-1970). L’étude des congrès s’inscrit dans une réflexion plus générale sur la modernisation du catholicisme et sur ses effets induits, entre instrumentalisation tactique de la modernité et changements radicaux, assumés ou subis. Les congrès constituent, en même temps, un territoire spécifique de l’histoire du mouvement catholique contemporain, notamment de l’apostolat des laïcs, acteurs majeurs de la vie de l’Église.Les congrès sont regroupés en cinq périodes distinctes, trois avant 1914 (les débuts, de 1870 à 1880 ; 1880-1900 ; 1900-1914), deux après 1918 (l’entre deux guerres et l’après Seconde guerre mondiale). Une place à part est faite aux congrès diocésains qui explosent, en réaction à la Séparation. Une autre, aux congrès marials et surtout eucharistiques, pour lesquels on a voulu identifier les différents niveaux auxquels l’activité congressiste se manifeste, de l’international au local.
Ce livre se présente comme un indispensable instrument de travail réunissant une « Bibliographie raisonnée des actes des congrès ». Il est l’aboutissement d’une enquête menée depuis une quinzaine d’années dans les bibliothèques françaises voire étrangères et particulièrement dans les fonds de la Bibliothèque nationale de France. La récente mise en ligne des fichiers de ces bibliothèques, qui a permis son achèvement, a rendu plus urgente encore cette publication.Cet ouvrage tout à la fois permet de rendre compte d’une pratique sociale longtemps dominante et propose des pistes nouvelles d’enquête en révélant des secteurs d’activités jusque là peu connus ou mal explorées.
Claude Langlois, directeur d’études émérite à l’Ecole pratique des Hautes études, a été élu sur la première chaire d’histoire et de sociologie du catholicisme contemporain. Il a présidé la section des Sciences religieuses et dirigé le GDR 1095 Histoire du Christianisme du CNRS.Christian Sorrel, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Lyon (Lyon 2), est spécialiste de l’histoire religieuse de la France. Il a travaillé en particulier sur les crises du début du XXe siècle (Congrégations, Séparation des Églises et de l’État, Modernisme).
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Mirrors of Revolution
show More to view fulltext, buy and share links for:Mirrors of Revolution show Less to hide fulltext, buy and share links for: Mirrors of RevolutionFrom the English Civil War to the Fronde, from Masaniello to Robespierre, this book is one of the first attempts to create a European, transnational approach to the problems of the early modern age. It proposes a detailed reconstruction of the main interpretative tendencies that have developed around the English Civil War, the French Revolution, the so-called ‘Seventeenth-Century Crisis’: the Fronde and the Neapolitan revolt of Masaniello. And yet, Mirrors of Revolution agrees with neither the traditional social interpretations of the causes of revolt, nor with revisionist approaches that privilege the influence of discursive registers. Instead, it proposes an original interpretation of revolution based on the concept of political identity. In the terms of this analysis, revolutions do not reveal previously hidden social groups. Rather, revolutions become the central ground upon which new identities coalesce. With its usage of the Fronde and Masaniello as case-studies for extensive investigation, Mirrors of Revolution outlines a challenging and exciting reformulation of the concept, and causes, of revolution.
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Saints and Sinners in Early Christian Ireland: Moral Theology in the Lives of Saints Brigit and Columba
show More to view fulltext, buy and share links for:Saints and Sinners in Early Christian Ireland: Moral Theology in the Lives of Saints Brigit and Columba show Less to hide fulltext, buy and share links for: Saints and Sinners in Early Christian Ireland: Moral Theology in the Lives of Saints Brigit and ColumbaBy: Katja RitariIn this volume Katja Ritari shows how a theological reading of hagiography works towards gaining a fuller understanding of the complexity of issues that can be addressed in a hagiographical narrative and of the aims of the medieval authors. The three texts examined in this study belong to the earliest stratum of hagiographical writing in Ireland and thus provide evidence of the formation of an Irish Christian society. This work presents a fresh look at the earliest Lives of saints Brigit and Columba concentrating on moral theology through the image of an ideal Christian and his or her antithesis. In hagiography, the saint is presented as the paragon of perfect Christian behaviour, but the moral message concerning ideal Christian living can also be conveyed through the minor characters which populate the Lives as companions of the saint, and as witnesses and receivers of the effects of his or her miracles. This study is groundbreaking because it turns attention towards the portrayal of these characters, especially towards the lay people whose role in hagiography has thus far been neglected in scholarly studies. The topic of this study - a good Christian life - is a fundamental spiritual and theological question that has relevance to all Christians. It is a central question to the formation of a Christian identity and its soteriological significance makes it a focal theological issue.
Katja Ritari is a postdoctoral researcher at the department of World Cultures, Study of Religions, University of Helsinki. She holds a PhD from University College Cork, Ireland.
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Social Relations: Property and Power
show More to view fulltext, buy and share links for:Social Relations: Property and Power show Less to hide fulltext, buy and share links for: Social Relations: Property and PowerThe organization of society formed a crucial element in the remarkable development of the countryside in the North Sea area in the last 1500 years. Vital questions are: who owned the land? Who gained the profits from its exploitation? How was the use of rural resources controlled and changed? These questions have no simple answers, because the land has been subjected to competing claims, varying from region to region. In early times peasants mostly possessed and worked their holdings, but lords took much of the produce, and had the ultimate control over the land. In more recent times the occupiers and cultivators gained stronger rights over their farms. Neither lords nor peasants were free agents because communities governed the use of common lands. In the highly urbanized North Sea region towns and townspeople had considerable and increasing influence over the countryside. Change came from within society, for example from the tension and negotiation between lords and peasants, and the growing importance of the state and its policies. This volume also looks at the interaction between society and external changes, such as the rise and fall of the market, trends in population, and European integration.
Bas J.P. van Bavel is professor of Economic and Social History of the Middle Ages at Utrecht University, the Netherlands
Richard W. Hoyle is professor of Rural History at the University of Reading, United Kingdom
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The Christology of Theodore of Tarsus
show More to view fulltext, buy and share links for:The Christology of Theodore of Tarsus show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Christology of Theodore of TarsusBy: James SiemensTheodore of Tarsus served as archbishop of Canterbury for twenty-two years until his death in 690, aged eighty-eight. Because the only significant record we had of Theodore was that contained in Bede’s Historia, until recently it was very difficult to say anything about his life before this appointment, and even more difficult to determine anything about his thought. All of that changed in the last half of the twentieth century, when the discovery of some biblical glosses from Canterbury was revealed and the ensuing scholarship uncovered more of Theodore’s work than had previously been known. The Laterculus Malalianus is a text that benefited from treatment in this period. This present work examines the Laterculus for what it has to say about the person and work of Christ, and establishes that Theodore’s main theological inspiration was Irenaeus of Lyons and the concept of recapitulation, even while he cast his thought in language heavily drawn from the Syriac East, and Ephrem the Syrian in particular.
The volume represents a contribution to our understanding of the early medieval theological project in Britain, the transmission of eastern Mediterranean thought in the early medieval West and, ultimately, of the work of Theodore of Tarsus.
James Siemens continues to research theological questions arising from the encounter between the Greek and Semitic East and Latin West through the late antique and early medieval periods. He is an honorary research fellow at Cardiff University, and director of the nascent Theotokos Institute for Catholic Studies.
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‘Holy, Holier, Holiest’: The Sacred Topography of the Early Medieval Irish Church
show More to view fulltext, buy and share links for:‘Holy, Holier, Holiest’: The Sacred Topography of the Early Medieval Irish Church show Less to hide fulltext, buy and share links for: ‘Holy, Holier, Holiest’: The Sacred Topography of the Early Medieval Irish ChurchBy: David JenkinsThis book explores the morphology of early medieval Irish religious settlement. It seeks to shift the focus of academic interest away from simply the materiality of settlement towards a greater concern for its possible theological significance. The critical literature is reviewed and the archaeological and literary evidence revisited in search of evidence for a consistent early medieval Irish schema for the layout of religious settlement.
This study suggests that the enclosure and zoning of religious space was primarily inspired by depictions of the Jerusalem Temple through the medium of a universally received scriptural ‘canon of planning’. The distinctive early Irish religious landscape is a result of the convergence of this Christian exemplar of ordered holy space with vernacular building forms. These building forms were shaped by the legacy of Ireland’s recent pagan past whose architectural leitmotif was the circular or sub-circular form, in contrast to the buildings described in Christian texts.
Some of the traditional assumptions about the possible heterodox nature of the ecclesiology of the early medieval Irish church are also challenged. Irish religious topography is set within the context of a universal Christian understanding of holy space which impacts upon the topography of religious settlement not just in Ireland but further afield in Anglo-Saxon England, Gaul and the Middle East. In this the book, like many other recent studies, challenges the presumption that there was a ‘Celtic church’ distinctive in its practices from the wider church, while documenting the local contribution to Christian architecture.
