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A Late Medieval Songbook and its Context: New Perspectives on the Chantilly Codex (Bibliothèque du Château de Chantilly, Ms. 564)
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La Parenté déchirée: les luttes intrafamiliales au Moyen Âge
show More to view fulltext, buy and share links for:La Parenté déchirée: les luttes intrafamiliales au Moyen Âge show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Parenté déchirée: les luttes intrafamiliales au Moyen ÂgeNous, médiévistes, insistons, trop souvent peut-être, sur la cohésion du groupe familial. Nous le percevons ainsi dans la force de sa solidarité, dans la rigidité de ses structures d’encadrement et dans la rigueur de l’obéissance à l’aîné. Son harmonie sortirait même renforcée de sa lutte contre des parentèles rivales. Une telle vision ne manque assurément pas de fondements. Pourtant, les sources révèlent aussi les conflits internes à une famille, qui interviennent, en premier lieu, dans l’axe de la filiation. Les tensions entre, d’une part, le père ou l’oncle paternel et, d’autre part, ses fils ou neveux sont souvent mentionnées par les sources. Elles répondent au conflit intergénérationnel, exacerbé dans l’aristocratie guerrière par l’adoption des valeurs du jeune (juvenis). À classe d’âge égale, les luttes entre frères ou entre cousins reproduisent souvent le même schéma juvénile, car elles opposent les cadets à l’aîné pour la conquête du pouvoir et du patrimoine. En second lieu, l’axe de l’alliance reproduit autant d’affrontements entre «belles-familles». Paradoxalement, l’élément religieux peut introduire le germe de la discorde. En prônant la conversion au détriment d’anciennes pratiques, la vocation religieuse ou le libre choix du conjoint, le christianisme est parfois à l’origine de tensions à l’intérieur de la famille. La charité qu’il préconise est supérieure au lien du sang. Elle valorise l’individu au détriment de structures d’encadrement, parmi lesquelles le cousinage et le lignage sont les premières touchées. Elle bouleverse, enfin, les pratiques de la parenté, l’exercice de la violence et leurs représentations littéraires ou iconographiques.
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Laments for the Lost in Medieval Literature
show More to view fulltext, buy and share links for:Laments for the Lost in Medieval Literature show Less to hide fulltext, buy and share links for: Laments for the Lost in Medieval LiteratureThis is a collection of essays on the subject of lament in the medieval period, with a particular emphasis on parental grief. The analysis of texts about pain and grief is an increasingly important area in medieval studies, offering as it does a means of exploring the ways in which cultural meanings arise from loss and processes of mourning. The international scholars who come together to produce this volume discuss subjects as diverse as lament psalms in Old and Middle English, medieval Latin laments, mourning in Anglo-Saxon literature, mourning through objects, medieval art and archaeology, Old French poetic elegy, skaldic poetry, medieval women’s writing, Old Polish drama, English massacre plays, and Middle English nativity lyrics.
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Le recueil au Moyen Âge
show More to view fulltext, buy and share links for:Le recueil au Moyen Âge show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le recueil au Moyen ÂgeDe la redécouverte de notre ancienne littérature aux années 1990, peu de travaux systématiques ont été consacrés au phénomène de la mise en recueil durant le moyen âge central. Époque des premières collections livresques et surtout de la somme, le XIIIe siècle se caractérise toutefois par l’emprise d’un geste unificateur sur la production manuscrite. Une large part de la transmission écrite, littéraire et savante, est marquée par l’apparition de vastes corpus textuels répondant à un projet de regroupement ou de rassemblement plus ou moins raisonné.
Depuis une dizaine d’années, la communauté scientifique a marqué un regain d’intérêt pour ces questions qui figurent au cœur des préoccupations de la «nouvelle philologie». Axée sur une meilleure prise de conscience de la dimension matérielle des œuvres et des résonances directes de leur transcription, l’étude actuelle du fait littéraire ne manque pas en effet de s’interroger sur les implications et les conséquences de cette pratique, intimement liée aux traditions vernaculaires.
