Brepols Online Books Other Monographs Archive v2016 - bobar16moot
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Le tableau des esprits de Jean Barclay
show More to view fulltext, buy and share links for:Le tableau des esprits de Jean Barclay show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le tableau des esprits de Jean BarclayBy: Jean BarclayLe Tableau des esprits de l'écrivain écossais d'expression latine John Barclay (1582-1616) offre une lecture divertissante, charmante, cocasse, et l’on pourrait s’arrêter à cette séduction qui semble suffire à motiver la réédition de ce best-seller du XVIIe siècle, si couru qu’il a connu, depuis sa version latine originale de 1614, diverses traductions dans de nombreuses langues, dont deux en français. C’est une de ces deux versions que nous avons retenues pour offrir au public cette Icon animorum qui est un essai de description et de classification, d’après nature, des traits qui font les différences et les ressemblances entre les Européens d'après leurs signes intérieurs et extérieurs, allant des conditionnements de la nature humaine, ceux de leur éducation, aux caractères des nations dont ils proviennent et aux déterminations sociales ou professionnelles. Il en résulte un portrait baroque et mouvementé d’un homme dont l’identité reste un profond mystère, offert ici peut-être au prince pour qu’il le déchiffre et y puise l’art de gouverner, ou bien à l’homme commun qui s’y éduquera et apprendra à manœuvrer entre ses opacités et celles de ses contemporains. L’homme européen y trouve ici une de ses premières définitions la plus contrastée qui soit, mêlant l’histoire et la géographie, la culture et les idéaux religieux sécularisés, dans un manuel qui échappe à toute catégorisation en genre, multiplie les perles d’écriture et oblige le lecteur d’aujourd’hui à méditer sur ses préjugés invétérés.
Ce texte curieusement construit, qui s’apparente au premier abord à un traité de morale, débute, dans le style de Montaigne, par un vaste développement sur l’enfance, l’éducation, la formation des premiers vices et des premières vertus pour se consacrer ensuite à une analyse comparée des différents peuples d’Europe et de leurs tempéraments et pour s’achever sur une enquête inquiète sur les métiers de ses lecteurs potentiels dont il est le miroir. Miroir de l’honnête homme ou bien anamorphose, ce texte trouble est aussi l’ébauche d’un traité politique méditant sur la prudence d’une façon singulière dans ce XVIIe de la raison d’État. Tel quel il mérita de se trouver sur la table de chevet de Leibniz, au moment de sa mort.
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Les théâtres de « Maures et Chrétiens »
show More to view fulltext, buy and share links for:Les théâtres de « Maures et Chrétiens » show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les théâtres de « Maures et Chrétiens »Jeux théâtraux, performances rituelles et fêtes urbaines, dans maintes villes d’Espagne et d’Italie du Sud, mobilisent, depuis le xviie siècle, l’histoire de l’affrontement entre « Maures et Chrétiens ». Loin d’être des épiphénomènes de type folklorique, ces manifestations, fortement soutenues par les pouvoirs locaux, impliquent tous les secteurs des sociétés concernées et dépassent le temps et l’espace qui leur est dévolu pour charpenter des discours et des pratiques sociales, des modes de gouvernance politique et de gestion du sacré. Deborah Puccio-Den nous livre ici les résultats de plus de dix ans d’enquêtes de terrain au pays valencien, en Andalousie, en Aragon et en Sicile, articulés dans une perspective comparatiste et conjuguant la méthode historique à la démarche anthropologique. Cette double approche fait émerger les multiples relations de sens établies par les acteurs entre les anciennes batailles opposant chrétiens et musulmans et les conflits plus récents qui ont ébranlé ces pays du Sud de l’Europe : la guerre civile espagnole et le combat entre la mafia sicilienne et le front de l’Antimafia. L’hypothèse explorée par cet ouvrage identifie dans ces théâtralisations de la guerre et de la conversion religieuses des opérateurs de pacification qui, tout en conférant les traits des ennemis d’antan - barbarie, idolâtrie, superstition - aux adversaires politiques du présent, ménagent les conditions symboliques et réelles de leur réintégration sociale. À travers cette réflexion, fondée sur une microanalyse des mécanismes de fabrication et de résorption de l’altérité intérieure, c’est la prégnance du lien entre politique et religieux au sein des sociétés démocratiques du monde occidental qui est mise au jour.Deborah Puccio-Den, anthropologue, est chargée de recherche au CNRS, rattachée au Groupe de Sociologie Politique et Morale (Institut Marcel Mauss, EHESS/CNRS). Auteur de l’ouvrage Masques et dévoilements. Jeux du féminin dans les rituels carnavalesques et nuptiaux, Paris, CNRS Éditions, 2002, elle a aussi consacré plusieurs travaux aux constructions judiciaires, artistiques et mémorielles de la mafia sicilienne. Ses recherches actuelles, dans le cadre d’une anthropologie pragmatique de la justice, explorent parallèlement les pratiques professionnelles des juges anti-mafia et le fonctionnement de l’association secrète Cosa Nostra.
