Central Europe
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The Controversy over Integralism in Germany, Italy and France during the Pontificate of Pius X (1903-1914)
In the years after 1900 the autonomous activity of the Catholic laity in politics culture and society was opposed by ‘integralists’ in theological circles in the laity as well as in the clergy and last but not least in the Roman Curia. The integralists favoured a strict confessionalism and hierarchical control over all fields of Catholic life. Pope Pius X enforced this position in Italy and in France by solemnly condemning the autonomist Christian Democracy of Romolo Murri and the ‘Sillon’ movement of Marc Sangnier. In Germany however compromises with the Roman authorities were possible on all fields of contention: concerning the interdenominational character of the Christian trade unions the independence of the Centre Party from the hierarchy and also during the controversy over the ‘Catholic belles-lettres’. Finally in the papal encyclical ‘Singulari quadam’ (1912) the interconfessional Christian trade unions were at least ‘tolerated’. The present volume analyses these struggles in a comparative perspective and by evaluating the entire accessible archival documentation it reconstructs for the first time the respective internal decision-making processes of the Roman Curia. The result of this entire research is a profiling of three important European Catholicisms in the controversy over integralism. This conflict had a decisive bearing on the long-term positioning of French German and Italian Catholicism within their respective national societies.
Les historiens et la question franque
Le peuplement franc et les Mérovingiens dans l’historiographie française et allemande des XIXe-XXe siècles
L’arrivée des Francs et l’établissement de leur pouvoir en Gaule à la fin du Ve siècle fut et demeure un moment mal connu de l’histoire européenne. Le manque de sources écrites eut pour corollaire un fort investissement idéologique pour les monarchies française et allemande qui firent de cet épisode un véritable mythe d’origine. Le développement de la science historique puis l’invention de la nation démocratique en sapant cette légende engendrèrent une pluralité de postures historiographiques. Au XIXe siècle la question franque devient un enjeu de mémoire primordial dans la stratégie de mise en discipline de la science historique à l’Université et pour la structuration d’une communauté de spécialistes (historiens médiévistes puis haut-médiévistes). L’impact des conflits franco-allemands et la radicalisation des idéologies nationaliste marxiste ou national-socialiste influencent les discours. Mais progressivement s’engage dans la seconde moitié du XXe siècle un mouvement de déconstruction nationaliste stimulé par une dynamique européenne et pacifiste. La présentation de ces débats révèle un panorama original de l’érudition historienne française et allemande aux XIXe et XXe siècles. Elle montre la réalité d’une science en marche tout en soulignant l’impact du présent sur celle-ci. Ce sont finalement le statut de toute vérité historique et le rapport de l’historien à l’État qui se trouvent ici questionnés.