Revue d'Histoire de l'Eglise de France
Volume 106, Issue 1, 2020
- L’abbaye royale Saint-Médard de Soissons
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L’ancienne abbaye Saint-Médard de Soissons, un vaste chantier archéologique
show More to view fulltext, buy and share links for:L’ancienne abbaye Saint-Médard de Soissons, un vaste chantier archéologique show Less to hide fulltext, buy and share links for: L’ancienne abbaye Saint-Médard de Soissons, un vaste chantier archéologiqueBy: Denis DefenteAbstractLes fouilles de sauvetage réalisées sur le site de l’abbaye Saint-Médard de Soissons au cours des années 1980 ont permis d’identifier les vestiges de l’église principale, dont dépendait la crypte, édifice diversement daté entre le ixe et le xie siècle, selon les spécialistes de l’architecture médiévale. Dans le cadre de la sauvegarde et de la valorisation culturelle et touristique du site, la fouille programmée de l’enclos monastique a été proposée, portant sur toute la durée d’utilisation du site et recourant à l’ensemble des sources disponibles, textuelles, iconographiques et matérielles. Les études engagées en 2018 ont permis de réaliser un point de situation et d’élaborer, pour 2019, un programme d’étude des vestiges de l’église principale et de la crypte, associant analyse architecturale, prospection géophysique et numérisation des structures du site.
AbstractThe rescue excavations conducted during the 1980s on the site of the abbey of Saint-Médard of Soissons allowed the remains of its principal church to be identified. Attached to it was the crypt, a building that specialists of medieval architecture variously dated as being from the 9th to the 11th century. It was in the context of the preservation and the cultural and touristic evaluation of the site that the excavation of the monastic enclosure was proposed, and which intended to examine the entire duration of the site, including the totality of the available textual, iconographic and material sources. The researches undertaken in 2018 made it possible to establish a situation point and to establish for 2019 a programme to study the remaining elements of the principal church and the crypt, combining architectural analysis, geophysical prospection and the numerisation of the site’s structures.
AbstractDie Rettungsgrabungen, die in den 1980er Jahren auf dem Gelände der Abtei Saint-Médard in Soissons durchgeführt wurden, ermöglichten es, die Überreste der Klosterkirche zu identifizieren. Zu dieser Kirche gehörte die Krypta, deren Bau von Architekturhistorikern unterschiedlich datiert wird, in einem Zeitfenster zwischen dem 9. und 11. Jahrhundert. Im Rahmen der Denkmalpflege und im Hinblick auf die kulturelle und touristische Aufwertung der Stätte wurde der Vorschlag einer archäologischen Erschließung der Klosteranlage gemacht, die den gesamten Nutzungszeitraum der Stätte abdeckt und alle verfügbaren Quellen, sowohl textlicher als auch ikonografischer und materieller Natur, berücksichtigt. Die 2018 unternommenen Untersuchungen ermöglichten es, eine Bestandsaufnahme vorzunehmen und für 2019 ein Programm zu erstellen, das die Überreste der Klosterkirche und der Krypta ins Auge fasst. Dieses Programm soll architektonische Analysen, geophysikalische Erkundungen und die digitale Erfassung der Strukturen der Stätte miteinander verbinden.
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Relecture archéologique des cryptes orientales de l’église abbatiale de Saint-Médard de Soissons : propositions pour une chronologie relative et une contextualisation morpho-stylistique
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AbstractThe crypts of the Saint-Médard abbey church are now a landmark within the Carolingian religious universe. Yet these remains are hard to date, as no earlier building exists that would allow one to determine a base-date for their construction. The technical formulations of certain parts of the upper church and of the crypts would suggest comparisons with buildings dating from the 11th century, but the elevations still present there indicate a chronological depth that is scarcely consistent with such a recent date. New research into the crypts begun in May 2018 supports the idea of a complex building that was comprehensively re-designed and which thus refutes homogeneous conceptions of its architecture. The sources that inspired the layout of the crypts suggest connections with Italy in the 8th-9th centuries and with Visigoth Spain, with Roman and Toledan relics probably contributing to the architectural formulations of the Soissons abbey, whose absolute date remains uncertain.
