EMISCA
Collection Contents
41 - 60 of 260 results
-
-
Le monde carolingien: bilan, perspectives, champs de recherches
show More to view fulltext, buy and share links for:Le monde carolingien: bilan, perspectives, champs de recherches show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le monde carolingien: bilan, perspectives, champs de recherchesL’objet de cet ouvrage collectif est d’envisager la civilisation carolingienne dans tous ses aspects: chaque auteur a eu, sur le sujet de son choix, la pleine liberté, soit de se cantonner à dresser un bilan exhaustif de l’état de la recherche, soit d’allier bilan et perspectives nouvelles en proposant ses propres hypothèses ou pistes de recherches. Les thèmes abordés sont d’une grande diversité: idéologie, conception, pratiques et lieux du pouvoir, liturgie, vie monastique, esprit missionnaire, hiérarchie et mobilité sociale, relations entre le roi et les élites du royaume, laïques et ecclésiastiques. Sans couvrir tout l’espace carolingien, les contributions présentes dans ce livre nous conduisent de Rome vers Aix et Saint-Gall, de l’Italie lombarde vers le cœur du vieux pays franc, de la Saxe vers le pays avar et jusqu’au monde scandinave. Sans couvrir tout le temps carolingien, elles concernent aussi bien les origines de la dynastie, voire l’héritage idéologique, politique ou religieux des deux siècles précédents, que les quatre générations qui suivent le règne de Pépin et les années crépusculaires.
-
-
-
Les manuscrits carolingiens
show More to view fulltext, buy and share links for:Les manuscrits carolingiens show Less to hide fulltext, buy and share links for: Les manuscrits carolingiensÀ l’occasion de l’exposition «Trésors carolingiens» présentée dans ses salles du 20 mars au 24 juin 2007, la Bibliothèque nationale de France a organisé une journée internationale d’étude autour du livre manuscrit à l’époque en question. L’exceptionnelle richesse du fonds parisien (auquel avaient été adjoints d’incontournables spécimens de certaines bibliothèques régionales françaises) donnait lieu, en effet, à évoquer pratiquement tous les principaux aspects de la production et du contenu même de ces œuvres, ainsi que de leur devenir.
Après une introduction visant à situer le livre carolingien au regard de ses antécédents antiques profanes et païens, paléochrétiens et haut-médiévaux (Jean-Pierre Caillet), ce sont les étapes — et les raisons — de l’émergence de l’intérêt pour ces manuscrits et de la constitution de leurs collections qui ont été abordés (Marie-Pierre Laffitte). Il importait d’autre part également de dresser le panorama des grands travaux consacrés à ce domaine de la fin du XIXe siècle à nos jours (Jean Vezin). Le statut privilégié du livre religieux en tant que composante majeure du trésor, et tout particulièrement l’assimilation de son contenu à de véritables reliques, devaient ensuite être clairement précisés. Naturellement, la nature du message iconographique, tant à l’égard du texte, dont il offre un contrepoint visuel portant ses propres accents, que des modèles — anciens ou récents — dont il s’avère tributaire à divers degrés, a fourni matière pour de substantielles mises au point (Herbert Kessler, Charlotte Denoël, Fabrizio Crivello, Anne-Orange Poilpré). Les rapports, thématiques aussi bien que stylistiques, des ivoires de la reliure avec l’imagerie interne du livre, ainsi que l’éventuelle diachronie de leur association, n’ont pas non plus manqué de susciter un réexamen serré (Lawrence Nees). Par ailleurs, les derniers développements d’une investigation de laboratoire sur les pigments utilisés dans l’élaboration des miniatures de certains manuscrits, et dont les résultats sont évidemment lourds de conséquences quant aux origines de ceux-ci, ont témoigné d’une notable ouverture des perspectives de recherche (Patricia Roger). La conclusion de l’ensemble (Jean-Pierre Caillet) s’attache à souligner l’opportune complémentarité de ces approches; et, au-delà des nouveaux acquis ainsi opérés, à dégager les orientations encore propres à parfaire la connaissance de ce qui correspond bien à un temps fort de l’évolution culturelle et artistique de l’Occident médiéval.
