Revue d'Histoire de l'Eglise de France
Volume 111, Issue 266, 2025
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Le voyage a Rome de Charles-Maurice Le Tellier (1667-1668). Une etape dans sa carriere ecclesiastique
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AbstractFrom November 1667 to February 1668, Charles-Maurice Le Tellier, the son of the famous Secretary of State and then a young abbot, stayed in Rome in the wake of the elevation of Giulio Rospigliosi (Clement IX) to the pontificate. Following in the ambassador’s footsteps, he became part of the network of French influence, helping to defend the interests of the King of France. But the trip was above all a family affair, led by Michel Le Tellier, who sought to invest the ecclesiastical path in the person of his youngest son. A number of benefice affairs were followed up in Rome, helping to strengthen Charles-Maurice Le Tellier’s position in the Church of France and enabling him to familiarise himself with the workings of the benefice system.
AbstractVon November 1667 bis Februar 1668 hält sich Charles-Maurice Le Tellier, der Sohn des berühmten Staatssekretärs, als junger Abt in Rom auf, wenige Monate nachdem Giulio Rospigliosi (Clemens IX.) zum Papst erhoben wurde. Im Gefolge des Botschafters wird er Teil des französischen Netzwerks und trägt dazu bei, die Interessen des Königs von Frankreich zu wahren. Die Reise ist jedoch in erster Linie eine Familienangelegenheit, gelenkt von Michel Le Tellier, der bestrebt ist, die kirchliche Laufbahn in der Person seines jüngsten Sohnes einzuschlagen. Mehrere Pfründenangelegenheiten werden in Rom verfolgt, was dazu beiträgt, die Stellung von Charles-Maurice Le Tellier in der Kirche von Frankreich zu stärken, und es ihm gleichzeitig ermöglicht, sich mit dem Funktionieren des Benefizialwesens vertraut zu machen.
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Bourg-en-Bresse entre Lumieres et Revolution. Le dernier prieur des augustins de Brou (Deuxieme partie)
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AbstractIn 1767, Claude-François Rousselet (1727-1807), a member of the reformed Augustinian order, published Histoire et Description de l’église royale de Brou, the first and for a long time the only printed work on the building, which contributed to its preservation. Promoted in 1781 to prior of the Augustinian community of Brou, a founding member of the Société d’émulation de la ville de Bourg-en-Bresse and a member of the Saint-Jean des Vrais Amis Masonic lodge, he enthusiastically embraced the Revolution, swore an oath to the civil constitution of the clergy, joined the Société des amis de la constitution, stood as a candidate for the episcopacy of the Ain département and was then elected constitutional parish priest of Notre-Dame de Bourg. In the autumn of 1793, however, he suffered the full force of the offensive against ‘federalism’, followed by the revolutionary dechristianisation of Year II: excluded from the popular society, classed as a suspect, he was imprisoned and then publicly pronounced the atrocious ‘formula’ of the representative on mission Albitte at the Temple de la Raison (formerly the church of Notre-Dame), in the presence of the assembled people, abjured his priesthood and handed over his letters of priesthood. He died thirteen years later in Besançon. We would like to retrace the intellectual, political and religious itinerary of this pitiful hero, between the Enlightenment and the Revolution.
AbstractClaude-François Rousselet (1727-1807), der dem Orden der reformierten Augustiner angehört, veröffentlicht 1767 die Histoire et Description de l’église royale de Brou, die erste und lange Zeit einzige gedruckte Arbeit über das Bauwerk. Sie trägt zu dessen Erhaltung bei. 1781 zum Prior der Augustinergemeinschaft von Brou erhoben, Gründungsmitglied der Société d’émulation de la ville de Bourg-en-Bresse und Angehöriger der Freimaurerloge Saint-Jean des Vrais Amis, schließt er sich mit Begeisterung der Revolution an, leistet den Eid auf die Zivilkonstitution des Klerus, tritt der Société des amis de la constitution bei, kandidiert für das Bischofsamt des Departements Ain und wird schließlich zum konstitutionellen Pfarrer von Notre-Dame de Bourg gewählt. Aber im Herbst 1793 bekommt er mit voller Wucht die Maßnahmen gegen den « Föderalismus », anschließend die revolutionäre Entchristianisierung des Jahres II zu spüren : Er wird aus der Volksgesellschaft ausgeschlossen und als Verdächtiger eingestuft, er wird inhaftiert, bevor er im Tempel der Vernunft (der früheren Kirche Notre-Dame) vor dem versammelten Volk öffentlich die grausame « Formel » des Politischen Kommissars Albitte spricht, seinem Priestertum abschwört und seine Priesterbriefe aushändigt. Er stirbt 13 Jahre später in Besançon. Der Aufsatz zeichnet den intellektuellen, politischen und religiösen Werdegang dieses bemitleidenswerten Helden zwischen Aufklärung und Revolution nach.
