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1882

Écrits valaisans et tibétains

Abstract

Chanoine régulier du Grand Saint-Bernard, missionnaire aux marches tibétaines, Maurice Tornay devait y trouver le martyre en 1949. L'intérêt intrinsèque de son oeuvre écrite, principalement constituée par une correspondance d'une constante authenticité de ton, dépasse l'occasion de sa prochaine béatification. Ses en effet ne sont pas sans évoquer par leur thématique spirituelle la correspondance d'une Thérèse de Lisieux ou d'une Élisabeth de la Trinité, et par leurs descriptions pittoresques et toujours captivantes de ce qui était encore de fait le Tibet interdit, elles rappellent le fameux du P. Huc. Ses lettres valaisannes, qu'une perception juste de la discrète et austère poésie de la vie montagnarde signaleraient pour une anthologie régionaliste, préludent à ses pages sur "la terre de feu et le ciel d'airain" des marches tibétaines. Là, entre les traverses d'une situation politique cahotique et d'une présence européenne désemparée, s'est exercée une spiritualité de la vie quotidienne robuste, tranquillement héroïque et délicatement attentionnée à autrui. Du collégien de Saint-Maurice d'Agaune au martyr d'Orient, on saisit, menée "sous la règle de saint Augustin", la trajectoire étonnamment droite d'une âme, de ses progrès, de ses grandeurs -et de ses défauts. C'est aussi une page de l'histoire de l'Extrême Orient et de l'histoire missionnaire du XX siècle qui est écrite et décrite.

References

/content/books/10.1484/M.SRSA-EB.5.112524
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