Skip to content
1882

Arnoul de Lisieux (1105/1109-1184)

Lettres d'un évêque de cour dans l'embarras

Abstract

Si la cour d’Henri II d’Angleterre (1154-1189) a connu des évêques partisans du roi ou, comme le montre le cas de Thomas Becket, des adversaires farouches, Arnoul de Lisieux a été un homme de compromis, convaincu de la nécessaire collaboration du et du . Voué aux gémonies par le parti de Becket, Arnoul n’a pas su gagner pour autant la sympathie indéfectible d’Henri II. Sa carrière d’évêque de cour fut pour lui jusqu’à la fin une source d’inquiétude et d’insatisfaction, comme le montrent ses lettres. Harmonieux au début du règne, les rapports avec le roi se sont rapidement refroidis, et si Arnoul comptait, entre 1164 et 1172, parmi les influents, à la suite de la révolte des princes royaux (1173-1175) contre leur père, il a perdu la confiance du monarque. Sachant que le roi ne pardonnerait pas s’il avait conçu de la haine pour quelqu’un, l’évêque dut assister, impuissant et endetté, à la perte de ses revenus. Poussé vers la sortie par Henri II, il se retira, en 1181, à Saint-Victor, où il mourut (1184). Sous Henri II, vouloir être à la fois l’ami du pape et celui du roi fut une erreur lourde de conséquences pour qui avait des ambitions politiques.

Related Topics: Medieval Latin literature

References

/content/books/10.1484/M.TH-EB.5.106393
Loading
This is a required field.
Please enter a valid email address.
Approval was a Success
Invalid data
An error occurred.
Approval was partially successful, following selected items could not be processed due to error:
Please enter a valid_number test
aHR0cHM6Ly93d3cuYnJlcG9sc29ubGluZS5uZXQv