Rev. Canon Dr David Harold Jenkins is an Anglican clergyman. Presently he is a residentiary canon at Carlisle Cathedral and Director of Education for the Diocese of Carlisle.
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'Paradise Lost' and Republican Tradition from Aristotle to Machiavelli
show More to view fulltext, buy and share links for:'Paradise Lost' and Republican Tradition from Aristotle to Machiavelli show Less to hide fulltext, buy and share links for: 'Paradise Lost' and Republican Tradition from Aristotle to MachiavelliBy: William WalkerThis major interdisciplinary study re-examines the political thought of John Milton, one of the celebrated proponents of the ‘Commonwealth and Free State’ that was established in England in the mid-seventeenth century. Walker shows that in his epic poem, Paradise Lost (1667), Milton presents a heterodox Protestant vision of politics. This vision differs radically from the vision of politics presented by republicans from Aristotle to Machiavelli, and by Milton himself in his major political prose. The study is based on close readings of primary texts and scholarship in literary criticism, philosophy, theology, and the history of political thought. It is thus a powerful challenge to the current consensus on Milton’s republicanism, his Christian humanism, and the shape of his oeuvre. It is, in addition, an important contribution to our understanding of a tradition of political thought that continues to inform modern republics.
Dr William Walker is Senior Lecturer in the School of English, Media & Performing Arts at the University of New South Wales. He completed an Honours BA and MA in English literature at the University of Western Ontario, and a PhD in English literature at The Johns Hopkins University. His research is focused on Locke, Milton, and the history of republican political thought.
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Ambigua to Thomas and Second Letter to Thomas
show More to view fulltext, buy and share links for:Ambigua to Thomas and Second Letter to Thomas show Less to hide fulltext, buy and share links for: Ambigua to Thomas and Second Letter to ThomasMaximus the Confessor, a monk and theologian of the seventh century, was a transmitter and creative interpreter of the dogmatic and ascetical traditions of the Greek-speaking Church, and an innovative mind in his own right. An important figure on the theological landscape of his day, he became deeply involved in the post-Chalcedonian Christological controversies concerning the natures, activities (energies), and wills in Christ, eventually suffering at the hands of the imperial authorities for his rejection of certain imperial dogmatic decrees. These decrees in his view denied the principle of the salvation of the cosmos: the perfect communion of divinity and humanity - as preserved in their own proper natures - in the one Christ. He died in exile on the Black Sea coast, soon after his trial in Constantinople, in 662.
The Ambigua to Thomas are a collection of chapters devoted to the exposition of passages from Gregory Nazianzen and Ps. Denys the Areopagite. Maximus uses the texts as a means of expounding the meaning of the perfect union of divinity and humanity in the one Christ, arriving ultimately at an interpretation of the phrase from Denys, which affirmed that Christ “conducted his life among us according to a certain new theandric activity.”
The source text of this volume appeared in Corpus Christianorum Series Graeca as Maximus Confessor - Ambigua ad Thomam una cum epistula secunda ad eundem (CCSG 48). References to the corresponding pages of the Corpus Christianorum edition are provided in the margins of this translation.
Joshua Lollar is currently conducting research at the Theology Department of the University of Notre Dame (USA).
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Arnold Geulincx, Éthique
show More to view fulltext, buy and share links for:Arnold Geulincx, Éthique show Less to hide fulltext, buy and share links for: Arnold Geulincx, ÉthiqueEn juillet 1665 paraît, en Hollande, le premier traité de l’Éthique d’Arnold Geulincx. Le texte complet n’en paraîtra en 1675, quelques années après la mort de son auteur. Qui aujourd’hui le sait ? De ces lieux, de ces temps, est-ce cette Éthique-là qui a fait date? Certainement non! Et c’est sans doute justice que nombre d’études consacrées à cet auteur, - Geulincx - prennent pour interrogation principale la question de son rapport à Spinoza dont l’Éthique, pense-t-on, dut commencer à être rédigée vers 1665 et achevée vers l675. Geulincx néanmoins connut des tribulations, géographiques et intellectuelles, qui l’amenèrent à formuler, de manière unique et singulière ses vues sur ce que la philosophie de l’époque pouvait affirmer en matière d’éthique. Question peu simple à cette croisée des perspectives, où l’on ne savait trop selon quelles modalités l’homme devait être mis au centre du discours philosophique - centre vide, «égout» pour reprendre une terminologie baroque assumée par Geulincx, ou épicentre d’une raison ou d’une vertu capable de sauver, dans le cadre de religions peu amènes pour les capacités propres de l’homme, la possibilité d’une liberté pensée comme soumission à la Raison.
Le présent travail entend avant tout donner à entendre à la voix d’un homme dont il est aujourd’hui attesté qu’elle fut entendue de son temps et contribua de manière significative, ne serait-ce que par les impasses dont elle a pu témoigner, à l’évolution de la pensée de l’époque. Aussi, dans cette perspective, laisserons-nous de côté la question aussi récurrente qu’implicite, en histoire des idées et de la philosophie, sur les grands et les petits. Inventeur ou créateur, continuateur ou précurseur, Geulincx présente l’intérêt d’une figure originale dans l’histoire des idées, et son Éthique condense des questions qui trouveront dans l’avenir les réponses diversement appréciées, diversement cohérentes : Spinoza, Malebranche, voire Leibniz puis Kant.
Est-il si primordial, d’emblée, de le caractériser - ce qui du reste est peu contestable - comme occasionnaliste ? Cette étiquette ne risque-t-elle pas d’épuiser à tort les potentialités d’une pensée qui trouvera bien d’autres développements ? Avant d’enrôler ce « mineur » dans les grands courants de l’histoire de la philosophie, ce travail de traduction voudrait lui donner la chance d’être lu dans des directions peut-être, sait-on jamais, insoupçonnées.
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Commentary on Samuel and Kings
show More to view fulltext, buy and share links for:Commentary on Samuel and Kings show Less to hide fulltext, buy and share links for: Commentary on Samuel and KingsAndrew of St Victor († 1175) was an exegete of a rare quality who set out to expound Scripture according to its literal sense, guided by the examples of Jerome and Hugh of Saint Victor.
The books of Samuel and Kings had a great influence on the spirituality and theology of the Middle Ages. To the medieval mind, they were more than just historical accounts; they attested to an important period in God’s dealings with this world. When interpreted typologically, they could also relate to other periods in the history of salvation. Yet before such higher spiritual wisdom could be attained, students at the school of Saint Victor first had to study the scriptural texts at the most basic level of allegorical interpretation: their historical, or literal, sense. The Commentary on Samuel and Kings offers such a literal explanation and gives an opportunity to study Andrew at work: as a critical researcher, who used concepts of grammar, literary theory, and science to elucidate the text and who made Jewish exegesis available to Christian scholarship, and as a compiler. His meticulous scholarship on the literal sense of Scripture formed an important component of the curriculum of the school at Saint Victor, where thorough learning was seen as a preparation for mystical knowledge and spiritual understanding.
The source text of this volume appeared in the series Corpus Christianorum Continuatio Mediaeualis as Andreas de Sancto Victore - Expositio hystorica in librum Regum (CCCM 53A). References to the corresponding pages of the edition are provided in the margins of this translation.
Frans van Liere holds a Ph.D. in medieval studies from Groningen University and is Professor of History at Calvin College (USA). His critical edition of the latin text appeared in 1996.
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La "Protectrice du Païs-Bas"
show More to view fulltext, buy and share links for:La "Protectrice du Païs-Bas" show Less to hide fulltext, buy and share links for: La "Protectrice du Païs-Bas"By: Annick DelfosseDans les Pays-Bas espagnols, morcelés par les revendications particularistes provinciales et bouleversés par d’incessantes guerres, se construit tout au long du xviie siècle une figure originale de la Vierge. «Reine de Guerre» et «Victorieuse», garante du pouvoir des Habsbourg et Patronne des villes, elle entre dans l’appareil symbolique que forgent les autorités pour promettre aux populations l’ordre espéré et fonder par la même occasion leur légitimité. L’Auteur repère et analyse les procédés qui ont contribué à définir ce rôle politique d’une Vierge puissante, triomphale et souveraine. Elle montre comment émerge cette fonction mariale autant dans la littérature pèlerine, dévotionnelle et théologique que dans les pratiques des communautés urbaines et de la Cour installée à Bruxelles.
Annick Delfosse est Docteur en Histoire de l'Université de Liège et Agrégée de l'enseignement secondaire supérieur. Actuellement chargée de recherches au F.N.R.S. et maître de conférences à l'Université de Liège ainsi qu'aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix de Namur, elle étudie les manifestations baroques du catholicisme post-tridentin et explore les rapports entretenus entre Église et État à l'époque moderne.