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Nicodemus Tessin the Elder. Architecture in Sweden in the Age of Greatness
show More to view fulltext, buy and share links for:Nicodemus Tessin the Elder. Architecture in Sweden in the Age of Greatness show Less to hide fulltext, buy and share links for: Nicodemus Tessin the Elder. Architecture in Sweden in the Age of GreatnessNicodemus Tessin the Elder was an architect, gentleman, and founder of the artistic dynasty that was immensely influential at the Swedish court in the seventeenth and eighteenth centuries. He was architect to the crown, to the nobility, and to the city of Stockholm, and he supplied buildings for a wide range of functions, from palaces to banks, courthouses, and fortifications. His unusually extensive travels in the Netherlands, Italy, France and Germany provided him with a comprehensive picture of contemporary European architecture, which he drew on as he synthesized a new group of buildings that would attract international attention as models for princely architecture. His productivity required a new approach to architecture, and he was part of the first generation of architects in northern Europe to develop the architectural studio, distinguishing the design process from the business of building, and in the process recreating himself as the modern architect.
Kristoffer Neville is assistant professor of early modern art and architecture in the department of art history at the University of California, Riverside.
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Pierre Gassendi, Le principe matériel, c'est-à-dire la matière première des choses
show More to view fulltext, buy and share links for:Pierre Gassendi, Le principe matériel, c'est-à-dire la matière première des choses show Less to hide fulltext, buy and share links for: Pierre Gassendi, Le principe matériel, c'est-à-dire la matière première des chosesBy: Sylvie TaussigLe Syntagma philosophicum, tel qu’il occupe les deux premiers tomes des Opera omnia de Pierre Gassendi, constitue une somme philosophique dont la composition suit les trois grandes divisions hellénistiques de la philosophie : Logique, Physique et Éthique. Publié en latin peu de temps après la mort de son auteur, il n’est pas accessible au lecteur non latiniste, sinon dans des traductions partielles. Après l’édition du livre IV de la Physique, Du principe efficient, dont les huit chapitres présentent les conditions de possibilité et les présupposés conceptuels de ce qui constitue, selon ses propres dires, l’aboutissement de sa philosophie, à savoir la Morale, et l’édition du dernier livre de la Morale De la liberté, de la fortune, du destin et de la divination (Syntagma philosophicum, Éthique, Livre III), nous proposons ici la première traduction française du livre III de la Physique du Syntagma philosophicum. La Physique étant divisée en trois sections, le livre III sur le Principe matériel se lit dans la première section, consacrée à La nature en général. Il fait suite au livre II (Le lieu et le temps, c’est-à-dire l’espace et la durée des choses, entités absolues qui transcendant l’univers) et précède le livre IV (Le principe efficient, c’est-à-dire les causes des choses).
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Qui a peur du cannibale ?