-
-
-
Liber, Gesta, histoire
show More to view fulltext, buy and share links for:Liber, Gesta, histoire show Less to hide fulltext, buy and share links for: Liber, Gesta, histoireTrès tôt les Églises chrétiennes ont pensé et écrit leur histoire, une histoire organisée autour de la succession des évêques, depuis les apôtres. Les catalogues antiques d’évêques de Rome ont permis d’établir au VIe siècle le premier Liber pontificalis, Livre des papes, continué jusqu’au IXe, puis au XIVe siècle, relayé ensuite par une histoire humaniste des pontifes, puis une histoire critique, universitaire et enfin médiatique en notre début de XXIe siècle. C’est à une reprise des travaux sur le Liber pontificalis et à une réflexion sur les histoires pontificales plus récentes qu’est consacrée la première partie de cet ouvrage.
Le même souci de la liste ininterrompue des évêques depuis les apôtres «jusqu’à nos jours», d’une histoire qui se construit autour de la liste épiscopale, s’est exprimé dans les gesta episcoporum. Ces Gestes d’évêques rédigés dans de nombreuses cités épiscopales démontrent comment la lignée des évêques a progressivement mis en place les droits de l’Église de la cité, ses biens, ses monuments, sa liturgie, tout ce qui constitue l’Église au moment de l’écriture de l’histoire. Ces gestes d’évêques, dont les prototypes sont carolingiens, ont été eux aussi continués. Leur fonction a évolué, mais la conception de l’histoire reste la même: la continuité et la sainteté globale de la liste des pontifes est garante de la légitimité et de l’orthodoxie de l’Église du temps présent. La seconde partie du livre nous entraîne de Dalmatie, d’Italie et d’Espagne en Bavière, en Rhénanie et en France pour voir comment et pourquoi on a écrit l’histoire des évêques au Moyen Âge, puis comment et pourquoi, aux époques moderne et contemporaine l’histoire érudite et critique a repris les écrits de ce type et les informations qu’ils portaient.
-
-
-
Lost in Translation?
show More to view fulltext, buy and share links for:Lost in Translation? show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lost in Translation?[Les communications présentées dans ce volume témoignent, par leur agencement, de la vitalité de l’activité de traducteur au cours de la période médiévale, ainsi que de l’inventivité de la recherche actuelle dans l’étude de la traduction en général. Aucune autre période ne semble autant dépendre de ce procédé littéraire pour la construction de son identité culturelle. Les traductions du latin vers une langue vernaculaire, ou d’une langue vernaculaire vers une autre, ou encore d’une langue vernaculaire vers le latin, constituent quelques-unes des nombreuses formes de la traduction au Moyen Âge. La codification du processus de traduction en tant qu’appropriation, transformation ou accommodation, fait insuffisamment ressortir le rôle essentiel de la curiosité et de l’intérêt qui sont à l’origine de tout acte de traduction. C’est cette curiosité positive que le présent volume cherche à mettre en valeur.
Il aborde tout d’abord une étude de la traduction de textes du haut Moyen Âge. Il considère ensuite le phénomène du bilinguisme et la relation privilégiée que l’Angleterre entretient avec le continent, en particulier avec les traditions littéraires française et italienne. Une troisième partie, consacrée à la traduction des textes religieux au quinzième siècle en Angleterre, et dans une moindre mesure en France, met en évidence la dimension politique de l’activité de traduction à cette période. Considérée principalement comme transfert culturel, la traduction peut en effet être abordée au-delà de sa dimension purement linguistique. Une quatrième partie présente plusieurs exemples de traduction d’un genre littéraire vers un autre, d’un média vers un autre. Les communications proposées dans ce volume illustrent également des manières nouvelles d’aborder l’entreprise essentiellement littéraire de la traduction. Tout en faisant l’éloge de la diversité et de la différence, elles suggèreront une lecture de l’épisode de Babel moins traumatisante que ce qui en est généralement retenu.
