Humanistic Latin literature
More general subjects:
Filter :
Content type
Publication Date
Language
Publisher
Book Series
Authors
Erasmus and the Renaissance Republic of Letters
This volume contains a selection from among the papers delivered at a conference held to mark the centenary of a watershed event in early modern studies: the appearance of Volume I of P. S. Allen’s edition of Erasmus’s letters. Erasmus scholarship has been a growing field since the late twentieth century owing to the enormous volume and vast intellectual range of his oeuvre and to the reprinting of his works from the 1960s onwards while Allen’s edition has proved the basis for research for scholars of almost every aspect of Renaissance humanism and the Reformation.
The conference aimed to investigate as many aspects as possible of Erasmus’s literary educational rhetorical and theological activities and of their influence on the emerging Europe of the early modern era. The essays collected here present a wide-ranging overview of the current state of Erasmus scholarship including a survey of the discoveries of letters to and from Erasmus unknown to Allen the printing for the first time since 1529 of the opening section of an important letter to him from Germain de Brie an account of the crucial role played by Ulrich von Hutten in the publication of the dialogue Iulius exclusus e coelis and several studies of the influence of Erasmian thought on early modern political and theological controversies. With its broad coverage of the current field the volume will prove indispensable to Erasmus scholars.
Poésie latine à haute voix (1500-1700)
Etudes réunies
L’ouvrage qui rassemble huit contributions de néo-latinistes mais aussi de musicologues se donne pour ambition d’explorer les différents types d’interprétation à haute voix de la poésie latine dans l’Europe des temps modernes qu’il s’agisse de lecture de récitation de jeu théâtral ou de chant. A travers trois sections cohérentes consacrées à l’école à la musique et aux cénacles romains ce recueil d’études inédites et novatrices contribue à mettre en évidence la dimension sonore et collective que pouvait revêtir jadis la poésie latine et à ouvrir des pistes de réflexion sur ce que cette double dimension impliquait pour les différents acteurs en jeu : auteur compositeur interprète public.
les auteurs / S. Benedetti T. Denecker J. Duron G. Ems M. Ferrand Ch. Georis L. Isebaert F. Lucioli A.-C. Magniez D. Sacré A. Smeesters
La Bibliothèque de Pétrarque
La bibliothèque de Pétrarque ne se réduit pas aux manuscrits - pourtant nombreux - qui ont appartenu au grand poète et humaniste toscan du XIVe siècle. Idéalement elle englobe tous les auteurs qu'il a lus et médités - qu'il se réclame ouvertement d'eux ou qu'il passe leur nom sous silence - et s'étend même aux écrivains et aux artistes qui aux siècles suivants l'ont lu et se sont inspirés de lui.
C'est à cette bibliothèque idéale de Pétrarque que le présent receuil est consacré. Il rassemble dix-sept études portant sur quelques-uns des grands auteurs qui la constituent depuis Horace Tite-Live Pomponius Mela saint Jérôme Claudien ou Macrobe jusqu'à Machiavel ou Maerten van Heemskerck en passant par saint Bernard Jean de Salisbury Guillaume de Lorris ou Dante. Ces études ont été écrites par les chercheurs de nationalités diverses - jeunes ou confirmés - qui se sont réunis du 27 au 29 novembre 2003 à Tours au Centre d'Études Supérieures de la Renaissance pour célébrer le septième centenaire de la naissance de Pétrarque (1304). Le Centre d'Études Supérieures de la Renaissance a en effet pour vocation d'étudier une Renaissance qui va << de Pétrarque à Descartes>>. Il se devait donc de prendre toute sa part dans les diverses manifestations internationales qui ont marqué cet anniversaire.
Le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance établi à Tours depuis 1956 est un laboratoire de recherche (UMR 6576 du CNRS Université François-Rabelais de Tours) qui propose des publications concernant la période allant des débuts de l’humanisme jusqu’au milieu du xviie siècle européen. Ses équipes et ses axes de recherche témoignent d’une dimension interdisciplinaire dont cette collection est le reflet : histoire histoire de l’art (peinture architecture iconographie) histoire du livre langues et littératures européennes philosophie musicologie histoire des idées des sciences et des techniques.
La collection « Études Renaissantes » offre des monographies et des recueils collectifs destinés à approfondir la réflexion sur les mutations les enrichissements et les crises caractéristiques de l’époque. Elle a pour ambition d’éclairer les grands courants intellectuels techniques et artistiques qui inscrivent cette période de la civilisation européenne dans un cadre mondial.