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Le recueil au Moyen Âge
show More to view fulltext, buy and share links for:Le recueil au Moyen Âge show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le recueil au Moyen ÂgeDans la lignée du volume sur L’écrit et le manuscrit (Texte, Codex & Contexte, 1) la question du recueil poursuit l’étude des interactions entre le codex, la conscience de l’auteur et le lecteur à la fin du Moyen Âge. Pourtant déterminant, l’espace matériel du recueil est souvent négligé par la critique qui se penche sur les éditions de pièces isolées de leur contexte.
Des manuscrits d’auteurs aux recueils d’œuvres diverses, les contributions rassemblées dans ce volume considèrent le geste d’ordonnancement qui préside à la genèse de ces nouvelles manifestations littéraires. Fruit du 3e colloque international du Groupe de recherche sur le moyen français de l’Université catholique de Louvain (10, 11 et 12 mai 2007), l’ouvrage offre une synthèse actuelle et des éclairages modernes sur le recueil à la fin du Moyen Âge par le biais d’études littéraires, linguistiques et codicologiques.
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L’école de Saint-Victor de Paris
show More to view fulltext, buy and share links for:L’école de Saint-Victor de Paris show Less to hide fulltext, buy and share links for: L’école de Saint-Victor de ParisEn 1108, Guillaume de Champeaux, abandonne la direction de l’école cathédrale de Paris pour mener avec quelques étudiants une vie d’ermite sur les pentes alors désertes de la Montagne Sainte-Geneviève. En quelques dizaines d’années, le groupe de scholares devient une puissante abbaye de chanoines réguliers et l’une des écoles les plus remarquables de l’occident médiéval, par la stabilité d’une longue lignée de maîtres, la diversité des domaines où ils se sont illustrés et l’étendue de leur fécondité jusqu’à la fin du Moyen Âge. Neuf siècles après la fondation de Saint-Victor de Paris, cette fécondité multiforme continue d’étonner. Quel est donc le secret du rayonnement qu’à travers Hugues, Adam, André, Richard, Thomas Gallus et bien d’autres l’abbaye parisienne a exercée dans l’histoire des méthodes pédagogiques, des bibliothèques, des sciences et techniques, de la géographie, de l’historiographie, de l’exégèse biblique, de la systématisation théologique, de la réception du pseudo-Denys, de la spiritualité, de la poésie liturgique, de la pastorale et de la discipline du comportement? Quels sont les causes, les moyens et les relais de cette influence? Comment se décline-t-elle selon les siècles, les milieux touchés et les genres pratiqués? En décernant à Saint-Victor un rôle d’initiateur dans toutes ces régions de la vie intellectuelle ou religieuse, les historiens sont-ils prisonniers d’une erreur de perspective, cèdent-ils à un effet de mode, ou bien y eut-il réellement un «miracle victorin»?
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La culture du haut moyen âge, une question d’élites ?
show More to view fulltext, buy and share links for:La culture du haut moyen âge, une question d’élites ? show Less to hide fulltext, buy and share links for: La culture du haut moyen âge, une question d’élites ?Quatrième volet de la série sur «les élites au haut Moyen Âge», l’ouvrage explore l’aspect culturel de la question, autour de quatre thèmes: «sociologie et sociographie des élites», «formes et pratiques d’une culture d’élites», «culture et lien social», «culture des clercs, culture des laïcs: formes et produits». Les élites se définissent-elles et se reconnaissent-elles par l’usage de langages propres et comment peut-on apprécier la différenciation des langues à l’intérieur même des élites? Certains produits culturels sont-ils particulièrement destinés aux élites et quelle est leur place dans le système global d’échange? Comment les commandes (manuscrits, constructions, objets du décor) et les soutiens aux médiateurs culturels (précepteurs, écolâtres, missionnaires) contribuent-ils à légitimer la domination, à renforcer la hiérarchie et à soutenir les réseaux? Y a-t-il une relation entre la hiérarchie des savoirs et la hiérarchie des pouvoirs et la culture est-elle signe de légitimation d’une position dans la hiérarchie? Assure-t-elle des possibilités d’ascension sociale? Dans la hiérarchie laïque, ecclésiastique? Les détenteurs d’un savoir spécifique occupent-ils une position privilégiée? Quel est l’impact des transformations politiques et sociales brutales, comme les conquêtes, sur les modèles culturels élitaires? Y-a-t-il des résistances et des phénomènes de marginalisation de certains modèles culturels? En envisageant la culture sous toutes ces formes comme élément et critère de distinction des élites, par l’analyse de sa place dans les stratégies de reproduction, de hiérarchisation et de mobilité sociale, les auteurs du présent volume se sont efforcés de répondre à la plupart de ces questions dans une enquête européenne qui couvre les VIe-XIe siècles.
