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Le statut de la perception sensible dans les Questions à Thalassios de Maxime le Confesseur
show More to view fulltext, buy and share links for:Le statut de la perception sensible dans les Questions à Thalassios de Maxime le Confesseur show Less to hide fulltext, buy and share links for: Le statut de la perception sensible dans les Questions à Thalassios de Maxime le ConfesseurBy: Claire CachiaLa doctrine anthropologique qui se dégage dans les Questions à Thalassios de Maxime le Confesseur donne une place de choix à la perception sensible, qui est considérée comme la première étape indispensable à toute connaissance humaine. Le juste exercice de la sensation est un des enjeux fondamentaux de la vie pratique, c’est-à-dire de la morale, puisque le développement des passions mauvaises dans la vie humaine découle d’une ignorance et d’une erreur de jugement, précisément en ce qui concerne l’appréhension du monde sensible. Le juste exercice de la sensation est aussi la condition de possibilité de la contemplation naturelle, car il permet à l’homme de voir à travers les figures du monde visible l’intention et le plan du Créateur. C’est grâce à cette contemplation du créé que l’être humain accomplit sa mission d’unification du monde sensible et du monde intelligible, et accède à la connaissance de Dieu et à l’union avec Dieu en vue de laquelle il a été créé.
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Lire Grégoire de Nazianze au x e siècle
show More to view fulltext, buy and share links for:Lire Grégoire de Nazianze au x e siècle show Less to hide fulltext, buy and share links for: Lire Grégoire de Nazianze au x e siècleBy: Gaëlle RioualAu Xe siècle, le prestige de Grégoire de Nazianze, dit le Théologien, est à son zénith dans l’empire byzantin : Constantin VII Porphyrogénète vient de déposer les reliques du saint homme à l’église des Saints-Apôtres, dans la capitale impériale, et ses textes sont désormais enseignés dans les écoles byzantines aux côtés d’auteurs comme Homère et Démosthène. C’est dans ce contexte que Basile le Minime, évêque de Césarée de Cappadoce et proche de l’empereur, écrit ses Commentaires aux Discours de Grégoire, afin de rendre les œuvres du Théologien accessibles à un plus large public de lecteurs.
Fruit de leur époqure, les Commentaires de Basile offrent une source d'information appréciable sur la réception des Discours de Grégoire et sur la culture byzantine en général. Alliant paraphrases explicatives, commentaires de texte et explications savantes, Basile propose, sous la forme de scholies, une « lecture expliquée » du texte de Grégoire comme pouvait le dispenser à ses élèves un maître de grammaire. Il renvoie en miroir à ses lecteurs leur propre culture. Sur ses traces, le présent ouvrage s'intéresse à la démarche exégétique de Basile comme témoignage de l'érudition de son époque. Il propose une approche originale qui met en lumière la spécificité des commentaires byzantins et de ceux de Basile en particulier, en prenant pour point de départ ses Commentaires aux Discours 4 et 5, récemment publiés dans le Corpus Christianorum (Series Graeca 90 ; Corpus Nazianzenum 29).
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L’œuvre de Godefroid de Saint-Victor
show More to view fulltext, buy and share links for:L’œuvre de Godefroid de Saint-Victor show Less to hide fulltext, buy and share links for: L’œuvre de Godefroid de Saint-VictorÉlève des écoles parisiennes vers 1145-1150, en particulier de celle d’Adam du Petit-Pont, devenu lui-même enseignant - vers 1150-1155 environ - Godefroid entre à Saint-Victor où il «se soumit à l’autorité d’un maître» qui fut Richard, avant d’y déployer une activité intellectuelle et enseignante «en prose, en vers rythmiques et métriques, et en mélismes» et de remplir la charge de bibliothécaire et liturge (armarius). Philosophe et poète (auteur d’un Fons philosophiae dédié à Étienne de Tournai), prédicateur fécond (on conserve un volume de ses sermons), orateur quasi-officiel (dans des chapitres généraux de l’Ordre victorin ou des synodes parisiens), musicien et poète dans une abbaye qui illustre le genre de la séquence liturgique, un peu artiste (il aura laissé des autoportraits), auteur d’une compilation canonique: ces talents multiples n’ont pas empêché Godefroid d’être considéré comme un auteur du second rang, dont l’œuvre n’est accessible, en des éditions dispersées, que pour une faible part. Son Microcosmus pourtant va bien au-delà, et pas seulement par sa masse, de l’opuscule de circonstance. Plus encore, Godefroid est, avec Guillaume de Saint-Thierry et Absalon de Saint-Victor, un des rares auteurs du xii e siècle dont on possède des autographes. La découverte, après l’édition princeps de Philippe Delhaye en 1951, des autographes entiers ou partiels du Microcosmus, demandait qu’en soit reprise à nouveaux frais l’édition, en tenant compte de la transcription de Godefroid, de ses propres interventions sur son manuscrit, de sa transcription par un copiste, des repentirs de celui-ci et des nouvelles interventions de l’auteur. Un apparat critique génétique permet de rejoindre le texte de Godefroid et de baliser les étapes de son émergence.
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The Late Medieval Cistercian Monastery of Fountains Abbey, Yorkshire
show More to view fulltext, buy and share links for:The Late Medieval Cistercian Monastery of Fountains Abbey, Yorkshire show Less to hide fulltext, buy and share links for: The Late Medieval Cistercian Monastery of Fountains Abbey, YorkshireBy: Michael SpenceFounded in 1132, Fountains Abbey became the wealthiest English Cistercian monastery - yet relatively little analysis has been made of its surviving records to investigate how its wealth was controlled and sustained. This book deals with this secular aspect of the religious community at Fountains, investigating in particular the way in which prosaic business records were compiled and redacted. It traces the transmission of data from original charters through successive versions of cartularies, and in the process establishes the existence of a previously unknown manuscript. It also reveals how abbots in the fifteenth century interacted with and adapted the records in their care.
In this process, two quite different aspects of monastic life are uncovered. First, it sheds new light on the history of Fountains Abbey through the fourteenth and fifteenth centuries, amongst other things how it responded to the turmoil of the Black Death, and discloses for the first time the allegiance of one abbot to the Lancastrian cause during the Wars of the Roses. Second, it reveals the worldly skills shown by the community of Fountains that were successfully applied to exploit the monastery’s large landholdings across Yorkshire, mainly through wool and agricultural production, but also through fisheries, tanning, mining, and metalworking. The economic success of these activities enabled the abbey to become a prosperous institution which rivalled the wealth of the aristocracy.
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