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La mission au féminin
show More to view fulltext, buy and share links for:La mission au féminin show Less to hide fulltext, buy and share links for: La mission au fémininDu premier départ vers les États-Unis et l’île bourbon, en 1817-1818, à la Révolution russe de 1917, cette anthologie réunit les lettres et journaux de celles que jusqu’à la fin du xix e siècle on appelait « les auxiliaires de la Mission ». Elles apportent un témoignage direct sur les œuvres des congrégations féminines, enseignantes et hospitalières, qui s’implantèrent sur tous les continents. Elles nous font pénétrer dans les collèges de jeunes filles de Valparaiso et Santiago du Chili, l’hôpital militaire de Saint-Louis du Sénégal, les léproseries du Japon, les bagnes de Guyane, les ouvroirs de Tong-Yuen-Fang et de Meknès. Embarquées pour un voyage souvent sans retour, elles décrivent les conditions de vie en mer pour les femmes, du temps de la marine à voile. Sous tous les climats, infirmières ou éducatrices, elles sont aussi fermières, lavandières, cuisinières; elles disent, jour après jour, la découverte du pays et de ses mœurs, les relations avec les notables, les tracasseries administratives, les batailles d’intendance, la foi en Dieu et le souci de l’Humain. Elles apportent leur regard sur quelques pages d’histoire, inscrites dans la mémoire collective : l’éruption de la Montagne Pelée, les persécutions des chrétiens de Chine, la déportation des Indiens d’Amérique, les premières prisons de Lénine.
Chantal Paisant est Maître de conférences à l’université Michel de Montaigne - Bordeaux 3, détachée auprès de la Fondation d’Auteuil. Ancien Doyen de la Faculté d’éducation de l’Institut Catholique de Paris, elle y a fondé le Groupe de Recherches Interdisciplinaires sur les Écritures Missionnaires. Agrégée et docteur es lettres, ses publications (articles, éditions, directions d’ouvrages) portent sur les écritures féminines de la mission.
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Lactance: De opificio dei
show More to view fulltext, buy and share links for:Lactance: De opificio dei show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lactance: De opificio deiPourquoi l’être humain est-il doté de deux yeux et de deux oreilles ? Pourquoi n’est-il pas recouvert de poils ? Pourquoi l’extrémité de son nez est-elle souple ? Pourquoi naît-il nu et sans arme ? A quoi sert la poitrine des hommes ? La luette ? Les replis intestinaux ? La trachée-artère ? La rondeur des fesses ? Comment se produit la conception ? Comment fonctionne la vessie ? Comment s’endort-on et pourquoi rêve-t-on ? Comment un fils peut-il ressembler à sa mère ? D’où vient l’âme ? D’où viennent la voix et le mutisme ? Qu’en est-il de l’estomac, du cœur, des cheveux, de la barbe, des mains ? C’est à ces questions et à bien d’autres encore que le rhéteur Lactance, fraîchement converti au christianisme, tente de répondre dans son De opificio Dei, composé à l’aube du IVe siècle, au plus fort de la « Grande Persécution » contre les chrétiens. Pourtant, il ne faudrait pas s’y tromper : ce texte atypique qui chante les louanges du corps humain n’est rien moins qu’un traité médical. Loin d’être une fin en soi, l’exposé d’anatomie n’est qu’un moyen pour louer Dieu à travers sa créature et pour réaffirmer en des temps difficiles la perfection et l’efficience de la Providence divine. Le finalisme militant qui oriente la composition met en évidence la visée protreptique d’un ouvrage qui se signale à la fois par une réception éclectique de la culture antique et par une attitude polémique à l’égard de la tradition philosophique. Ainsi la description lactancienne de l’homme se présente-t-elle en premier lieu comme une réponse critique à Lucrèce et à Cicéron.
De fait, l’ambiguïté du De opificio Dei ne renvoie pas seulement au contexte événementiel des persécutions, elle s’inscrit aussi dans le cadre d’une confrontation originelle entre christianisme et philosophie, largement diffusée par la littérature apologétique. Même si Lactance, comme la plupart de ses contemporains, pense au moyen des cadres et des outils fournis par les écoles philosophiques, il met leur vocabulaire et leurs concepts au service de la vraie sagesse que représente, à ses yeux, le christianisme. Or cette interpretatio christiana prend une forme paradoxale : dans ce qui semble être son premier ouvrage chrétien, l’apologiste mobilise en effet ce que nous appellerions aujourd’hui son « bagage culturel », constitué en majorité de classiques latins, mais ne donne quasiment aucune place aux références explicitement chrétiennes. Comment rendre compte de ce « crypto-christianisme », qui ne put assurément tromper quelque lecteur que ce fût ?
L’objectif de la présente édition est de faire connaître à un large cercle de lecteurs éclairés l’intérêt et le rôle médiateur d’un ouvrage méconnu, qui se situe à la croisée de multiples traditions : littéraire, philosophique, médicale, poétique, rhétorique, étymologique, encyclopédique. Il s’agit de restituer le De opificio Dei dans son contexte culturel et intellectuel pour mettre en valeur les enjeux idéologiques d’une synthèse qui constitue une étape importante dans la transmission et la vulgarisation des savoirs anthropologiques depuis le Timée de Platon jusqu’au Moyen Âge. Dans cette perspective, l’introduction, fondée sur une mise en perspective à la fois synchronique et diachronique, vise en premier lieu à fournir les éléments nécessaires à l’intelligence de ce traité, qui offre un exemple représentatif de ce que pouvait être la culture générale d’un lettré de l’Antiquité tardive. La traduction se veut attentive à l’enthousiasme - parfois naïf - de Lactance pour l’œuvre du Créateur, aux images qui pallient l’imprécision de la terminologie anatomique ainsi qu’aux marques d’oralité, qu’elles soient traces d’un dialogue réel avec Démétrianus, le destinataire du traité, ou mise en scène d’une véhémente polémique anti-épicurienne. Quant aux annotations, qui abordent à la fois les questions anatomiques, philosophiques et littéraires, elles s’attachent à situer le texte dans l’histoire des idées et à expliciter le dialogue que Lactance entretient avec ses prédécesseurs.
L’approche privilégiée ici tend à dégager le De opificio d’une interprétation religieuse et d’une tonalité chrétienne qui ne suffisent pas à rendre compte de sa spécificité.
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Le tableau des esprits de Jean Barclay
show More to view fulltext, buy and share links for:Le tableau des esprits de Jean Barclay show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le tableau des esprits de Jean BarclayBy: Jean BarclayLe Tableau des esprits de l'écrivain écossais d'expression latine John Barclay (1582-1616) offre une lecture divertissante, charmante, cocasse, et l’on pourrait s’arrêter à cette séduction qui semble suffire à motiver la réédition de ce best-seller du XVIIe siècle, si couru qu’il a connu, depuis sa version latine originale de 1614, diverses traductions dans de nombreuses langues, dont deux en français. C’est une de ces deux versions que nous avons retenues pour offrir au public cette Icon animorum qui est un essai de description et de classification, d’après nature, des traits qui font les différences et les ressemblances entre les Européens d'après leurs signes intérieurs et extérieurs, allant des conditionnements de la nature humaine, ceux de leur éducation, aux caractères des nations dont ils proviennent et aux déterminations sociales ou professionnelles. Il en résulte un portrait baroque et mouvementé d’un homme dont l’identité reste un profond mystère, offert ici peut-être au prince pour qu’il le déchiffre et y puise l’art de gouverner, ou bien à l’homme commun qui s’y éduquera et apprendra à manœuvrer entre ses opacités et celles de ses contemporains. L’homme européen y trouve ici une de ses premières définitions la plus contrastée qui soit, mêlant l’histoire et la géographie, la culture et les idéaux religieux sécularisés, dans un manuel qui échappe à toute catégorisation en genre, multiplie les perles d’écriture et oblige le lecteur d’aujourd’hui à méditer sur ses préjugés invétérés.
Ce texte curieusement construit, qui s’apparente au premier abord à un traité de morale, débute, dans le style de Montaigne, par un vaste développement sur l’enfance, l’éducation, la formation des premiers vices et des premières vertus pour se consacrer ensuite à une analyse comparée des différents peuples d’Europe et de leurs tempéraments et pour s’achever sur une enquête inquiète sur les métiers de ses lecteurs potentiels dont il est le miroir. Miroir de l’honnête homme ou bien anamorphose, ce texte trouble est aussi l’ébauche d’un traité politique méditant sur la prudence d’une façon singulière dans ce XVIIe de la raison d’État. Tel quel il mérita de se trouver sur la table de chevet de Leibniz, au moment de sa mort.
