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1882
Volume 11, Issue 2
  • ISSN: 1792-2593
  • E-ISSN: 2507-0371

Abstract

Abstract

This work, which comes from a specialist, not in the history of science, but in the history of language and translation, proposes to present the corpus of published translations of European scientific works as well as their place in the translation phenomenon of the Neo-Hellenic Enlightenment. It focuses in the translated languages, and address some questions and examples concerning scientific terminology. During the Neo-Hellenic Enlightenment, translations multiplied in general and, in particular, in the field of sciences. The scientific books that were published were for the most translations, synopses, paraphrases or compilations of Western works, especially “Modern”. Translations were made from original works written in Latin, French and other European languages. At the same time, problems arose concerning the language of translations and terminology. Greek scholars oscillated between the learned language and the common language used by translators who desired to be understood by a large audience, while the translation of terms raised many questions. Translations of scientific books were usually faithful to the original; in some cases translators took some liberties, which consisted in abbreviating chapters, adding additional details and comments or footnotes. In order to enrich Greek language, the translators rejected terms of foreign origin and look for Greek correspondents, drawn from “the rich ancestral reserve”, or proposed the creation of neologisms in accordance with the nature of the Greek language.

Abstract

Ce travail, qui vient d’un spécialiste, non de l’histoire des sciences, mais de l’histoire de la langue et de la traduction, se propose de présenter le corpus des traductions éditées des œuvres scientifiques européennes ainsi que leur place dans le phénomène de traduction de l’époque des Lumières néohelléniques ; il s’intéressera plus particulièrement aux langues traduites, et il abordera quelques questions et exemples concernant la terminologie scientifique. Au cours des Lumières néohelléniques les traductions se multiplient en général et, en particulier, dans le domaine des sciences. Les livres scientifiques qui sont édités sont dans leur majorité des traductions, des abrégés, des paraphrases ou des compilations des ouvrages occidentaux, surtout « modernes ». Les traductions sont réalisées à partir des œuvres originales écrites en latin, en français et en d’autres langues européennes. Dans le même temps, des problèmes se posent en ce qui concerne la langue des traductions et la terminologie. Les érudits grecs oscillent entre la langue savante et la langue commune, utilisée par les traducteurs qui désirent d’être compris d’un large public, tandis que la traduction des termes soulève de nombreuses questions. Les traductions des livres scientifiques sont d’ordinaire fidèles à l’original ; dans certains cas elles prennent quelques libertés qui consistent en l’abréviation de chapitres, l’ajout de précisions supplémentaires et de commentaires ou de notes de bas de page. Afin d’enrichir la langue, les traducteurs refusent les termes d’origine étrangère et recherchent des correspondants grecs, puisés dans « la riche réserve ancestrale », ou proposent la création de néologismes en accord avec la nature de la langue grecque

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2020-07-01
2025-12-08

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