show More to view fulltext, buy and share links for:Qui a peur du cannibale ? show Less to hide fulltext, buy and share links for: Qui a peur du cannibale ?By: Agnes A. NagyParmi les monstres qui nous remplissent de terreur tout autant qu'ils nous fascinent, l'anthropophage et le cannibale occupent une place d'honneur. Or, cette fascination mêlée de terreur - ou terreur mêlée de fascination - ne date pas d'hier. Dans l'Antiquité déjà, ceux qui se livraient à des actes gravement répréhensibles - conspiration et rébellion, banditisme, parricide, inceste ou pratique des rites pervertis - furent souvent soupçonnés de cannibalisme. La chrétienté de l'Empire romain fut confrontée à ces soupçons pendant les deux premiers siècles de son existence; les prétendus sorciers et les hérétiques pendant tout le Moyen Âge; quant aux Juifs, ils en firent les frais jusqu'au siècle dernier. Pourquoi l'anthropophagie éveille-t-elle tant d'émotion, tant de haine? Pourquoi ce paradigme est-il capable de décrire la peur, le sentiment de danger que l'Autre suscite en nous-mêmes? Le présent livre propose des éléments de réponse par l'analyse des récits antiques d’anthropophages. Le lecteur suivra le chemin qu'a parcouru le motif de l'anthropophagie, de simple marqueur d'identité - puis signe d'exclusion -, jusqu'à devenir une véritable arme fatale contre ceux dont les idées et le mode de vie auraient pu mettre en danger l'ordre établi; il sera également témoin du processus par lequel les exclus, eux-mêmes, s'appropriaient la figure de l'anthropophage pour renverser la situation. Le voyage durera plus de mille ans et aura pour cadre la Grèce des cités, les royaumes hellénistiques, puis l'Empire romain, pour faire une escale en Israël et une brève excursion vers la Mésopotamie avant d’arriver à la destination finale, l'Empire romain chrétien.
Agnès A. Nagy est historienne, spécialiste des religions de la Méditerranée ancienne. Sa thèse de doctorat en histoire des religions, dont le présent livre est issu, fut soutenue en juillet 2006 à l’Université de Genève, sous la direction de Philippe Borgeaud et Enrico Norelli. Après une année passée à l’Institut de Judaïstique de Vienne (Autriche) en tant que boursière du FNRS, et trois ans à la Faculté de Théologie et de Sciences des Religions à l’Université de Lausanne comme collaboratrice scientifique, elle participe actuellement à un projet de recherche centré sur les théories anciennes et modernes de la légitimation religieuse de la mise à mort, en collaboration avec Francesca Prescendi, à l’Université de Genève.
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Servants of Satan and Masters of Demons
show More to view fulltext, buy and share links for:Servants of Satan and Masters of Demons show Less to hide fulltext, buy and share links for: Servants of Satan and Masters of DemonsThis book offers a systematic study of the trials for superstition in the Spanish Inquisition’s two tribunals in Valencia and Barcelona in the period 1478-1700. One of the most intriguing contrasts between the trials in northern and southern Spain is that while both areas saw a large number of trials for superstition, Valencia did not conduct trials for demonological witchcraft. Catalonia, on the other hand, saw a large number of such trials, the majority of which occurred in secular courts.
These contrasts bring into focus significant differences in culture and mythology. The Barcelona Inquisition was unable to enforce its jurisdiction over trials for diabolical witchcraft, while the Valencian Inquisition was able to do just that because Valencians rejected the demonological concept of witchcraft. This was due mainly to the Valencians’ own magical culture which emphasized man’s ability to control and force demons, but also to the fact that Moriscos formed the majority of the rural population, which was the primary focus of witchcraft trials in Europe. By comparing the Catalan and Valencian tribunals, the book thus seeks to explain the absence in the southern half of Spain of brujas, witches who gave their souls to the devil, flew through the night, took part in wild orgies at the witches’ sabbat, and caused death and destruction through magical means.
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Supplicare deis
show More to view fulltext, buy and share links for:Supplicare deis show Less to hide fulltext, buy and share links for: Supplicare deisBy: Caroline FévrierAmongst the rites for procurating prodigies, those ominous signs of divine anger, the supplication holds a special place.
A lavish ceremony in which not only the priests but the whole Roman people took part, it gathered men, women, and children who were due to visit all the sanctuaries of the City in order to address their prayer to the gods, according to a religious rhetoric where verbal request and body language were associated. Through the supplicatio, ‘self-abasement’ rather than a properly ‘kneeling’ rite which a much debated etymology suggests, Roman people intended to placate deities of whom they acknowledged in the same way as the undeniable superiority.
The purpose of the present work is to define this rite, regarding the people, the places and the various elements it involved. At the same time, the point is also to clarify the controversial origins of a ceremonial traditionally related to the ritus Graecus. Quite similar to the supplication ‘between human people’ with which it shares most of its ritual elements, the religious supplication seems to have been influenced by the ritus Graecus and the practices which come under it, without asserting, though, a Greek origin. Complexity and contradictions characterise, as well, the supplication which, without breaking thoroughly with the austerity of ancestral rites, still belongs to the typically Roman procuration. Officially attested since the fifth century B. C., this rite disappeared in the last century of the Roman Republic, just as the notion of prodigy changed, under the influence of a new way of thinking.
