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Jacques Dalarun a toujours valorisé les fondateurs : Robert d’Arbrissel ; Saint François mais aussi dans les institutions Félix Grat, fondateur avec Jeanne Vieillard de l’IRHT que Jacques Dalarun a dirigé. Le respect pour les anciens et les fondateurs encore plus me semble traverser son oeuvre. Je voudrais me demander ce qu’il en est a la cour de Philippe le Bel. Celui-ci a mis en oeuvre la canonisation de saint Louis. Saint à la dynastie capétienne, il constitue en quelque sorte un des échelons de la fondation de celle-ci, mis en valeur avec le monastère de dominicaines de Poissy qui aurait pu devenir un lieu majeur pour les Capétiens et rois de France. À l’intérieur même de la cour, quel âge avaient les plus importants conseillers ? Certains étaient-ils respectés pour leur âge ? Comment était gérée l’arrivée de la vieillesse à la cour ? Les notaires ressentaient certainement difficilement la diminution voire la perte de la vue ; ils pouvaient un temps avoir un clerc plus jeune. Comment cohabitaient jeunes et vieux à la cour et comment l’âge influait-il sur l’atmosphere de la cour ? Enfin et pour une raison conjoncturelle, que sait-on de la part de la maladie à la cour ? On en protégeait certainement le roi, même s’il est très difficile de la connaître en ce temps d’avant la peste noire.
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