AbstractDie Krypten der Abteikirche von Saint-Médard in Soissons stellen heute eine Referenz im religiösen Universum der Karolingerzeit dar. Die Überreste sind allerdings schwer zu datieren, da es keinen Vorgängerbau gibt, der es uns erlaubt, einen Terminus post quem ihrer Errichtung festzulegen. Die beim Bau einiger Teile der Oberkirche und der Krypten nachweisbaren Techniken legen Vergleiche mit Bauten des 11. Jahrhunderts nahe, aber die noch vorhandenen Gebäudereste lassen eine chronologische Tiefe erkennen, die mit einer Spätdatierung kaum zu vereinbaren ist. Die im Mai 2018 begonnene neue Erforschung der Krypten bestätigt das Bild eines komplexen, tiefgreifend umgestalteten Baus und entkräftet damit die Wahrnehmung dieser Architektur als homogen. Die Vorbilder für den Plan der Krypten scheinen Verbindungen zum Italien des 8. und 9. Jahrhunderts und zum westgotischen Spanien aufzuweisen. Wahrscheinlich trugen Reliquien, die aus Rom und aus Toledo übertragen wurden, zur architektonischen Ausformulierung der Abteikirche von Soissons bei. Ihre genaue Datierung bleibt ungewiss.
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L’abbaye Saint-Médard de Soissons du milieu du vie au milieu du xie siècle. Les premiers siècles d’une puissance, religieuse, politique et économique
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AbstractAt the end of the 550s, King Clotaire I founded the Saint-Médard basilica at the gates of Soissons, the capital of his kingdom. The building raised over the tomb of Saint-Médard, bishop of Vermand/Saint-Quentin, who had been buried there by royal order, was intended to be a tomb for the king in imitation to the Saints-Apôtres, the mausoleum that Clovis I had founded outside the walls of Paris close by the tomb of St Genevieve. Saint-Médard was henceforth a protector of the Frankish monarchs, and was all the closer to them as Soissons and the Soissonais were often home to the centre, or certain political centres, of the kingdom. This royal proximity explains why the basilica was transformed into a monastery required to pray for the king and the kingdom in the mid-7th century. It also explains the building’s history during the early Middle Ages and its regular involvement, through either its estates or its abbots, in political matters, as well as the establishment by the Carolingians of an ‘irregular’ lay abbacy which the Hebertians and their descendants held from the early 10th century onwards. Their control of the abbey lasted beyond the monastic reform of the late 10th century and until their eviction from it in the mid-11th century for the benefit of the King.
AbstractEnde der 550er Jahre gründete König Chlothar I. die Basilika Saint-Médard vor den Toren von Soissons, dem Sitz seines Königreichs. Der Bau, den man über dem Grab des hl. Medardus, Bischof vonVermand/Saint-Quentin, der dort auf königlichen Befehl hin beigesetzt worden war, errichtete, sollte dem König als Mausoleum dienen in Nachahmung der Apostelkirche, des Mausoleums Chlodwigs I., das vor den Toren von Paris über dem Grab der hl. Genovefa gebaut worden war. Der hl. Medardus galt fortan als Patron der fränkischen Herrscher. Er stand ihnen umso näher, als Soissons und das Soissonnais sehr häufig das Zentrum oder bestimmte politische Zentren des Königreichs beherbergten. Diese Nähe zum Königtum erklärt die Umwandlung der Basilika in ein Kloster, dessen Konvent für den König und das Reich zu beten hatte ; sie fand Mitte des 7. Jahrhunderts statt. Die Nähe spiegelt sich wider in der Geschichte der Kirche im Frühmittelalter, ihrer ständigen Verwicklung in politische Angelegenheiten, bei denen ihre Besitzungen oder ihre Äbte eine Rolle spielten, in der Einrichtung des Laienabbatiats durch die Karolinger, über den seit Beginn des 10. Jahrhunderts die Herbertiner und ihre Nachkommen verfügten. Deren Schutzherrschaft über Saint-Médard überdauerte die Klosterreform am Ende des 10. Jahrhunderts, bis sie Mitte des 11. Jahrhunderts zugunsten desKönigs aufgehoben wurde.
