Cet article se propose d’analyser trois romans mexicains à la lumière des réflexions sur le contemporain menées par Lionel Ruffel dans son ouvrage intitulé Le Dénouement : Hotel DF de Guillermo Fadanelli, Réquiem para un Ángel de Jorge F. Hernández et Conspiración de las cosas de Felipe Soto Viterbo. Ces romans s’inscrivent dans la mégapole de Mexico, prolongeant ainsi une tradition marquée entre autres par Carlos Monsiváis et Carlos Fuentes. L’impact principal de l’environnement urbain du xxie siècle semble être une « spectralisation » du corps des personnages: immobilisé chez Soto Viterbo, le corps est « mortalisé » chez Fadanelli et sacrifié chez Hernández. Ces trois modes de traitement du corps correspondent à une certaine conception du réalisme et, partant, de la réalité.

The present article analyzes three Mexican novels in light of Ruffel’s reflection on the contemporary: Guillermo Fadanelli’s Hotel DF, Jorge F. Hernández’s Réquiem para un ángel and Felipe Soto Viterbo’s Conspiración de las cosas. These novels take place in the megapolis Mexico City thus continuing a long tradition marked by, inter alia, Carlos Monsiváis and Carlos Fuentes. The main impact of the twenty-first-century urban environment seems to be a “spectralization” of the characters’ body: immobilized in Soto Viterbo’s novel, the body is “mortalized” in Fadanelli’s and sacrificed in Hernández’s novel. These three configurations of the body reflect a certain conception of realism and, consequently, of reality.

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Les Lettres Romanes


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Print ISSN: 0024-1415 Online ISSN: 2295-8991

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