,The contributions to this volume are organised in a way that bear out the vitality of translation activity in the medieval period and the resourcefulness of modern scholarship in addressing the phenomenon of translation at large. No other period relies so heavily on this literary process to construct its cultural identity. Translations from Latin into the vernacular, or from one vernacular into another, or even from a vernacular into the Latin language, are just a few of the many forms medieval translation can take. The codification of the translation process as appropriation, transformation, or accommodation does not sufficiently emphasize the overarching curiosity and interest that motivates any translation activity. Rather, preceding the stages of appropriation and re-interpretation, it is positive inquisitiveness and openness towards linguistic and cultural difference that generate the production of a new text and the transference of culture from one sphere to another. It is that positive inquisitiveness which this volume emphasizes.
The volume initially addresses the way in which translators dealt with texts from the early medieval period. It then considers the phenomenon of bilingualism and the privileged relationship that England held with the continent, especially the Italian and French literary traditions. The third part of this volume tackles the problem of fifteenth-century religious translation in England and, to a lesser extent, France, and complicates it by showing its inevitable political implications. Understood more particularly as an act of cultural transfer, translation activity can also be considered beyond the linguistic process. The fourth part of the volume deals with several instances of translations from one genre into another, and from one media into another. The contributions also point to new ways of considering the literary process of translation, and by praising diversity and difference, they suggest a less traumatic way of reading Babel than is usually implied.
]
-
-
-
Lérins, une île sainte de l’Antiquité au Moyen Âge
show More to view fulltext, buy and share links for:Lérins, une île sainte de l’Antiquité au Moyen Âge show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lérins, une île sainte de l’Antiquité au Moyen ÂgeDans les années 400-410, un groupe d’ascètes menés par Honorat s’installe sur la plus petite des deux îles de Lérins, au large de Cannes, donnant ainsi naissance à l’un des premiers établissements religieux d’Occident. Ce «désert» monastique devint très tôt un pôle d’attraction sans équivalent sur les plans spirituel, intellectuel et social, ainsi qu’un lieu d’essaimage, fournissant personnel, structures d’autorité et système de valeurs à la société de l’Antiquité tardive. Au Moyen Âge, les moines lériniens bâtirent, à partir de leur île, une puissante Église seigneuriale commandant un vaste réseau de prieurés et de dépendances, engagée au service de la papauté et dans la lutte contre les ennemis de la foi, tels que les Sarrasins. L’histoire de Lérins est bien celle d’une Église dominant la société de son temps.
Les écrits composés entre le v e siècle et l’époque moderne - qui nous permettent et nous imposent en même temps d’envisager cette histoire dans la longue durée - attestent la manière dont les religieux ont progressivement assimilé leur établissement à une «île sainte», puis à une «île sacrée», identifiée à l’Ecclesia dans son ensemble. L’élaboration d’une ecclésiologie originale, à laquelle sont consacrés plusieurs chapitres de ce livre, s’est accompagnée de l’aménagement sur l’île d’une singulière topographie, juxtaposant un ensemble claustral, auquel est venu s’adjoindre une tour fortifiée, et une série de lieux de culte secondaires ou chapelles bornant l’espace insulaire: les auteurs du livre s’efforcent aussi de comprendre l’organisation et le sens de cet espace sacralisé très particulier, dont les moines ont œuvré, au fil des temps, à construire et reconstruire la mémoire.
Les différents chapitres de cet ouvrage, fruit d’une collaboration entre antiquisants et médiévistes, historiens et archéologues, sont issus d’un Colloque international organisé par le Centre d’études Préhistoire Antiquité Moyen Âge, de l’Université de Nice - Sophia Antipolis et du CNRS, du 21 au 23 juillet 2006, ainsi que de travaux entrepris à nouveaux frais à la suite du Colloque par une équipe de médiévistes.
-
-
-
Old Worlds, New Worlds
show More to view fulltext, buy and share links for:Old Worlds, New Worlds show Less to hide fulltext, buy and share links for: Old Worlds, New WorldsPre-modern European history is replete with moments of encounter. At the end of arduous sea and land journeys, and en route, Europeans met people who challenged their assumptions and certainties about the world. Some sought riches, others allies; some looked for Christian converts and some aimed for conquest. Others experienced the forced cultural encounter of exile. Many travelled only in imagination, forming ideas which have become foundational to modern mentalities: race, ethnicity, nation, and the nature of humanity. The consequences were profound: both productive and destructive. At the beginning of the third millennium CE we occupy a world shaped by those centuries of travel and encounter. This collection examines key themes and moments in European cultural expansion. Unlike many studies it spans both the medieval and early modern periods, challenging the stereotype of the post-Columbus ‘age of discovery’. There is room too for examining cross-cultural relationships within Europe and regions closely linked to it, to show that curiosity, conflict, and transformation could result from such meetings as they did in more far-flung realms. Several essays deal with authors, events and ideas which will be unfamiliar to most readers but which deserve greater attention in the history of encounter and exploration.
