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1882
Volume 57, Issue 1
  • ISSN: 1768-9260
  • E-ISSN: 2428-3606

Abstract

Abstract

This paper examines Basil of Caesarea’s arguments against the traditional names for the Son preferred by his opponent Eunomius, “something begotten” (γέννημα), “thing made” (ποίημα), and “creature” (κτίσμα), and in favor of his preferred name, “Son” (υἱός). In order to contextualize Basil’s arguments, a survey of earlier fourth-century usage and opinions about Eunomius’s preferred names is provided, revealing that Basil’s approach is both rooted in the tradition and innovative. While in his arguments against “creature” he draws upon Eusebius of Caesarea, against “something begotten” and “thing made” Basil argues that these names contravene scriptural usage and cannot even be inferred from passages in scripture because of the exacting character of the scriptural text, thereby opposing a long tradition of doing precisely this. Here he uses technical grammatical categories to support his strict view of the exegete’s task, which he sees as limited only to the words explicitly used in scripture. Thus in these arguments over names Basil says as much about his understanding of the principles of correct scriptural exegesis as he does about the concrete interpretations of specific passages.

Abstract

Cet article étudie les raisons avancées par Basile de Césarée pour refuser les dénominations traditionnelles du Fils préférées par son adversaire Eunome : « engendré » (γέννημα), « (être) ayant été fabriqué » (ποίημα), et « créature » (κτίσμα), de même que les raisons avancées en faveur du nom qu’il préfère : « Fils » (υἱός). Dans le but de contextualiser ces noms, on se livre ici à une enquête sur l’utilisation antérieure, durant le ive siècle, des noms préférés par Eunome, et sur les opinions qui lui sont relatives. Nous montrons alors que l’approche de Basile est ancrée dans la tradition, en même temps qu’innovatrice. Alors que, dans ses critiques du nom de « créature », il s’appuie sur Eusèbe de Césarée, lorsqu’il prend position contre le terme d’« engendré » ou (être) « ayant été fabriqué », Basile fait valoir que ces noms contreviennent à l’usage scripturaire et ne peuvent même pas être inférés en s’appuyant sur les passages de l’Écriture, en raison des exigences liées au texte scripturaire. Il s’oppose ainsi à une longue tradition qui avait préconisé ces emprunts. Il se sert des catégories techniques grammaticales pour délimiter la tâche de l’exégète, qu’il considère devoir se limiter aux mots explicitement utilisés dans l’Écriture. Ainsi, dans son argumentation relative aux noms, Basile nous en révèle autant sur sa compréhension de ce que doivent être les principes corrects de l’exégèse scripturaire que sur l’interprétation concrète de passages spécifiques.

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2011-01-01
2025-12-06

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