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De Saint Médard de Noyon à Saint-Médard de Soissons : hagiographie latine et culte
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AbstractHow did the devotion to Saint-Médard give rise to the abbey bearing his name ? The basilica of Saint-Médard of Soissons was born of the transfer around 556 of the relics of the bishop of Noyon, Saint-Médard (v. 456 —556/557) at the request of Merovigian king, Clotaire I, who had himself buried there. It was completed under his son, Sigebert I, who also had himself buried in it ad sanctum. This article shows how early-medieval Latin hagiographical sources, from the Carmen of Fortunat onwards, enriched the hagiographical tradition, nurtured the devotion to this thaumaturgical saint-bishop, and enhanced one of the most prestigious basilicas of Merovingian Gaul, while also encouraging the appearance of a dynastic sanctuary for the kings of Soissons until other saints appeared to eclipse Saint-Médard.
AbstractWie hat sich der Kult des hl. Medardus auf die Entstehung der Abtei Saint-Médard ausgewirkt ? Die Anfänge der Basilika Saint-Médard in Soissons gehen zurück auf die um 556 vorgenommene Translation der Reliquien des Bischofs von Noyon, des hl. Medardus (um 456—556 / 557) ; sie erfolgte auf Wunsch des Merowingerkönigs Chlothars I., der sich dort beisetzen ließ. Ihren Abschluss fand sie unter seinem Sohn Sigebert I., der sich ebenfalls dort ad sanctum begraben ließ. Der Beitrag zeigt, wie die frühmittelalterlichen lateinischen hagiografischen Quellen, angefangen mit dem Carmen des Venantius Fortunatus, die hagiografische Tradition bereicherten, den Kult dieses heiligen wundertätigen Bischofs förderten, eine der angesehensten Basiliken des merowingischen Gallien aufwerteten, aber auch die Entstehung eines dynastischen Heiligtums für die Könige von Soissons begünstigten, bis andere Heilige kamen, die den hl. Medardus in den Schatten stellten.
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La mémoire de saint Médard aux xive et xve siècles à travers ses trois Vies françaises
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AbstractThe memory of Médard has been preserved via several means : this article focuses on the transposition of the latin hagiographical tradition into french. This phenomenon is suggestive because it was not the case for every saint. In the case of Médard, it includes three Frenchlanguage Lives of the 14th and 15th centuries and which are of unequal value. Two of them figure in the regional légendiers of Cambrai and Metz, the third in the Festes nouvelles, a légendier known as a ‘French-language’ addition to the Légende dorée of Jacques de Voragine and which had a wider diffusion. The choice of the ‘king’s language’, the selection of its episodes in the Latin tradition, the insertion within the collections in which the early bishops of the kingdom are well represented, and the analysis of the patronage of the manuscripts-all attest to the interest shown to the lives by the elites, among which political issues were not absent.
AbstractDie Erinnerung an den hl. Medardus blieb dank verschiedener Kanäle erhalten. Von ihnen befasst sich dieser Beitrag mit der Übertragung der lateinischen hagiografischen Tradition ins Französische. Das Phänomen ist suggestiv, denn es betraf nicht alle Heiligen. Für Medardus sind drei französische Viten unterschiedlichen Umfangs aus dem 14. und 15. Jahrhundert erhalten. Zwei davon sind in « regionalen » Legendaren überliefert (Cambrai ; Metz), die dritte in den Festes nouvelles, einem Legendar, das als « französisches » Supplement der Legenda aurea des Jacobus de Voragine bekannt ist und größere Verbreitung fand. Die Entscheidung für die « Sprache des Königs », die Auswahl der Episoden aus der lateinischen Tradition, die Aufnahme in Sammlungen, in denen die alten Bischöfe des Königreichs gut vertreten sind, und die Frage nach den Auftraggebern der Handschriften belegen ein Interesse auf Seiten der Eliten. Politische Apekte dürften also durchaus eine Rolle gespielt haben.