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Les théâtres de « Maures et Chrétiens »
show More to view fulltext, buy and share links for:Les théâtres de « Maures et Chrétiens » show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les théâtres de « Maures et Chrétiens »Jeux théâtraux, performances rituelles et fêtes urbaines, dans maintes villes d’Espagne et d’Italie du Sud, mobilisent, depuis le xviie siècle, l’histoire de l’affrontement entre « Maures et Chrétiens ». Loin d’être des épiphénomènes de type folklorique, ces manifestations, fortement soutenues par les pouvoirs locaux, impliquent tous les secteurs des sociétés concernées et dépassent le temps et l’espace qui leur est dévolu pour charpenter des discours et des pratiques sociales, des modes de gouvernance politique et de gestion du sacré. Deborah Puccio-Den nous livre ici les résultats de plus de dix ans d’enquêtes de terrain au pays valencien, en Andalousie, en Aragon et en Sicile, articulés dans une perspective comparatiste et conjuguant la méthode historique à la démarche anthropologique. Cette double approche fait émerger les multiples relations de sens établies par les acteurs entre les anciennes batailles opposant chrétiens et musulmans et les conflits plus récents qui ont ébranlé ces pays du Sud de l’Europe : la guerre civile espagnole et le combat entre la mafia sicilienne et le front de l’Antimafia. L’hypothèse explorée par cet ouvrage identifie dans ces théâtralisations de la guerre et de la conversion religieuses des opérateurs de pacification qui, tout en conférant les traits des ennemis d’antan - barbarie, idolâtrie, superstition - aux adversaires politiques du présent, ménagent les conditions symboliques et réelles de leur réintégration sociale. À travers cette réflexion, fondée sur une microanalyse des mécanismes de fabrication et de résorption de l’altérité intérieure, c’est la prégnance du lien entre politique et religieux au sein des sociétés démocratiques du monde occidental qui est mise au jour.Deborah Puccio-Den, anthropologue, est chargée de recherche au CNRS, rattachée au Groupe de Sociologie Politique et Morale (Institut Marcel Mauss, EHESS/CNRS). Auteur de l’ouvrage Masques et dévoilements. Jeux du féminin dans les rituels carnavalesques et nuptiaux, Paris, CNRS Éditions, 2002, elle a aussi consacré plusieurs travaux aux constructions judiciaires, artistiques et mémorielles de la mafia sicilienne. Ses recherches actuelles, dans le cadre d’une anthropologie pragmatique de la justice, explorent parallèlement les pratiques professionnelles des juges anti-mafia et le fonctionnement de l’association secrète Cosa Nostra.
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Nicodemus Tessin the Elder. Architecture in Sweden in the Age of Greatness
show More to view fulltext, buy and share links for:Nicodemus Tessin the Elder. Architecture in Sweden in the Age of Greatness show Less to hide fulltext, buy and share links for: Nicodemus Tessin the Elder. Architecture in Sweden in the Age of GreatnessNicodemus Tessin the Elder was an architect, gentleman, and founder of the artistic dynasty that was immensely influential at the Swedish court in the seventeenth and eighteenth centuries. He was architect to the crown, to the nobility, and to the city of Stockholm, and he supplied buildings for a wide range of functions, from palaces to banks, courthouses, and fortifications. His unusually extensive travels in the Netherlands, Italy, France and Germany provided him with a comprehensive picture of contemporary European architecture, which he drew on as he synthesized a new group of buildings that would attract international attention as models for princely architecture. His productivity required a new approach to architecture, and he was part of the first generation of architects in northern Europe to develop the architectural studio, distinguishing the design process from the business of building, and in the process recreating himself as the modern architect.
Kristoffer Neville is assistant professor of early modern art and architecture in the department of art history at the University of California, Riverside.
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Pierre Gassendi, Le principe matériel, c'est-à-dire la matière première des choses
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Gassendi, Le principe matériel, c'est-à-dire la matière première des choses show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Gassendi, Le principe matériel, c'est-à-dire la matière première des chosesBy: Sylvie TaussigLe Syntagma philosophicum, tel qu’il occupe les deux premiers tomes des Opera omnia de Pierre Gassendi, constitue une somme philosophique dont la composition suit les trois grandes divisions hellénistiques de la philosophie : Logique, Physique et Éthique. Publié en latin peu de temps après la mort de son auteur, il n’est pas accessible au lecteur non latiniste, sinon dans des traductions partielles. Après l’édition du livre IV de la Physique, Du principe efficient, dont les huit chapitres présentent les conditions de possibilité et les présupposés conceptuels de ce qui constitue, selon ses propres dires, l’aboutissement de sa philosophie, à savoir la Morale, et l’édition du dernier livre de la Morale De la liberté, de la fortune, du destin et de la divination (Syntagma philosophicum, Éthique, Livre III), nous proposons ici la première traduction française du livre III de la Physique du Syntagma philosophicum. La Physique étant divisée en trois sections, le livre III sur le Principe matériel se lit dans la première section, consacrée à La nature en général. Il fait suite au livre II (Le lieu et le temps, c’est-à-dire l’espace et la durée des choses, entités absolues qui transcendant l’univers) et précède le livre IV (Le principe efficient, c’est-à-dire les causes des choses).
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Qui a peur du cannibale ?
show More to view fulltext, buy and share links for:Qui a peur du cannibale ? show Less to hide fulltext, buy and share links for: Qui a peur du cannibale ?By: Agnes A. NagyParmi les monstres qui nous remplissent de terreur tout autant qu'ils nous fascinent, l'anthropophage et le cannibale occupent une place d'honneur. Or, cette fascination mêlée de terreur - ou terreur mêlée de fascination - ne date pas d'hier. Dans l'Antiquité déjà, ceux qui se livraient à des actes gravement répréhensibles - conspiration et rébellion, banditisme, parricide, inceste ou pratique des rites pervertis - furent souvent soupçonnés de cannibalisme. La chrétienté de l'Empire romain fut confrontée à ces soupçons pendant les deux premiers siècles de son existence; les prétendus sorciers et les hérétiques pendant tout le Moyen Âge; quant aux Juifs, ils en firent les frais jusqu'au siècle dernier. Pourquoi l'anthropophagie éveille-t-elle tant d'émotion, tant de haine? Pourquoi ce paradigme est-il capable de décrire la peur, le sentiment de danger que l'Autre suscite en nous-mêmes? Le présent livre propose des éléments de réponse par l'analyse des récits antiques d’anthropophages. Le lecteur suivra le chemin qu'a parcouru le motif de l'anthropophagie, de simple marqueur d'identité - puis signe d'exclusion -, jusqu'à devenir une véritable arme fatale contre ceux dont les idées et le mode de vie auraient pu mettre en danger l'ordre établi; il sera également témoin du processus par lequel les exclus, eux-mêmes, s'appropriaient la figure de l'anthropophage pour renverser la situation. Le voyage durera plus de mille ans et aura pour cadre la Grèce des cités, les royaumes hellénistiques, puis l'Empire romain, pour faire une escale en Israël et une brève excursion vers la Mésopotamie avant d’arriver à la destination finale, l'Empire romain chrétien.
Agnès A. Nagy est historienne, spécialiste des religions de la Méditerranée ancienne. Sa thèse de doctorat en histoire des religions, dont le présent livre est issu, fut soutenue en juillet 2006 à l’Université de Genève, sous la direction de Philippe Borgeaud et Enrico Norelli. Après une année passée à l’Institut de Judaïstique de Vienne (Autriche) en tant que boursière du FNRS, et trois ans à la Faculté de Théologie et de Sciences des Religions à l’Université de Lausanne comme collaboratrice scientifique, elle participe actuellement à un projet de recherche centré sur les théories anciennes et modernes de la légitimation religieuse de la mise à mort, en collaboration avec Francesca Prescendi, à l’Université de Genève.
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Servants of Satan and Masters of Demons
show More to view fulltext, buy and share links for:Servants of Satan and Masters of Demons show Less to hide fulltext, buy and share links for: Servants of Satan and Masters of DemonsThis book offers a systematic study of the trials for superstition in the Spanish Inquisition’s two tribunals in Valencia and Barcelona in the period 1478-1700. One of the most intriguing contrasts between the trials in northern and southern Spain is that while both areas saw a large number of trials for superstition, Valencia did not conduct trials for demonological witchcraft. Catalonia, on the other hand, saw a large number of such trials, the majority of which occurred in secular courts.
These contrasts bring into focus significant differences in culture and mythology. The Barcelona Inquisition was unable to enforce its jurisdiction over trials for diabolical witchcraft, while the Valencian Inquisition was able to do just that because Valencians rejected the demonological concept of witchcraft. This was due mainly to the Valencians’ own magical culture which emphasized man’s ability to control and force demons, but also to the fact that Moriscos formed the majority of the rural population, which was the primary focus of witchcraft trials in Europe. By comparing the Catalan and Valencian tribunals, the book thus seeks to explain the absence in the southern half of Spain of brujas, witches who gave their souls to the devil, flew through the night, took part in wild orgies at the witches’ sabbat, and caused death and destruction through magical means.
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Supplicare deis
show More to view fulltext, buy and share links for:Supplicare deis show Less to hide fulltext, buy and share links for: Supplicare deisBy: Caroline FévrierAmongst the rites for procurating prodigies, those ominous signs of divine anger, the supplication holds a special place.