Tradition et créativité dans les formes gnomiques en Italie et en Europe du Nord (XIVe-XVIIe siècles)
Etudes réunies
De l’Antiquité à l’Âge classique des textes toujours plus nombreux et variés se constituent par juxtaposition de brefs énoncés plus ou moins discontinus et supposés dignes de mémoire : adages proverbes sentences aphorismes apophtegmes apologues… les uns issus dit-on d’une tradition populaire immémoriale (« la sagesse des Nations ») les autres attribués avec plus ou moins de certitude et d’exactitude à des auteurs anciens ou modernes. Le « genre » si tant est qu’il faille parler d’un genre est particulièrement prisé et fécond à la Renaissance. Le projet de ce volume part d’un constat simple quoique troublant : l’immensité du corpus gnomique rassemblé ou composé en Europe entre les XIVe et XVIIIe siècles contraste avec la place minime voire inexistante que lui réservent les travaux d’histoire et de théorie littéraires. Les textes majeurs du genre n’ont que rarement connu des éditions modernes satisfaisantes. Les études spécifiques consacrées à ce champ sont demeurées peu nombreuses dispersées et fragmentaires : on n’a guère tenté de baliser cette production d’en esquisser une typologie d’en dégager les fonctions et l’esthétique d’identifier les filiations dont elle procède enfin d’en discerner les évolutions majeures entre le Moyen Âge et l’Âge classique. Notre objectif n’était sans doute pas de parachever une tâche aussi immense – Herculei labores ! – mais sinon d’en jeter les bases du moins d’en montrer l’utilité scientifique (et pourquoi pas l’agrément ?) : il s’agissait de susciter du moins un regain d’intérêt pour ce corpus à part et de donner un aperçu des principales problématiques littéraires rhétoriques et anthropologiques qui permettent de l’explorer.
Les auteurs : Giovanni Baffetti Bénédicte Boudou Paola Cifarelli Fabio Della Schiava Walther Ludwig Anna Maranini John Nassichuk Emilio Pasquini Loris Petris Sandra Provini Paolo Rondinelli Gino Ruozzi Alessia Vallarsa Sabine Verhulst Jean Vignes
Le plaisir dans l'Antiquité et à la Renaissance
Etudes réunies
Ce premier volume de la collection Latinitates a pour but de confronter la pensée antique et celle des humanistes autour de la notion de « plaisir » la voluptas telle qu'elle apparaît dans des textes de nature différente philosophique historique poétique ou romanesque. La première partie de l'ouvrage est consacrée aux lieux que les Romains ont conçus comme aptes à abriter leurs plaisirs: forêt théâtre Rome villégiatures bains et à la manière dont les hommes de la Renaissance ont envisagé ces lieux. La seconde partie envisage la représentation antique et humaniste de la jouissance sensuelle autour de thèmes variés: la chevelure féminine la douceur de vivre dans la Naples féconde associée à une réflexion sur les âges de la vie la difficulté de vivre la voluptas amoureuse. La partie trois examine la façon dont les Anciens ont cherché à réguler le plaisir et ses risques en les soumettant à des censures d'ordre divers: évocation du mos maiorum chez Catulle et Tite-Live cadre de la militia chez Lucrèce Cicéron et Sénèque réflexion sur le lien entre plaisir et pouvoir impérial chez Suétone. La quatrième partie est organisée autour du De senectute de Cicéron et analyse le lien apparemment paradoxal entre plaisir et vieillesse: le philosophe redéfinit le rapport entre les âges de la vie et la jouissance donnant de Caton « homme de loisir et de plaisir » une image inhabituelle réintégrant la voluptas dans les valeurs du mos maiorum; Martial plus tard pour réfléchir à son tour sur le plaisir et ses excès inversera à nouveau cette image; Pétrarque enfin fera du Caton cicéronien christianisé à la lumière d'Augustin un exemplum glorifiant sa propre autobiographie.
Les auteurs / Jean-Michel Agasse Hélène Casanova Robin Régine Chambert Isabelle Cogitore Anca Dan Marielle de Franchis Anne Dubourdieu Luc Duret Perrine Galland-Hallyn Laure Hermand-Schebat Jean-Claude Julhe Carlos Lévy Ermanno Malaspina Liza Méry John Nassichuk Frédéric Nau Anne Raffarin-Dupuis François Prost Gilles Sauron Émilie Séris Wim Verbaal.