Caroline Février is maître de conférences in Latin language at the University of Caen. Her research work focuses mainly on Roman religion. Her doctoral thesis and several of her articles are devoted to the expiation of prodigies.
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The Christian Topography of Early Islamic Jerusalem: The Evidence of Willibald of Eichstätt (700-787 CE)
show More to view fulltext, buy and share links for:The Christian Topography of Early Islamic Jerusalem: The Evidence of Willibald of Eichstätt (700-787 CE) show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Christian Topography of Early Islamic Jerusalem: The Evidence of Willibald of Eichstätt (700-787 CE)By: Rodney AistThe Christian Topography of Early Islamic Jerusalem: The Evidence of Willibald of Eichstätt (700-787 CE) is an analysis of Willibald’s description of Jerusalem for the year 724-6, as contained in Hugeburc’s Vita Willibaldi, a text composed in Heidenheim (Germany) in 778. The work makes a fresh examination of the Christian landscape of Early Islamic Jerusalem, while describing various aspects of the Byzantine and Crusader city. Willibald’s account of the Holy City includes the Church of the Holy Sepulchre, the Church of Holy Sion, the pool of Bethesda, the Church of St Mary, the Church of the Agony and the Church of the Ascension. Particular attention is given to the monument of the Miraculous Healing (the legend of the Holy Cross), the portico of Solomon, the Jephonias Monument (the Dormition of Mary) and the Jerusalem circuit.
At the same time, the work explores the religious imagination of Willibald, including his perceptions of the holy sites, his image of Jerusalem and his understanding of the Christian life. Willibald’s image of the city as a far and distant place is supported by his attention to personal hardships and to his interactions with the ‘pagan Saracens’, while embedded within the tales of his oriental travels is his vision of the Christian life - whereas Willibald viewed the earthly life as a laborious journey, the Christian life was one of faithful perseverance.
The work makes a significant contribution to two fields of study: the commemorative topography of Jerusalem and the Anglo-Saxon, or Boniface, mission in Germany.
Rodney Aist is a scholar of Christian pilgrimage, both past and present, with a particular expertise in the city of Jerusalem.
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The Didascalia apostolorum: An English version with introduction and annotation
show More to view fulltext, buy and share links for:The Didascalia apostolorum: An English version with introduction and annotation show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Didascalia apostolorum: An English version with introduction and annotationThe Didascalia apostolorum is one of the ancient church orders, setting out the duties and responsibilities of laypeople, bishops and widows, regulating the keeping of Pascha and engaging in polemic with Judaism. It is a work of extraordinary interest for the history of the church in Syria, as a document of social and liturgical history and as a document bearing witness to relations between Christians and Jews.
Alistair Stewart-Sykes presents the text in a readable English version which takes full account of the various textual witnesses. Of particular importance is the introduction. The Didascalia is conventionally ascribed to a single hand in third-century Syria, but here an entirely new compositional hypothesis is proposed in which the work is shown to be composite and to include sources of much greater antiquity than the period of final redaction. In the light of the compositional hypothesis there are radically new discussions of ministry (including the ministry of widows), relationships with Judaism, and liturgy (including the penitential process). Beyond this the introduction engages with the social context in which these developments emerged.
The work is suitable for a wide audience. The translation will be useful to undergraduate and graduate students whereas the introduction and commentary will be of interest to scholars in ecclesiastical history, historical liturgy, forming Judaism and Jewish-Christian relations as well as Syriac studies.
The author, Alistair Stewart-Sykes, is well-known in the field having produced the first critical text for over a century of the Apostolic church order and the first full-length commentary on the Apostolic tradition.