-
-
-
Oligarchy and Patronage in Late Medieval Spanish Urban Society
show More to view fulltext, buy and share links for:Oligarchy and Patronage in Late Medieval Spanish Urban Society show Less to hide fulltext, buy and share links for: Oligarchy and Patronage in Late Medieval Spanish Urban SocietyHistorians have considered medieval oligarchic groups as part of a hierarchical social structure in urban societies. Frequently the interpretation of oligarchy as an isolated faction makes it difficult to understand its capacity in processes of incorporation and integration. M. Asenjo-González’s study of different cities in Northern Castile - Segovia, Soria, Valladolid and Toledo — attempts to identify bonding processes and the relationships among individuals or groups. In the city of Cuenca, J. A. Jara-Fuente stresses the importance of mechanisms for the attribution of social spaces of projection (related to individuals, lineages or collectivities), because it is through the analysis of the social expectations and of the degree of satisfaction reached in that process that other patterns of relationship come to light. Y. Guerrero-Navarrete deals with the connections between financial groups and the oligarchic policy of the elite in the case of Burgos. In Granada, A. Galán-Sánchez analyzes the Islamic elites’ behaviour, considering their economic and political interests, related to the goodwill of the Christian conquerors, and, their functions as representatives of the second-class citizens who were the moriscos. F. Sabaté focuses his research on the social consequences of the merchant oligarchy investments in the urban surroundings that contributed to establishing a flow of capital between the city and the region in Catalonia. E. Ramírez-Vaquero analyzes aspects of great relevance such as the relationship that oligarchies had with other systems linked to the noble and court spheres in the cities of Navarra. Finally Marc Boone offers an historiographic reflection on Iberian urban elites and analyzes some comparative perspectives about oligarchy and patronage in the Late Middle Ages.
-
-
-
Priscien
show More to view fulltext, buy and share links for:Priscien show Less to hide fulltext, buy and share links for: PriscienChassé d’Afrique par les invasions vandales et installé à Constantinople vers le début du VIe siècle, Priscien a engagé une refonte de la grammaire antique en faisant confluer ses principaux courants, la tradition grammaticale romaine et les apports grecs issus de la philologie alexandrine, auxquels il a intégré des recherches menées dans d’autres domaines de l’analyse de la parole, en rhétorique et en philosophie.
La création de la première grammaire moderne est ainsi d’abord une synthèse, qui correspond dans la partie orientale de l’Empire aux espoirs qu’au même moment, à Rome, Boèce et son cercle plaçaient dans l’hellénisme pour renouveler la vie intellectuelle d’une partie occidentale tombée aux mains des Barbares.
Auteur à multiples dimensions, chez qui se croisent les spécificités et les ambiguïtés de l’Antiquité tardive, Priscien a été le passeur par qui l’époque médiévale a eu connaissance des éléments les plus complexes de la description linguistique antique. Son influence a été immense durant tout le Moyen Âge et ses échos sont perceptibles jusque dans la tradition classique.
Malgré cela, aucune traduction dans une langue moderne n’a encore été faite des principaux textes de Priscien, et la période actuelle commence seulement à mesurer l’importance et l’originalité de cet auteur.
Le présent volume est la première mise au point d’ensemble et dresse un état des recherches à l’issue du colloque international Priscien (ENS Lettres et Sciences Humaines, Lyon, 10 - 14 octobre 2006). Ses 40 articles présentent les points de vue transversaux d’antiquisants, de linguistes, d’historiens et de médiévistes. Réparties en six sections, les contributions traitent successivement de la position historique de Priscien et de la transmission de ses œuvres, des sources et du contenu de son texte majeur, les Institutions Grammaticales, de ses scripta minora et de la réception de sa doctrine du Haut Moyen Âge à la Renaissance.