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Les trois visages de la loi des Frères prêcheurs : la forme du droit dominicain moderne
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AbstractStudying Dominican law during the early modern period involves seeking to grasp how that law took shape in the hands of the friars, in which format circulated from the chapters to the friaries, from the top to the bottom of the order. This requires us to consider not just the law taking shape as it was produced by the general chapter and as it found its way into the provinces, but also the law itself as it sediments, is preserved and consulted in the archives of the convents. The history of materiality enables us to observe the life of Dominican law-its enunciation, formulations, transcriptions, evolutions. Its form also reveals its strength and its legal effectiveness, with each of its presentations being adapted for a specific performance - to make known, to put into operation, to essentialise in order to generalise, to reform or to bring up to date.
AbstractFragt man nach den Ausprägungen des Dominikanerrechts in der Moderne, so ist zu klären, wie es von den Brüdern umgesetzt wird, in welcher Form es von den Kapiteln zu den Konventen, vom Haupt des Ordens bis zur Basis gelangt. Dies setzt voraus, dass man das Recht nicht nur in der Form betrachtet, in der es vom Generalkapitel erlassen und in die Provinzen weitergereicht wird, sondern auch in der Form, wie es sich zementiert, wie es bewahrt und in den Archiven der Konvente konsultiert wird. Die Geschichte der Materialität erlaubt es, das Leben des Dominikanerrechts zu erfassen : seine Verkündigung, seine Formulierungen, seine Abschriften, seine Entwicklungen. Die Form offenbart auch seine juristische Stärke und Wirksamkeit, wobei jede Facette einem bestimmten Zweck angepasst ist : bekannt machen, umsetzen, aufs Wesentliche reduzieren, um zu verallgemeinern, reformieren oder aktualisieren.
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De l’« extrême-onction » au « sacrement des malades » : fin de vie, réforme liturgique conciliaire et transformations rituelles dans la seconde moitié du xxe siècle
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AbstractOf the seven Catholic sacraments, Extreme Unction was clearly the one which experienced the most radical reform by the Vatican Council II. Its name was changed, as was its ‘matter’, ‘form’, and ‘subject’ (to use the technical vocabulary of sacramental theology), but also its place within the series of the ‘last sacraments’. Finally, it lost a considerable part of its significance. One can even say that it was reinvented, but without this reinvention triggering controversies comparable to those that arose from the reform of the mass, solemn communion, or even of baptism and marriage. This article revisits this reform by looking first at the ancient régime of the sacrament before the Council, its reform, its implementation, as well as the meaning of this sequence as a whole.
AbstractUnter den sieben Sakramenten der katholischen Kirche ist das der Letzten Ölung zweifelsohne dasjenige, das dank des Zweiten Vatikanischen Konzils die radikalste Reform erfuhr. Es hat seinen Namen, seinen « Inhalt », seine « Form », seinen « Gegenstand » (um das Fachvokabular der Sakramententheologie zu verwenden), aber auch seinen Platz in der Reihe der « Letzten Sakramente » und schließlich zu einem großen Teil seine Bedeutung geändert. Man kann also sagen, dass es im eigentlichen Sinn neu erfunden wurde, ohne dass diese Neuerfindung zu Kontroversen Anlass gegeben hätte, vergleichbar mit denen, die durch die Reform der Messe, der feierlichen Kommunion oder der Taufe und der Ehe ausgelöst wurden. Der Beitrag setzt sich deshalb zum Ziel, sich mit dieser Reform zu befassen, indem er der Reihe nach untersucht, was das Sakrament in der Zeit vor dem Konzil auszeichnete, wie es reformiert und umgesetzt wurde und welche Bedeutung der gesamte Vorgang besaß.
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Un riche fonds documentaire à découvrir et à exploiter : le fonds du grand séminaire à la bibliothèque universitaire de Limoges
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Bulletins critiques
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L’histoire religieuse de la première guerre mondiale (3) (Xavier Boniface)
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Notes bibliographiques
show More to view fulltext, buy and share links for:Notes bibliographiques show Less to hide fulltext, buy and share links for: Notes bibliographiquesAbstractInstruments de travail, 171.—Histoire générale, 174—Antiquité tardive, 183.—Moyen Âge, 186.—Époque moderne, 197.—Époque contemporaine, 208.—Hagiographie et spiritualité, 214.—Missions, 216—Art chrétien, 218.—Histoire locale, 220.
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