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The Theatre of the Body
show More to view fulltext, buy and share links for:The Theatre of the Body show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Theatre of the BodyBy: Kate CreganThis study is a threefold investigation of understandings of embodiment - as displayed in the playhouses, courthouses, and anatomy theatres of London between 1540 and 1696. These dates mark the waxing and waning of the Worshipful Company of Barber-Surgeons’ domination of the practice of dissection in London. In 1540 Henry VIII gave them his approval and encouragement but by 1696 Edward Ravenscroft’s The Anatomist: Or the Sham Doctor staged their loss of power. This loss of power, the book contends, is symptomatic of a major shift in the concept of embodiment. The book explains the changing understanding of the human body throughout this period by analysis of the interplay between the texts used in and the material practices of three specific public sites: the public playhouses, the Sessions House, and the Anatomy Theatre of the Worshipful Company of Barber-Surgeons of London. Using an approach which combines the socially textured understandings of fields of practice found in Bourdieu with the interpretations of progression across time found in Elias and Foucault, The Theatre of the Body demonstrates how the three fields of drama, law, and medicine are intimately inter-connected in that process.
In presenting this analysis, the author argues that the quality of embodiment begins to shift during this period from the mid-sixteenth century and throughout the course of the seventeenth century. In this shift one can observe how the earlier, ‘traditional’ interpretation of embodiment is intensified and resolidified into the beginnings of the medicalized ‘modern’ body.
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Back to the Schoolyard
show More to view fulltext, buy and share links for:Back to the Schoolyard show Less to hide fulltext, buy and share links for: Back to the SchoolyardAfter about 1300, most schools in the Netherlands came under secular rule. It managed to create good and accessible schools, causing a hey-day for education in the fourteenth, fifteenth and sixteenth century. As a result, more than half of the children participated in basic instruction and literacy rate went relatively high. A contemporary Italian visitor noted with awe that ‘in the Low Countries everybody could read and write, even the peasants’. In the sixteenth century, the curriculum changed because of the Reformation and the availability of printed texts. In this book, the favourable situation in the Netherlands is compared with the rest of Western Europe.
Medieval and Renaissance schools have been studied before, but never from the perspective of those who experienced it on a daily basis. Recent excavations on the sites of late-medieval schools and boarding houses revealed the objects used by pupils and teachers for reading, writing, mathematics, and school life in general. Combining those finds with texts and hundreds of depictions of school scenes in manuscripts, frescoes, sculpture, stained glass and early prints, the practice of education could be reconstructed. The book gives a detailed overview of the material school culture, allowing a rare glimpse into a late-medieval classroom.
Dr. Annemarieke Willemsen (1969) is art historian and archaeologist and works as curator of the medieval department of the National Museum of Antiquities at Leiden. Earlier she published books on Roman and medieval children’s toys and on the Vikings in the Netherlands.
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Cyrano de Bergerac, Cyrano de Sannois
show More to view fulltext, buy and share links for:Cyrano de Bergerac, Cyrano de Sannois show Less to hide fulltext, buy and share links for: Cyrano de Bergerac, Cyrano de SannoisVoilà trois cent cinquante ans mourait, à l’âge de trente-six ans, le « vrai » Cyrano de Bergerac, personnage et auteur atypique encore peu connu du grand public. En 2005, en commémoration de sa disparition, un colloque international réunissant les meilleurs connaisseurs de l’homme et de l’écrivain se tenait à Sannois - la ville où il avait souhaité finir ses jours. La rencontre, dont on trouvera les actes dans ce volume, sut tenir toutes ses promesses, s’interrogeant sur la personnalité énigmatique et attachante de Cyrano, ses idées et ses idéaux, cherchant à percer les mystères de son oeuvre. Notre époque, à la mémoire sélective, a oublié que ce fut longtemps un auteur à succès, de référence. Cependant nous sommes de plus en plus nombreux à le relire et à étudier ses écrits. Rostand, qui n’est pas le moindre parmi les admirateurs de Cyrano, apprécierait certainement que nous rendions à son modèle la place qu’on lui doit dans l’histoire de la littérature française. Qui peut encore ignorer Cyrano ?