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Faire l’histoire de l’apologetique chretienne dans les societes contemporaines (xviiie-xxe siecle)
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AbstractIn France, the production of Catholic apologetics underwent continuous inflation from the beginning of the nineteenth century to the middle of the twentieth. Apologetics was intended to become a new field of exchange with the opponents of Christianity; it turns out, however, that it increasingly served ad intra, i.e. to strengthen the faith of believers surrounded by a sceptical, if not hostile, society. As a result, it seems that apologetics has rarely been what it was intended to be: a means of conversion. From its very inception as a proper exercise, apologists have confessed that apologetics is always transitory, never definitive: as such, by a kind of programmed obsolescence, at least partial, it is indeed a discipline of modernity, and as such it is an undeniably legitimate game for historians.
AbstractIn Frankreich erfuhren Veröffentlichungen zur katholischen Apologetik vom Anfang des 19. bis zur Mitte des 20. Jahrhunderts eine kontinuierliche Inflation. Die Apologetik war dazu bestimmt, ein neues Feld für den Austausch mit den Gegnern des Christentums zu werden. Aber wie sich herausstellte, diente sie in zunehmendem Maße ad intra, d. h. zur Festigung der religiösen Überzeugung der Gläubigen, die von einer skeptischen, wenn nicht gar feindlichen Gesellschaft umgeben waren. Daher scheint es, dass die Apologetik selten das war, was sie eigentlich sein sollte: ein Mittel zur Bekehrung. Seit ihrer Etablierung als einer eigenen Disziplin gestehen die Apologeten ein, dass die Apologetik stets transitorisch, niemals endgültig ist: In dieser Hinsicht ist sie durch eine Art programmierter Obsoleszenz, wenn auch nur teilweise, in der Tat eine Disziplin der Moderne, und so wird sie ohne Zweifel zum legitimen « Jagdobjekt » des Historikers.
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La paroisse dans l’oeuvre de Gabriel Le Bras, historien du droit canonique medieval
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AbstractConsidered to be the founding father of religious sociology, Gabriel Le Bras was first and foremost, by virtue of his training and career, a legal historian, specialising in the history of medieval canon law. Without going back over the famous investigations he carried out into parish life in the 20th century, we propose here to explore his contribution to our knowledge of the legal structures of the medieval parish, as a fundamental instance of the local government of the Church, a constituency within which the rights and duties of both pastors and faithful are exercised. In his work, medieval canon law and the sociological study of the reality of his time are constantly intertwined. This connection between disciplines reflects both his breadth of vision and the function he assigned to law, which was to regulate society.
AbstractGabriel Le Bras, der als Gründervater der Religionssoziologie gilt, war aufgrund seiner Ausbildung und seiner Karriere zunächst ein Rechtshistoriker, Spezialist für die Geschichte des mittelalterlichen Kirchenrechts. Ohne auf die berühmten Untersuchungen, die er zum Pfarrleben im 20. Jahrhundert durchführte, einzugehen, soll hier nach seinem Beitrag zu unserer Kenntnis der rechtlichen Strukturen der mittelalterlichen Pfarre als grundlegender Einrichtung der lokalen Kirchenverwaltung und als Bezirk, innerhalb dessen die Rechte und Pflichten sowohl der Pfarrer als auch der Gläubigen ausgeübt werden, gefragt werden. In seinem Werk lässt sich die ständige Verflechtung zwischen mittelalterlichem Kirchenrecht und soziologischer Untersuchung der Realität seiner Zeit erkennen. Diese Verbindung der Disziplinen zeugt sowohl von seiner weiten Sichtweise als auch von der Funktion, die er dem Recht zuweist, nämlich die der regulierenden Kraft einer Gesellschaft.
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Lendemains francais d’Humani generis
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AbstractThe encyclical Humani generis of 12 August 1950 condemns certain « false opinions » that threaten Catholic dogma. Many commentators rightly believe that it is aimed in particular at French philosophers and theologians. Publicly, they are submitting to the document. But in private? Various archive collections are used here to show that there are a few cracks in this fine unanimity. Some French Catholic intellectuals, clerics and laymen alike, and not the least of them, considered themselves unaffected by the pontifical criticisms and regretted the halt they threatened to bring to philosophical and theological research.
AbstractDie Enzyklika Humani generis vom 12. August 1950 verurteilt bestimmte « falsche Meinungen », die das katholische Dogma bedrohen würden. Viele Kommentatoren vertreten zu Recht die Ansicht, dass sich die Enzyklika namentlich gegen französische Philosophen und Theologen richtet. In der Öffentlichkeit unterwerfen sich diese dem Dokument. Aber wie sieht es im privaten Rahmen aus ? Für diese Frage werden verschiedene Archivbestände ausgewertet, um zu zeigen, dass diese schöne Einmütigkeit einige Risse aufweist. Französische katholische Intellektuelle, Geistliche wie Laien, und nicht die geringsten, fühlen sich von der päpstlichen Kritik nicht betroffen und bedauern, dass diese der philosophischen und theologischen Forschung einen Riegel vorschieben könnte.
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Notes bibliographiques
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In memoriam: Yves Krumenacker (1957-2024), historien du fait religieux a l’epoque moderne et passeur d’histoire
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Chronique
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