Skip to content
1882

Le Plaisir au temps de la Renaissance

Abstract

Le Plaisir est-il le Bien ? La Renaissance reprend à son compte cette question débattue depuis le et le livre X de l’ . Au XV siècle, Lorenzo Valla, dans son dialogue (1430), tranche dans le sens d’une identification entre le plaisir et le Bien. Il est suivi un siècle plus tard par Érasme qui n’hésite pas dans l’ (1533), à assimiler le Christ à Épicure. Et Montaigne, dans sa critique du stoïcisme, stigmatise le danger des vertus immodérées qui excluent le plaisir. Le problème que posait Platon de la possibilité d’un faux plaisir à nouveau les esprits. Et si le plaisir pensé, imaginé, rêvé, pouvait réveiller les sens, toucher le corps ? Et si les barrières s’effaçaient entre le corps et l’âme ? Réhabiliter le plaisir, c’est pouvoir assumer sa part d’ombre, le déplaisir, refuser l’abstraction de leur dissociation. Accepter le plaisir, c’est accepter la mort. C’est l’une des leçons paradoxales de de Shakespeare, que la pensée baroque ne cessera d’illustrer. La Renaissance reste vigilante, comme l’avaient été les périodes précédentes, car il est un plaisir auquel il ne convient pas de laisser libre cours : le bon plaisir du absolutiste.

References

/content/books/10.1484/M.SIRIR-EB.5.106358
Loading
This is a required field.
Please enter a valid email address.
Approval was a Success
Invalid data
An error occurred.
Approval was partially successful, following selected items could not be processed due to error:
Please enter a valid_number test
aHR0cHM6Ly93d3cuYnJlcG9sc29ubGluZS5uZXQv