Theory of music & terminology
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Chanter par le Si en France au xvii e siècle
Pionniers et prémisses du solfège moderne
En 1666 la « Methode facile pour apprendre à chanter la musique » (Paris Ballard) est le premier ouvrage imprimé en France à recommander l'utilisation du Si. Cette septième syllabe de solmisation permet de s’affranchir du solfège ancien des hexacordes et des muances. La gamme du Si ou gamme française s'impose comme une nouvelle norme parallèlement à une actualisation du discours sur les échelles musicales prélude à l’énonciation des principes de la tonalité.
Pourtant depuis la fin du XVIe siècle des solmisations heptacordales essaiment ailleurs de l’Italie au Danemark. La France semble à rebours du reste de l’Europe : elle tarde à réagir à ce nouveau modèle et s’avère finalement être le seul pays où le Si est intégré durablement. Quel fut le cheminement de ces idées et pratiques ? Que disent-elles des représentations de l’espace sonore qui coexistent et s’anamorphosent au XVIIe siècle isthme entre Humanisme et Lumières ? Ces questions serpentent dans la littérature depuis que Brossard Montéclair ou Rousseau s’en sont emparés.
L’étude de sources essentiellement manuscrites permet aujourd’hui de préciser les jalons de cette histoire en France de mettre en lumière des pionniers autant que des détracteurs du Si. Leurs témoignages sont issus de l'entourage scientifique de Mersenne des sphères huguenotes et mauristes des chapelles musicales parisiennes et finalement des méthodes destinées aux amateurs. C’est en questionnant ces pionniers leurs écrits et les contextes dans lesquels ils ont évolué que ce pan de l’histoire du solfège est ici mis en perspective et d’une certaine manière humanisé.
Les modes de plain-chant
Quand la musique européenne a commencé à buter sur les limites du système tonal dans lequel elle s’était progressivement enfermée c’est auprès du plain-chant et des mélodies populaires voire exotiques qu’elle est venue mendier un regain d’inspiration. Au cours de la seconde moitié du xix e siècle la musique dite « modale » apparaît aux yeux de certains compositeurs comme une opportunité de rajeunissement : pentaphonismes de réputation orientale gammes par tons entiers ou avec quarte augmentée s’intègrent dans le paysage musical occidental. De telles turqueries ne sont pas franchement nouvelles mais la situation est inédite. En effet au même moment la redécouverte du chant médiéval et de ses traités dans un contexte fortement idéalisé propulse les vieux modes ecclésiastiques porteurs de noms chatoyants des provinces de la Grèce antique sur le devant de la scène.
Aurélien de Réome, Musica disciplina
La Musica disciplina d’Aurélien de Réome est le plus ancien traité de musique de l’Occident médiéval. Sa rédaction vers 849/850 survient au cours des années qui suivent le partage de l’Empire carolingien entre les fils de Louis le Pieux et s’inscrit dans un temps de consolidation de la réforme de la liturgie et du chant romano-franc. Le traité a pour objet principal la description des catégories tonales du chant liturgique de la messe et de l’office des principes de la psalmodie et surtout de l’articulation des tons en particulier ceux des versets des répons. Il témoigne enfin d’une réception précoce de la Musique de Boèce. Si le traité semble avoir connu une certaine fortune au cours du dernier tiers du ix e siècle comme en témoigne le manuscrit de Valenciennes (Valenciennes Bibl. Mun. Ms. 148) l’évolution de la théorie musicale et des modes de représentation graphique des mélodies autour de 900 par les auteurs de l’Alia musica de la Musica Enchiriadis ou par Hucbald de Saint-Amand enfin l’essor des notations musicales ont progressivement plongé le traité d’Aurélien et ses diverses recensions dans l’oubli.
Édition du texte d’après l’ensemble de la tradition manuscrite (Shin Nishimagi). Traduction en français. Introduction et notes critiques et explicatives (Christian Meyer). Index des chants cités.
Der Traktat des Akakios Chalkeopulos zum Byzantinischen Kirchengesang
Die musiktheoretische Schrift des Akakios Chalkeopulos stellt ein von allen bis jetzt im Rahmen des Corpus Scriptorum de Re Musica edierten Theorien unabhängiges Werk dar. Es entstand Anfang des 16. Jahrhunderts in Kreta im venezianischen Einflussbereich. In dem Autographon Athen Hs. EBE 917 versuchte Akakios den Sonnen- und Mondzyklus mit der Berechnung des Paschalion aufzuzeigen und eine Verbindung zur Kirchenmusik herzustellen. Neben diesen theoretischen Berechnungen weist eine große Zahl von Musikbeispielen darauf hin dass für Akakios die Unterweisung der Sänger in der musikalischen Praxis Kretas ein großes Anliegen war. Besonders die Aufführungspraxis hatte die Aufmerksamkeit des Akakios auf sich gezogen und seine Abhandlung ist das früheste Dokument in dem der Begriff "Exegese" im Kontext des byzantinischen Gesangs verwendet wird. Da sowohl die Musiktheorie als auch das angeschlossene Anastasimatarion das Hymnar des Akakios ein Unikat darstellen ist zu vermuten dass mit den aufgezeichneten Melodien eine orale kretische Tradition zum Ausdruck kommt die von Akakios weiterentwickelt wurde.
The Calligraphy of Medieval Music
The Calligraphy of Medieval Music treats the practical aspects of the book making and music writing trades in the Middle Ages. It covers most major regions of music writing in medieval Europe from Sicily to England and from Spain to the eastern Germanic regions. Specific issues raised by the contributors include the pricking and ruling of books; the writing habits of scribes and their reliance on memory; the cultural influence of monastic orders such as the Carthusians; graphic variants between regional styles of music notation ranging from tenth-century Saint-Gall to sixteenth-century Cambrai; and the impact of print on late medieval notation. The volume opens with a few essays dealing with general issues such as page layout and manuscript production both in and out of medieval Europe. The second part of the book covers early music notations from the tenth and eleventh centuries and the third part the twelfth to the sixteenth centuries.