A lavish ceremony in which not only the priests but the whole Roman people took part, it gathered men, women, and children who were due to visit all the sanctuaries of the City in order to address their prayer to the gods, according to a religious rhetoric where verbal request and body language were associated. Through the supplicatio, ‘self-abasement’ rather than a properly ‘kneeling’ rite which a much debated etymology suggests, Roman people intended to placate deities of whom they acknowledged in the same way as the undeniable superiority.
The purpose of the present work is to define this rite, regarding the people, the places and the various elements it involved. At the same time, the point is also to clarify the controversial origins of a ceremonial traditionally related to the ritus Graecus. Quite similar to the supplication ‘between human people’ with which it shares most of its ritual elements, the religious supplication seems to have been influenced by the ritus Graecus and the practices which come under it, without asserting, though, a Greek origin. Complexity and contradictions characterise, as well, the supplication which, without breaking thoroughly with the austerity of ancestral rites, still belongs to the typically Roman procuration. Officially attested since the fifth century B. C., this rite disappeared in the last century of the Roman Republic, just as the notion of prodigy changed, under the influence of a new way of thinking.
Caroline Février is maître de conférences in Latin language at the University of Caen. Her research work focuses mainly on Roman religion. Her doctoral thesis and several of her articles are devoted to the expiation of prodigies.
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The Christian Topography of Early Islamic Jerusalem: The Evidence of Willibald of Eichstätt (700-787 CE)
show More to view fulltext, buy and share links for:The Christian Topography of Early Islamic Jerusalem: The Evidence of Willibald of Eichstätt (700-787 CE) show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Christian Topography of Early Islamic Jerusalem: The Evidence of Willibald of Eichstätt (700-787 CE)By: Rodney AistThe Christian Topography of Early Islamic Jerusalem: The Evidence of Willibald of Eichstätt (700-787 CE) is an analysis of Willibald’s description of Jerusalem for the year 724-6, as contained in Hugeburc’s Vita Willibaldi, a text composed in Heidenheim (Germany) in 778. The work makes a fresh examination of the Christian landscape of Early Islamic Jerusalem, while describing various aspects of the Byzantine and Crusader city. Willibald’s account of the Holy City includes the Church of the Holy Sepulchre, the Church of Holy Sion, the pool of Bethesda, the Church of St Mary, the Church of the Agony and the Church of the Ascension. Particular attention is given to the monument of the Miraculous Healing (the legend of the Holy Cross), the portico of Solomon, the Jephonias Monument (the Dormition of Mary) and the Jerusalem circuit.
At the same time, the work explores the religious imagination of Willibald, including his perceptions of the holy sites, his image of Jerusalem and his understanding of the Christian life. Willibald’s image of the city as a far and distant place is supported by his attention to personal hardships and to his interactions with the ‘pagan Saracens’, while embedded within the tales of his oriental travels is his vision of the Christian life - whereas Willibald viewed the earthly life as a laborious journey, the Christian life was one of faithful perseverance.
The work makes a significant contribution to two fields of study: the commemorative topography of Jerusalem and the Anglo-Saxon, or Boniface, mission in Germany.
Rodney Aist is a scholar of Christian pilgrimage, both past and present, with a particular expertise in the city of Jerusalem.
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The Didascalia apostolorum: An English version with introduction and annotation
show More to view fulltext, buy and share links for:The Didascalia apostolorum: An English version with introduction and annotation show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Didascalia apostolorum: An English version with introduction and annotationThe Didascalia apostolorum is one of the ancient church orders, setting out the duties and responsibilities of laypeople, bishops and widows, regulating the keeping of Pascha and engaging in polemic with Judaism. It is a work of extraordinary interest for the history of the church in Syria, as a document of social and liturgical history and as a document bearing witness to relations between Christians and Jews.
Alistair Stewart-Sykes presents the text in a readable English version which takes full account of the various textual witnesses. Of particular importance is the introduction. The Didascalia is conventionally ascribed to a single hand in third-century Syria, but here an entirely new compositional hypothesis is proposed in which the work is shown to be composite and to include sources of much greater antiquity than the period of final redaction. In the light of the compositional hypothesis there are radically new discussions of ministry (including the ministry of widows), relationships with Judaism, and liturgy (including the penitential process). Beyond this the introduction engages with the social context in which these developments emerged.
The work is suitable for a wide audience. The translation will be useful to undergraduate and graduate students whereas the introduction and commentary will be of interest to scholars in ecclesiastical history, historical liturgy, forming Judaism and Jewish-Christian relations as well as Syriac studies.
The author, Alistair Stewart-Sykes, is well-known in the field having produced the first critical text for over a century of the Apostolic church order and the first full-length commentary on the Apostolic tradition.
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The Theatre of the Body
show More to view fulltext, buy and share links for:The Theatre of the Body show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Theatre of the BodyBy: Kate CreganThis study is a threefold investigation of understandings of embodiment - as displayed in the playhouses, courthouses, and anatomy theatres of London between 1540 and 1696. These dates mark the waxing and waning of the Worshipful Company of Barber-Surgeons’ domination of the practice of dissection in London. In 1540 Henry VIII gave them his approval and encouragement but by 1696 Edward Ravenscroft’s The Anatomist: Or the Sham Doctor staged their loss of power. This loss of power, the book contends, is symptomatic of a major shift in the concept of embodiment. The book explains the changing understanding of the human body throughout this period by analysis of the interplay between the texts used in and the material practices of three specific public sites: the public playhouses, the Sessions House, and the Anatomy Theatre of the Worshipful Company of Barber-Surgeons of London. Using an approach which combines the socially textured understandings of fields of practice found in Bourdieu with the interpretations of progression across time found in Elias and Foucault, The Theatre of the Body demonstrates how the three fields of drama, law, and medicine are intimately inter-connected in that process.
In presenting this analysis, the author argues that the quality of embodiment begins to shift during this period from the mid-sixteenth century and throughout the course of the seventeenth century. In this shift one can observe how the earlier, ‘traditional’ interpretation of embodiment is intensified and resolidified into the beginnings of the medicalized ‘modern’ body.
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Back to the Schoolyard
show More to view fulltext, buy and share links for:Back to the Schoolyard show Less to hide fulltext, buy and share links for: Back to the SchoolyardAfter about 1300, most schools in the Netherlands came under secular rule. It managed to create good and accessible schools, causing a hey-day for education in the fourteenth, fifteenth and sixteenth century. As a result, more than half of the children participated in basic instruction and literacy rate went relatively high. A contemporary Italian visitor noted with awe that ‘in the Low Countries everybody could read and write, even the peasants’. In the sixteenth century, the curriculum changed because of the Reformation and the availability of printed texts. In this book, the favourable situation in the Netherlands is compared with the rest of Western Europe.
Medieval and Renaissance schools have been studied before, but never from the perspective of those who experienced it on a daily basis. Recent excavations on the sites of late-medieval schools and boarding houses revealed the objects used by pupils and teachers for reading, writing, mathematics, and school life in general. Combining those finds with texts and hundreds of depictions of school scenes in manuscripts, frescoes, sculpture, stained glass and early prints, the practice of education could be reconstructed. The book gives a detailed overview of the material school culture, allowing a rare glimpse into a late-medieval classroom.
Dr. Annemarieke Willemsen (1969) is art historian and archaeologist and works as curator of the medieval department of the National Museum of Antiquities at Leiden. Earlier she published books on Roman and medieval children’s toys and on the Vikings in the Netherlands.
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Cyrano de Bergerac, Cyrano de Sannois
show More to view fulltext, buy and share links for:Cyrano de Bergerac, Cyrano de Sannois show Less to hide fulltext, buy and share links for: Cyrano de Bergerac, Cyrano de SannoisVoilà trois cent cinquante ans mourait, à l’âge de trente-six ans, le « vrai » Cyrano de Bergerac, personnage et auteur atypique encore peu connu du grand public. En 2005, en commémoration de sa disparition, un colloque international réunissant les meilleurs connaisseurs de l’homme et de l’écrivain se tenait à Sannois - la ville où il avait souhaité finir ses jours. La rencontre, dont on trouvera les actes dans ce volume, sut tenir toutes ses promesses, s’interrogeant sur la personnalité énigmatique et attachante de Cyrano, ses idées et ses idéaux, cherchant à percer les mystères de son oeuvre. Notre époque, à la mémoire sélective, a oublié que ce fut longtemps un auteur à succès, de référence. Cependant nous sommes de plus en plus nombreux à le relire et à étudier ses écrits. Rostand, qui n’est pas le moindre parmi les admirateurs de Cyrano, apprécierait certainement que nous rendions à son modèle la place qu’on lui doit dans l’histoire de la littérature française. Qui peut encore ignorer Cyrano ?
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L'enquête du Régent 1716-1718
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Les informations ainsi accumulées par l'Académie des sciences ont été conservées, mais sont restées longtemps presque inconnues des historiens. Pourtant, elles constituent une source de première importance pour l'histoire économique et sociale de la France au début du XVIIIe siècle ; elles concernent aussi l'histoire des sciences et des techniques, l'histoire administrative, l'histoire du langage et bien d'autres domaines. Ces documents sont présentés ici pour la première fois dans une édition critique, qui permet aux chercheurs de mieux connaître l'état de la France au début de la Régence.