L’ouvrage comporte une bibliographie globale et plusieurs index (auteurs anciens et modernes, manuscrits, passages cités, concepts et termes).
-
-
-
Recherches sur Dietrich de Freiberg
show More to view fulltext, buy and share links for:Recherches sur Dietrich de Freiberg show Less to hide fulltext, buy and share links for: Recherches sur Dietrich de FreibergDietrich de Freiberg a peu à peu trouvé sa place dans l’historiographie philosophique du Moyen Âge. Dans l’histoire de sa découverte et de sa promotion sur les devants de la scène scientifique, un rôle essentiel revient à Kurt Flasch, à qui rend hommage ce volume recueillant les contributions prononcées à l’occasion de son soixante-quinzième anniversaire. Elles tentent un bilan des recherches récentes sur le dominicain allemand et attestent l’appartenance de Dietrich à l’histoire de l’aristotélisme médiéval, nullement invalidée par le statut de maître en théologie à Paris (en 1296/7), ni par le fait que le dominicain n’ait pas laissé de commentaire des œuvres du Stagirite.
-
-
-
Rewriting the Middle Ages in the Twentieth Century
show More to view fulltext, buy and share links for:Rewriting the Middle Ages in the Twentieth Century show Less to hide fulltext, buy and share links for: Rewriting the Middle Ages in the Twentieth CenturyThe first volume of Rewriting the Middle Ages in the Twentieth Century, published in 2005 by Brepols, gathered twenty profiles of key medievalists of the 20th century, and was preceded by an introduction on the evolution and current situation of medieval studies written by Jaume Aurell. Because of the excellent international reception of that volume, we continue this historiographical task by collecting in future volumes profiles of other 20th century medievalists.
The second volume of the collection, centred on “National Traditions”, is focused on eighteen medievalists who have been significant in diverse countries in the development of both medievalism and national identity. Medievalism has been closely united to national traditions since its beginning, and this book contributes to our understanding of this phenomenon. Romantic intellectuals’ attraction to the medieval period largely explains the influence of medievalism in the formation of contemporary national identities, as from the 19th century, medievalists have also functioned as intellectuals present in the public debate. In the 20th century, important scholars of the Middle Ages, some of whom are studied in this volume, had already become authentic “national chroniclers”, consolidators of the identities of the countries to which they felt closely linked both intellectually and emotionally. They actively participated in debates that exceeded strictly academic limits, delving into a wide range of political and cultural issues.
The range of the cultural and geographical origins of the medievalists profiled in this volume — from England, Spain, France, Germany, Russia, Portugal, Romania, Poland, Argentina, Bulgaria, United States, Belgium, Holland, and Turkey — best illustrates the global influence of medievalism in the construction, invention, and consolidation of national traditions. This focus, which perhaps (and apparently) contravenes the actual strength of the process of globalisation, is especially fascinating in the field of medievalism, because most of the modern nations — specially those in Europe and Asia — have found their justification, inspiration, and legendary and historical foundations in the Middle Ages. By reading the lives of these medievalists, we can better understand the development of intellectual history and our notions of developing cultural traditions.
-
-
-
Saint-Victor de Marseille. Études archéologiques et historiques
show More to view fulltext, buy and share links for:Saint-Victor de Marseille. Études archéologiques et historiques show Less to hide fulltext, buy and share links for: Saint-Victor de Marseille. Études archéologiques et historiques[À l’origine de l’étude d’un monument qui reste emblématique de Marseille se présenta l’opportunité de programmes de restauration et de fouille. Un premier volume a répondu à la nécessité de rendre publics les résultats. La conjonction récente avec un moment historiographique paradoxalement sensible à l’histoire religieuse, en particulier à celle du monachisme, fut l’occasion de réunir des chercheurs, scrutateurs de sources diverses, afin de réaliser la confrontation si souvent invoquée de l’archéologie et de l’histoire. Ce fut l’objet du colloque réuni en novembre 2004 à Marseille, dans les locaux de l’ancien Alcazar transformé en bibliothèque. On se plaira à rappeler que ce fut la première grande manifestation scientifique qu’abrita le bâtiment qui venait d’être inauguré.
