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À propos de la traduction de l’Hymnaire du Paraclet d’Abélard, est esquissée une réflexion sur les difficultés de la transmission d’un texte poétique d’une langue à une autre. Dans le cas de ces hymnes aux rythmes extraordinairement variés, on a tenté de rester fidèle au rythme, c’est-à-dire au nombre des syllabes et aux pauses, pour rendre la musicalité des pièces originales, donc en posant une contrainte qui rendait plus délicate la fidélité nécessaire. Destiné à accompagner une nouvelle édition critique par Franz Dolveck, ce travail est à l’origine de quelques réflexions : sur la nécessité pour le traducteur d’une démarche critique non seulement sur le texte même mais sur les parallèles accessibles dans l’ensemble des écrits de l’auteur et dans ses sources, sur la nécessité de rendre le texte, sans trop de gloses, limpide pour le lecteur, sur la façon de gérer au moindre mal les conflits entre la fidélité et l’élégance.
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