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La Cité de Moïse
show More to view fulltext, buy and share links for:La Cité de Moïse show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Cité de MoïseBy: Caroline CarlierPhilon décrit le peuple juif (Juifs de naissance et prosélytes) à l'aide du vocabulaire de la cité comme une "concitoyenneté" ou une parenté par les lois, et l'appelle "la cité de Moïse". La cité de Moïse, dont "l'autochtonie" des membres se trouve dans la loi mosaïque, est dispersée dans la cité du monde, créée par le Dieu unique. Les "citoyens mosaïques" respectueux des lois forment une communauté unie par l'amitié, la bienveillance, la communauté d'idées et le sentiment communautaire. Le culte de la cité de Moïse ou l'expérience cultuelle commune des Juifs consiste en l'honneur rendu au Dieu unique; son temple unique se trouve au centre de la cité du monde, dans la ville sainte de Jérusalem. Les fractions de la cité de Moïse sont les "colonies envoyées par la métropole Jérusalem". Le "citoyen mosaïque" respectueux des lois et des vertus semble être l'exemple concret du sage dont "la cité de l'âme" est bien gouvernée et qui obtient une citoyenneté dans la terre spiritualisée qu'est la "cité de la vertu". L'évolution du sens de politeia dans les écrits judéo-hellénistiques culmine dans la reflexion de Philon sur la cité de Moïse et fonde la notion de religion, c'est-à-dire une communauté humaine régie par la loi divine, exemple concret de la loi de nature dans la cité du monde.
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La Gloire des Rois, ou l'Histoire de Salomon et de la reine de Saba
show More to view fulltext, buy and share links for:La Gloire des Rois, ou l'Histoire de Salomon et de la reine de Saba show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Gloire des Rois, ou l'Histoire de Salomon et de la reine de SabaBy: Robert BeylotLa Gloire des rois (ou l'histoire de Salomon et de la reine de Saba) a été rédigée en Ethiopie au treizième siècle. Elle met en forme des légendes anciennes en relation avec celle d'Alexandre. Elle fut le texte fondateur de la société chrétienne en Éthiopie, pas seulement celui de la dynastie, jusqu'à la révolution de 1974. Elle a pour cadre le concile de Nicée (325). Grégoire l'Illuminateur, apôtre de l'Arménie, prend d'abord la parole au sujet de la gloire qui est celle des rois. Puis Dematyos de Rome (Byzance) raconte qu'il a trouvé à Sainte-Sophie (de Constantinople) un texte sur les destinées de Rome (Byzance) et de l'Éthiopie, qui se partagent le monde. Celui-ci dit comment la reine de Saba (pays identifié à l'Éthiopie) attirée par le renom de Salomon, lui a rendu visite. Un fils naît de leur rencontre, Ménélik appelé aussi David. Élevé par sa mère en Éthiopie, il rend visite à Salomon, une fois devenu adulte. Ménélik revient chez lui avec les premiers-nés des grands de la cour de Salomon, pour créer une Éthiopie à l'image du royaume de celui-ci. Il ignore, au début, que les siens ont emporté l'Arche d'Alliance. Désormais l'Éthiopie est le Verus Israël jusqu'à la fin des temps. Elle a les promesses de Dieu.
Robert BEYLOT, chargé de recherche au C.N.R.S., appartient au Centre d'études des religions du Livre (Institut des traditions textuelles, Villejuif). Après des études d'Histoire à Lyon, il a suivi la formation aux études éthiopiennes alors dispensée à l'Ecole pratique des hautes études (Sciences philologiques et historiques) et à l'Institut Catholique de Paris (Ecole des langues orientales anciennes). Il s'intéresse à l'ancienne littérature et à l'histoire religieuse de l'Eglise éthiopienne.
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La force des anges. Rites, hiérarchie et divination dans le Christianisme Céleste (Bénin)
show More to view fulltext, buy and share links for:La force des anges. Rites, hiérarchie et divination dans le Christianisme Céleste (Bénin) show Less to hide fulltext, buy and share links for: La force des anges. Rites, hiérarchie et divination dans le Christianisme Céleste (Bénin)By: Christine HenryLe Christianisme Céleste est une de ces Églises créées par les Africains pendant la période coloniale dans le mouvement qui les poussait à se réapproprier le message missionnaire. Il relève, plus précisément, de la mouvance prophétique dite aladura que connut le pays yoruba (Nigeria) mais est né à Porto-Novo, au Bénin. Cette Église a pris dans ce pays un remarquable essor, au point qu’elle y est aujourd’hui, par le nombre de ses fidèles, la seconde communauté chrétienne après la catholique. Le Christianisme Céleste s’est également diffusé dans d’autres pays d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale ainsi qu’en Europe et aux États-Unis. Cet ouvrage s’attache à rendre compte de cette Église d’un triple point de vue : en tant qu’elle est une institution dotée d’une histoire et d’une organisation, que ses paroisses constituent des lieux de vie pour ses fidèles et qu’elle est une communauté religieuse célébrant des rites spécifiques. Dans un premier temps, l’auteur expose les mouvances religieuses et politiques qui ont présidé à l’émergence de cette Église, dresse le portrait de son fondateur et décrit le développement de l’Église depuis sa fondation en 1947 jusqu’à nos jours. Dans un second temps, l’auteur nous présente le fonctionnement quotidien d’une paroisse où figurent au premier plan les diverses fonctions, titres et grades intégrés à un système complexe de signes et de compétences, les relations d’autonomie et de dépendance qu’impliquent ces disparités statutaires, ainsi que les conflits qui surgissent régulièrement au sein de ce groupe. Enfin, le Christianisme Céleste nous est présenté en tant que communauté religieuse avec ses espaces et temporalités dévotionnels propres, sa liturgie, ses objets sacrés et ses rituels. L’auteur décrit minutieusement l’organisation et le déroulement des pratiques culturelles hebdomadaires et annuelles, les rites intervenant dans le cycle de vie, et analyse l’un des traits distinctifs de cette Église qui est la divination et la guérison par voie de visions.
Christine Henry est anthropologue, chargée de recherche au CNRS, rattachée au laboratoire «Centre d’Études des Mondes Africains». Avant de s’intéresser aux dynamiques religieuses modernes du Sud-Bénin (nouvelles Églises, culte anti-sorcellerie et culte de Mami Wata), elle travaillait en Guinée-Bissau, dans l’archipel des Bijagos où elle a étudié particulièrement les classes d’âge et le système rituel féminin qui organisent cette société.
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Le diocèse de Senj-Modruš en Croatie habsbourgeoise, de la Contre-Réforme aux Lumières (1650-1770)
show More to view fulltext, buy and share links for:Le diocèse de Senj-Modruš en Croatie habsbourgeoise, de la Contre-Réforme aux Lumières (1650-1770) show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le diocèse de Senj-Modruš en Croatie habsbourgeoise, de la Contre-Réforme aux Lumières (1650-1770)By: L. OreškovicSitué en un point de rencontre entre l’Europe centrale et la mer Adriatique, recouvrant une partie septentrionale de la chaîne des Alpes Dinariques, le diocèse catholique de Senj-Modruš est, durant les xvii e et xviii e siècles, aux avant-postes de l’antemurale christianitatis, face à l’islam. Les influences culturelles et religieuses se croisent ou se repoussent dans cette région de la Croatie habsbourgeoise, aux confins des possessions dalmates de la Sérénissime, et limitrophe de la Bosnie ottomane. La composition de la population connaît une mutation, notamment avec la colonisation des territoires reconquis sur les Turcs en 1689. Le rapport au protestantisme, à l’islam, puis à l’orthodoxie, confère à ce diocèse catholique la dimension d’une frontière intérieure. L’appartenance confessionnelle participe de la forte identité qui caractérise la population. Si les spécificités de la pratique religieuse croate, héritées de la période médiévale, perdurent dans de nombreuses paroisses, l’Église post-tridentine inspire un renouvellement certain. De plus, dans le contexte de l’Aufklärung, s’impose le centralisme des Habsbourg. La modernité voulue par la maison d’Autriche ne réduit cependant pas l’originalité de cette société des confins. Cette étude intéressera évidemment les historiens de l’empire austro-hongrois ainsi que les spécialistes des relations interconfessionnelles (catholicisme/orthodoxie et chrétienté/islam). Les historiens de l’art baroque y trouveront également des matériaux concernant leur spécialité.
Docteur de l’École Pratique des Hautes Études, Section des sciences religieuses, Luc Oreškovic est membre de l’équipe de recherche sur la culture croate et les échanges intellectuels internationaux (Centre de recherche en littérature comparée) ainsi que du conseil scientifique auprès de la Société Ruder Boškovic (Paris IV Sorbonne). Il étudie les relations des Croates avec le reste de l’Europe moderne, notamment dans leurs aspects politiques et religieux.