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Land, Power, and Society in Medieval Castile
show More to view fulltext, buy and share links for:Land, Power, and Society in Medieval Castile show Less to hide fulltext, buy and share links for: Land, Power, and Society in Medieval CastileThis work offers an up-to-date discussion of medieval Castilian lordship and social relations, approached through an analysis of behetría lordship, a power-structure of fundamental importance in medieval Castile. The origins of behetría lordship, a complex phenomenon in both theory and practice, are obscure. Knowledge of the behetrías has therefore hitherto been limited to a narrow circle of traditionalist, highly specialized legal historians. The present volume redresses this imbalance, as its various contributors explore the question of behetría lordship from a broad social perspective, thereby demonstrating the crucial role played by this seigneurial structure within medieval Castilian society. This collection of essays thus focuses less on legal intricacies than on deeper social, territorial, and political issues, which are also examined in relation to other better-known forms of lordship exercised both within Castile and beyond. This volume provides rich historical material on medieval Castile rarely available to an English readership. It represents a gateway to a wealth of relatively little-known literature and information on the social history of medieval Spain and will provide an invaluable tool for comparative research.
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Le monde carolingien: bilan, perspectives, champs de recherches
show More to view fulltext, buy and share links for:Le monde carolingien: bilan, perspectives, champs de recherches show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le monde carolingien: bilan, perspectives, champs de recherchesL’objet de cet ouvrage collectif est d’envisager la civilisation carolingienne dans tous ses aspects: chaque auteur a eu, sur le sujet de son choix, la pleine liberté, soit de se cantonner à dresser un bilan exhaustif de l’état de la recherche, soit d’allier bilan et perspectives nouvelles en proposant ses propres hypothèses ou pistes de recherches. Les thèmes abordés sont d’une grande diversité: idéologie, conception, pratiques et lieux du pouvoir, liturgie, vie monastique, esprit missionnaire, hiérarchie et mobilité sociale, relations entre le roi et les élites du royaume, laïques et ecclésiastiques. Sans couvrir tout l’espace carolingien, les contributions présentes dans ce livre nous conduisent de Rome vers Aix et Saint-Gall, de l’Italie lombarde vers le cœur du vieux pays franc, de la Saxe vers le pays avar et jusqu’au monde scandinave. Sans couvrir tout le temps carolingien, elles concernent aussi bien les origines de la dynastie, voire l’héritage idéologique, politique ou religieux des deux siècles précédents, que les quatre générations qui suivent le règne de Pépin et les années crépusculaires.
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Les manuscrits carolingiens
show More to view fulltext, buy and share links for:Les manuscrits carolingiens show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les manuscrits carolingiensÀ l’occasion de l’exposition «Trésors carolingiens» présentée dans ses salles du 20 mars au 24 juin 2007, la Bibliothèque nationale de France a organisé une journée internationale d’étude autour du livre manuscrit à l’époque en question. L’exceptionnelle richesse du fonds parisien (auquel avaient été adjoints d’incontournables spécimens de certaines bibliothèques régionales françaises) donnait lieu, en effet, à évoquer pratiquement tous les principaux aspects de la production et du contenu même de ces œuvres, ainsi que de leur devenir.
