Universities (general)
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Teaching Plato in Italian Renaissance Universities
During the Renaissance the Arts curriculum in universities was based almost exclusively on the teaching of Aristotle. With the revival of Plato however professors of philosophy started to deviate from the official syllabus and teach Plato’s dialogues. This collection of essays offers the first comprehensive overview of Platonic teaching in Italian Renaissance universities from the establishment of a Platonic professorship at the university of Florence-Pisa in the late 15th century to the introduction of Platonic teaching in the schools and universities of Bologna Padua Venice Pavia and Milan in the 16th and 17th centuries. The essays draw from new evidence found in manuscripts and archival material to explore how university professors adapted the format of Plato’s dialogues to suit their audience and defended the idea that Plato could be accommodated to university teaching. They provide significant and fundamental insight into how Platonism spread during the 16th and 17th centuries and how a new interpretation of Plato emerged distinct from the Neoplatonic tradition revived by Marsilio Ficino.
The Rise of an Academic Elite : Deans, Masters, and Scribes at the University of Vienna before 1400
Henry of Rheinfelden a Dominican from Basel spent the last decade of the fourteenth century at the University of Vienna studying theology. During this time he took notes on the academic activities of the first rectors of the university and deans of the Faculties of Arts and Theology. This volume explores Rheinfelden’s contribution to our understanding of the doctrinal curricular administrative and prosopographical history of the early University of Vienna. Deciphering Rheinfelden’s surviving notebooks in the Universitätsbibliothek Basel sheds new light on the rise of an academic elite in Vienna. His manuscripts reveal a network of scholars sharing a passion for knowledge and supply a gallery of intellectual profiles starting with the mentors of the group Henry of Langenstein and Henry Totting of Oyta and continuing with the lesser-known figures Stephen of Enzersdorf Gerhard Vischpekch of Osnabrück Paul (Fabri) of Geldern Andreas of Langenstein Rutger Dole of Roermond Nicholas of Hönhartzkirchen Nicholas of Dinkelsbühl John Berwart of Villingen John Stadel of Russbach Peter de Treysa Michael Suchenschatz of Hausleiten Peter Schad of Walse Thomas of Cleves and Leonhard of Dorffen. The papers gathered in this volume highlight the intricate relationship between a commitment to administrative duty and an appetite for the creation of a doctrinal tradition via debating forging arguments defending and attacking positions commenting on authorities and adopting and adapting academic practices imported from Paris since the majority of the authors in our gallery were educated in Paris and built their careers in Vienna. Through Rheinfelden’s notebooks this volume provides access to unique and previously unknown texts that together offer a new image of the medieval University of Vienna.
The Forge of Doctrine. The Academic Year 1330-31 and the Rise of Scotism at the University of Paris
A rare survival provides unmatched access to the the medieval classroom. In the academic year 1330-31 the Franciscan theologian William of Brienne lectured on Peter Lombard’s Sentences and disputed with the other theologians at the University of Paris. The original official notes of these lectures and disputes survives in a manuscript codex at the National Library of the Czech Republic and they constitute the oldest known original record of an entire university course. An analysis of this manuscript reconstructs the daily reality of the University of Paris in the fourteenth century delineating the pace and organization of instruction within the school and the debates between the schools. The transcription made during William’s lectures and the later modifications and additions reveal how the major vehicle for Scholastic thought the written Sentences commentary relates to fourteenth-century teaching. As a teacher and a scholar William of Brienne was a dedicated follower of the philosophy and theology of John Duns Scotus (+1308). He constructed Scotist doctrine for his students and defended it from his peers. This book shows concretely how scholastic thinkers made communicated and debated ideas at the medieval universities. Appendices document the entire process with critical editions of William’s academic debates (principia) his promotion speech and a selection of his lectures and sources.
Nicole Oresme philosophe
Philosophie de la nature et philosophie de la connaissance à Paris au XIVe siècle
Nicole Oresme est sans doute un des philosophes médiévaux les mieux connus. L’intérêt qu’il a suscité depuis longtemps dépasse le cercle étroit des spécialistes du fait de l’exceptionnelle variété de son œuvre aujourd’hui presque complètement éditée. Cet intérêt a largement contribué à modifier l’image du Moyen Âge conçu traditionnellement comme une période obscure mais a aussi malheureusement conduit à la production d’un nombre considérable de contre-sens voire de fables.
C’est à l’occasion de la parution de son dernier texte important encore inédit ses Questions sur la Physique qu’à l’initiative de Christophe Grellard nous avons organisé à la Sorbonne les 16 et 17 novembre 2012 deux journées d’études sur son activité philosophique qui ont pu bénéficier des dernières avancées de la critique.
Ce livre est issu des communications produites à cette occasion mais à la lumière des discussions qui ont suivi elles ont été modifiées puis révisées pour assurer la cohérence de l’ensemble. L’objectif était de réaliser un ouvrage qui ferait le point sur nos connaissances de l’œuvre d’Oresme en philosophie de la nature et en philosophie de la connaissance et sur les débats dans lesquels elle s’inscrivait.
Manuale scholarium
Texte et traduction
Le texte présenté ici date de la fin du XV e siècle. Le Manuale Scolarium a été écrit par un auteur inconnu sous forme de dialogues. Depuis l’Antiquité bien des discussions et des conversations ont été écrites. Ce genre littéraire est particulièrement utilisé pour les traités pédagogiques : dialogues entre un père et son fils un maître et son élève un roi et son héritier etc.
