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Entre 1622/3 et 1625/6 fut compilé un ménologe en huit volumes, dont six copiés par Abercius, un moine de Chilandar. Le contenu de tous ses colophons, ici édités et traduits en anglais, révèle que ce travail était une entreprise promue par la communauté de Chilandar sous la supervision de son abbé, Hilarion, et que, en plus des ressources de leur propre bibliothèque, les moines obtinrent des textes venus d’ailleurs. La sélection ultime des textes à inclure dans le ménologe fut opérée par l’abbé et cet oeuvre demeure aujourd’hui le plus grand ménologe des Slaves du Sud jamais compilé. S’il est souvent appelé «le ménologe d’Abercius», il serait néanmoins plus juste de le dénommer «le ménologe de Chilandar». L’article met aussi en lumière que nombre d’affirmations sur Abercius - il maîtrisait assez le grec pour ajouter en glose le mot slave à côté d’un grécisme dans le texte, il écrivait des vers syllabiques, il était un patriote panslave qui nourissait des sentiments antigrecs - sont fausses ou restent sans preuve.