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L'enquête du Régent 1716-1718
show More to view fulltext, buy and share links for:L'enquête du Régent 1716-1718 show Less to hide fulltext, buy and share links for: L'enquête du Régent 1716-1718Authors: Christiane Demeulenaere-Douyère and David J. SturdyLorsque Philippe d'Orléans devient, à la fin de 1715, régent de France, il est convaincu de l'"utilité des sciences" et résolu à encourager la restauration économique du royaume. Il prend l'initiative d'une grande enquête nationale pour faire l'inventaire des ressources naturelles de la France. Cette enquête est réalisée sur le terrain par les intendants, mais sa direction scientifique est confiée à l'Académie royale des sciences et tout particulièrement à Réaumur. C'est sur les instructions de celui-ci que, pendant les trois années qui suivent, les intendants collectent une quantité impressionnante d'informations sur les minerais et les autres ressources minérales, sur les mines et les carrières, et leur exploitation, sur l'industrie métallurgique, etc. Parviennent aussi à l'Académie des sciences des centaines d'échantillons qui vont être analysés et titrés dans son laboratoire.
Les informations ainsi accumulées par l'Académie des sciences ont été conservées, mais sont restées longtemps presque inconnues des historiens. Pourtant, elles constituent une source de première importance pour l'histoire économique et sociale de la France au début du XVIIIe siècle ; elles concernent aussi l'histoire des sciences et des techniques, l'histoire administrative, l'histoire du langage et bien d'autres domaines. Ces documents sont présentés ici pour la première fois dans une édition critique, qui permet aux chercheurs de mieux connaître l'état de la France au début de la Régence.
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La Cité de Moïse
show More to view fulltext, buy and share links for:La Cité de Moïse show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Cité de MoïseBy: Caroline CarlierPhilon décrit le peuple juif (Juifs de naissance et prosélytes) à l'aide du vocabulaire de la cité comme une "concitoyenneté" ou une parenté par les lois, et l'appelle "la cité de Moïse". La cité de Moïse, dont "l'autochtonie" des membres se trouve dans la loi mosaïque, est dispersée dans la cité du monde, créée par le Dieu unique. Les "citoyens mosaïques" respectueux des lois forment une communauté unie par l'amitié, la bienveillance, la communauté d'idées et le sentiment communautaire. Le culte de la cité de Moïse ou l'expérience cultuelle commune des Juifs consiste en l'honneur rendu au Dieu unique; son temple unique se trouve au centre de la cité du monde, dans la ville sainte de Jérusalem. Les fractions de la cité de Moïse sont les "colonies envoyées par la métropole Jérusalem". Le "citoyen mosaïque" respectueux des lois et des vertus semble être l'exemple concret du sage dont "la cité de l'âme" est bien gouvernée et qui obtient une citoyenneté dans la terre spiritualisée qu'est la "cité de la vertu". L'évolution du sens de politeia dans les écrits judéo-hellénistiques culmine dans la reflexion de Philon sur la cité de Moïse et fonde la notion de religion, c'est-à-dire une communauté humaine régie par la loi divine, exemple concret de la loi de nature dans la cité du monde.
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La Gloire des Rois, ou l'Histoire de Salomon et de la reine de Saba
show More to view fulltext, buy and share links for:La Gloire des Rois, ou l'Histoire de Salomon et de la reine de Saba show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Gloire des Rois, ou l'Histoire de Salomon et de la reine de SabaBy: Robert BeylotLa Gloire des rois (ou l'histoire de Salomon et de la reine de Saba) a été rédigée en Ethiopie au treizième siècle. Elle met en forme des légendes anciennes en relation avec celle d'Alexandre. Elle fut le texte fondateur de la société chrétienne en Éthiopie, pas seulement celui de la dynastie, jusqu'à la révolution de 1974. Elle a pour cadre le concile de Nicée (325). Grégoire l'Illuminateur, apôtre de l'Arménie, prend d'abord la parole au sujet de la gloire qui est celle des rois. Puis Dematyos de Rome (Byzance) raconte qu'il a trouvé à Sainte-Sophie (de Constantinople) un texte sur les destinées de Rome (Byzance) et de l'Éthiopie, qui se partagent le monde. Celui-ci dit comment la reine de Saba (pays identifié à l'Éthiopie) attirée par le renom de Salomon, lui a rendu visite. Un fils naît de leur rencontre, Ménélik appelé aussi David. Élevé par sa mère en Éthiopie, il rend visite à Salomon, une fois devenu adulte. Ménélik revient chez lui avec les premiers-nés des grands de la cour de Salomon, pour créer une Éthiopie à l'image du royaume de celui-ci. Il ignore, au début, que les siens ont emporté l'Arche d'Alliance. Désormais l'Éthiopie est le Verus Israël jusqu'à la fin des temps. Elle a les promesses de Dieu.