Mais les dialogues entre deux jeunes gens moines ou étudiants sont bien plus rares. On connaît pour le IX e siècle celui qu’a écrit Alcuin qui présente deux jeunes disciples un franc et un saxon qui conversent à propos de la grammaire. Au XI e siècle le “Colloque” d’Aelfric Bata écrit un dialogue entre quelques jeunes moines anglo-saxons. Pour le siècle suivant nous n’avons pas de dialogue entre jeunes gens avant ce Manuale Scolarium.
Ce texte est un témoignage vivant de la vie des étudiants à l'université d'Heidelberg et offre un regard sur les relations des étudiants entre eux et sur leur appréciation de la vie universitaire.
Les débuts de l’enseignement universitaire à Paris (1200 – 1245 environ)
L’un des éléments les plus marquants de l’histoire intellectuelle du monde occidental est la naissance de l’institution que nous appelons encore aujourd’hui « université ». Sur l’émergence et l’histoire institutionnelle des premières universités Bologne et Paris beaucoup a été écrit. Cependant la première période de l’Université de Paris à partir de sa naissance vers 1200 jusqu’à 1245 environ est encore mal connue ; surtout du point de vue de l’enseignement des textes et des maîtres la réalité universitaire reste encore assez insaisissable. Dans ce volume qui réunit les actes d’un colloque organisé en septembre 2012 nous avons voulu faire le point sur cette première période de l’Université de Paris celle de la naissance et de l’enfance de l’université. Rassemblant quasiment toutes les facettes de l’enseignement à l’Université de Paris après une mise en contexte historique et institutionnelle le volume vise à présenter un exemple de ce que l’on pourrait appeler l’histoire de la pensée pour une période restreinte bien sûr mais aussi une période cruciale pour l’histoire intellectuelle du moyen âge.
Humanistes, clercs et laïcs dans l’Italie du XIIIe au début du XVIe siècle
Pourquoi associer dans le titre de cet ouvrage les catégories usuelles au Moyen Âge de clercs et de laïcs aux « humanistes » un mot qui n’apparaît dans les documents qu’à l’extrême fin du XVe siècle ? La juxtaposition des trois termes nous rappelle que ces admirateurs et imitateurs des auteurs antiques que nous nommons humanistes appartenaient tant à l’un qu’à l’autre des deux « genres de chrétiens » définis depuis la réforme grégorienne. Ce sont bien des laïcs en effet qui ont lancé le mouvement humaniste à Padoue au XIIIe siècle mais par la suite des clercs des frères et des moines y participèrent également.
À la différence d’une historiographie qui a bien souvent privilégié les ruptures et les oppositions entre clercs et laïcs entre scolastiques et humanistes les auteurs de ce livre s’intéressent aux continuités tout en s’affranchissant d’une approche exclusivement littéraire ou philosophique qui est dominante en particulier pour les “grands” humanistes. En prenant en compte les personnages “mineurs” ou les oeuvres “mineures” de grands auteurs il s’agit également de “démonumentaliser” les oeuvres littéraires et de les examiner du point de vue des échanges féconds entre clercs et laïcs qui ne cessèrent entre le XIIIe et le début du XVIe siècle de nourrir la culture urbaine italienne. Les prises de position des humanistes sont ici systématiquement replacées dans le cadre de dynamiques sociales et de réseaux construits.
Les quinze contributions de ce volume ont été regroupées en quatre sections : les deux premières privilégient une analyse des modèles discursifs - c’est le cas pour l’art de la parole ainsi que pour les champs de l’hagiographie et de la philologie biblique et patristique - tandis que les deux autres sections privilégient plutôt une approche en termes de réseaux d’appartenance et de posture vis-à-vis des pouvoirs institutionnalisés.
Glossaires et lexiques médiévaux inédits. Bilan et perspectives
La publication des actes d’un colloque organisé à Erice en 1994 sur le thème Les manuscrits des lexiques et glossaires de l’Antiquité tardive à la fin du moyen âge a donné une impulsion nouvelle aux études consacrées à ces recueils inédits. Une documentation très intéressante avait été rassemblée et a déjà donné lieu à des éditions critiques de textes qui n’étaient pas encore publiés à cette époque. Mais tous les secteurs n’avaient pas été abordés pendant cette rencontre étant donné l’ampleur du sujet. A la demande de plusieurs chercheurs il a donc semblé intéressant de faire le point quinze ans après pour évaluer l’état d’avancement des recherches mais aussi pour couvrir des domaines qui n’avaient pas encore été envisagés.
Beaucoup de progrès ont été faits depuis surtout dans le domaine des lexiques bilingues et trilingues ainsi que pour certains recueils systématiques consacrés à diverses branches du savoir comme la médecine les sciences la grammaire ou la philosophie par exemple. Plusieurs équipes nationales et internationales travaillent d’ailleurs désormais dans ces secteurs.
Le but de ce volume qui rassemble les actes du colloque organisé en 2010 est donc de faire un nouvel état de la question et de dresser une liste de priorités pour les glossaires et lexiques encore inédits. Le volume présente des études sur des recueils qui datent du IXe au XVe siècle. Certains d’entre eux illustrent d’ailleurs la progression des langues vernaculaires dans ce domaine. Le volume constitue donc non seulement un complément à l’ouvrage publié en 1996 mais donne aussi un aperçu des recueils qui mériteraient d’être édités rapidement.
Les articles sont l’oeuvre de F. Cinato (Paris) A. Cizek (Münster) O. Collet (Genève) E. Guadagnini et G. Vaccaro (Firenze) A. García González (Valladolid) A. Gómes Rabal (Barcelona) L. Holtz (Paris) A. I. Martín Ferreira (Valladolid) B. Merrilees (Toronto) E. Montero Cartelle (Valladolid) J. Olszowy-Schlanger (Paris) A. Rollo (Napoli) S. Toniato (Chambéry) G. Ucciardello (Messina).