Après une introduction visant à situer le livre carolingien au regard de ses antécédents antiques profanes et païens, paléochrétiens et haut-médiévaux (Jean-Pierre Caillet), ce sont les étapes — et les raisons — de l’émergence de l’intérêt pour ces manuscrits et de la constitution de leurs collections qui ont été abordés (Marie-Pierre Laffitte). Il importait d’autre part également de dresser le panorama des grands travaux consacrés à ce domaine de la fin du XIXe siècle à nos jours (Jean Vezin). Le statut privilégié du livre religieux en tant que composante majeure du trésor, et tout particulièrement l’assimilation de son contenu à de véritables reliques, devaient ensuite être clairement précisés. Naturellement, la nature du message iconographique, tant à l’égard du texte, dont il offre un contrepoint visuel portant ses propres accents, que des modèles — anciens ou récents — dont il s’avère tributaire à divers degrés, a fourni matière pour de substantielles mises au point (Herbert Kessler, Charlotte Denoël, Fabrizio Crivello, Anne-Orange Poilpré). Les rapports, thématiques aussi bien que stylistiques, des ivoires de la reliure avec l’imagerie interne du livre, ainsi que l’éventuelle diachronie de leur association, n’ont pas non plus manqué de susciter un réexamen serré (Lawrence Nees). Par ailleurs, les derniers développements d’une investigation de laboratoire sur les pigments utilisés dans l’élaboration des miniatures de certains manuscrits, et dont les résultats sont évidemment lourds de conséquences quant aux origines de ceux-ci, ont témoigné d’une notable ouverture des perspectives de recherche (Patricia Roger). La conclusion de l’ensemble (Jean-Pierre Caillet) s’attache à souligner l’opportune complémentarité de ces approches; et, au-delà des nouveaux acquis ainsi opérés, à dégager les orientations encore propres à parfaire la connaissance de ce qui correspond bien à un temps fort de l’évolution culturelle et artistique de l’Occident médiéval.
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Liber, Gesta, histoire
show More to view fulltext, buy and share links for:Liber, Gesta, histoire show Less to hide fulltext, buy and share links for: Liber, Gesta, histoireTrès tôt les Églises chrétiennes ont pensé et écrit leur histoire, une histoire organisée autour de la succession des évêques, depuis les apôtres. Les catalogues antiques d’évêques de Rome ont permis d’établir au VIe siècle le premier Liber pontificalis, Livre des papes, continué jusqu’au IXe, puis au XIVe siècle, relayé ensuite par une histoire humaniste des pontifes, puis une histoire critique, universitaire et enfin médiatique en notre début de XXIe siècle. C’est à une reprise des travaux sur le Liber pontificalis et à une réflexion sur les histoires pontificales plus récentes qu’est consacrée la première partie de cet ouvrage.
Le même souci de la liste ininterrompue des évêques depuis les apôtres «jusqu’à nos jours», d’une histoire qui se construit autour de la liste épiscopale, s’est exprimé dans les gesta episcoporum. Ces Gestes d’évêques rédigés dans de nombreuses cités épiscopales démontrent comment la lignée des évêques a progressivement mis en place les droits de l’Église de la cité, ses biens, ses monuments, sa liturgie, tout ce qui constitue l’Église au moment de l’écriture de l’histoire. Ces gestes d’évêques, dont les prototypes sont carolingiens, ont été eux aussi continués. Leur fonction a évolué, mais la conception de l’histoire reste la même: la continuité et la sainteté globale de la liste des pontifes est garante de la légitimité et de l’orthodoxie de l’Église du temps présent. La seconde partie du livre nous entraîne de Dalmatie, d’Italie et d’Espagne en Bavière, en Rhénanie et en France pour voir comment et pourquoi on a écrit l’histoire des évêques au Moyen Âge, puis comment et pourquoi, aux époques moderne et contemporaine l’histoire érudite et critique a repris les écrits de ce type et les informations qu’ils portaient.
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Lost in Translation?
show More to view fulltext, buy and share links for:Lost in Translation? show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lost in Translation?[Les communications présentées dans ce volume témoignent, par leur agencement, de la vitalité de l’activité de traducteur au cours de la période médiévale, ainsi que de l’inventivité de la recherche actuelle dans l’étude de la traduction en général. Aucune autre période ne semble autant dépendre de ce procédé littéraire pour la construction de son identité culturelle. Les traductions du latin vers une langue vernaculaire, ou d’une langue vernaculaire vers une autre, ou encore d’une langue vernaculaire vers le latin, constituent quelques-unes des nombreuses formes de la traduction au Moyen Âge. La codification du processus de traduction en tant qu’appropriation, transformation ou accommodation, fait insuffisamment ressortir le rôle essentiel de la curiosité et de l’intérêt qui sont à l’origine de tout acte de traduction. C’est cette curiosité positive que le présent volume cherche à mettre en valeur.
