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f La connaissance du De medicina de Celse au tournant du xe siècle
- Brepols
- Publication: Revue d'Histoire des Textes, Volume 4, Issue 1, Jan 2009, p. 289 - 298
Abstract
L'étude d'une lettre de Gerbert d'Aurillac et d'un passage des Historiae de son élève Richer de Reims permet de supposer que ces deux auteurs connaissaient le De medicina de Celse au xe siècle. Elle invite à reprendre l'enquête sur les trois plus anciens manuscrits connus de cette œuvre, datés des ixe et xe siècles. Leurs relations mutuelles et leur circulation au cours du Moyen Âge permettent d'aboutir à la conclusion que le manuscrit Paris, BnF lat. 7028, composé par le scriptorium de Nonantola dans la seconde moitié du xe siècle puis conservé à Saint-Hilaire de Poitiers à partir du premier tiers du xie siècle, fut celui que Gerbert et Richer connurent à Reims.
AbstractThe study of one of Gerbert d'Aurillac's letters and of a passage in the Historiae by his student, Richer of Reims, suggests that the two authors knew the De medicina of Celse in the tenth century. The letter calls for a re-examination of the three oldest known manuscripts of the work, dated to the ninth and tenth centuries. A study of their mutual relations and their circulation during the Middle Ages leads to the conclusion that the manuscript Paris, BnF, lat. 7028, composed in the scriptorium of Nonantola in the second half of the tenth century and preserved at Saint-Hilaire de Poitiers from the first third of the eleventh century onwards, was the manuscript that Gerbert and Richer knew at Reims.