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1882
Volume 62, Issue 2
  • ISSN: 1768-9260
  • E-ISSN: 2428-3606

Abstract

Abstract

The article studies the letters Augustine exchanged with his long-term friend Nebridius. Twelve letters, written between Augustine’s retreat from public life in 386 and Nebridius’ death someday in 390, have been preserved (Augustine, 3-14). They constitute Augustine’s largest extant private correspondence. The collection allows us to identify a programme of ascetic philosophical discussions in which the two friends engaged after their return to North Africa. It also gives insights into the circumstances of their life and reveals how Augustine presented himself and his situation at Thagaste in 388-390 to the absent friend. The article argues that while Augustine and Nebridius construed the ideal of a joint philosophical life in their letters the realization of this ideal was seriously impeded by their obligations to the family, to other friends, and to the . By and by, the exchange of letters became a substitute for the life they had envisaged. In this regard, their epistolary exchange is compared to the correspondences of other ascetic-minded Christian friends of this period (Basil of Caesarea and Gregory of Nazianzus, Paulinus of Nola and Sulpicius Severus). In an appendix to the article, questions of the letters’ date and chronology are discussed. It is argued that only 3 was written at Cassiciacum and that all other letters stem from the period after Augustine’s return to North Africa.

Abstract

Cet article étudie les lettres qu’Augustin a échangées avec Nebridius, son ami de longue date. Ont été préservées douze lettres, écrites entre 386, moment où Augustin se retire de la vie publique, et la mort de Nebridius, vers 390 (Augustin, 3-14). Elles constituent la correspondance privée la plus étendue qui nous soit parvenue d’Augustin. Cette collection nous permet de cerner le programme de discussions ascétiques et philosophiques dans lesquelles s’engagent les deux amis après leur retour en Afrique du Nord. Elle nous donne aussi des aperçus quant aux circonstances de leur existence, et révèle comment Augustin présentait à son ami absent sa situation personnelle à Thagaste en 388-390. On tente de montrer que, tandis qu’Augustin et Nebridius élaboraient dans leurs lettres un idéal de vie philosophique commune, la réalisation de cet idéal était sérieusement entravée par leurs obligations à l’égard de leur famille, de leurs autres amis et de la . Peu à peu, leur correspondance devient un substitut de la vie qu’ils avaient envisagée. A cet égard, cet échange épistolaire est comparé ici avec les correspondances d’autres amis de cette période, engagés dans l’idéal ascétique (Basile de Césarée et Grégoire de Nazianze, Paulin de Nole et Sulpice Sévère). En appendice à cet article, nous examinons les questions de datation et de chronologie de ces lettres, pour montrer que seule l’ 3 est écrite à Cassiciacum, tandis que toutes les autres datent de la période qui suit le retour d’Augustin en Afrique du Nord.

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