Il aborde tout d’abord une étude de la traduction de textes du haut Moyen Âge. Il considère ensuite le phénomène du bilinguisme et la relation privilégiée que l’Angleterre entretient avec le continent, en particulier avec les traditions littéraires française et italienne. Une troisième partie, consacrée à la traduction des textes religieux au quinzième siècle en Angleterre, et dans une moindre mesure en France, met en évidence la dimension politique de l’activité de traduction à cette période. Considérée principalement comme transfert culturel, la traduction peut en effet être abordée au-delà de sa dimension purement linguistique. Une quatrième partie présente plusieurs exemples de traduction d’un genre littéraire vers un autre, d’un média vers un autre. Les communications proposées dans ce volume illustrent également des manières nouvelles d’aborder l’entreprise essentiellement littéraire de la traduction. Tout en faisant l’éloge de la diversité et de la différence, elles suggèreront une lecture de l’épisode de Babel moins traumatisante que ce qui en est généralement retenu.
,The contributions to this volume are organised in a way that bear out the vitality of translation activity in the medieval period and the resourcefulness of modern scholarship in addressing the phenomenon of translation at large. No other period relies so heavily on this literary process to construct its cultural identity. Translations from Latin into the vernacular, or from one vernacular into another, or even from a vernacular into the Latin language, are just a few of the many forms medieval translation can take. The codification of the translation process as appropriation, transformation, or accommodation does not sufficiently emphasize the overarching curiosity and interest that motivates any translation activity. Rather, preceding the stages of appropriation and re-interpretation, it is positive inquisitiveness and openness towards linguistic and cultural difference that generate the production of a new text and the transference of culture from one sphere to another. It is that positive inquisitiveness which this volume emphasizes.
The volume initially addresses the way in which translators dealt with texts from the early medieval period. It then considers the phenomenon of bilingualism and the privileged relationship that England held with the continent, especially the Italian and French literary traditions. The third part of this volume tackles the problem of fifteenth-century religious translation in England and, to a lesser extent, France, and complicates it by showing its inevitable political implications. Understood more particularly as an act of cultural transfer, translation activity can also be considered beyond the linguistic process. The fourth part of the volume deals with several instances of translations from one genre into another, and from one media into another. The contributions also point to new ways of considering the literary process of translation, and by praising diversity and difference, they suggest a less traumatic way of reading Babel than is usually implied.
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Lérins, une île sainte de l’Antiquité au Moyen Âge
show More to view fulltext, buy and share links for:Lérins, une île sainte de l’Antiquité au Moyen Âge show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lérins, une île sainte de l’Antiquité au Moyen ÂgeDans les années 400-410, un groupe d’ascètes menés par Honorat s’installe sur la plus petite des deux îles de Lérins, au large de Cannes, donnant ainsi naissance à l’un des premiers établissements religieux d’Occident. Ce «désert» monastique devint très tôt un pôle d’attraction sans équivalent sur les plans spirituel, intellectuel et social, ainsi qu’un lieu d’essaimage, fournissant personnel, structures d’autorité et système de valeurs à la société de l’Antiquité tardive. Au Moyen Âge, les moines lériniens bâtirent, à partir de leur île, une puissante Église seigneuriale commandant un vaste réseau de prieurés et de dépendances, engagée au service de la papauté et dans la lutte contre les ennemis de la foi, tels que les Sarrasins. L’histoire de Lérins est bien celle d’une Église dominant la société de son temps.
Les écrits composés entre le v e siècle et l’époque moderne - qui nous permettent et nous imposent en même temps d’envisager cette histoire dans la longue durée - attestent la manière dont les religieux ont progressivement assimilé leur établissement à une «île sainte», puis à une «île sacrée», identifiée à l’Ecclesia dans son ensemble. L’élaboration d’une ecclésiologie originale, à laquelle sont consacrés plusieurs chapitres de ce livre, s’est accompagnée de l’aménagement sur l’île d’une singulière topographie, juxtaposant un ensemble claustral, auquel est venu s’adjoindre une tour fortifiée, et une série de lieux de culte secondaires ou chapelles bornant l’espace insulaire: les auteurs du livre s’efforcent aussi de comprendre l’organisation et le sens de cet espace sacralisé très particulier, dont les moines ont œuvré, au fil des temps, à construire et reconstruire la mémoire.