Robert BEYLOT, chargé de recherche au C.N.R.S., appartient au Centre d'études des religions du Livre (Institut des traditions textuelles, Villejuif). Après des études d'Histoire à Lyon, il a suivi la formation aux études éthiopiennes alors dispensée à l'Ecole pratique des hautes études (Sciences philologiques et historiques) et à l'Institut Catholique de Paris (Ecole des langues orientales anciennes). Il s'intéresse à l'ancienne littérature et à l'histoire religieuse de l'Eglise éthiopienne.
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La force des anges. Rites, hiérarchie et divination dans le Christianisme Céleste (Bénin)
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Christine Henry est anthropologue, chargée de recherche au CNRS, rattachée au laboratoire «Centre d’Études des Mondes Africains». Avant de s’intéresser aux dynamiques religieuses modernes du Sud-Bénin (nouvelles Églises, culte anti-sorcellerie et culte de Mami Wata), elle travaillait en Guinée-Bissau, dans l’archipel des Bijagos où elle a étudié particulièrement les classes d’âge et le système rituel féminin qui organisent cette société.
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Le diocèse de Senj-Modruš en Croatie habsbourgeoise, de la Contre-Réforme aux Lumières (1650-1770)
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Docteur de l’École Pratique des Hautes Études, Section des sciences religieuses, Luc Oreškovic est membre de l’équipe de recherche sur la culture croate et les échanges intellectuels internationaux (Centre de recherche en littérature comparée) ainsi que du conseil scientifique auprès de la Société Ruder Boškovic (Paris IV Sorbonne). Il étudie les relations des Croates avec le reste de l’Europe moderne, notamment dans leurs aspects politiques et religieux.
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Lettres d'exil, 1901-1909
show More to view fulltext, buy and share links for:Lettres d'exil, 1901-1909 show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lettres d'exil, 1901-1909Juillet 1901 - juillet 1904 : deux lois de la République laïque portent des coups sévères aux congrégations religieuses, qui sont soit dissoutes, soit interdites d’enseignement. Des milliers de leurs membres choissent l’exil, aux portes de la France mais aussi aux quatre coins du monde, avec un attrait particulier pour le Canada, l’Amérique centrale, le Brésil, la Méditerranée orientale. Sur place, le refuge tend à se fondre dans la mission. C’est cette page oubliée mais planétaire de l’histoire de l’Église et de la France que ce volume donne à lire.
Patrick Cabanel, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Toulouse-Le Mirail, spécialiste d’histoire religieuse, a dirigé Le grand exil des congrégations religieuses françaises 1901-1914, Cerf, 2005 (avec J.-D. Durand) et Une France en Méditerranée. Écoles, langue et culture françaises xix e-xx e siècles, Créaphis, 2006.
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Medieval Ritual and Early Modern Music
show More to view fulltext, buy and share links for:Medieval Ritual and Early Modern Music show Less to hide fulltext, buy and share links for: Medieval Ritual and Early Modern MusicAuthors: Eyolf Østrem and Nils Holger PetersenThe polyphonic lauda had its place of prominence in the lay devotional confraternities in Italian cities in the late Middle Ages and the early modern period. A main theme of this volume is the influence of art music in devotional contexts dominated by ritual functionality, where a modern aesthetic perspective is rarely employed. The authors raise fundamental questions about the validity of such a distinction between functional simplicity and aesthetic sensibility, where the latter is usually reserved for advanced, secular genres such as opera and the madrigal.
The question of an aesthetics avant la lettre as applied to devotional practices in the Middle Ages and the Renaissance is examined through analyses of records from youth confraternities in Renaissance Florence. Further, the use during the seventeenth century of the traditional genre of the lauda in settings which stylistically reflect polyphonic art music is discussed and exemplified through the publication of nineteen polyphonic laude from a seventeenth-century manuscript found in the archives of the Cathedral of Florence.
Combining aspects of recent scholarship in musicology, liturgical history, and confraternity studies, the authors (a musicologist and a church historian) explore both the devotional use of stylistically advanced music in the late sixteenth and early seventeenth centuries as well as the idea that the beauty of music enhances devotion.
The volume features an introduction and six chapters as well as a substantial appendix consisting of edited texts and music for several laude.
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