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Lettres d'exil, 1901-1909
show More to view fulltext, buy and share links for:Lettres d'exil, 1901-1909 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lettres d'exil, 1901-1909Juillet 1901 - juillet 1904 : deux lois de la République laïque portent des coups sévères aux congrégations religieuses, qui sont soit dissoutes, soit interdites d’enseignement. Des milliers de leurs membres choissent l’exil, aux portes de la France mais aussi aux quatre coins du monde, avec un attrait particulier pour le Canada, l’Amérique centrale, le Brésil, la Méditerranée orientale. Sur place, le refuge tend à se fondre dans la mission. C’est cette page oubliée mais planétaire de l’histoire de l’Église et de la France que ce volume donne à lire.
Patrick Cabanel, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Toulouse-Le Mirail, spécialiste d’histoire religieuse, a dirigé Le grand exil des congrégations religieuses françaises 1901-1914, Cerf, 2005 (avec J.-D. Durand) et Une France en Méditerranée. Écoles, langue et culture françaises xix e-xx e siècles, Créaphis, 2006.
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Medieval Ritual and Early Modern Music
show More to view fulltext, buy and share links for:Medieval Ritual and Early Modern Music show Less to hide fulltext, buy and share links for: Medieval Ritual and Early Modern MusicAuthors: Eyolf Østrem and Nils Holger PetersenThe polyphonic lauda had its place of prominence in the lay devotional confraternities in Italian cities in the late Middle Ages and the early modern period. A main theme of this volume is the influence of art music in devotional contexts dominated by ritual functionality, where a modern aesthetic perspective is rarely employed. The authors raise fundamental questions about the validity of such a distinction between functional simplicity and aesthetic sensibility, where the latter is usually reserved for advanced, secular genres such as opera and the madrigal.
The question of an aesthetics avant la lettre as applied to devotional practices in the Middle Ages and the Renaissance is examined through analyses of records from youth confraternities in Renaissance Florence. Further, the use during the seventeenth century of the traditional genre of the lauda in settings which stylistically reflect polyphonic art music is discussed and exemplified through the publication of nineteen polyphonic laude from a seventeenth-century manuscript found in the archives of the Cathedral of Florence.
Combining aspects of recent scholarship in musicology, liturgical history, and confraternity studies, the authors (a musicologist and a church historian) explore both the devotional use of stylistically advanced music in the late sixteenth and early seventeenth centuries as well as the idea that the beauty of music enhances devotion.
The volume features an introduction and six chapters as well as a substantial appendix consisting of edited texts and music for several laude.
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Mémoire de Gassendi
show More to view fulltext, buy and share links for:Mémoire de Gassendi show Less to hide fulltext, buy and share links for: Mémoire de GassendiAuthors: Sylvie Taussig and Anthony TurnerCe recueil contribue à poser une solide fondation en vue de l’élaboration de la biographie de Pierre Gassendi. Il regroupe les Vies de Gassendi écrites au XVIIe siècle, et offre la première étude analytique et comparative des deux versions de la vie « de base », rédigée par Antoine de la Poterie, le dernier secrétaire de Gassendi. Pour compléter la collection sont ajoutés plusieurs poèmes commémoratifs et ‘in memoriam’ dont plusieurs inédits. Ces documents permettent de suivre la formation et la diffusion de l’image de Gassendi que ses disciples et amis ont voulu créer. En même temps les événements de sa vie sont racontés en détail, la comparaison de rédactions différentes permettant de les contrôler et les vérifier. Tous les documents sont munis d’introductions et de commentaires. Ceux qui sont composés à l’origine en latin sont traduits.
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Pierre Gassendi. De la liberté, de la fortune, du destin et de la divination
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Gassendi. De la liberté, de la fortune, du destin et de la divination show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Gassendi. De la liberté, de la fortune, du destin et de la divinationLe Syntagma philosophicum, tel qu’il occupe les deux premiers tomes des Opera omnia de Pierre Gassendi, constitue une somme philosophique, dont la composition suit les trois grandes divisions hellénistiques de la philosophie : Logique, Physique et Éthique. Publié en latin peu de temps après la mort de son auteur, il n’est pas accessible au lecteur non latiniste, sinon dans des traductions partielles, notamment de l’introduction générale et de la logique. Après l’édition du livre IV de la Physique, Du principe efficient, dont les huit chapitres constituent les conditions de possibilité et les présupposés conceptuels de ce qui constitue, selon ses propres dires, l’aboutissement de sa philosophie, à savoir la Morale, nous proposons ici la première traduction française du dernier livre de l’Éthique.
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Rural Communities in Renaissance Tuscany
show More to view fulltext, buy and share links for:Rural Communities in Renaissance Tuscany show Less to hide fulltext, buy and share links for: Rural Communities in Renaissance TuscanyBy: Cecilia HewlettAt the conclusion of the fifteenth century and well into the first half of the sixteenth, Florence underwent radical political and social transformations. The republic, which had nurtured the cultural phenomenon of the Renaissance, was finally overthrown and the Medici returned triumphant as outright rulers of the once-free commune. Throughout this period, the administration of the Florentine territory continued to be one of the single most important issues faced by successive Florentine governments, and yet very little is known about the people they governed. This study explores the nature of these communities and the relationships they forged with the central authorities; it provides an overview of the extraordinary diversity of rural communes, and looks in detail at three areas of the Florentine territory. The communes of Gangalandi, Scarperia, and the communities located in the Pistoian mountains provide the vivid contexts in which the fluid natures of local religious, social, and political ties are examined. The character of each of these rural communities was unique, challenging not only the Florentine government’s mechanisms of control, but our own understanding of the ‘peasant’ as a social category. Hewlett demonstrates that these communes were not one-dimentional social organizations, but rather vibrant communities of individuals who pursued a vast range of different activities within a series of complex cultural networks. Rural Communities in Renaissance Tuscany also addresses the importance of religion to these communities; an exciting addition to a field that has been until now dominated by the study of urban religious practice.
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Science et théologie dans les débats savants de la seconde moitié du XVIIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:Science et théologie dans les débats savants de la seconde moitié du XVIIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: Science et théologie dans les débats savants de la seconde moitié du XVIIe siècleBy: T. VolpeThe second half of the 17th century witnessed a veritable revolution in communication in the Republic of Letters, with the appearance of the first scientific periodicals, the earliest and most important of which were established in 1665: the Journal des Savants and the Philosophical Transactions. Making use of the book reviews published in these two great scholarly journals, sources still largely underexploited, this book studies the relations between science and theology, and more precisely the narrative of Genesis, in the period leading up to the Enlightenment. Juxtaposition of the two journals, connected respectively to the French Académie royale des sciences and the Royal Society, permits a comparison between France, a Roman Catholic country, and England, a Protestant one, which changes the face of conventional wisdom. The pages devoted to the first decades of the Philosophical Transactions provide an original and welcome study which fills a gap on the subject. The problems raised by the exegesis of certain verses of Genesis evoke a broad range of theological, philosophical, scientific and sometimes even properly political questions. In book reviews, the confrontation between scientific theories and the narrative of Genesis most often discloses little-known works and takes us off the beaten track. Indeed, what posterity has retained as essential has not always received a wide circulation among contemporaries, whereas forgotten authors once found in their own time a large audience through the intermediary of scholarly periodicals. After a systematic inspection, the author has compiled a database on the scientific and theological content of the two scholarly journals. This has been conveniently placed at the reader’s disposal in the form of a CD-ROM attached to the volume.
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Sixteenth-century Antwerp and its Rural Surroundings
show More to view fulltext, buy and share links for:Sixteenth-century Antwerp and its Rural Surroundings show Less to hide fulltext, buy and share links for: Sixteenth-century Antwerp and its Rural SurroundingsThis study of sixteenth-century Antwerp and its surroundings is an attempt to combine commercial explanation models concerning the impact of great towns on their surrounding countryside with an approach in which institutional factors, and especially property relations, play the major role. It focuses on four types of influence of Antwerp on its surroundings:
- the demographic impact
- the increasing urban demand for agrarian products
-the impact of the urban economy on non-agrarian types of labour in the countryside and
- the purchases of land and other investments made by Antwerp citizens and their impact on the property relations in the surrounding countryside
Within the framework of these four fields of interaction between town and countryside, three essential questions have to be answered: First, how can we characterize the urban influence in each of these fields? Can it be considered a stimulus for the rural economy or rather an obstacle? Second, what was the economic response of the rural economy to the urban impact? Did it respond by specializing, according to the model presented by J. de Vries, and others, or were there obstacles that obstructed specialization? Third, what role did the medieval legacies play in the interaction between the ‘capitalist’ metropolis and the 'feudal' countryside?