Pour paraphraser une formule restée célèbre dans l’esprit des médiévistes, existerait-t-il un Saint-Victor des archéologues et un Saint-Victor des historiens? C’est au lecteur de se forger sa propre idée. Sans doute l’écart existe-t-il, et, avant même d’aborder la phase interprétative des recherches, permet-il aussi de mesurer les lacunes de chacune des documentations disponibles. Au-delà du constat, les participants ont eu quand même conscience d’œuvrer pour une même histoire.
,At the origin of the study of a monument which remains very emblematic of Marseille, there was a programme of restoration and excavations. The outcome of the work was made public in a first volume. The recent conjunction with a trend in historiography surprisingly aware of religious history, in particular the history of monachism, enabled us to bring together scholars dealing with various sources in order to achieve the often called on conjunction between archaeology and history. That was the point of the conference held in November 2004 in Marseille. The venue was the old Alcazar music hall theatre transformed into the municipal library. It is gratifying to think that this was the first scientific seminar to be held in the new library, which had just been opened.
Paraphrasing a famous expression among medievalists: are there two Saint-Victor, one for archaeologists one for historians. It is up to the reader to make up his own mind. There is undoubtedly a discrepancy which even before adressing the interpretative conclusions of the research underlines the shortcomings of the respective documentation avalaible. Given this realization, the scholars present intimately felt they were writing the same history.
]
-
-
-
Sapientia et eloquentia
show More to view fulltext, buy and share links for:Sapientia et eloquentia show Less to hide fulltext, buy and share links for: Sapientia et eloquentiaThis book thrusts the reader into the intellectual turmoil of medieval Europe. In interrelated studies of largely unexplored material dating from the ninth through to the fourteenth centuries, the contributors explore changes in functions and forms of liturgical poetry and music, and of biblical interpretation.
Although the twelfth century constitutes the main focus, the phenomena dealt with here had roots in earlier times and remained in circulation in later centuries. The cultural heritage of the Carolingian intellectuals tied to the palace school of Charles the Bald is examined in a liturgical context. Forms and ideas from this period were reused and transformed in the twelfth century, as represented here by sequences, tropes, Abelard’s poetry, the Gloss to Lamentations, and ritual representations or ‘liturgical drama’. The two final chapters treat fourteenth-century uses and understandings of Boethius’s De institutione musica and the new genre of sequence commentaries, both dealing with later medieval views on music theory and liturgical poetry from an earlier period, thus connecting the end of the book to its beginning. The sections are interspersed with philosophical reflections on overriding themes of the contributions. The volume concludes with an anthology of poetic texts in Latin with English translations and musical transcriptions.
-
-
-
Studies in Carthusian Monasticism in the Late Middle Ages
show More to view fulltext, buy and share links for:Studies in Carthusian Monasticism in the Late Middle Ages show Less to hide fulltext, buy and share links for: Studies in Carthusian Monasticism in the Late Middle AgesThis volume focuses on aspects of Carthusian history and culture of the later Middle Ages, a period of growth and vitality within the order. There is a primary but not exclusive focus on the English Province, which to date has received at best unbalanced attention. While the fundamental ambitions and ideals of Carthusianism formulated, articulated, and lived by the disciples of St Bruno between the late eleventh and the thirteenth centuries changed very little, the fourteenth to sixteenth centuries witnessed developments stimulated by and often commensurate with the progress of external culture. In such areas as devotional practice, literature, art and architecture, patronage, and monastic-lay relations generally, the houses of the order grew increasingly sophisticated: in some cultural spheres Carthusians were in the vanguard. The late Middle Ages thus offer rich opportunities for assessment of how a religious organization defined and justified by essentially reactionary conventions responded to constant forinsec evolution.
The volume’s approach is multi-disciplinary, involving both senior and younger Carthusian scholars in investigation of the main facets of Carthusian life for which significant data survives. This permits a thorough analysis of the order’s character, one that reflects concern with synoptic understanding of medieval Carthusianism rather than partial assessment through a specifically devotional, literary, or more narrowly historical approach. Subject areas covered include the historical growth of individual Charterhouses, patronage of Carthusians by secular agents, Carthusian architecture and manuscript decoration, devotional practice, and textual culture.
