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1882

Quintilien ancien et moderne

Etudes réunies

Abstract

Quintilien (I s.) a souvent souffert d’être comparé à l’un de ses grands modèles, Cicéron. On ne voit fréquemment dans l’ qu’une pâle reprise des réflexions et des préceptes du grand philosophe et orateur de la République romaine. Pourtant, le bienveillant maître de rhétorique, dont l’ de père, de professeur et de citoyen a souvent séduit la postérité plus que celui de Cicéron (dont la correspondance privée avait déçu maints humanistes), a exercé à sa manière une influence très importante et trop sous-estimée dans de très nombreux domaines de notre culture : rhétorique, poétique, pédagogie, morale, histoire de l’art, théâtre … C’est ce rayonnement fécond à travers les âges que les auteurs du présent volume ont tâché de faire ressortir. La première partie de l’ouvrage, consacrée à l’Antiquité, fait le point sur les dettes de Quintilien lui-même à l’égard de ses prédécesseurs grecs, de Cicéron, et sur certains aspects fondamentaux de sa doctrine qui seront retenus en priorité : la nécessité pour l’orateur d’être un (conviction héritée et réinterprétée par Pline le Jeune, par exemple), l’extrême pragmatisme de sa méthode d’enseignement et l’importance, pour lui, des liens entre écriture et vision. La seconde partie du volume, qui s’étend au Moyen Âge (XII siècle) et à la Renaissance, aborde la manière dont le rhéteur a été considéré par Jean de Salisbury et Alain de Lille (XII s.), puis par Pétrarque, puis a influencé les pédagogues du Quattrocento, le « grammaticus » Lorenzo Valla, a intéressé l’important imprimeur parisien Josse Bade qui l’a édité en France, a servi de modèle aux arts poétiques latins de la Renaissance, avant d’être condamné pour sa théorie des affects par Pierre de la Ramée et réinterprété au début du XVII s. par Pierre de Deimier pour une redéfinition « moderne » de l’. La dernière partie du volume étudie la présence de Quintilien à l’Âge classique, son impact sur la définition du « classicisme » et de la clarté, sur la construction du discours, comme sur l’expression des passions en peinture, ainsi que sa récupération par les rhétoriques post-tridentines.

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References

/content/books/10.1484/M.LATIN-EB.5.106093
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