Les différents chapitres de cet ouvrage, fruit d’une collaboration entre antiquisants et médiévistes, historiens et archéologues, sont issus d’un Colloque international organisé par le Centre d’études Préhistoire Antiquité Moyen Âge, de l’Université de Nice - Sophia Antipolis et du CNRS, du 21 au 23 juillet 2006, ainsi que de travaux entrepris à nouveaux frais à la suite du Colloque par une équipe de médiévistes.
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Le château, autour et alentours (XIVe - XVIe siècles). Paysage, parc, jardin & domaine
show More to view fulltext, buy and share links for:Le château, autour et alentours (XIVe - XVIe siècles). Paysage, parc, jardin & domaine show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le château, autour et alentours (XIVe - XVIe siècles). Paysage, parc, jardin & domaineUn château, c’est d’abord une bâtisse. Forteresse ou lieu de séjour, dans des fonctions souvent combinées et/ou relayées. Mais c’est aussi un environnement, ce sont des arbres, des eaux, la pêche, la chasse,… La nature et la main de l’homme y ont leur part, l’une dans les paysages, l’autre dans les parcs et jardins. Les abords de la masse de l’édifice sont constellés de bâtiments, d’équipements, de terres d’exploitation qui confèrent au phénomène du «château» sa dimension économique: c’est le domaine. Il y a donc là un faisceau de composantes qui mériteront de capter, à travers textes, images et objets, l’oeil de l’historien, de l’historien de l’art et de l’archéologue.
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Les laïcs dans les villes de la France du Nord au XIIe siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:Les laïcs dans les villes de la France du Nord au XIIe siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les laïcs dans les villes de la France du Nord au XIIe siècleLes villes de France du Nord au xii e siècle connaissent de spectaculaires transformations reflétant un dynamisme démographique et économique sans précédent. Leur paysage est bouleversé par les chantiers de constructions tandis que se développent à leurs portes des faubourgs étendus. Ouvertes sur les campagnes qui les approvisionnent en produits et en main d’œuvre, elles voient s’affirmer une société laïque variée et ambitieuse. Ayant obtenu des seigneurs communes et franchises, l’élite des citadins manifeste de réelles compétences juridiques et économiques supposant une éducation élaborée.
Le présent volume tente d’évoquer leurs cadres de vie, quelques aspects de leur mentalité et pose la question de leur formation.
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La Sainte-Chapelle de Paris. Royaume de France ou Jérusalem céleste?
show More to view fulltext, buy and share links for:La Sainte-Chapelle de Paris. Royaume de France ou Jérusalem céleste? show Less to hide fulltext, buy and share links for: La Sainte-Chapelle de Paris. Royaume de France ou Jérusalem céleste?La Sainte-Chapelle est un chef-d’œuvre hors du commun, l’un des monuments du XIIIe siècle les plus appréciés du grand public. Emblème du gothique à son apogée, elle est aussi une œuvre majeure dont on connaît exceptionnellement bien le contexte historique et politique de sa création et la personnalité de ses commanditaires, le roi Louis IX et sa mère, Blanche de Castille. Négligée par les historiens de l’art dès les années 60 du siècle dernier, elle connaît heureusement un regain d’intérêt depuis quelques années.
Ce volume rassemble les communications d’un colloque international réuni pour faire la synthèse des acquis les plus récents concernant cet exceptionnel monument. Les contributeurs y traitent de divers aspects de la Sainte-Chapelle: restaurations, architecture, décor sculpté, vitraux, fonction, signification et mise en scène des reliques, liturgie et héraldique, personnalité et préoccupations artistiques, politiques et religieuses du commanditaire royal, à la veille de son départ pour la croisade. Il en résulte une image fascinante et très complète de ce chef-d’œuvre unique qu’est la chapelle palatine de saint Louis.
