Stucs et décors de la fin de l’Antiquité au Moyen Âge (Ve-XIIe siècle)
Actes du colloque international tenu à Poitiers du 16 au 19 septembre 2004
Abstract
Le stuc, un art à part entière
L’importance du stuc comme matériau et processus de décor a longtemps été ignorée. Les diverses contributions à ce colloque permettent, pour la première fois, d’en saisir la portée sur une longue durée. Avec ses origines antiques ou moyen-orientales, ses croisements avec la peinture ou la sculpture, sa diversité dans une grande partie de l’Europe, sa présence est désormais perçue comme permanente entre le iv e et le xii e siècle. Une meilleure connaissance de sa fabrication grâce à de nombreuses analyses en laboratoire, une relecture d’ensembles jusque-là peu étudiés comme Disentis, ou découverts par l’archéologie comme Vouneuil-sous-Biard, Bordeaux ou Arles-sur-Tech, illustrent mieux aujourd’hui cette conception particulière de l’art du relief transmise et sans cesse renouvelée depuis l’Antiquité tardive.