La société des amis à Rome et dans la littérature médiévale et humaniste
Etudes réunies
Le présent volume propose une réflexion diachronique et pluridisciplinaire sur la notion fondamentale d’amitié amicitia telle qu’elle a été théorisée et mise en pratique par les Romains puis par leurs héritiers au gré de l’évolution des mentalités et des institutions. Le livre que Cicéron a consacré à ce thème si important dans le fonctionnement de la société romaine le Laelius ou De amicitia (44 av. J.-C.) fait d’abord l’objet d’études croisées qui cherchent à définir sa structure et son aspect prescriptif les référents d’autorité puisés dans la tradition romaine sur lesquels il s’appuie les exemples qu’il invoque et aussi son lien avec les discours de Cicéron lui-même ou bien la manière dont un poète contemporain d’avant-garde comme Catulle a pu le lire. Une seconde partie étudie le rôle de l’« amitié » dans les codes sociaux et politiques qui régnaient à l’époque de Cicéron puis dans l’Antiquité tardive avant d’observer l’évolution de ces codes chez les humanistes. Une troisième partie envisage au contraire l’amicitia le cadre de la sphère privée chez Catulle et les Élégiaques durant la République romaine et le début de l’Empire puis à la Renaissance entre de grands humanistes comme Politien Budé Lascaris Macrin Du Bellay et à travers le genre spécifique des Alba amicorum. La quatrième et dernière partie porte sur l’échange épistolaire conçu comme miroir de l’amitié depuis Pline le Jeune jusqu’à l’humaniste Busbecq en passant par Alcuin Bernard de Clairvaux et Buchanan.
Les auteurs / Marie-Françoise André Dominique Arrighi Jacques-Emmanuel Bernard Christiane Cosme Marie-Dominique Couzinet Blandine Cuny Le Callet Marielle de Franchis Évrard Delbey Annie Dubourdieu Carine Ferradou Jean-Claude Julhe Suzanne Laburthe-Guillet Walther Ludwig Frédéric Nau François Prost Luigi-Alberto Sanchi Émilie Séris Joëlle Soler Ginette Vagenheim Wim Verbaal Étienne Wolff Vincent Zarini
La Sorcière. Dialogue en trois livres sur la tromperie des démons
Dialogus in tres libros divisus: titulus est Strix, sive de ludificatione Daemonum (1523)
Jean-François Pic de la Mirandole (1469-1533) neveu du célèbre Jean Pic de la Mirandole joua sans aucun doute un rôle de premier plan dans le contexte culturel de la fin du XVe siècle et de la première moitié du XVIe. Il fut à la fois un auteur original et un opérateur culturel qui contribua efficacement à la diffusion de thématiques philosophiques et religieuses au moment où l’Italie et l’Europe connurent de grands bouleversements: l’invasion française de l’Italie par Charles VIII; le début des guerres d’Italie ; la réforme luthérienne; l’affirmation de la puissance impériale de Charles Quint. Jean-François mourut en 1533 après le sac de Rome (1527) et après la capitulation de la république de Florence (1530). Il publia en 1523 le Dialogus in tres libros divisus. Titulus est Strix sive de Ludificatione Daemonum. Cet ouvrage qui s’inscrit dans le cadre défini par la codification inquisitoriale du Malleus maleficarum vit le jour dans le contexte agité des procès en sorcellerie qui se tinrent dans le comté de la Mirandole entre 1522 et 1523 - protestations contre les bûchers controverses juridictionnelles entre Concordia et Mirandole rivalités politico-familiales. Le but de l’auteur était de montrer la réalité des phénomènes liés à la pratique de la sorcellerie et du sabbat. Pour lui le Démon avait toujours œuvré pour perdre l’humanité mais comme le souligne Phronimus dans le dialogue il se manifeste de façon différente selon les époques; il s’agit de changements dans la forme et non pas dans la substance. C’est pourquoi Jean-François Pic s’attache à montrer à la fois quelles nouvelles formes le Démon assume à son époque et - en s’inspirant du passage des Psaumes (95 5) « tous les dieux des Gentils sont des démons » - l’essence fondamentalement démoniaque des dieux des Anciens.