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La place de la musique dans la culture médiévale
show More to view fulltext, buy and share links for:La place de la musique dans la culture médiévale show Less to hide fulltext, buy and share links for: La place de la musique dans la culture médiévaleAu Moyen Âge, la musique est l’un des sept arts libéraux et, à ce titre, elle joue un rôle prépondérant dans la vie intellectuelle et sociale. Avec un héritage théorique et mythologique gréco-romain qu’elle saura reprendre à son compte, la période médiévale est, pour cet art, tout sauf une période obscure. La musique est le chant de l’âme et du corps, le chant de la terre et du ciel quotidiennement pratiqué et éprouvé. Elle est l’un des grands principes de l’organisation du monde et l’un des plus puissants moyens d’accès à la compréhension de sa création et à la contemplation de sa beauté. La musique s’incarne aussi dans la réalité sociale et politique dont elle scande l’ordre comme le désordre.
L’ouvrage conjugue la diversité et la richesse des approches de cette journée d’études en mêlant des regards croisés sur le sujet: la musique et la philosophie, la liturgie ou la mythologie; la musique et la rhétorique, les enseignements médiévaux, les arts de la mémoire; la musique et son expression sociale…
Le volume défend autant qu’il explique la place singulière exercée par l’art de la musique durant ces siècles médiévaux, riche creuset dans lequel s’est écrite une page fondamentale et originale de l’histoire culturelle occidentale.
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Learning and Understanding in the Old Norse World
show More to view fulltext, buy and share links for:Learning and Understanding in the Old Norse World show Less to hide fulltext, buy and share links for: Learning and Understanding in the Old Norse WorldThis volume presents twenty essays by leading scholars of Old Norse which bring into focus the nature of learned traditions — both oral and written — in medieval Scandinavia and the interpretation and re-interpretation of them over time. Theoretical frameworks for understanding Old Norse literature is the initial topic of the collection, which then moves on to present recent work on Old Norse myth and society; current perspectives on oral traditions in performance and text; and reflections on medieval ideas about language, both vernacular and Latin. The collection is rounded off by a section on prolonged traditions — the transformation of local and imported traditions into new literary forms. Individual essays in the volume offer significant primary research as well as reconsiderations of key issues in scholarship, their subjects ranging widely, both conceptually and chronologically, around the twin themes of learning and understanding. Like the research of the volume’s honorand, Margaret Clunies Ross, Learning and Understanding in the Old Norse World exemplifies the diversity and vigour of current research in the field of Old Norse and draws together philological, literary, historical and anthropological perspectives on the subject.
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Les élites et leurs espaces
show More to view fulltext, buy and share links for:Les élites et leurs espaces show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les élites et leurs espacesVenant à la suite du volume sur «les élites au haut Moyen Âge: crises et renouvellements», cet ouvrage analyse le rapport des élites à la distance et à l’espace. Laissant de côté les concepts de noblesse ou d’aristocratie, on adopte ici celui d’élite, emprunté à la sociologie, pour faire porter l’étude sur tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, exercent un pouvoir social lié à l’excellence, que ce soit celle de la naissance et du sang, ou celle de la capacité, dans telle ou telle activité, à se distinguer et à en tirer prestige, richesse ou honneur. Historiens des textes et archéologues croisent les approches et examinent la relation qu’entretiennent les élites avec les notions d’espace, de territoire et de distance — une relation changeante selon le contexte politique et économique, et qui vaut comme critère de hiérarchisation sociale. L’espace ici étudié peut être lâche ou structuré, fini ou ouvert. On le voit être transformé en territoire, à l’initiative de personnes et de groupes. En même temps, les auteurs prennent en compte l’idée de distance: les élites la maîtrisent, elles contrôlent, modèlent, fondent des zones d’influence ou des territoires. L’étude du rapport des diverses élites à la distance, à l’espace et aux lieux de pouvoir permet ainsi de renouveler profondément l’approche du phénomène élitaire en privilégiant la pratique par rapport aux critères théoriques et juridiques de la distinction. La présente enquête est conduite sur la longue durée, depuis la fin du monde antique jusqu’au XIe siècle, et couvre une bonne partie de l’Europe (Allemagne, Angleterre, Espagne, France, Italie).
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