Michael Limberger teaches at the Catholic University Brussels (KUB) and at Ghent University. His research covers late medieval and early modern economic and social history, especially of the Low Countries.
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The Tribunal of Zaragoza and Crypto-Judaism
show More to view fulltext, buy and share links for:The Tribunal of Zaragoza and Crypto-Judaism show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Tribunal of Zaragoza and Crypto-JudaismSince the opening of the Inquisition's archives in Spain in the nineteenth century, historians and anthropologists alike have seized upon the institution and its remarkable archival legacy, and have scrutinized it from a multitude of political, socio-economic, and cultural angles. Perhaps one of the most contentious hypotheses to have recently emerged from the field has been Benzion Netanyahu's proposal that the inquisitors fabricated charges of Judaizing against the Spanish New Christians (Christians of Jewish descent). This book questions Netanyahu's hypothesis by turning to the extant trial records from Aragon's tribunal of Zaragoza, and employing them as a case study. This range of documents provides ample evidence of a true survival of Jewish ritual life and culture among the Aragonese conversos who were living and working in Zaragoza at the end of the fifteenth century. When the Inquisition was established in Zaragoza in 1484, members of the converso communities across Aragón, although denominationally Christian, were secretly observing the rituals of Judaism. Whether a continuing observance of the Sabbath, Yom Kippur, or Passover, enduring Jewish dietary practices or a deeply rooted prayer life, the picture of converso daily life which emerges from the trial records is essentially a Jewish one.
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Une mécanique donnée à voir
show More to view fulltext, buy and share links for:Une mécanique donnée à voir show Less to hide fulltext, buy and share links for: Une mécanique donnée à voirAuthors: Jean Dhombres and Patricia Radelet-de GraveEn 1624, quelques mois après l’accession d’Urbain VIII au trône de Saint Pierre, plusieurs espéraient un infléchissement de la condamnation venue interdire en 1616 l’enseignement du mouvement de la Terre autour du Soleil alors défendue publiquement par Galilée. Etait de ceux-là l’inspirateur des thèses, le jésuite Grégoire de Saint-Vincent, né à Bruges une quarantaine d’années auparavant : il avait activement participé à la séance du Collège Romain lorsque Galilée en 1611 commentait ses observations au télescope de planètes comme Saturne ou Vénus, ce qui faisait « murmurer les philosophes ». Ainsi le raconte Grégoire lui-même. Les thèses de 1624 montrent une extraordinaire représentation de Saturne. Voilà un exemple parmi bien d’autres des surprises de ces thèses.
Onze chapitres, suivis d’une bibliographie, organisent l’enquête sur les thèses, cellesci étant traduites au chapitre IX. Le document est d’abord présenté avec les problèmes qu’il pose à l’historien. Puis le moment même des thèses, l’imaginaire des hommes de cette période, et les positions épistémologiques d’alors sont discutés, tant avec le texte qu’avec les images. Cette conjonction d’analyses est essentielle à l’enquête qui se poursuit sur les acteurs des thèses, avec trois récits possibles, le récit historique de la journée des thèses, le récit scientifique du contenu mais aussi le récit iconologique. A ce point, on peut entrer d’une part dans la tradition des thèses universitaires, d’autre part dans la tradition du livre illustré. Ce qui, à partir des travaux des historiens de la mécanique, permet d’aboutir à une discussion sur la place de ces thèses dans une histoire qui a tant servi à constituer les diverses philosophies des sciences, dont le positivisme, le constructivisme, etc. Après la traduction proposée, il convient de revenir à titre de justification sur le détail de chaque théorème et de chaque vignette, et de terminer par le vocabulaire latin des thèses. Cette démarche est tout le contraire de la démarche dogmatique si naturelle à l’histoire des sciences, discipline dont il faut se rappeler qu’elle doit beaucoup au positivisme.
Si l’enquête sur les textes et les images s’avère beaucoup plus longue que les courtes thèses, le plaisir n’est-il pas au final de retrouver la cohérence d’un des mondes du baroque à l’aube de la science moderne ? L’intérêt est en particulier de surprendre la façon dont un intellectuel issu d’un ordre religieux connu pour son obéissance disciplinaire, parvient malgré la rigoureuse orthodoxie récemment mise en place, à raisonnablement donner sa place à une nouvelle imagination, sans entrer en dissidence mais sans céder, cherchant sans aucun doute à libérer la pensée religieuse de la pensée scientifique, et s’aidant alors de la pensée toute profane d’un peintre d’emblèmes.
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Carmen et prophéties à Rome
show More to view fulltext, buy and share links for:Carmen et prophéties à Rome show Less to hide fulltext, buy and share links for: Carmen et prophéties à RomeBy: Charles GuittardThe privileged form of expression of Roman prayer, before Christianism, was the carmen, a « religious formula » carefully scanned, with an aura often archaic and mysterious, if not magical. This book offers a systematic inquiry into the carmen. The author examines its technical aspects within the realm of archaic latin meter, then, based upon the latest research, pursues in-depth studies of the oldest manifestations of this type of prayer : the carmina of the ancient sodalities of Rome, the Salians and the Arval Brothers and the carmina of the corpus of Cato the Elder (the « Censor »), who provides us with precepts and prayers stemming from the earliest beliefs of the farmers of Latium. He adds a study of the carmen taken in another sense, although under foreign influence, that of « oracular formula », « prophetic discourse », a discourse which was assumed to come from the divinity itself. The most famous were the oracles of the Sibyl, entrusted to the strange Sibylline Books, which allowed divination, notably in times of crisis. The Romans also had recourse to the oracles of Etruscan divination, to the renowned « responses » of the haruspices. Charles Guittard thus analyses fundamental aspects and concepts of the Roman religion of the Pagan age, matters upon which Pagans and Christians will greatly debate in later periods.
Charles Guittard is professor of Latin language and literature at the University of Paris at Nanterre (Paris X). A recognized specialist in Roman religion, author of numerous books and articles, he has in particular edited Livy and translated Lucretius.
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La Sorcière. Dialogue en trois livres sur la tromperie des démons
show More to view fulltext, buy and share links for:La Sorcière. Dialogue en trois livres sur la tromperie des démons show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Sorcière. Dialogue en trois livres sur la tromperie des démonsJean-François Pic de la Mirandole (1469-1533), neveu du célèbre Jean Pic de la Mirandole, joua sans aucun doute un rôle de premier plan dans le contexte culturel de la fin du XVe siècle et de la première moitié du XVIe. Il fut à la fois un auteur original et un opérateur culturel qui contribua efficacement à la diffusion de thématiques philosophiques et religieuses au moment où l’Italie et l’Europe connurent de grands bouleversements: l’invasion française de l’Italie par Charles VIII; le début des guerres d’Italie ; la réforme luthérienne; l’affirmation de la puissance impériale de Charles Quint. Jean-François mourut en 1533, après le sac de Rome (1527) et après la capitulation de la république de Florence (1530). Il publia, en 1523, le Dialogus in tres libros divisus. Titulus est Strix, sive de Ludificatione Daemonum. Cet ouvrage, qui s’inscrit dans le cadre défini par la codification inquisitoriale du Malleus maleficarum, vit le jour dans le contexte agité des procès en sorcellerie qui se tinrent dans le comté de la Mirandole entre 1522 et 1523 - protestations contre les bûchers, controverses juridictionnelles entre Concordia et Mirandole, rivalités politico-familiales. Le but de l’auteur était de montrer la réalité des phénomènes liés à la pratique de la sorcellerie et du sabbat. Pour lui, le Démon avait toujours œuvré pour perdre l’humanité, mais, comme le souligne Phronimus dans le dialogue, il se manifeste de façon différente selon les époques; il s’agit de changements dans la forme et non pas dans la substance. C’est pourquoi Jean-François Pic s’attache à montrer à la fois quelles nouvelles formes le Démon assume à son époque et - en s’inspirant du passage des Psaumes (95, 5) « tous les dieux des Gentils sont des démons » - l’essence fondamentalement démoniaque des dieux des Anciens.
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Le Cercle d’Abbeville
show More to view fulltext, buy and share links for:Le Cercle d’Abbeville show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le Cercle d’AbbevilleBy: Léon AufrèreEn mai 1940, le Musée Boucher de Perthes à Abbeville fut anéanti par les bombardements. Mais dans les années d’avant-guerre, Léon Aufrère (1889-1977) y avait pris copie de quantité d’archives et de correspondances. Ces documents, aujourd’hui perdus, sont la source du présent ouvrage, lui-même posthume et publié par sa fille. Léon Aufrère y retrace les premières découvertes paléontologiques et préhistoriques dans la vallée de la Somme et ressuscite un monde d’amateurs éclairés, où s’enracine l’œuvre de Boucher de Perthes. Ce livre est ainsi une contribution décisive à l’étude des origines de la préhistoire, mais aussi des débats sur les ossements fossiles et l’ancienneté de l’homme, et plus généralement à l’histoire de la vie intellectuelle et sociale en France à l’époque romantique.
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