-
-
-
The Word in Medieval Logic, Theology and Psychology
show More to view fulltext, buy and share links for:The Word in Medieval Logic, Theology and Psychology show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Word in Medieval Logic, Theology and PsychologyThe holding of the 2005 annual colloquium of the SIEPM in Kyoto, Japan, presented the opportunity to explore the very foundations of communication: the word in all its aspects. Whether mental concepts, as Aristotle had claimed, were the same for all people, whether from the East or the West; how these mental concepts were transformed into words; how words affected the concepts (e.g. in regard to the colour spectrum); how angels communicated with one another, and whether any words were appropriate for talking about God; whether words for things arise merely from convention, or have an essential relationship to what they describe; what exactly do the words for individuals, species and genera describe; why words can have powerful effects; what is the relationship between the inner word and the spoken word. The essays in this volume explore these questions largely from the texts of medieval Western philosophers and theologians from Boethius to Meister Eckhart, but some Hebrew and Arabic texts are also taken into consideration. The contexts range from the lively debates in the Parisian schools of the early twelfth century, through the subtle arguments of thirteenth and fourteenth century scholars, to mystical writings of the fifteenth century. Running as a thread through the essays are the translations and commentaries of Boethius on the Vetus logica of Aristotle, and the divine word of the Bible. The combination of contributions of Japanese scholars with both younger and more established scholars from the Western tradition ensures a rich and varied approach to this subject.
-
-
-
The development of leasehold in northwestern Europe, c. 1200 – 1600
show More to view fulltext, buy and share links for:The development of leasehold in northwestern Europe, c. 1200 – 1600 show Less to hide fulltext, buy and share links for: The development of leasehold in northwestern Europe, c. 1200 – 1600In the twelfth to sixteenth centuries, the exploitation of landownership underwent drastic changes in various parts of Northwestern Europe. In these changes, the emergence of the lease plays a pivotal role. At the end of the Middle Ages, in a number of areas within the North Sea area, the greater part of available land was held at lease for relatively short terms. The competitive and contractual nature of such leasing has caused many to associate it with the emergence of capitalism in the countryside, seeing its rise as a key element in the transformation of the rural economy and society in the last millennium. In view of this, it is surprising that the emergence of leasing has received little systematic attention, particularly where its roots, its early development, its exact arrangements and the social and economic context of its emergence are concerned, let alone the regional and chronological differences in these elements. This volume aims to make a first step in exploring these issues.
-
-
-
Une conquête des savoirs
show More to view fulltext, buy and share links for:Une conquête des savoirs show Less to hide fulltext, buy and share links for: Une conquête des savoirsLes nouveautés culturelles qui se répandent en Europe latine aux xii e et xiii e siècles sont les expressions les plus hautes d’une longue période de croissance. Bien que déjà largement documentée, cette expansion pluriséculaire mérite d’être reprise et précisée.
Un cercle vertueux s’est enclenché aux alentours de l’an mil dans l’Europe latine, sans qu’il y ait simultanéité de dates et de rythmes sur tout le territoire. Pour être multiples, les composantes de cet essor se réduisent à un même thème: ce sont autant de triomphes de l’homme européen sur son environnement et sur lui-même: amélioration de l’outillage et des techniques agricoles, poussée démographique, défrichements, nouveaux sites de peuplement, renouveau urbain, renforcement de l’artisanat, essor de l’économie monétaire, développement et diffusion de l’écrit, promotion des langues vernaculaires.
Véhicule déterminant du nouveau savoir, les traductions surviennent dans un monde latin à l’essor multiforme. Elles l’accompagnent et le transfigurent. Elles en décuplent les possibilités. Elles expriment un engouement dévorant pour l’étude, dont en retour elles accroissent l’intensité et rehaussent le niveau. Les clercs sont aspirés par cette spirale, dont le terme marque la fin du Moyen Âge. Les acquis des siècles précédents servent aux hommes du xv e à renouer directement avec l’hellénisme et avec le classicisme latin, tout en franchissant les océans d’une terre maintenant centrée sur le soleil.
La polysémie du mot «monde» rend compte de la totalité des nouveautés qui, apparues au cours du xii e siècle de Europe latine, transforment en quelques cent ans le continent: le xii e siècle latin s’est transfiguré en véritable Nouveau Monde.
-



















